Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

mardi 29 décembre 2020

Mais d’où vient ce virus ?


Dans les deux articles précédents,
ici et ici, je ne me suis occupé que de faits vérifiables. Des faits que l’on ne veut peut-être pas entendre aujourd’hui, mais des faits cependant. N’y cherchez aucun complotisme. Le complotisme est présent quand on veut cacher les faits, ou les évacuer. Rappeler ces faits est faire œuvre de bienfaisance sanitaire, surtout dans ces moments où le virus rend fou trop de gens.

Une mise-à-jour

Depuis mes deux derniers articles, plusieurs nouvelles études ont été publiées :

L’étude suivante a cherché à analyser le bien ou mal fondé d’un traitement à base d’hydroxy-chloroquine : https://hcqmeta.com/. Vous pouvez trouver un commentaire sur cette étude ici. La principale conclusion est la suivante : Dans 100% des études de cas d’un traitement précoce, l’effet positif indique qu’on diminue les hospitalisations et les décès de 65%. Vous imaginez, 65% en moins, presque deux-tiers ! C’est énorme ! Transposez ce chiffre sur les statistiques du Covid de ces derniers 10 mois. Transposez-les sur les cas de vos familles et amis. Vous comprenez ce que j’appelle les faits ? Vous commencez à comprendre pourrait se situer le complotisme ?

Pourquoi a-t-on refusé ce traitement dès le début ? C’est comme si on envoie l’armée à la guerre en commençant par lui enlever les armes. Personne ne fait cela !

L’autre dimanche, le 20 décembre 2020, était un jour historique. Pour la première fois depuis l’invasion du virus, j’ai vu une publicité pour encourager les gens à prendre de la vitamine D. Pourquoi ? Parce que cela bâtit l’immunité. On ne le disait pas, bien sûr – cela aurait indisposé certains –, mais il s’agit de la défense du corps contre le Coronavirus. Mais pourquoi seulement maintenant ? J’avais déjà lu cela en mai dans un article israélien. Et pourquoi dans une publicité d’une agence wallonne et non de la bouche de nos experts ? Ne sont-ils donc pas soucieux que les gens se protègent contre le virus ? Ont-ils décidé de refuser tout moyen en dehors de leurs gestes barrière ? Je reprends mon illustration : c’est comme si on envoie l’armée avec des épées contre une armée moderne. Si on fait cela, on doit aimer le massacre …

Ni prévention, ni traitement. J’ai entendu de la bouche d’un médecin généraliste français que l’on ne proposait que le traitement des 4 D : Domicile, dodo, doliprane (= daffalgan), décès. Depuis qu’il a commencé à traiter ses patients covid avec les traitements connus (mais disputés en haut lieu), il n’a plus compté un seul décès parmi ses patients covid … (voir l’excellent documentaire Mal traités. Pourtant, encore en cette fin du mois de décembre à la RTBF, on déclarait péremptoirement que ces traitements ne donnent pas de résultats.

On mise tout sur les vaccins. Bien sûr, comme on le répète inlassablement, on a des vaccins sans risque, efficaces jusqu’à 95%. C’est de la propagande, bien évidemment, car personne n’a le recul nécessaire pour pouvoir évaluer ces vaccins sur le terrain. Aux jours de la propagande, les faits ont la vie dure ! La propagande va en TGV, la vérité va à pied. Pourtant, là aussi, des études commencent à voir le jour, en dehors de ce que j’avais déjà mentionné dans mon article précédent.

Permettez-moi d’ajouter un article plus ancien en anglais, de mai 2020. Il explique l’arrière-plan des vaccins ARN, comment cela fonctionne. L’article contient aussi quelques mises-en-garde importantes. Voici la conclusion en français :

Parfois, on ne voit pas la forêt à cause de l’attention donnée aux arbres. Votre corps possède déjà une nanotechnologie d’ARNm qui peut identifier les agents pathogènes et les détruire. Cela fait partie du système immunitaire avec lequel vous êtes né.

Votre système immunitaire est capable de prouesses étonnantes d’auto-préservation, mais seulement s’il est correctement alimenté avec les nutriments et les éléments dont il a besoin pour fonctionner comme prévu. Une carence en vitamine D entraîne une suppression immunitaire, et une personne carencée en vitamine D ne répondra probablement pas très bien à un vaccin ARNm, quelle que soit la technologie avancée.

Le zinc, le sélénium et le magnésium sont des éléments essentiels qui ont tendance à être déficients chez les personnes dont la fonction immunitaire est médiocre. La supplémentation en ces minéraux permet au système immunitaire d’atteindre son plein potentiel, ce qui rend les vaccins à ARNm largement obsolètes.

En effet, nous pourrions dire que les vaccins ARNm sont la création d’une société abusée qui a censuré la vérité sur la nutrition pendant si longtemps que presque tout le monde pense que nous devons devenir des mécaniciens médicaux pour résoudre tous les problèmes du corps en utilisant des nanotechnologies avancées et des percées coûteuses. Mais en réalité, votre système immunitaire fonctionne gratuitement… et vous êtes né avec. Malheureusement, la plupart des gens refusent de nourrir leur système immunitaire avec les composants nécessaires pour soutenir un fonctionnement efficace. Et presque personne dans quelque position d’autorité ou de pouvoir que ce soit n’osera recommander la nutrition alors qu’il y a tant d’argent à gagner grâce aux vaccins et aux produits pharmaceutiques brevetés.

Et si la réponse au coronavirus était aussi simple que de recommander de la vitamine D et du zinc ? Si seulement nous étions assez sages pour permettre à notre propre nanotechnologie interne de faire son travail, nous n’aurions pas besoin d’essayer de détourner les cellules du corps en utilisant des interventions médicales élaborées, coûteuses et risquées.

De la même manière que la loterie est une taxe pour les personnes qui ne peuvent pas faire des maths, les vaccins sont des médicaments pour ceux qui ne comprennent pas la nutrition.

On commence aussi à lire que l’usage de lignes cellulaires d’embryons avortés dans certains vaccins covid serait une fausse affirmation. Cela est erroné. L’article suivant entre davantage dans cette discussion.

L’article suivant traite des problèmes rencontrés par les vaccins Pfizer et Moderna. En voici quelques détails. L’article mentionne des résultats négatifs chez les plus de 55 ans, des tests défectueux sur animaux et poursuit :

Alors pourquoi les principaux promoteurs de vaccins au monde, comme Paul Offit et Peter Hotez, nous ont-ils mis en garde avec insistance contre les dangers uniques et effrayants inhérents au développement d’un vaccin contre le coronavirus ?

Dans cette séquence vidéo, Offit, Hotez et même Fauci [le monsieur Covid aux USA] (dans un moment d’inadvertance), préviennent que tout nouveau vaccin contre le coronavirus pourrait déclencher des réactions immunitaires létales, une « amplification du vaccin », lorsque des personnes vaccinées entrent en contact avec le virus. Au lieu de procéder avec prudence, Fauci a fait le choix imprudent d’accélérer les vaccins, partiellement financé par Gates, sans études essentielles sur les animaux avant de passer aux essais cliniques humains qui pourraient fournir un avertissement précoce de réponses immunitaires incontrôlables.

Ailleurs, dans un autre article référencé à la fin du précédent, le Dr Suhab Siddiqi, ancien directeur de la chimie chez Moderna, a déclaré à CNN : « Je ne laisserai pas [le vaccin] être injecté dans mon corps. Je demanderai : Où sont les données de toxicité ? »

 

A tout ceci, permettez-moi d’ajouter trois articles que j’avais référencés sur ma page Facebook sur les tests PCR et les masques :

·     Un article de William Engdahl sur globalresearch.ca, et traduit en français, met au défi l’approche allemande de la gestion de la crise. Et pourtant, l’Allemagne ne déplore que 21.567 décès covid-19 soit presque trois fois moins que la France.

·     Sur les PCR faux positifs reconnus par l’OMS.

·     Et sur l’origine très problématique d’un certain nombre de masques. Il s’agit de masques fabriqués en Chine par des esclaves ouïgours.

 

C’est clair, quelque chose ne tourne pas rond sur la planète Covid.

 

La question logique suivante est celle de l’origine du virus.

C’est une question controversée. La réponse officielle est qu’on ne le sait pas. On suggère les chauvesouris, les pangolins, et un possible passage vers l’humain. En soi, un tel passage est possible. Par exemple, une des variantes récentes du virus est le résultat d’un passage entre les visons (au Danemark) et les hommes.

Mais d’autres réponses sont possibles et, peut-être, probables.

Le 29 octobre 2020 sur Nexus, la généticienne française Alexandra Henrion-Caude a été interviewée. Dans cet interview, dès le début de la vidéo, elle explique qu’une séquence brevetée a été introduite dans le virus. Ce brevet se trouve ici. Il est hautement improbable, dit-elle, qu’une telle insertion soit naturelle. L’article suivant, plutôt technique, en donne plus de détails.

Autrement dit, il y aurait eu ingénierie humaine.

Plusieurs versions relatant une manipulation humaine existent. La première que j’ai relevée est celle qui se trouve dans l’article suivant : Les preuves irréfutables de l’origine humaine du Sras-Cov-2, qui date de début juillet 2020. En voici quelques citations avec leurs sources :

Montagnier a décrit le Sras-Cov-2 comme un « virus Frankenstein » créé par l’homme qui combine différents types de virus. Selon Montagnier, ce virus Frankenstein a été fabriqué à partir d’un coronavirus naturel, provenant d’une chauve-souris, mais à ce modèle ont été ajoutées des séquences très similaires au VIH-1 et au parasite Plasmodium falciparum, lui-même responsable du paludisme. Cet élément pourrait expliquer pourquoi l’hydroxychloroquine — un médicament antipaludéen — est efficace contre le Sras-Cov-2.

À la question : « Le coronavirus n’est-il pas naturel ? », Montagnier a répondu : « Non, il ne l’est pas, c’est le fruit d’un travail de professionnels, de biologistes moléculaires, il s’agit d’un travail très précis, que l’on pourrait qualifier de travail d’horloger ».

Les affirmations de Montagnier sur les insertions techniques de séquences du VIH dans le Sras-Cov-2 ont été confirmées par une étude intitulée « Étrange similitude d’insertions uniques dans la protéine Spike du 2019-nCoV avec celles de la GP120 et du Gag inhérents au VIH-1 », qui a dû être rétractée en raison d’une « pression trop forte ». Deux autres éminents virologistes, à savoir Ruan Jishou de l’université de Nankai et Li Huan de l’université de Huazhong, sont indépendamment arrivés à la même conclusion.

Notes du traducteur — la GP120 est une glycoprotéine exprimée par le VIH-1 et le précurseur Gag est la protéine virale et principal composant du VIH-1. Voir le résumé en français de cette publication scientifique ICI.

[…]

Fang Chi-tai, professeur d’étiologie à l’université nationale de Taiwan, a déclaré que le Sras-Cov-2 était probablement d’origine humaine. Dans la séquence génétique du Sras-Cov-2, il existe quatre acides aminés supplémentaires qui n’existent pas dans les autres coronavirus. Selon Fang, les mutations naturelles des virus n’entraînent que de petites modifications singulières, il est donc suspect qu’un virus qui aurait muté naturellement acquière soudainement quatre acides aminés. Ces acides aminés pourraient avoir été ajoutés artificiellement pour faciliter la transmission du virus.

Le Dr Soňa Peková, biologiste moléculaire tchèque, a expliqué que le Sras-Cov-2 a été créé par l’homme en raison de son « centre de contrôle » profondément modifié :

[...] si la nature avait créé de manière chaotique et aléatoire les modifications génétiques massives et les transcriptions, insertions, délétions et autres changements complexes d’une ampleur propre à modifier le centre de contrôle de l’ARN Sras-Cov-2, le virus aurait simplement péri, parce qu’il n’aurait pas pu fonctionner de manière ordonnée.

[…]

Il s’agit d’un nouveau virus qui n’existait pas chez l’homme auparavant, mais qui se lie de façon extraordinairement élevée aux récepteurs humains, ce qui est très surprenant. Il est presque parfaitement adapté à l’homme, et il ne pourrait l’être plus.

L’adjonction artificielle de séquences de VIH et de paludisme, la création d’un site de clivage de type furine, l’introduction de quatre acides aminés supplémentaires, la modification d’un centre de contrôle, une adaptation extraordinaire à l’être humain... Tous ces éléments prouvent qu’il s’agit d’un virus conçu par des êtres humains. Et n’oubliez pas qu’il ne s’agit là que des preuves présentées par les rares scientifiques qui ont osé s’exprimer.

Certaines de ces affirmations ont été mises en doute depuis, mais pas toutes, voir ici. La conclusion générale semble toujours rester une option valable.

 

Made in USA ?

L’auteur présente ensuite ses raisons de croire que le Sras-Cov-2 trouve son origine à Fort Detrick en Virginie, USA, un site militaire étroitement lié à la CIA. Il s’agit de la plus grande installation militaire de fabrication d’armes biologiques au monde, et l’une de ses activités principales consiste à créer de nouveaux virus d’origine humaine.

Fort Detrick utilise également une technologie avancée appelée CRISPR-Cas9 pour extraire des virus certaines séquences génétiques bien précises. Selon un article publié en 2017 dans Nature, les équipes de Fort Detrick ont utilisé cette technologie pour extraire des séquences virales codant pour un « site de clivage de la furine ». Coïncidence ou pas, il s’agit selon certains chercheurs de l’inattendu site de clivage de la furine trouvé dans le Sras-Cov-2 qui lui confère sa virulence exceptionnellement élevée et prouve qu’il est d’origine humaine.

L’auteur rapporte des cas de maladies respiratoires autour de Fort Detrick en juillet 2019 avec une ressemblance étonnante au Covid dans ses symptômes et dans les analyses au laboratoire. Plus tard, fin octobre, 300 soldats américains sont arrivés à Wuhan pour les 7mes Jeux mondiaux militaires qui se sont tenus du 18 au 27 octobre 2019. Juste avant le voyage, certains de ces soldats américains s’étaient entraînés à Fort Belvoir, situé à 80 kilomètres de Fort Detrick et à 9 kilomètres de Springfield, en Virginie — le premier foyer infectieux de la mystérieuse maladie respiratoire. Les résultats des Américains lors de ces jeux ont été décevants. Ils sont arrivés 35me derrière des nations comme l’Iran, la Finlande et la Slovénie. De nombreux athlètes étrangers venus de France, de Belgique, d’Allemagne, d’Italie, de Suède, ou du Luxembourg ont révélé qu’ils étaient tombés malades lors de ces Jeux et ont pensé, rétrospectivement, qu’ils avaient contracté le Covid-19. Le premier cas officiel de Covid à Wuhan date du 2 novembre, six jours après les jeux militaires.

Comme par hasard, Fort Detrick a reçu du CDC une ordonnance de cessation et d’abstention et fut fermé le 15 juillet 2019, treize jours seulement après le début de la mystérieuse épidémie respiratoire à Springfield, en Virginie. Un scientifique chevronné a décrit l’atmosphère de Fort Detrick d’alors comme étant « marquée par la peur et la suspicion ». Fort Detrick a ouvert à nouveau en avril 2020, alors que la pandémie était en déclin.

Jusque-là mes citations de cet article fort intéressant de Pierre Lescaudron.

Le virus vient donc des Etats-Unis ? En fait, c’est peut-être plus compliqué que cela.

 

Made in Wuhan ?

En septembre, le Dr. Li-Meng Yan – une virologiste chinoise (MD, PhD) qui s’était enfuie du pays, abandonnant son travail à la prestigieuse université de Hong Kong – est apparue à la télévision anglaise où elle a maintenu que le SARS-CoV-2 a été créé en laboratoire par des scientifiques chinois.

Dans l’article suivant, elle présente ses découvertes et ses conclusions. Le texte intégral de son étude se trouve à la fin de cet article sur Internet. J’en reprends ici quelques paragraphes.

« Les preuves montrent que le SARS-CoV-2 devrait être un produit de laboratoire créé en utilisant les coronavirus de chauve-souris ZC45 et / ou ZXC21 comme modèle et / ou structure élémentaire. En nous appuyant sur les preuves, nous postulons en outre une voie synthétique pour le SRAS-CoV-2, démontrant que la création en laboratoire de ce coronavirus est pratique et peut être accomplie en environ six mois. »

Voici la punchline : Le motif de liaison au récepteur du SRAS-CoV-2 Spike ne peut pas naître dans la nature et aurait dû être créé par génie génétique.

Sa conclusion :

La protéine Spike, en particulier le RBM qu’elle contient, a dû être manipulée artificiellement, suite à quoi le virus a acquis la capacité de se lier à hACE2 et d’infecter les hommes.

Ceci est soutenu par la découverte d’un site unique de digestion par une enzyme de restriction à chaque extrémité du RBM.

Un site inhabituel de clivage de la furine peut avoir été introduit et inséré à la jonction S1 / S2 de la protéine Spike, ce qui contribue à l’augmentation de la virulence et de la pathogénicité du virus.

Ces transformations ont ensuite eu pour conséquence que le virus du SRAS CoV-2 soit finalement devenu un agent pathogène hautement transmissible, apparemment caché, mortel, aux séquelles peu claires et massivement perturbateur.

De toute évidence, la possibilité que le SRAS-CoV-2 ait pu être créé par des manipulations de gain de fonction au WIV [le laboratoire de Wuhan] est significative et devrait être étudiée de manière approfondie et indépendante.

Enfin, ceux qui sont curieux de savoir comment le virus aurait pu être créé synthétiquement à Wuhan, voici un schéma proposé par le Dr Yan expliquant toutes les étapes nécessaires :

















Le professeur italien Giuseppe Tritto est le président de la World Academy of Biomedical Sciences and Technologies (WABT), l’Académie mondiale des sciences et des technologies biomédicales, une institution fondée sous la responsabilité de l’UNESCO en 1997. Il a écrit un livre sur le virus dans lequel il explique ses raisons pour croire que le virus a été manipulé à Wuhan avant de s’échapper du laboratoire de haute sécurité. France-Soir y a consacré un long article ici, et l’on peut aussi consulter les deux articles anglophones suivants, ici et ici.

De l’interview reproduit en France-Soir, je citerai les deux questions suivants :

Pourquoi pensez-vous que, d’un point de vue scientifique, le virus SARS-CoV-2, responsable de la Covid, n’a pas d’origine naturelle, mais est une chimère recombinante créée en laboratoire ?

JT : « L’hypothèse accréditée jusqu’à présent par plusieurs scientifiques est que ce virus a été généré dans la nature par la combinaison d’un virus de chauve-souris et d’un virus de pangolin. Mais, pour que cela se produise, il faudrait d’abord attendre entre 40 et 200 ans, selon les experts, et ensuite que les deux espèces concernées partagent la même niche écologique, ce qui n’est pas le cas ici. En outre, il devrait y avoir un hôte intermédiaire qui contracte le virus recombiné et le transmet aux humains : mais, en ce qui concerne le SARS-CoV-2, il n’a pas encore été trouvé. Ces éléments suffiraient à rendre l’hypothèse d’une origine naturelle du virus statistiquement improbable et pour l’instant scientifiquement indémontrable. Mais, il existe un autre facteur dans le génome du SARS-CoV-2 qui rend cette hypothèse non plausible.

Dans quel but ce virus chimique aurait-il été créé ? Comme arme de bioterrorisme ou uniquement pour des études scientifiques ?

JT : Pour donner une réponse, nous devons revenir en 2005. Après l’épidémie de SRAS, l’Institut de virologie de Wuhan a été fondé, dirigé par la professeure Shi Zheng-Li, qui a repéré des coronavirus de certaines espèces de chauves-souris et les a recombinés avec d’autres composants viraux afin de créer des vaccins.

En 2010, elle est entrée en contact avec des chercheurs américains dirigés par le professeur Ralph Baric, qui travaille à son tour sur des virus recombinées basés sur des coronavirus.

Grâce aux virus « mère » fournis par Shi, Baric crée en 2015 une chimère SARS-virus de la souris, qui a un effet pathogène sur les cellules humaines in vitro. À partir de ce moment-là, la Chine et les États-Unis entrent en concurrence. Shi veut travailler sur un virus plus puissant pour fabriquer un vaccin plus performant : elle combine in vitro un virus de chauve-souris avec un virus de pangolin et en 2017 elle publie les résultats de cette recherche dans plusieurs articles scientifiques.

Ses recherches suscitent l’intérêt du secteur militaire et médico-biologique chinois qui s’intéressent aux armes biologiques utilisées comme moyen de dissuasion à des fins défensives et offensives. Ainsi, Shi est soutenue par des médecins et des biologistes du milieu politico-militaire, comme Guo Deyin, spécialiste des vaccins contre le sida et l’hépatite virale et expert en techniques de recombinaison génétique.

L’introduction des nouveaux inserts dans le génome du virus est le résultat de la collaboration entre l’équipe de Shi et celle de Guo Deyin. La réalisation de cette nouvelle chimère, d’un point de vue scientifique, est un succès. A tel point qu’une fois l’épidémie déclenchée, les deux chercheurs ont demandé à l’OMS de l’enregistrer comme un nouveau virus, le H-nCoV-19 (Human new Covid-19), et non comme un autre virus dérivé du SARS. Il est raisonnable de penser que Shi a agi uniquement du point de vue du prestige scientifique, mais sans tenir compte des risques de sécurité et des intérêts politico-militaires que ses recherches auraient suscités ».

 

Pour terminer

Il n’est pas vraiment étonnant que les affirmations d’une origine humaine du virus ne soient pas très populaires ! Suggérer que nous subissions l’effet d’une guerre biologique, ou qu’un virus manipulé puisse s’échapper dans la nature ne sont pas du genre à tranquilliser la population. Etre accusé de porter la responsabilité de la pandémie, et donc la responsabilité d’autant de morts n’est pas une perspective enviable. On comprend aisément les mesures prises par le laboratoire Pasteur en France contre ceux qui répandaient, apparemment sans fondement, un bruit semblable sur l’implication française.

Comment évaluer tout ceci ? Plusieurs possibilités se présentent à nous :

1.       Laissez cette question aux spécialistes et ne vous posez pas trop de questions. Ayez confiance en les experts. Circulez, il n’y a rien à voir. La réponse des spécialistes – du moins, d’un grand nombre parmi eux – est que l’origine du virus est naturelle. Mais …

2.      Le refus de vraies mesures préventives et curatives, sans aucune explication rationnelle et malgré des preuves claires de leur efficacité, nous encourage à rejeter cette première conclusion. Il y a un problème. Ce virus n’est peut-être pas aussi naturel que l’on voudrait nous le faire croire. Il est peut-être temps de délaisser toute naïveté sur la bienveillance naturelle de ceux qui veulent à tout prix vacciner le monde entier.

3.      S’il ne faut pas suivre aveuglément toute théorie de complot, il faut en même temps reconnaître que la politique de salir la réputation de quiconque ne marche pas selon la bien-pensance majoritaire – et artificielle car organisée – est une stratégie bien rôdée. Tout médecin, peu importe ses qualifications et sa réputation, qui ne suit pas l’opinion imposée d’en haut est traîné dans la boue, ridiculisé et, si possible, exclu.

4.      Mais le fait d’avoir deux théories différentes sur l’origine, n’est-ce pas la preuve de leur absence de sérieux ? Il y a en fait trois possibilités : A. Les deux théories sont erronées et le produit de l’imagination. B. Une des théories est juste et l’autre fausse. C. Les deux sont justes et indiquent qu’on a travaillé en deux équipes, indépendantes ou non, sur la création d’un tel virus. Peut-on vraiment décider qu’A soit la seule option ? On peut vouloir l’imposer et obliger les média à suivre, mais cela est indicatif d’une dictature.

5.      Si B ou C est vrai, cela prouve-t-il qu’il y a une conspiration ? Pas obligatoirement. Il y a d’autres raisons possibles pourquoi des scientifiques travaillent sur des virus – intérêt scientifique, découverte de vaccins, ... Cependant …

6.      L’influence des gouvernements n’est jamais très loin, ni aux USA, ni en Chine. Et dans ce cas, toute recherche scientifique « noble » devient trouble. Avec le régime communiste chinois – une dictature affreuse – on devrait s’interdire toute naïveté. Ce régime est brutal et totalitaire, et il recherche la domination mondiale. Penser que des scientifiques chinois puissent travailler dans le seul intérêt de l’humanité traduit une incapacité profonde de jugement.

7.       Ce qui nous ramène à l’option désagréable que ce virus constitue un élément de la guerre biologique, sans nécessairement pouvoir le prouver ou découvrir les identités des coupables au-delà de tout doute raisonnable. Croire cela et se tromper n’est pas vraiment très grave. Ceux qui le croient n’ont aucun pouvoir politique réel. Mais refuser de le croire, ou d’accepter que la possibilité existe, pourrait être autrement plus grave, pour la simple raison que ceux qui en seraient capables ont un pouvoir politique et économique énorme. Puis-je suggérer que le fait même de vouloir imposer la vaccination tend à accréditer cette option ? On ne l’impose pas ? Ou pas encore ?

Entretemps, par une politique étrange, on a mené à l’abattoir des centaines de milliers de gens et conduit à la ruine l’Occident. Mais qui a ensorcelé nos dirigeants ? Qui les a aveuglé ? Et dans quel but ? Pour en arriver où ?

 

mardi 8 décembre 2020

La « terre promise » révisionniste d’Obama

Cet article de la main de Dov Lipman est une analyse utile, voire indispensable du livre de Barack Obama, ancien président des Etats-Unis d'Amérique. Il se concentre sur ce qu'écrit Obama sur l'histoire d'Israël et du conflit entre Israël et les Palestiniens. Il est éminemment bien placé pour évaluer cette question avec pertinence. 



Dans ses nouveaux mémoires, l’ancien président américain induit les lecteurs en erreur d’une manière qui façonnera à jamais leur perspective négative de l’État juif.

(26 novembre 2020 / JNS) Je n’ai jamais critiqué publiquement l’ancien président américain Barack Obama – ni pendant mon séjour à la Knesset ni ailleurs – malgré mon désaccord avec bon nombre de ses politiques. Je suis fermement convaincu que les Israéliens ne devraient pas s’engager dans ni interférer avec la politique américaine, et je remercie régulièrement tous les présidents américains, y compris Obama, pour leur soutien économique et militaire à Israël.

Cependant, ses mémoires, Une terre promise, sont remplis d’inexactitudes historiques dont je ressens le besoin de parler. Son récit de l’histoire d’Israël (au début du chapitre 25) montre non seulement une mauvaise compréhension de la région – ce qui a clairement eu un impact sur sa politique en tant que président – mais induit en erreur les lecteurs d’une manière qui façonnera à jamais leur perspective négative de l’État juif.

Obama raconte, par exemple, comment les Britanniques « occupaient la Palestine » lorsqu’ils ont publié la Déclaration Balfour appelant à un État juif. Mais étiqueter la Grande-Bretagne comme un « occupant » jette clairement un doute sur sa légitimité à déterminer quoi que ce soit sur l’avenir de la Terre Sainte, et cela ne correspond pas à la situation du moment.

S’il est vrai que l’Angleterre n’avait aucun droit légal en Palestine lorsque la Déclaration Balfour a été publiée en 1917, cela a changé cinq ans plus tard. La Société des Nations, précurseur des Nations Unies, a donné aux Britanniques les droits légaux sur la Palestine dans son « Mandat pour la Palestine » de 1922, qui mentionne spécifiquement « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ».

La Société des Nations a également déclaré que « la reconnaissance a ainsi été donnée au lien historique du peuple juif avec la Palestine et aux raisons derrière la reconstitution de son foyer national dans ce pays ».

L’omission remarquée par l’ancien président de ce mandat officiel pour les Britanniques d’établir un foyer pour les Juifs en Palestine désinforme le lecteur, qui en conclura que le mouvement pour fonder un État juif en Palestine n’avait aucune légitimité ou consentement international.

« Au cours des vingt années suivantes, les dirigeants sionistes ont mobilisé une vague de migration juive vers la Palestine », écrit Obama, créant ainsi l’image qu’une fois que les Britanniques ont entamé illégalement le processus de formation d’un État juif en Palestine, les Juifs ont soudainement commencé à affluer là-bas.

La vérité est que les Juifs, qui ont maintenu une présence continuelle tout au long des 2.000 ans pendant lesquels la plupart ont été exilés du pays, s’étaient déjà établis en grand nombre en Palestine bien avant cela; bien plus de 100.000 immigrants sont arrivés à la fin du 19me siècle et au début du 20me siècle. Ensuite, dans les années 1920, un grand nombre de personnes fuyant l’antisémitisme en Europe ne pouvaient trouver refuge qu’en Palestine, du fait que les États-Unis avaient institué des quotas en 1924 sur le nombre de Juifs qui pouvaient entrer en Amérique.

Le nombre d’immigrants a augmenté encore plus dans les années 1930 lorsque Adolf Hitler est arrivé au pouvoir et a commencé sa conquête de l’Europe alors que le monde restait silencieux.

Le contexte historique est important, et une fois qu’Obama a choisi d’écrire sur l’histoire, il aurait dû fournir le contexte complet et dépeindre les Juifs tels qu’ils étaient : un peuple persécuté et désespéré, en quête de sécurité, et non, comme il l’implique, de conquérants puissants affluant en Palestine.

Son affirmation selon laquelle les nouveaux immigrants « ont organisé des forces armées hautement qualifiées pour défendre leurs colonies » est également trompeuse. Une façon plus précise de décrire la situation aurait été : « Parce que les Arabes de la région ont impitoyablement attaqué les zones juives, les réfugiés juifs n’ont eu d’autre choix que de prendre les armes pour se défendre. »

Reconnaître que les Arabes attaquaient les Juifs avant même qu’il n’y ait un État d’Israël est un contexte historique important pour comprendre le conflit israélo-arabe.

Une terre promise raconte également comment les Nations Unies ont adopté un plan de partition de la Palestine en novembre 1947, en divisant le pays en un État juif et arabe, que les « dirigeants sionistes », comme il les appelle, ont accepté, mais auquel « les Palestiniens arabes, ainsi que les nations arabes environnantes qui sortaient tout juste de la domination coloniale, se sont vigoureusement opposés. »

Le fait qu’Obama mentionne des « dirigeants sionistes » au lieu des « dirigeants juifs » joue en plein dans le climat international actuel, dans lequel il est politiquement correct d’être « antisioniste », tandis qu’il est inacceptable d’être anti-juif. (En réalité, le Sionisme est le mouvement en faveur du retour des Juifs dans leur patrie biblique et historique; être opposé à cela est en fait de l’antisémitisme, mais cela c’est une autre discussion.)

La description des « nations arabes qui sortaient tout juste de la domination coloniale » est une tentative claire de justifier le refus arabe du plan de partition des Nations Unies. Ces pauvres « nations arabes » qui ont souffert à cause de la colonisation de leurs « nations » par des étrangers ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une autre entité « coloniale », les juifs, entre dans la région.

Mais la vérité est qu’à l’exception de l’Égypte, qui n’a pas été colonisée, aucun des pays voisins qui ont rejeté le plan de partition n’avait été un État établi avant la Première Guerre mondiale. Oui, les mandats d’après-guerre de la Société des Nations ont donné le contrôle de la région aux Britanniques et aux Français pendant quelques décennies, mais c’était à la place de l’Empire ottoman qui avait contrôlé la région pendant des siècles. Ainsi, l’image des pays sortant d’un régime colonial de longue date comme une tentative subtile de justifier leur objection au plan de partition est tout simplement fausse.

Obama raconte l’histoire de la création de l’Etat d’Israël en deux phrases, qui ne sont rien de moins qu’une histoire purement révisionniste : « Alors que la Grande-Bretagne se retirait, les deux côtés sont rapidement entrés en guerre. Et avec les milices juives revendiquant la victoire en 1948, l’État d’Israël est officiellement né. »

Waouh ! Je ne sais même pas par où commencer. Les deux côtés ne sont pas « entrés en guerre » lorsque la Grande-Bretagne s’est retirée; les deux côtés se battaient déjà depuis des décennies, les Arabes – qui ont rejeté plus d’un demi-siècle d’efforts pour établir un État juif dans la région – attaquant les Juifs et les Juifs se défendant. Lorsque, par la suite, les Britanniques ont quitté la région en mai 1948, les Juifs ont pris la décision très difficile de déclarer leur indépendance sur la base du plan de partition des Nations Unies, qui donnait le droit à un État juif aux côtés d’un État arabe.

Il n’y avait pas de « milices juives revendiquant la victoire ». Il y avait une armée juive unifiée qui a formé les Forces de défense israéliennes, qui savaient que les pays arabes environnants commenceraient un assaut total pour détruire Israël au moment-même où ses dirigeants juifs déclareraient un État juif indépendant. Et c’est exactement ce que les armées arabes ont fait. Le nouvel État d’Israël a combattu cet assaut pendant des mois, émergeant en 1949 à la fois affaibli et fragile.

La perspective d’Obama sur la formation de l’État d’Israël a sans aucun doute affecté sa politique étrangère concernant l’État juif. Si l’on voit Israël comme une force coloniale occupant la terre en raison de ses milices armées, alors il sera traité comme un étranger qui a fait du tort à d’autres pour s’établir en tant qu’État. L’ancien président induit également ses lecteurs en erreur en leur faisant croire cela.

La phrase la plus malhonnête dans cette histoire d’Israël qu’écrit Obama se trouve dans sa description de ce qui s’est passé au cours des trente années qui ont suivi la création d’Israël : « Pendant les trois prochaines décennies, Israël allait s’engager dans une succession de conflits avec ses voisins arabes … ».

Quoi ? J’ai dû lire cette phrase à de nombreuses reprises parce que je ne pouvais pas croire qu’un président des États-Unis puisse écrire des mots aussi trompeurs, perfides et préjudiciables à propos d’un allié proche de son pays.

Israël ne s’est « engagé » dans aucun conflit avec les pays arabes environnants. Les armées arabes et leurs terroristes ont attaqué Israël à maintes reprises, et les Israéliens se sont battus pour se défendre.

Une histoire simple des guerres au Moyen-Orient impliquant Israël révèle cette vérité fondamentale. Les faits sont des faits, et la fausse représentation d’Israël par l’ancien président comme un pays qui recherchait le conflit plutôt que la paix – un pays qui s’engageait volontairement dans des guerres avec les Arabes – est une injustice envers Israël en quête de paix et provoque des sentiments anti-israéliens.

La description par Obama de la guerre des Six jours de 1967 poursuit ce révisionnisme : « Une armée israélienne largement en supériorité numérique a mis en déroute les armées combinées d’Égypte, de Jordanie et de Syrie. Ce faisant, Israël a enlevé à la Jordanie le contrôle de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, à l’Égypte la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, et à la Syrie les hauteurs du Golan. »

Il n’aborde pas ici ce qui a conduit à la guerre, lorsque toutes ces armées arabes se sont rassemblées le long des frontières d’Israël et ont déclaré leur intention de l’effacer de la carte. Il ne décrit pas le plaidoyer d’Israël auprès de la Jordanie de ne pas entrer en guerre, ni le fait que la Jordanie n’avait aucun droit légal sur la Cisjordanie, qu’elle a occupée en 1948 et annexée en 1950 contre le droit international.

Plus important encore, Obama ne mentionne pas la volonté d’Israël, immédiatement après la guerre, de se retirer de toutes les régions qu’il avait conquises dans sa bataille défensive en échange de la paix; et par extension, il ne parle pas non plus des « trois non » de la Ligue arabe en réponse à cette offre : pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d’Israël et pas de négociations avec Israël.

Cette omission sert une fois de plus à présenter Israël comme l’occupant agressif qui recherche le conflit et non la paix.

L’ancien président continue avec un autre mensonge pur et simple, qui nous aide à comprendre sa politique concernant les colonies israéliennes en Cisjordanie.

« La montée de l’OLP (l’Organisation de libération de la Palestine) » était un « résultat » de la guerre des Six jours, écrit-il. Cela donne l’impression que le mouvement de libération palestinien, y compris ses attaques violentes et meurtrières contre les Israéliens, n’était que le résultat de la prise de contrôle par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza.

Cela renforce le message que si seulement Israël quittait ces zones, il y aurait la paix entre Israël et les Palestiniens. C’est ce qui pousse les dirigeants du monde entier à suggérer que les colonies israéliennes dans ces régions sont l’obstacle à la paix dans la région.

Mais il y a une erreur dans cette histoire et dans cette logique. Elle n’est pas vraie. L’OLP a été créée en 1964 – trois ans avant qu’Israël ne contrôle l’une de ces zones « occupées » et trois ans avant qu’il y ait des colonies.

Mais qu’est-ce que cette organisation palestinienne pouvait bien chercher à libérer à cette époque ? Y a-t-il une autre conclusion possible sinon la libération de l’Etat juif dans sa totalité ? Quelle autre option y aurait-il ?

C’est pourquoi le mouvement « Palestine libre » chante : « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre. » Ils sont contre l’existence d’Israël n’importe où entre le Jourdain et la mer Méditerranée. Ils voient un tel État comme une entreprise coloniale qui, avec ses milices armées, s’empare des terres des autres, tout comme Obama a fait croire aux lecteurs quand il avait décrit la formation de l’État.

La fausse description de la montée de l’OLP après 1967 sert le récit selon lequel « l’occupation » et les colonies sont la cause du conflit, ce qui, sans doute, a eu un impact direct sur la politique d’Obama du « pas une brique », qui comprenait le gel de la construction des colonies, dans un effort d’instaurer la paix entre Israël et les Palestiniens.

Obama décrit les accords ratés de Camp David de 2000, lorsque l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a offert aux Palestiniens plus de 90% de ce qu’ils demandaient. « Arafat a cependant exigé davantage de concessions et les pourparlers se sont échoués avec des récriminations », écrit-il. Mais les discussions ne se sont pas simplement « effondrées ». Soixante-six jours plus tard, Arafat a déclenché la deuxième Intifada, au cours de laquelle 1.137 civils israéliens ont été assassinés et 8.341 mutilés par des terroristes financés par Yasser Arafat qui se sont fait exploser dans des bus et des cafés israéliens.

Ne vous fiez pas à ma parole sur cette question. Mamduh Nofal, ancien commandant militaire du Front démocratique pour la libération de la Palestine, a révélé qu’à la suite de Camp David, « Arafat nous a dit : “Maintenant, nous allons nous battre, nous devons donc être prêts.” »

En outre, le chef du Hamas Mahmoud al-Zahar a déclaré en septembre 2010 que, pendant l’été 2000, dès qu’il a compris que toutes ses demandes ne seraient pas satisfaites, Arafat a ordonné au Hamas, au Fatah et aux Brigades des martyrs d’Al-Aqsa de commencer à attaquer Israël. Et Mosab Hassan Yousef, fils du fondateur du Hamas, Sheikh Hassan Yousef, a vérifié que la deuxième Intifada avait été pré-planifiée par Arafat.

Non seulement Obama ne parvient pas à établir le lien entre la deuxième Intifada et le fait qu’Arafat ne reçoive pas tout ce que les Palestiniens avaient demandé à Camp David – exigences qui auraient empêché Israël de se défendre contre le terrorisme palestinien – mais il semble rejeter la responsabilité de l’Intifada sur Israël.

Il décrit la visite en septembre 2000 du chef de l’opposition israélienne, plus tard premier ministre, Ariel Sharon, au Mont du Temple à Jérusalem comme « provocante » et un « coup de théâtre » qui « a provoqué la colère des Arabes de près et de loin. »

Mais Obama oublie de mentionner que Sharon ne s’est rendu là-bas qu’après que le ministère de l’Intérieur israélien ait reçu des assurances du chef de la sécurité de l’Autorité palestinienne qu’aucun tollé ne surviendrait à la suite de la visite.

En fait, Jibril Rajoub, chef de la Sécurité préventive en Cisjordanie, a confirmé que Sharon pouvait visiter la zone sensible tant qu’il n’entrerait pas dans une mosquée ou ne prierait pas publiquement, règles auxquelles Sharon adhérait.

Plus incroyable encore, Obama décrit le Mont du Temple comme « l’un des sites les plus sacrés de l’Islam », sans mentionner que c’est le site le plus sacré du judaïsme.

Un lecteur innocent qui ne connaît pas la région et son histoire et qui lit ceci, conclura qu’il était tout simplement condamnable pour un dirigeant juif de se rendre sur un site religieux musulman. D’un autre côté, s’il savait que c’est le site le plus sacré pour les Juifs, ils se demanderait probablement pourquoi il y avait quelque chose de mal à ce que Sharon s’y soit rendu – sauf qu’Obama omet cette partie, ce qui amène quiconque à conclure que Sharon avait mal agi.

Cette omission, jointe à l’exclusion des plans d’Arafat pour l’Intifada juste après l’échec des négociations de Camp David, ne peut qu’amener à conclure qu’Israël était responsable des cinq années d’effusion de sang pendant la deuxième Intifada.

La leçon d’histoire d’Obama se poursuit avec la tension entre Israël et Gaza. Remarquablement, il ne fait aucune mention du désengagement israélien de Gaza en 2005, quand Israël a retiré toutes ses troupes de la bande de Gaza en forçant 9.000 citoyens juifs à quitter leurs maisons.

Quiconque lit la description faite par le président des guerres entre Israël et le Hamas ne saurait jamais qu’Israël « n’occupe » plus Gaza et que les Palestiniens sont libres d’y construire un merveilleux État palestinien « sans Israël » depuis 15 ans. Cette omission est flagrante.

Enfin, les propos trompeurs d’Obama décrivant la réponse d’Israël aux tirs de roquettes du Hamas sur sa population civile ne font qu’enflammer et inciter le sentiment anti-israélien dans le monde. Cette réponse, écrit-il, incluait « des hélicoptères Apache israéliens nivelant des quartiers entiers » à Gaza – des hélicoptères Apache qu’il identifie comme venant des États-Unis, une façon subtile, ou pas si subtile que ça, de poser la question si les États-Unis devaient fournir de l’aide militaire à Israël, si celle-ci est utilisée de cette manière.

Plus important encore, que veut-il dire par « niveler des quartiers entiers », sinon qu’il laisse entendre qu’Israël bombarde aveuglément les quartiers de Gaza, assassinant volontairement des innocents ? Et quel être humain sur terre ne serait pas suffisamment irrité pour condamner Israël pour une activité aussi inhumaine ?

Le problème est que c’est faux. Israël cible les chefs terroristes et les roquettes qu’ils tirent sur les villes israéliennes. Tragiquement, les dirigeants du Hamas utilisent des Palestiniens innocents comme boucliers humains en se cachant derrière eux dans des quartiers civils et en lançant des roquettes sur Israël à partir de là comme à partir d’hôpitaux et de mosquées.

Israël fait de son mieux pour ne pas tuer des innocents, jusqu’à parachuter des tracts annonçant l’imminence d’une frappe aérienne, et va jusqu’à annuler des missions visant à détruire des lance-roquettes ou à tuer des chefs terroristes lorsqu’il y a trop de civils dans le coin. Israël ne lance certainement pas d’attaques de représailles qui « nivellent » sans but des quartiers entiers.

Je n’ai aucun problème avec la critique contre Israël. Nous pouvons débattre des questions dans des discussions intellectuellement honnêtes et, en fin de compte, nous devrons peut-être accepter de ne pas être d’accord sur la politique d’Israël. Mais personne ne devrait accepter un livre rempli d’inexactitudes historiques qui conduisent invariablement des lecteurs innocents et inconscients à tirer de fausses conclusions. Un livre aussi dévastateur a des ramifications et des conséquences réelles.

C’est terriblement décevant. Je m’étais attendu à la vérité, à l’exactitude et à l’équité de la part de Barack Obama, 44me président des États-Unis. Mais les mensonges et les inexactitudes de ce livre ne font qu’alimenter la théorie selon laquelle Obama était, en fait, anti-Israël. Désormais, à travers Une terre promise, il cherche à convaincre d’autres de le rejoindre.

Dov Lipman a été membre de la 19me Knesset.

Titre original : 

Obama’s revisionist ‘Promised Land’, https://www.jns.org/opinion/obamas-revisionist-promised-land/?fbclid=IwAR3h3ZGcTmr4h9bVeF-qa9om07rhGIY_BlDX77DiUwkdhIKmGLgdwLv_3Wo