Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

samedi 23 octobre 2021

Quatre mensonges qui tueront le monde 5/6

 

5. En guise de conclusion

 

Quatre mensonges pour les asservir tous
et les lier dans les ténèbres.

 


Le mensonge et la suppression de l’information

Le mensonge et la vérité sont incompatibles. Il y a un mur infranchissable entre les deux. Ils opèrent de manière opposée. Le mensonge s’impose par la force et cherche à supprimer tout ce qui rappelle la vérité. La vérité agit différemment. Elle raisonne, argumente, cherche à convaincre, mais elle ne force personne à la suivre. Elle veut être choisie et aimée, là où le mensonge veut être cru aveuglément, souvent au défi de la réalité, et obtenir une adhésion fanatique. Ainsi, la vérité ne fuit pas le débat, tandis que le mensonge supprime l’information pour supprimer le débat.

Le mensonge est l’ennemi de la démocratie, quoi qu’il dise. Il ne veut pas gagner à la régulière, mais en éliminant toute opposition. Il est choquant comment toute alternative est refusée sur les quatre questions qui nous préoccupent. Ce ne sont pas des questions secondaires, mais des questions qui dominent le paysage actuel. Climat et Covid sont à l’avant-plan des préoccupations, des dépenses et des mesures. Mais l’avortement et le genre sont loin d’être absents des actualités, des politiques et des pressions. Ensemble, ils pèsent des milliers de milliards de dollars/euros. Ensemble, ils sont à la pointe de la transformation de notre monde et de nos sociétés. Le monde orwellien que la plupart des gens verraient s’installer avec horreur avance essentiellement à cause de ces quatre mensonges et de leurs protagonistes.

Ne devrions-nous pas nous inquiéter de l’absence de tout débat sur ces questions ? On a supprimé toute discussion. Tout argument contre ces mensonges est ridiculisé et traité avec dérision. Il n’est pas démonté, car pour faire cela il faut raisonner, écouter, soupeser, débattre. Mais on ne raisonne rien. Les arguments se limitent à dire que « les experts » ont raison, mais presque personne ne questionne ces « experts » sur leur impartialité – leurs conflits d’intérêts – ou sur la solidité ou la motivation de leurs avis. On vend du rêve et son prix est astronomique. On prétend que la nouvelle science est le garant du progrès, mais le nombre de morts est hallucinant, tant dans le réel de ces derniers 50 ans que dans la perspective des années à venir. On vend du rêve ? Et si cela s’avère être un cauchemar ? Je pense au sacrifice froid des enfants à naître ; à la destruction de la vie de combien d’enfants et de jeunes à qui on a vendu « le rêve » d’un changement de genre ; à la panique que l’on a semé pour « sauver la planète » ; et à cet étrange « vaccin » qui tue et qui rend malade.

Mais de tout cela aucune trace dans les média de masse. On n’est pas censé le savoir. Les morts par « vaccin » sont des morts dont on a honte, et que l’on cache. Ils sont les mauvais morts d’une sale guerre. On veut qu’ils soient morts pour rien. On accuse les innocents et on fait l’éloge des coupables tout en évitant une analyse sérieuse pour savoir qui tirent les ficelles. On traite les opposants de complotistes, de climatosceptiques, d’homophobes et de partisans de l’extrême droite et si on voulait préparer une persécution en règle de ceux que l’on caractérise ainsi, on ne s’y prendrait pas autrement. Combien de temps encore avant que ces opinions contraires à la « science » imposée seront encore tolérées ?

Il faut se poser la question de la démocratie. Pensez-vous que la pensée unique obligatoire puisse être le garant d’un avenir heureux ? Elle est le précurseur d’une dictature abjecte qui se dessine sous nos yeux. Est-ce à la venue d’un tel monde que vous voulez contribuer ? Où en est la séparation des pouvoirs ? Nos parlements sont court-circuités ou conduits par des majorités bétonnées. Le recours judiciaire a de plus en plus de difficulté d’aboutir.

Autre question : N’est-il pas étonnant que derrière ces mensonges on retrouve sans cesse les mêmes noms de gens très riches et très puissants, pressés de réaliser leurs projets sinistres ? Cela ne devrait-il pas nous mettre la puce à l’oreille ? Quand on découvre que les hommes les plus puissants et les plus riches sont impliqués, souvent directement, en subventionnant, en achetant et en plaçant leurs pions, ne devrions-nous pas poser des questions ? Chacun de ces quatre mensonges joue son rôle toujours plus lourd pour asservir l’humanité. Ces gens respectés par leurs semblables et aimés pour leur argent et leur pouvoir ne sont pas des amis du genre humain. Certains ne s’en cachent même pas qu’ils veulent réduire l'humanité en nombre de façon importante. Ils veulent une part toujours plus grande du gâteau car leur appétit est insatiable.

 

Le mensonge comme principe du progrès ?

Ces quatre mensonges modernes sont devenus des modèles du progrès. Qu’ils soient oui ou non des mensonges n’intéresse que très peu de monde. Indubitablement, ces quatre choses sont regardées comme essentielles pour le progrès. Reprenons-les courtement pour le souligner. L’avortement a affranchi la femme et la sexualité de l’esclavage de la maternité. La révolution LGBT a libéré notre monde du carcan hypocrite du mariage judéo-chrétien et permis à tout un chacun de trouver son épanouissement particulier. La lutte contre le CO2 humain va, avec un peu de chance, conserver la planète pour les futures générations dans une santé retrouvée et améliorée. La lutte contre le Covid et la découverte des vaccins ARNm permet d’entrevoir un futur sans maladie et peut-être même, sans mort. Tout cela, n’est-ce pas la marque même du progrès ?

Mais un progrès vers où ? Un progrès en quoi ? Et un progrès à quel prix ? « Le progrès » en tant que tel ne veut rien dire ! On peut se qualifier (on ne qualifie jamais les autres ainsi !) d’être le parti du progrès, ou progressiste, mais le plus souvent, les termes ne sont pas définis. Cela ne semble guère vouloir dire plus qu’un progrès vers un avenir apparemment meilleur. Mais qui garantit que l’avenir fondé sur et caractérisé par ces quatre mensonges sera effectivement meilleur ? Et si on se trompait ? Si ces quatre mensonges devaient plonger l’humanité dans un enfer de misère ? Je veux dire qu’il n’y a aucune garantie. Le progrès pour lequel on se démène pourrait être très décevant. Mais on ne semble pas vouloir le savoir. On est comme drogué au progrès. Paul Kingsnorth dans Blanched sun, blinded man (soleil blanchi, homme aveuglé) compare la société technique moderne à une machine, la Machine, le nouveau dieu d’un monde matérialiste. J’aimerais citer quelques extraits de son analyse :

C’est le marché du diable du technium, et nous n’avons pas arrêté de craquer pour lui : embrasser le nouveau, perdre l’ancien et vous retrouver plus profondément entrelacé dans un réseau technologique dont vous ne pouvez pas vous sortir même si vous le souhaitez. Aussi connu comme le piège du progrès, c’est le monde dans lequel nous vivons …

… comme l’a fait remarquer le grand Edward Abbey : « la croissance pour la croissance est l’idéologie de la cellule cancéreuse ».

Voilà donc la Machine. Ce n’est pas simplement la somme totale de diverses technologies individuelles que nous avons habilement réussi à rassembler… . La Machine est plutôt une tendance en nous, concrétisée par le pouvoir et les circonstances, qui fusionne dans une énorme agglomération de pouvoir, de contrôle et d’ambition.

[…]

Mais c’est une divinité – et tout au long de l’histoire humaine, de l’Égypte à Babylone, de Sumer à Rome, chaque fois que la Machine tombe, nous travaillons à la reconstruire, car à un certain niveau, nous avons besoin d’entendre l’histoire qu’elle nous raconte sur nous-mêmes :

La seule contribution durable de la méga-machine fut le mythe de la machine elle-même : l’idée que cette machine était, de par sa nature même, absolument irrésistible – et pourtant, à condition de ne pas s’y opposer, finalement bienfaisante. Ce sortilège magique fascine toujours à la fois les contrôleurs et les victimes massives de la méga-machine aujourd’hui. (Citation de Lewis Mumford, The Myth of the Machine, publié en deux volumes entre 1967 et 1970.)

Plus loin, il décrit les caractéristiques de cette Machine :

        Une société centralisée, hiérarchisée, à grande échelle.

        Une bureaucratie efficace, capable d’ordonner et de contrôler les citoyens.

        Une puissance armée/policière suffisante à faire respecter l’ordre.

        Une grande population, principalement urbaine/métropolitaine, dépendante de la Machine pour sa survie et donc encline à la défendre.

        Une économie centralisée; des institutions financières puissantes.

        Un besoin d’expansion via la colonisation (via la puissance militaire, les traités internationaux ou la pression commerciale) pour sécuriser davantage de marchés et de ressources.

        Un système de propagande, conçu pour normaliser ce qui précède (« les médias »).

        L’envie de remplacer les parties humaines par des parties technologiques; l’expansion du système technologique à tous les domaines de la vie.

        Un réseau de communication universel avancé, capable à la fois de faire de la propagande et de surveiller/suivre la population (« le Web »).

        Une matrice sophistiquée de production et de distribution de biens et services (« le marché »).

        L’« efficacité » économique comme évaluation unique/principale de la valeur. Le commerce comme principal moteur et valeur de la société.

Ensuite, il en vient aux valeurs fondamentales de la Machine :

        Le Progrès : le mythe central de l’âge de la machine. L’amélioration matérielle dans tous les domaines est à la fois nécessaire et inévitable. L’avenir sera toujours meilleur que le passé.

        L’ouverture : les limites sont des entraves, les frontières sont offensantes, l’autodéfinition est un droit. Tout doit être exposé, les tabous doivent être brisés. Le bonheur résultera de moins de restrictions.

        L’universalisme : les valeurs de la Machine sont applicables partout et devraient être accessibles à tous de droit, étant donné leur caractère libérateur … .

        Le futurisme : contre le passé, contre le lieu fixe. Il faut s’échapper de l’Histoire, les racines sont des limites au progrès, et probablement sombrement préjudiciables.

        L’individualisme : la fragmentation des communautés locales, des unités familiales et d’autres modes d’organisation traditionnels au profit de la promotion du désir et de l’ambition personnels.

        Le technologisme : les nouvelles technologies sont bienveillantes et inévitables, et malgré les ratés elles doivent être adoptées. « La technologie est neutre » et n’a pas de télos : elle peut être utilisée en bien ou en mal.

        Le scientisme : « La science et la raison » comme des arbitres « objectifs » et utilitaires de valeur.

        Le commercialisme : les valeurs marchandes s’infiltrent dans tous les domaines de la vie; l’épanouissement passe par la consommation matérielle.

        Le matérialisme : les dieux, les fantômes et autres superstitions rétrogrades doivent être transcendés.

        TINA : « There Is No Alternative » (il n’y a pas d’alternative). La Machine est « absolument irrésistible… et finalement bienfaisante ». L’opposition est au mieux un idéalisme naïf, et au pire un déni dangereux de ses avantages pour les nécessiteux. La frustration anti-Machine doit être dirigée vers « l’art », désormais une marchandise stérilisée et vendable.

La comparaison entre la Machine et notre société saute aux yeux. Plus que jamais, nous sommes entrés dans l’ère de la Machine. Et la valeur numéro un en est le progrès. Ce progrès réside dans l’abandon du passé et de ses contraintes. Ce qui était vrai autrefois est transformé en un bagage encombrant dont il faut se défaire. Seul ce qui est vrai aujourd’hui et, mieux encore, ce qui sera vrai demain doit être embrassé. Que cela soit une « vérité » manipulée par la Machine et ses opérateurs dans l’ombre, qui veut vraiment le savoir ?

Si les quatre choses décrites dans cette série d’articles sont effectivement des mensonges, voire des mensonges pieux – une contradiction dans les termes ! – pouvons-nous imaginer réellement que la négation de la réalité et la destruction de tous les ponts qui nous relient à elle peuvent être le chemin vers un futur meilleur ? Avons-nous tant d’exemples de mensonges réussis qui ont conduit à un avenir meilleur ? N’est-ce pas un pari insensé au risque de tout perdre ?

Un progrès vers où ? Un monde où les enfants seront fabriqués par l’Etat, comme dans Le meilleur des mondes, est-il meilleur ? Conduira-t-il vers un plus grand bonheur de vivre ? Vers une satisfaction personnelle durable ? Vers moins d’égoïsme et plus d’altruisme ? Ou conduira-t-il vers une dictature cruelle en transformant la plupart des gens en esclaves ?

Un monde où des codes de conduite sont imposés aux enfants, les poussant à changer de sexe, où la confusion absolutisée conduit à des comportements choquants à volonté et où l’hétérosexualité passéiste est reléguée à un comportement à peine toléré, un tel monde sera-t-il meilleur ? Apportera-t-il une plus grande maturité et un meilleur équilibre à la société ? Même les plus optimistes doivent plaider leur ignorance. Dire qu’on va vers un nouveau paradis ou qu’on fonce dans le mur sont au moins des options également possibles. Le passé et le meilleur que notre humanité a produit jusque-là semblent rendre la deuxième option nettement plus probable.

Un monde où la politique est confiée à une petite élite sur base d’un programme mensonger, va-t-il vers des lendemains qui chanteront ? Jusque-là, n’a-t-on pas fait l’expérience du contraire ? La révolution communiste, a-t-il créé quelque part un paradis sur terre ? La révolution fasciste, a-t-il mieux réussi ? La révolution verte serait-elle l’exception pour confirmer la règle ?

L’ultime version de la Machine est un monde où une mesure vaccinale imposée à tous profite scandaleusement à ceux qui fabriquent ce « vaccin » en mettant le monde entier à contribution. C’est un monde où ceux qui refusent l’évangile vaccinal sont exclus de la société quand bien même cette même société déclare que les « vaccins » n’ont reçu qu’une mise sur le marché provisoire du fait que les tests sont toujours en cours.

Un progrès vers où ? Vers une utopie merveilleuse ou vers une dystopie mortifère ?

Un progrès en quoi ? Tant qu’on n’est pas au clair sur la question de ce qui constitue le progrès, que peut-on vraiment affirmer ? Les grandes religions ont (avaient ?) une image plutôt claire en quoi leur foi constitue un progrès. Certaines philosophies avaient une explication claire en quoi leur conception était un progrès et vers quoi cela conduirait. On peut critiquer ces conceptions et rejeter ces croyances, mais que met-on à la place quand on suit ces quatre mensonges ? En quoi l’avortement est-il un progrès ? En quoi le projet de société LGBT est-il un progrès ? En quoi la condamnation de l’énergie pétrolière est-il un progrès s’il doit obligatoirement appauvrir une partie importante de la population ? En quoi une nouvelle religion de la Nature est-elle un progrès par rapport au Christianisme qui avait supplanté cette religion il y a de longs siècles ? En quoi injecter un produit toxique dans autant de gens que possible est-il un progrès ? En quoi l’interdiction de traitements efficaces et bon-marché est-il un progrès ? En quoi taire les dizaines de milliers de morts et les handicapés sans nombre à cause des « vaccinations » est-il un progrès ?

Un progrès à quel prix ? Ce prix se calcule de différentes façons. On peut l’estimer en argent : que coûte la politique de l’avortement en frais directs et en frais dérivés ? Que coûte l’accès aux services hospitaliers pour changement de sexe ? Le coût de la transformation énergétique atteint et dépasse les milliers de milliards d’euros. Les politiques Covid ont failli tuer nos économies et elles sont probablement toujours en train de le faire, et j’ai déjà mentionné les profits des dizaines de milliards de dollars de l’industrie pharmaceutique. Manifestement, le « progrès » forcé par ces quatre mensonges rapporte des sommes astronomiques, de l’argent détourné – cela va de soi – de toute politique d’assistance sociale tellement nécessaire : accès à l’alimentation, à l’eau potable, à une médecine de proximité, pour ne mentionner qu’elles.

Mais il y a un prix bien plus exorbitant. C’est le prix en vies humaines. Chaque avortement représente un mort. Une quarantaine de millions de morts par an ! Les « vaccinations » Covid ont déjà causé des dizaines, probablement des centaines de milliers de morts. Et cela ne peut même pas commencer à nous aider à imaginer la souffrance derrière ces deux mensonges. Plusieurs acteurs derrière les coulisses de ces quatre mensonges en appellent au dépeuplement et investissent des centaines de millions de dollars pour y arriver. Ce lien étrange entre mensonge et mort devrait nous inquiéter. Il annonce un avenir très sombre.

 

Le mensonge et la certitude du jugement

L’avortement est une transgression. C’est un assassinat officialisé et multiplié des dizaines de millions de fois contre cette partie unique de l’humanité qui ne peut pas se défendre. Non content de cela, on a pratiquement industrialisé l’horreur. Un commerce de corps avortés s’est développé. L’embryon est devenu une commodité qui rapporte gros. C’est un commerce qui n’a jamais été condamné.

Je propose que l’avortement n’est pas seulement un mensonge, il est le mensonge par excellence, voté en bonne et due forme dans la plupart de nos pays. « L’état de droit » dont clame les vertus en Europe contient l’acception et la protection de l’avortement. Il est devenu la norme sans jamais pouvoir prétendre être normal. Il est légal mais immoral. Mais cela, on est de moins en moins apte à le saisir et donc à l’accepter.

Il constitue une transgression. Pas, plus, contre la loi, mais contre quelque chose de profondément ancrée en nous : notre conscience de la justice et du bien et du mal. La plupart des gens ressentent cela. Au plus profond de nous, nous savons que l’avortement pose problème. On n’a pas le droit – sur le plan personnel – de mettre fin à la vie d’autrui. Mais quand l’état décide que, désormais, c’est normal, selon le nouveau normal qui correspond aux nouvelles normes, de plus en plus de gens adaptent leur conscience, ce qui veut dire qu’ils tuent quelque chose en eux en faisant taire la voix intérieure. Pourtant, une transgression a bien eu lieu, et notre société n’est plus la même à cause de cela. Toute transgression entraîne culpabilité et châtiment. Tout ce que nous observons d’inhumain, de déshumanisé depuis que nos pays ont voté la loi qui enlève la protection à la vie humaine est à ramener à cette transgression. Ce n’est pas qu’il n’y avait pas de choses inhumaines avant. Mais ici on a enlevé le droit à la vie à cette partie de notre race qui est dans l’impossibilité absolue de se défendre, qui n’a rien fait, qui ne peut être accusée de rien. On lui a enlevé ce droit, dans la plupart des cas, par choix de confort, par volonté de n’être pas incommodé.

Cette transgression implique Dieu.

Jusque-là, je n’ai mentionné Dieu qu’une seule fois, dans l’introduction. J’avais une raison pour cela. Je ne voulais pas écrire un texte pour les seuls croyants. Je voulais un texte bien plus général, un texte qui concerne notre humanité. Mais cela ne veut pas dire que Dieu n’est pas impliqué. Notez bien, je ne vais pas essayer de prouver Dieu. Quelle prétention ce serait ! Je vais faire comme la Bible qui commence en posant tout simplement la réalité de Dieu : « Au commencement Dieu … » Que l’on croie ou non n’a bien sûr aucun effet sur Dieu ! Dieu est, massivement et incontournable à long terme. Comme Créateur de la vie, il nous tient pour responsables de notre façon de « gérer » celle-ci. L’avortement est une transgression contre sa volonté, contre sa loi.

Beaucoup de choses sont qualifiées de transgression. Mais lorsqu’une société, une culture, décrète qu’un crime contre la vie elle-même devient la nouvelle norme, elle dépasse sciemment une limite absolue. Elle devient coupable et provoque le jugement. Je ne parle pas ici de jugement personnel – ce n’est pas mon sujet – mais de jugement sociétal.

Si vous ne croyez pas en Dieu parce que, selon vous, il n’existe pas, ceci ne devrait pas vous toucher, pas plus que si vous devriez me dire à moi que les catastrophes de notre monde sont l’effet de l’action d’extraterrestres. Je n’y crois pas et une telle affirmation ne va donc pas m’émouvoir. Je peux l’entendre avec curiosité et passer à autre chose ! Mais, étrangement, dès qu’on parle du jugement de Dieu, ce même détachement n’est que rarement affiché ! Très vite, on entendra des cris du genre : « Faites-le taire ! On ne devrait pas avoir le droit de dire cela ! » Une telle implication émotionnelle est probablement la preuve que la non-croyance affichée est plus une façade qu’une conviction profonde ! Comprenez-moi : vous pouvez croire à l’existence de Dieu et être profondément choqué à l’idée du jugement. La seule chose que je répondrai à une telle conviction – qui se respecte ! – est que ce Dieu-là n’est pas le Dieu de la Bible. Et moi, c’est le Dieu de la Bible qui me préoccupe !

La transgression entraîne le jugement (selon la Bible donc !). Voici un extrait de la Lettre de l’apôtre Paul à l’église de Rome :

Comme ils n’ont pas voulu reconnaître Dieu, Dieu les a laissés suivre leur intelligence tordue, et ils font ce qu’on ne doit pas faire. Ils sont pleins de toutes sortes d’injustice. Ils font le mal, ils veulent ce qui appartient aux autres, ils sont méchants, ils sont pleins de jalousie. Ils tuent, ils se disputent, ils trompent les autres, ils agissent n’importe comment. Ils racontent des mensonges sur les gens, ils disent du mal d’eux. Ils sont ennemis de Dieu, ils insultent les autres, ils sont orgueilleux, ils se vantent, ils trouvent tous les moyens pour faire le mal. Ils n’obéissent pas à leurs parents. Ils sont stupides, ils ne tiennent pas leurs promesses, ils sont sans cœur et sans pitié. Pourtant, ils connaissent bien le jugement de Dieu. Ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Eh bien, non seulement ils font ces choses-là, mais encore ils approuvent ceux qui les font ! (Romains 1.28-32 PdV)

Les « ils » du début sont les hommes du temps de Paul. Et il dit à trois reprises – j’en ai cité la troisième – que le rejet de Dieu provoque le jugement, et que ce jugement commence par le fait que Dieu laisse faire, qu’il enlève les freins. La conséquence en est que le comportement humain dans son ensemble fait fi de la conscience et transforme le monde en enfer. Le jugement, avant de prendre une tournure plus officielle – et individuelle –, se manifeste dans une incapacité d’apprécier les choses à leur juste valeur. Tout se dégrade. Le mensonge devient vérité et la vérité devient chose haïe et interdite. Il faut balayer tout souvenir de Dieu. Dans cette dégradation, l’avortement a joué un rôle déterminant. Avant, la plupart du temps, toutes ces choses existaient à une échelle plus restreinte. Depuis, elles sont devenues normales. Bientôt, elles seront la règle.

On voit cela dans les trois mensonges suivants.

Avec la théorie du genre, une confusion terrifiante est devenue la loi. Les convictions d’avant ont été mises sens dessus-dessous. Et la plupart des gens, y compris parmi ceux et celles qui ont pouvoir d’influencer la loi, sont devenus incapables de discerner l’anormalité des pensées et des propos. On danse sur sa tête, mais on est convaincu que c’est ainsi qu’il faut danser. Et malheur à ceux qui veulent danser autrement ! Contre toute observation de la réalité, la pensée humaine a accepté pour normale une fantaisie sans réel fondement. C’est ce que j’appelle le mensonge. Ce n’est pas nécessairement un mensonge conscient, une torsion volontaire de la vérité et donc une tromperie. C’est peut-être bien davantage une illumination qui échappe à toute rationalisation. Et c’est en cela que réside le jugement. La capacité de penser autrement semble avoir été enlevée. Et l’on juge avec mépris toute pensée du monde d’avant « de la domination mâle, blanche et chrétienne ». C’est dès lors le comble que de découvrir que cette rébellion contre l’héritage judéo-chrétien soit en même temps un jugement divin sur notre société ! Que la liberté revendiquée et orgueilleusement manifestée soit en même temps la révélation de la colère de Dieu ! La Bible maintient qu’il a abandonné les hommes à des passions contre nature. Ainsi, ce que l’on revendique est en même temps la preuve du jugement ! Même si on n’y croit pas un instant !

Avec le climat, il y a une chose semblable. On s’est mis dans la tête que l’homme peut changer le climat. Il l’aurait changé de par son comportement coupable et il devra maintenant être obligé à réparer et à souffrir si besoin. Dans tout ce discours, la Nature est plus importante que l’homme. C’est l’homme qui est le problème. Il est en trop grand nombre, il pollue, il détruit. Seulement, on n’a pas la preuve que c’est lui le vrai coupable du climat qui se détériorerait. Le CO2 anthropique n’est pas en cause d’un éventuel réchauffement climatique, du moins, la science semble démontrer cela comme nous l’avons vu. On ment aussi par omission, en « oubliant » le passé récent relativement chaotique du système terre. Mais comme un tel discours esquive la responsabilité humaine, il devient intolérable. Tout argument du contraire est ridiculisé pour la simple raison que l’on a un agenda arrêté et que l’on est bien décidé de le respecter. Et si la réalité ne correspond pas au discours, on ne se gêne pas de la changer avec toute l’émotivité propre aux jeunes embrigadés pour la cause. Autrement dit, la réalité qu’on veut voir l’emporte de loin sur celle que l’on voit. Ne serait-il pas l’évidence du jugement qui obscurcit la pensée des hommes au point de courir derrière un mirage ?

Est-il aussi possible que les perturbations de la météo et ses conséquences affreuses soient une autre manifestation du jugement de Dieu ? Cela est clairement enseigné dans la Bible, même si cela est devenu plutôt indigeste aujourd’hui. Permettez-moi de m’expliquer par une longue citation :

L’Eternel déchaînera contre vous la misère, le désordre et la ruine dans tout ce que vous entreprendrez et que vous exécuterez, jusqu’à ce que vous soyez complètement détruits, et vous ne tarderez pas à disparaître, parce que vous m’aurez abandonné et que vous aurez commis de mauvaises actions. L’Eternel vous enverra une épidémie de peste qui finira par vous éliminer du pays dans lequel vous allez entrer pour en prendre possession. Il vous frappera de maladies qui vous feront dépérir : des fièvres et des inflammations de toute nature. Il frappera aussi vos champs par la sécheresse, la rouille et le charbon. Tous ces fléaux vous poursuivront jusqu’à ce que vous disparaissiez. Le ciel au-dessus de vos têtes sera aussi dur que du bronze, et la terre sous vos pieds sera comme du fer. Au lieu de pluie, l’Eternel enverra sur votre pays de la poussière et du sable qui tomberont du ciel sur vous jusqu’à ce que vous soyez exterminés.

Vous sèmerez beaucoup de grains dans vos champs, mais vous ferez de maigres récoltes, car les sauterelles auront tout dévasté.

Les criquets dévasteront tous vos arbres et mangeront les produits de vos terres.

Toutes ces malédictions fondront sur vous, vous poursuivront et vous atteindront, jusqu’à ce que vous soyez exterminés, parce que vous n’aurez pas obéi à l’Eternel votre Dieu, en observant les commandements et les lois qu’il vous a donnés.

Il lancera contre vous, depuis les confins du monde, une nation lointaine dont vous ne comprendrez pas la langue, elle fondra sur vous comme un aigle sur sa proie. Ce sera une nation d’hommes au visage dur, sans respect pour le vieillard ni pitié pour les enfants.

Après avoir été aussi nombreux que les étoiles du ciel, vous ne serez plus qu’une poignée d’hommes, parce que vous n’aurez pas obéi à l’Eternel votre Dieu.

La terreur envahira votre cœur à cause de tout ce que vous aurez constamment sous les yeux, de sorte que le matin vous direz : « Si seulement c’était le soir ! » Et le soir : « Quand donc viendra le matin ? » (Deutéronome 28.20-24,28,42,45,49,50,62,67 Semeur)

Toutes ces choses sont dites aux oreilles du peuple d’Israël sur le point d’entrer dans la terre promise, pour le prévenir qu’il n’y a pas un droit automatique au bonheur et à la paix. Dieu pouvait devenir son ennemi. Or, en ces temps qui sont les nôtres, est-il si incongru de penser qu’il puisse exercer de jugements pareils contre nos nations pour la simple raison que sa patience est arrivée à son terme ? La main de Dieu est-elle levée contre notre société sophistiquée et découvrons-nous que nos équilibres reposent sur du sable ? Peut-être est-il temps de le considérer et de nous détourner de notre folie de croire que nous n’avons pas besoin de lui.

Ce qui nous amène au dernier mensonge, celui du Covid. Je tiens à rappeler que je n’affirme pas ici que le Covid n’existe pas. Ce n’est donc pas la question ici. Mais mensonge il y a. Les preuves commencent à sortir que cette pandémie a été planifiée et que l’un des buts en était la vaccination universelle avec un produit dangereux aux effets potentiellement destructeurs. Y a-t-il un jugement dans tout cela ? Peut-être bien. Lorsque les gens se mettent à croire des choses qui les desservent, il y a peut-être jugement. Voici ce que dit la Bible en parlant des temps qui précèdent de peu le retour de Christ :

Il usera de toutes les formes du mal pour tromper ceux qui se perdent, parce qu’ils sont restés fermés à l’amour de la vérité qui les aurait sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge. Il agit ainsi pour que soient condamnés tous ceux qui n’auront pas cru à la vérité et qui auront pris plaisir au mal. (2 Thessaloniciens 2.10-12 Semeur)

Le ‘il’ dans ce texte est l’Antichrist que l’Apocalypse appelle la Bête, l’homme toxique de la fin qui organisera et exercera le contrôle total de la société de son temps juste avant que Jésus revient. L’apôtre Paul affirme que la crédulité des hommes de ce temps est un jugement qui les frappe parce qu’ils n’ont pas aimé la vérité « qui les aurait sauvés ». Il s’agit de la vérité de l’Évangile. Autrement dit, une société qui a balayé la foi dans le Dieu de la Bible est une société qui s’expose à ce jugement terrifiant : ils croiront au mensonge pour leur perte. Est-ce de cela que nous sommes témoins aujourd’hui ? Nous savons que le Covid a un taux de survie d’au-delà de 99%. Nous savons que la mortalité à cause du « vaccin » atteint des chiffres énormes. Nous savons que de plus en plus de personnes « vaccinés » à deux ou à trois doses tombent malades et meurent. Mais la plupart des gens refusent d’y croire. Qui les a aveuglés ? Certains répondront : le diable. C’est possible. Mais la réponse de la Bible dans l’extrait ci-dessus fait froid dans le dos. Décider de ne pas aimer la vérité de l’Évangile peut vous amener au jugement.

 

Il faut terminer. La pénétration de ces quatre mensonges dans notre société ne peut être sans conséquence. Pour quiconque a des yeux pour le voir, aucun progrès n’en a été le résultat. C’est de « régrès » qu’il faudrait parler. L’imposition d’une pensée unique nous renvoie aux années sombres des dictatures d’autrefois avec leurs suppressions violentes des pensées et des penseurs contraires. Aujourd’hui, sur le chemin unique qui mène vers « le progrès », toute autre route doit être barrée. Tout être en surnombre doit être éliminé. Tout renvoi au Dieu ancien doit être banni.

La Machine qui est le responsable de ce crime ne tolérera aucune contradiction. Elle est une Bête qui veut asservir tout homme pour le lier dans les ténèbres. Elle veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’autre dieu, qu’il n’y a pas d’autre bonheur, qu’il n’y a pas d’autre vie. Elle ment.

Mais le jugement ne dort pas. Ceux qui ont voulu mettre le Dieu vivant au placard n’ont jamais pu fabriquer de placard assez grand pour le contenir. C’est lui qui aura le dernier mot. Sa justice triomphera. Son Messie règnera. Car

Dieu annonce maintenant à tous les êtres humains, partout où ils se trouvent, qu’ils doivent changer d’attitude, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde avec justice par l’homme qu’il a désigné. Il en a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant. (Actes 17.30,31 Segond 21)

Il n’est pas trop tard pour revenir à lui. Mais il l’est presque.