Le culte de la Liberté

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mardi 1 décembre 2015

Nous avons été “palestinisés” !

En regardant un sujet dans les actualités sur notre chaine nationale, j’ai dû penser à ce titre étrange. Il s’agissait du réchauffement du climat et la montée dramatique de la mer de 5-7 mètres, suivi du cri d’alarme habituel que nous devons faire quelque chose pour sauver le climat, et la planète avec.
“Palestinisés” ? Ce mot barbare implique pour moi le mélange dangereux de trois choses : la propagande, la crédulité et l’ignorance. C’est à la fois inonder le public avec des opinions présentées comme des vérités absolues qui doivent être reçues sans critique, croire ce que les média nous distillent sans aller vérifier avec une naïveté qui frise l’incroyable, et ignorer que, derrière tout cela, il y a sans doute des objectifs qu’on nous cache. Autrement dit, on nous mène par le bout du nez. Tantôt cela traduit le mensonge flagrant, tantôt on laisse faire le sale boulot par des idiots utiles qui croient sincèrement à leur affaire, mais qui sont probablement aussi bernés que le bon peuple. “Palestinisé”, vous l’aviez compris, est dérivé de l’exemple magistral dans ce domaine qu’est la propagande palestinienne.
Il y a une génération, le Reichsminister Joseph Goebbels, ministre de propagande des Nazis, était l’exemple type de ceux qui agencent cette déliquescence de l’opinion publique. De nos jours, les champions hors catégorie sont les deux leaders palestiniens, Yasser Arafat et son successeur, Mahmoud Abbas, ou, de son nom de guerre – ou de terroriste – Abou Mazen. Avec un visage de grand-père innocent et une persistance aussi admirable que diabolique, ce dernier inonde les média de sa propagande. Mensonges et distorsions de la vérité sont manifestement le seul mode opératoire connu à Ramallah avec un effet redoutable dans les opinions publiques du monde entier.
Ainsi, les meurtres commis sur instigation de l’Autorité palestinienne sont presque totalement invisibles. On ne retient que “la violence extrême et gratuite” des Israéliens. Ils sont “les occupants illégitimes” d’un pays dont ils devraient être chassés pour qu’enfin règne la paix dans le Moyen Orient. Et toute action de terrorisme contre “l’Etat hébreu” est donc une action soudainement et miraculeusement légitime. J’ai mis des guillemets, parce que la phrase est fallacieuse. Les actes de terreurs sont en fait systématiquement perpétrés contre des individus, des civils. Or, cela tombe obligatoirement sous le coup d’une interdiction du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Voici l’article 3 de la résolution 1566 de 2004 de ce conseil :
3. Rappelle que les actes criminels, notamment ceux dirigés contre des civils dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves ou la prise d’otages dans le but de semer la terreur parmi la population, un groupe de personnes ou chez des particuliers, d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire, qui sont visés et érigés en infractions dans les conventions et protocoles internationaux relatifs au terrorisme, ne sauraient en aucune circonstance être justifiés par des motifs de nature politique, philosophique, idéologique, raciale, ethnique, religieuse ou similaire, et demande à tous les États de prévenir ces actes et, à défaut, de faire en sorte qu’ils soient réprimés par des sanctions à la mesure de leur gravité; [1]
Inutile de vous dire que ce bel article reste systématiquement lettre morte quand le terrorisme touche Israël. Et tout le monde, ou presque, gobe cela sans froncer un sourcil. Pourquoi ? Parce que nous avons été “palestinisés”. Nous sommes manifestement prêts à accepter les pires exactions tant que le but en est de porter atteinte à Israël et au peuple Juif, et pas à nous.
Des terroristes de l’Etat islamique sèment la mort à Paris, et le monde entier se lamente et s’insurge. On réitère de belles phrases pour condamner ce terrorisme, mais en même temps on continue à soutenir politiquement et financièrement l’horreur palestinienne, encouragé, encadré, récompensé et justifié par les régimes de terreur de Ramallah et de Gaza. Sommes-nous hypocrites ? Schizophrènes ? Sans doute. Nous avons été “palestinisés”.

Nous, Européens, sommes des gens civilisés et intelligents. Nous sommes opposés au terrorisme sous toutes ses formes – à l’exception du terrorisme palestinien que nous subventionnons.
Nous, Européens, nous bombardons les forces de l’Etat islamique et nous soutenons l’Autorité palestinienne qui fait pourtant la même chose !
Nous, Européens, sommes tellement surs de nous-mêmes que nous ne sommes plus capables de discerner l’horreur perpétuée avec notre argent, notre appui et notre silence. Nous filtrons les mouches de notre petite politique intérieure et nous avalons les chameaux de notre politique extérieure.
Nous, Européens, nous avons tellement chassé le Juif, depuis 800 ans !, que Dieu a dû se dire qu’il était temps de nous envoyer des Arabes à la place pour que nous apprenions à sentir le poids de l’Islam. Nous avons écarté le Dieu de la Bible et Dieu, un gentleman, nous laisse en la compagnie de l’Allah du Coran.
Nous avons été “palestinisés”.
Comment avons-nous pu en arriver là ?

Nous avons acceptés des mensonges énormes parce que cela nous convenait, ou parce que nous avons fait confiance aveuglement aux blouses blanches, à la presse ou aux législateurs.
Ainsi, nous avons jugé normal qu’une femme puisse décider de tuer l’enfant qu’elle porte. Dès qu’on se met à réfléchir, on se dit que c’est une horreur. Eliminer les plus faibles de la société sans une minute de réflexion (la France vient d’abolir le délai de réflexion) n’est pas humain. Qui peut accepter cela la conscience tranquille ? Sur base de chiffres truqués (on le sait maintenant), nos parlements ont voté l’inimaginable, et malheur à qui voudrait revenir en arrière ! C’est un acquis, un droit de tuer officiel pour le plus grand progrès de la société. Puisqu’on nous dit qu’un bébé n’est pas encore un bébé avant un certain nombre de mois. Mais quelle mère peut croire cela ?
Serait-il possible que, puisque nous avons accepté cela, il n’y aura plus de limite à notre crédulité ? Qu’une damnation pèse sur nous, et que nous sommes aspirés par l’abîme, ajoutant foi aux pires choses pour qu’elles nous conduisent pas à pas jusqu’à la fin de notre société ?
Oui, nous avons été “palestinisés”, avec notre consentement.

La COP21 est un “bel” exemple de ce processus. Propagande, crédulité et ignorance sont à l’œuvre à l’unisson. Il faut sauver la planète : Faire un geste pour la planète; se sentir coupable d’être la cause du temps plus chaud que d’habitude; paniquer parce que l’océan va nous engloutir; payer pour empêcher cela.
Les preuves ? Puisqu’on vous le dit. Les scientifiques sont unanimes. C’est le CO² que nous produisons qui est le coupable. Un geste pour la planète serait donc d’aller en vélo plutôt qu’en voiture. Comme d’ailleurs tous ces gens très sages rassemblés pour l’occasion au Bourget. On y a donc aménagé un énorme garage pour vélos ? Mais si eux-mêmes n’y croient pas et continuent à voyager inlassablement de par le monde en avion aux frais des autres, pourquoi devrions-nous y croire ?
Où sont les statistiques fiables sur l’apport en CO² des différentes sources sur notre planète : les océans, les mers et les fleuves, les volcans, les animaux. Le CO² humain (notre respiration autant que nos usines et nos transports) correspond à quel pourcentage du total ? Vous le savez ? La dernière statistique que j’ai vue parlait de … 0,34% ! Autrement dit, une fraction. Travailler sur ce pourcentage à renfort de centaines de millions d’euros aura quel effet ?
Bien sûr, il est difficile à supporter que nous soyons les victimes impuissantes des soubresauts climatiques. Comme au Moyen-âge et son petit ère glaciaire et aussi son réchauffement climatique, réputé pour avoir été un temps de grande abondance. Mais bon, il n’y avait ni usines, ni avions, ni écologistes pour gâcher le plaisir.
Changer le climat ! Quelle prétention mégalomaniaque. Eviter une « interférence anthropique dangereuse avec le système du climat », comme le suggère le site internet de la COP21 ? Et si nous étions (con)damnés à l’essayer pour notre malheur, comme le Prométhée de la mythologie ? Pourquoi ? Parce que nous avons choisi d’être “palestinisés”. La folie sert à notre humiliation.
Savez-vous que veut dire COP21 ? Le 21 tient pour notre siècle, c’est facile à deviner, non ? Et bien, même là, on se trompe. En fait, cela ne veut rien dire d'autre que la 21me COP depuil'adoption de la convention des Nations Unies sur le CC (changement climatique). Ainsi, la COP22 aura lieu en 2016. Mais COP ? Comme moi, vous vous êtes peut-être dit : Conference On the Planet ? Et bien, non. Cela veut dire : Conference Of Parties. Mais vu la frénésie qui s’est emparée de la planète – des seuls humains de la planète, en réalité – on aurait pu l’appeler la Conference On Psychiatry. On est devenu fou. On croit tout, sauf la vérité.

Permettez-moi de terminer avec deux textes de la Bible. Ils me semblent décrire notre triste temps avec une exactitude étonnante :
“Ils ont délibérément échangé la vérité concernant Dieu contre le mensonge … Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée, si bien qu’ils font ce qu’on ne doit pas. Ils accumulent toutes sortes d’injustices et de méchancetés, d’envies et de vices; ils sont pleins de jalousie, de meurtres, de querelles, de trahisons, de perversités. Ce sont des médisants, des calomniateurs, des ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal; ils manquent à leurs devoirs envers leurs parents; ils sont dépourvus d’intelligence et de loyauté, insensibles, impitoyables. Ils connaissent très bien la sentence de Dieu qui déclare passibles de mort ceux qui agissent ainsi. Malgré cela, non seulement ils commettent de telles actions, mais encore ils approuvent ceux qui les font.” (Romains 1.25,28-32)
“Voilà pourquoi Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge. Il agit ainsi pour que soient condamnés tous ceux qui n’auront pas cru à la vérité et qui auront pris plaisir au mal.” (2Thessaloniciens 2.11,12)

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