Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

vendredi 24 décembre 2021

Le miracle de l’anti-Noël

 

Un conte de Noël en ces jours de Covid.

 


Avez-vous déjà observé combien nous sommes doués pour accepter pour normal ce qui ne l’est absolument pas ? Prenez un Noël blanc. Quoi qu’on entend chanter cela jusqu’à en être fatigué en ces jours de Noël, je n’ai jamais encore vécu un Noël blanc. S’il devait neiger à Noël, ce ne serait donc pas normal mais extraordinaire, presque miraculeux ! En ce Noël 2021, il y a ainsi des choses étonnantes, miraculeuses, et j’espère que vous les raconter vous fera réfléchir. Après tout, c’est là le but d’un conte de Noël : nous faire réfléchir.

Mon histoire commence avec les ténèbres du mal. Il y a longtemps, des hommes et des femmes aux idées ténébreuses s’étaient mis à travailler pour le malheur de l’humanité. Ils étaient des scientifiques accomplis, extrêmement doués dans leur spécialité. Laquelle ? Recombiner des gênes pour rendre plus virulents des virus dangereux. Vous allez me dire qu’il faut être fou pour faire cela – et encore plus fou pour subsidier de tels travaux ! Mais la moralité et la raison ne sont pas l’apanage des hommes en blanc. Le maléfique peut trop facilement s’habiller d’une tenue au-delà de tout soupçon.

Le jour arriva – nous ignorons après combien de temps d’un travail minutieux – où leur peine fut récompensée. Un virus tout neuf avait été mis au point, prêt pour faire la sombre besogne de ses commanditaires. Le monde n’avait qu’à bien se tenir ! La guerre avait été déclarée. Sauf que presque personne ne le savait.

Vous allez me dire que tout cela n’est pas très réjouissant. Mais les mauvaises nouvelles ne voyagent que rarement toutes seules. Elles aiment être accompagnées. Ce fut le cas ici.

Tandis que l’humanité était encore inconsciente du danger, un autre malheur était concocté. Il se fait que des armes existaient déjà pour combattre le mal des apprentis sorciers. Mais par une mesure aussi vile que laide, on avait décrété ces moyens hors la loi ! On en voulait vraiment à l’humanité ! Ainsi, dès la première vague de ce qui allait devenir une pandémie, les hommes étaient privés des moyens pour y faire face. Bientôt, les gens mouraient en grand nombre. En très grand nombre. Et la panique s’installait contre cet ennemi invisible et pernicieux.

N’y avait-il donc personne pour défendre les hommes abandonnés au malheur ?

Dans le plus grand secret, des hommes s’étaient mis au travail pour trouver la parade. Depuis des années, ils s’étaient préparés à un défi tellement gigantesque que vous ne pouvez même pas vous l’imaginer. Ils voulaient vacciner toute l’humanité ! Presque huit milliards de personnes ! Dans le plus grand secret ? Oui et non. Vous avez déjà cherché vos lunettes pendant qu’elles se trouvaient sur votre nez ? Parfois, la meilleure façon de cacher un secret est de le mettre en évidence de telle façon que tous ceux qui veulent peuvent le voir mais que personne ou presque ne pourra y croire.

Ce fut ainsi qu’un nouveau vaccin fut élaboré dans le plus grand secret public. Avec l’argent des gouvernements – des milliards – les grandes firmes pharmaceutiques volaient au secours des hommes. Des hommes puissants, riches et bienveillants s’étaient réunis pour vaincre le mal avant même que celui-ci fut conçu. En attendant le vaccin miracle, ils se mirent à décréter des mesures pour le bien de l’humanité.

Ainsi, tout le monde devrait porter un masque pour ne pas infecter son prochain. Il fut expliqué que respirer un air vicié était infiniment mieux que contaminer ses grands-parents. Mieux valait un petit risque connu qu’un grand risque inconnu ! Mieux valait être en mauvaise santé respiratoire qu’attraper le virus « qui allait vous tuer ». Mieux valait tomber malade du masque que du virus. Heureusement que nous avions des gens très sages pour réfléchir à des solutions aussi bienveillantes ! C’est encore eux qui ont découvert que le virus frappe beaucoup plus les gens debout que les gens assis. On pouvait donc manger assis sans masque mais on devait se protéger dès qu’on se levait. Sauf à l’école, parce que là, le virus frappait aussi les enfants assis, bien que personne n’ait jamais compris pourquoi ! Toujours est-il que les méchants fabricants du virus étaient ainsi opposés aux vaillants et intelligents défenseurs de l’humanité.

Puis, il y avait la distanciation sociale, une autre bénédiction que nos défenseurs avaient découvert. D’après les études, le virus aime la proximité, bien qu’on n’a jamais eu de certitude sur ce qui constituait une distance sûre. Aux conférences de presse du gouvernement, deux mètres étaient nécessaires. Au parlement belge, beaucoup plus. Mais dans le métro et dans les bus, apparemment quelques centimètres suffisaient. C’était heureux que le virus était à ce point coopératif avec les mesures officielles ! Nous devons une dette de gratitude envers ceux et celles qui ont pris du temps pour analyser toutes ces données et en tirer les bonnes conclusions ! Imaginez que l’on ait fait l’inverse : la distanciation du métro au parlement et celle du parlement au métro ! Nos hôpitaux auraient été pleins de parlementaires !

Et puis, que dire des mesures courageuses du confinement et du couvre-feu ? Sans cela, nous aurions sans doute perdu la moitié de la population, nous dit-on. Que c’est triste que nos gouvernements aient eu droit à si peu de reconnaissance de ceux dont ils ont sauvé la vie par ces mesures clémentes. De méchantes langues – il y en aura toujours – ont dit que l’on a sacrifié l’économie avec ces mesures. Mais, franchement, s’il faut choisir, n’est-il pas mieux d’avoir une économie en lambeaux que des cimetières remplis ? Des études sont sorties depuis que tout cela n’a fait aucune différence sur l’épidémie, mais combien de ceux qui ont travaillé à ces études sont en vie aujourd’hui à cause de ces mesures ?

Cependant, toutes ces mesures ne sont guère que des béquilles. Ça aide, mais ça ne guérit pas ! Comme je l’ai dit, on attendait le vaccin. Voilà le miracle de Noël. Voilà qui allait relever nos pays et permettre aux gens de « revenir à la normale ». Avec des moyens financiers énormes, librement consentis par les contribuables, l’industrie pharmaceutique s’était mise au travail. On s’était mis d’accord depuis longtemps qu’avec les techniques modernes, on allait pourvoir améliorer sérieusement les choses et remplacer les défenses immunitaires naturelles tellement déficientes et insuffisantes par une ligne de défense nouvelle, génétique et transhumaine. Le corps humain reconnaîtrait et ferait sienne la merveille concoctée dans les laboratoires. En reprogrammant l’homme, ni plus ni moins, on préparerait l’humanité à un avenir lumineux, fait d’espérance. Ce serait la fin des maladies et autres disfonctionnements. L’homme nouveau serait enfin un « mens sana in corpore sano ». L’Homo vaccinus serait une heureuse mutation dans la glorieuse histoire de l’Evolution. Cela valait infiniment mieux que les vieilles redites, latines ou non, de la religion dépassée d’hier !

Au cœur du vaccin, comprenez derrière ce mot le véhicule qui transporterait le nouvel Evangile au cœur des cellules, il y avait un sacrifice. Ce fut l’accomplissement de tout ce que les vieilles religions avaient confusément pressenti. Le plus étonnant est que ce sacrifice a failli rester inconnu ! Une petite fille avait rendu possible la renaissance de l’humanité par son sacrifice généreux. Aujourd’hui, tout cela est caché derrière le langage stérile de la science. On peut lire qu’une ligne cellulaire embryonnaire – HEK293 – était derrière les vaccins de notre avenir et cela est tout-à-fait exact. Mais n’est-il pas venu le temps d’honorer cette petite fille qui a fait cadeau de ses cellules et de sa vie à l’humanité ? Sa trop courte vie s’était éteinte aux Pays-Bas en 1972. N’avait-elle pas été désirée ? On l’ignore. Y avait-il des raisons à ce que sa vie fut interrompue ? Sans doute. Il y en a toujours, n’est-ce pas ? L’histoire nous apprend qu’elle est née un jour de 1972 dans une salle d’avortement et transportée vivante dans une salle de prélèvement d’organes. Pour que ces organes soient utilisables pour les progrès de la médecine, on avait besoin d’un enfant vivant et non anesthésié. C’est ainsi qu’en donnant sa courte et précieuse vie, elle est morte sous le bistouri de la science. Son rein est devenu la HEK293. Et aujourd’hui, son sacrifice permet de sauver l’humanité.

Heureusement, elle a été arrachée à l’oubli. On l’a enfin reconnue pour ce qu’elle était, la mère de la santé européenne dont le sacrifice spontanée devrait être un exemple pour nous tous. Non pas qu’il faudrait lui décerner l’ordre du mérite de l’UE ! Ce serait bien trop banal. Elle devrait être la première titulaire d’un ordre à créer, l’Ordre des Pères Fondateurs. On devrait lui donner un nom. Après le petit Jésus du passé, pourquoi pas la petite Jessica des temps présents ?

Vous voyez le premier miracle de Noël, dévoilé enfin à cause du Covid ? Elle était venue pour se donner pour nous. Nous vivrons par son sacrifice fécond. En lisant la formule froide HEK293, nous devrions nous incliner dans le plus grand respect !

Mais ce miracle fut assorti d’un deuxième. Comment sortir un vaccin en seulement quelques mois ? C’était totalement impossible selon la médecine d’avant Covid, cette médecine dont il faudrait réécrire tous les manuels. La collaboration sans pareille à travers plusieurs continents, la participation active de beaucoup de spécialisations, la ténacité devant les défis et l’inventivité humaine ont produit ce miracle de l’intelligence moderne. En un jour, l’impossible est devenu réalité, ouvrant la porte à un monde nouveau de santé humaine. Nous sommes ainsi entrés dans une ère nouvelle. Cette terrible pandémie a produit une espérance nouvelle grâce à l’intelligence humaine sans limites.

Un double miracle. Le sacrifice précieux d’un enfant innocent et l’intelligence fabuleuse de scientifiques altruistes nous ont délivrés de la menace d’extinction qui pesait sur notre race. C’est une leçon qu’il nous faudra retenir : seule l’intelligence n’aurait pas suffi. Le sacrifice tout seul n’aurait pas pu avoir ce résultat admirable. Pour que l’humanité progresse sur sa route vers la perfection, l’intelligence des uns aura toujours besoin du sacrifice des autres. N’est-ce pas la profonde sagesse de ces années terribles que nous venons de vivre ?

 

Mais ce n’est pas encore la fin de l’histoire. Tout le monde aimerait savoir ce qui est arrivé aux méchants du début. Nous n’aimons pas que la justice soit bafouée. Une belle histoire est celle où les méchants sont punis et où les hommes sont sauvés du péril qui les menaçait.

Parfois, la vérité prend son temps pour se révéler. Parfois, faute de tout connaître, nous sommes rapides à condamner les autres et à juger ceux et celles qui se sont dépensé pour notre bien. C’est ainsi pour le début de mon histoire.

Voici ce que j’avais écrit : « Il y a longtemps, des hommes et des femmes aux idées ténébreuses s’étaient mis à travailler pour le malheur de l’humanité. Ils étaient des scientifiques accomplis, extrêmement doués dans leur spécialité. » C’est limpide … et pourtant, c’est faux ! Mais nous ne le savions pas. Ces scientifiques n’étaient pas des ‘docteur Faust’ des temps modernes. En fait, ils travaillaient de concert avec les sauveteurs de notre race !

Voici ce qui commence tout juste à se savoir. Tout n’est pas encore clair, mais ceci semble désormais acquis : On a découvert un projet sinistre pour exterminer les humains en grand nombre par un virus contagieux contre lequel on ne possédait aucune réponse médicale. Ce projet était très avancé et le danger était réel. Il fallait donc de toute urgence trouver une manière de désamorcer cette véritable bombe. De grands scientifiques se sont retrouvés – en partie les mêmes qui ont travaillé par la suite aux vaccins – pour trouver un plan alternatif. C’est ainsi que l’on a décidé de prendre de vitesse les conspirateurs et de créer un virus avec son vaccin. Le reste, vous le connaissez. C’est de l’histoire. Le virus s’est échappé trop vite, avant que la réponse soit prête. Mais le pire a été évité.

A-t-on découvert qui étaient les conspirateurs ? On ne le sait pas encore car ce n’est que maintenant que tout cela commence à être connu. Il paraît que ses hommes soient liés à ceux qui, aujourd’hui, refusent de se faire vacciner pour essayer de saboter la politique sanitaire courageuse et généreuse de nos experts et de nos gouvernements. C’est apparemment ce qui a convaincu les autorités qu’il fallait « refaire le monde », procéder à un genre de réinitialisation de tout pour écarter à tout jamais le danger que quelques-uns puissent agir en toute liberté pour diviser l’humanité. L’union fera la force, plus que jamais. Une autorité mondiale centrale nous mettra définitivement à l’abri de ce genre d’aventuriers scientifiques. D’ici là, ayons l’espoir que la justice internationale s’occupera de ceux qui cherchent à anéantir le sacrifice de la petite Jessica.

Ayons confiance que l’esprit du sacrifice lié à l’intelligence humaine saura toujours triompher du mal. N’est-ce pas là le vrai miracle de Noël ?

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Le miracle de l’anti-Noël par Egbert EGBERTS. Un conte de Noël pour un monde qui préfère le mensonge. © 2021.


jeudi 9 décembre 2021

Le défi des non-vaccinés

 

Nos hôpitaux seraient sous pression à cause des non-vaccinés, nous dit-on. Il y a un moyen relativement simple pour corriger cela. Beaucoup de non-vaccinés disent que l’on peut et que l’on devrait soigner le Covid avec de l’Ivermectine et le prévenir en prenant de la vitamine D, de la vitamine C et du zinc. 
[1]

Pourquoi ne pas les prendre au mot ?

Pour cela, deux mesures très simples suffisent :

1. Le gouvernement autorise le traitement précoce des non-vaccinés avec de l’Ivermectine par les médecins généralistes et encourage les gens à booster leur immunité avec les vitamines D et C et avec du zinc.

2. Le gouvernement rendra toute hospitalisation pour Covid pour les non-vaccinés conditionnelle à la poursuite au préalable d’un tel traitement.

Nous verrions en relativement peu de temps une diminution, peut-être rapide, des hospitalisations (si celles-ci sont effectivement causées principalement par les non-vaccinés).

Il y aurait deux conséquences possibles :

Soit, comme semblent le croire nos “experts”, cela n’aura aucun résultat. Dans ce cas, leurs arguments seront d’autant plus crédibles et, qui dit, il y aura peut-être une augmentation sur le plan des vaccinations … même si cela ne semble pas avoir eu un résultat appréciable en Flandre où le taux de vaccination est déjà au-dessus de 90% et où l’épidémie flambe malgré cela et même plus qu’ailleurs ...

Soit le résultat sera positif, comme le disent beaucoup de médecins qui soignent les malades du Covid avec ce moyen. Dans ce cas, on pourra discontinuer une vaccination qui coûte cher et qui comporte de grands risques de santé publique.

Le gouvernement est-il prêt à relever ce défi ?




[1] Par jour : 2000-3000 UI vitamine D, 200-500 mg vitamine C, 15-20 mg zinc. Plus on fréquente du monde, plus il faut augmenter les doses. L’Ivermectine peut aussi se prendre en préventif.


samedi 4 décembre 2021

La RTBF et les antivax

 Ce mercredi 1 décembre, la RTBF (la radio et télévision de Belgique francophone) a consacré une soirée aux antivax. Il y a eu d’abord l’émission Investigation avec un programme au titre de : Antivax, les marchands de doute. Ensuite, dans l’émission QR, elle a voulu donner la parole à tous les avis. Du moins, c’est ainsi que l’émission a été présentée. Dans cet article, j’aimerais revenir sur ces deux émissions en posant un certain nombre d’observations critiques.

L’émission Investigation

L’émission Investigation avait été annoncée comme un programme sur les antivax dans le contexte du Covid. Pourtant, l’émission a fait la part belle, une heure sur une durée totale d’environ 75 minutes, à un certain docteur Wakefield et son combat contre le vaccin ROR, selon ses dires la cause de l’autisme chez beaucoup d’enfants.

Je ne vais pas parler de M. Wakefield. Je n’avais jamais entendu parler de lui (pourtant, j’ai probablement lu infiniment plus d’articles antivax concernant le Covid que la RTBF n’en lira jamais) et je ne suis pas intéressé par une discussion sur une personne que je ne connais pas. La RTBF a peut-être raison le concernant. Et peut-être pas. Honnêtement, un document totalement à charge n’est guère une référence. Vouloir condamner des gens ou un mouvement sur la base d’une histoire pareille manque à ce point de sérieux que je ne vais pas gaspiller mon énergie en y réagissant.

Au début, il y a eu toutefois une remarque sur le Covid que je veux retenir. Cette pandémie ferait partie des « pandémies les plus meurtrières de l’histoire ». Voyez ci-après une liste assez complète de ces pandémies. Vous constaterez le ridicule de vouloir classer le Covid-19 parmi les pires. Ce n’est tout simplement pas vrai. Le dire quand-même en dit loin sur le sérieux de cette émission. Et je ne rentre pas ici dans la question épineuse de savoir comment compter les décès Covid-19. Dans ce domaine, il y a plus de doutes que de certitudes. La manie – je pense que c’est le mot – d’avoir voulu compter à peu près n’importe quel décès comme un décès Covid ne fait rien pour m’encourager à faire confiance aux statistiques en ce domaine. La manie comparable de ne pas compter les décès causés par le vaccin ne fait qu’ajouter aux doutes légitimes.

Voilà qu’après une heure d’émission, Investigation touche enfin à la question du Covid. On y a vu l’extrême droite allemande (je n’ai pas pu en vérifier la factualité et je doute un peu de pouvoir faire confiance à la RTBF dans ce domaine), un clip sur le mouvement Réinfocovid (voir https://reinfocovid.fr/), insinuant l’extrémisme malsain de ce groupe mais sans jamais donner la parole au Docteur Fouché, l’un des responsables, que l’on montre et mentionne pourtant. Le procédé est ignoble, mais le service public qu’est la RTBF ne s’en préoccupe pas.

Le sous-entendu était plus que clair : Wakefield est un charlatan, ces gens qui sont antivax comme lui sont donc aussi des charlatans. Même l’Inquisition était plus prudente et documentée dans ses accusations.

Quelques questions :

-        Pourquoi n’a-t-on rien dit sur les effets secondaires graves et nombreux, pourtant attestés par l’Europe ? Aborder la question des antivax sans toucher à ce point est faire preuve d’une méconnaissance profonde du sujet.

-        Pourquoi accuse-t-on Wakefield d’être payé par un multimillionnaire (en soi invérifiable par les téléspectateurs), sans jamais poser la question importante des conflits d’intérêts des scientifiques qui ont causé autant de dommages à notre pays ? D’où vient cette totale absence de curiosité journalistique ?

-        Pourquoi fait-on un programme totalement à charge sans jamais donner la parole aux accusés au tribunal de la RTBF ? En plus du nom du docteur Fouché, déjà mentionné, j’ai vu passer le nom de Joseph Mercola (https://www.mercola.com/). De quoi est-il accusé ? On ne le dit pas ! L’accusation par insinuation, est-elle fondée ? On ne le vérifie pas.

-        Pourquoi la RTBF n’a-t-elle jamais interviewé des médecins ou des professeurs de médecine en désaccord fondamental avec le message avec lequel la RTBF veut, sans jamais se lasser, nous remplir le cerveau ? Contrairement aux apparences, ce ne sont pas les mains la partie du corps la plus lavée durant cette pandémie ; ce sont les cerveaux.


L’émission QR, le débat

Après Investigation, nous avons eu droit à l’émission QR, le débat. De manière plutôt grandiloquente, Sacha Daoud a présenté son programme en annonçant que tous auraient la parole. Mais la désinformation était là aussi de la partie. On a commencé avec un court film sur l’histoire des vaccins, sujet sur lequel il n’y a pas de dispute. Là où il y a dispute ? Sur la comparaison entre ces vaccins disons historiques et les « vaccins » Covid. Une telle introduction est faite pour semer la confusion. C’est lamentable comme procédé.

On nous a ensuite présenté les intervenants. Déception ! Fidèle à elle-même, la RTBF réduit les intervenants à quatre personnes aux opinions identiques. C’est plus sûr. Comme ça, tout le monde peut entendre la bonne parole, la seule que la RTBF admet dans sa tour d’ivoire. Car l’opposition n’est jamais invitée. La contradiction n’est pas admise. Chez elle, la RTBF est un tyran.

Les quatre intervenants plus l’animateur étaient sans masques, les autres, présents sur le plateau, étaient masqués. C’est comme au temps de la féodalité, il faudra bien que la différence entre les seigneurs et les serfs soit claire pour tout le monde. Dommage que les intervenants n’étaient pas en blouse blanche, celle qui aujourd’hui représente un peu trop souvent la trahison et la dictature.

On a chanté les louanges des vaccins, mais sans jamais expliquer pourquoi la Flandre, plus vaccinée (au-delà des 90% !), est la partie la plus atteinte de cette énième vague. Les quatre éminents spécialistes n’avaient peut-être pas de réponse à ce problème. Peut-être n’ont-ils pas non plus observé que c’est ainsi partout dans le monde : plus on vaccine, moins on protège. Les vaccins auraient empêché un autre confinement, ont-ils clamé. Pas si sûr ! D’abord parce que les « experts » n’ont jamais réellement exclu la manière dure. Leur déception devant les mesures « molles » du gouvernement traduit bien ce désir de mettre la population sous cloche. Ensuite, et je l’ai déjà dit, ça flambe surtout là où on a beaucoup vacciné. Le vaccin provoque le virus plus qu’il ne le freine. Et les traitements préventifs et curatifs auraient eu en toute probabilité un bien meilleur effet, si on tient compte des pays où on s’en sert sérieusement. Ces mêmes traitements que chez nous on a interdits.

L’émission est donc, par nécessité, tombée dans les platitudes que l’on entend déjà à longueur de semaine. Sans débat contradictoire, circulez, il n’y a rien à voir.

Dommage ! Annoncer ces deux émissions comme si on entrait vraiment dans le vif de la question et puis, trahir les téléspectateurs avec des faux problèmes, des insinuations, des évitements des vrais débats et des platitudes, c’est lamentable et indigne d’un service public. A quand le retour de vrais journalistes dans cette maison à la dérive ?

 

Source de l'image : https://sciencepost.fr/infographie-les-pandemies-les-plus-meurtrieres-de-lhistoire-de-lhumanite-a-travers-le-temps/


lundi 8 novembre 2021

Quatre mensonges qui tueront le monde 6/6

 

6. Un dernier mot pour les chrétiens

 

Quatre mensonges pour les asservir tous
et les lier dans les ténèbres.

 


Les temps que nous vivons posent des questions particulières aux chrétiens. J’aimerais les résumer en trois points.

 

La tentation

Les chrétiens ne sont pas à l’abri de ces quatre mensonges. Tristement, la résistance s’est peu à peu fissurée. Il y a eu sans doute un phénomène d’usure. Cela a atteint d’abord ceux dont la foi n’était plus qu’un vague souvenir ou une vaine tradition. Mais combien de chrétiens affermis ont fini par se laisser tenter ?

Une tentation. L’ennemi s’y connaît bien. Sa ruse est redoutable. Si les deux premiers mensonges ont eu peu d’effets sur ceux qui étaient sûrs de connaître Dieu, les deux autres mensonges ont exercé une fascination bien plus grande. L’appel à la science a eu l’effet du chant des sirènes sur un grand nombre. Comme quoi, une fois que le diable délaisse sa queue et ses cornes et endosse une blouse blanche, il devient invisible, indétectable … et attirant.

Quelle tentation que de pouvoir suivre la majorité, d’être apprécié et respecté, d’être en phase avec ce qui préoccupe la société sans, et cela va de soi, renier sa foi et ses convictions. Tant que l’on nous laisse la liberté d’adorer Dieu, il n’y a rien à craindre, non ?

Les quatre mensonges s’insèrent dans un projet de société. Ils ne sont pas des épisodes non-connectées. Ils contribuent, chacun à sa façon, à préparer l’établissement de la dictature qui vient et que la Bible annonce en Apocalypse 13 et ailleurs. Il est donc important de garder un œil sur cet objectif quand on analyse les politiques qui dominent la vie et qui traduisent le grand projet occulte.

Dans ce contexte, on ne peut guère éviter de penser au « grand reset » que voudrait réaliser le Forum économique mondial (WEF). Nous y trouvons un projet de société qui ressemble étrangement au projet d’une dictature future. Que ce soit le projet ultime ou seulement un croquis exploratoire n’a que peu d’importance en soi. Mais vu le beau monde qui s’inscrit dans ce croquis, nous ferions sans doute bien d’y prêter une attention sérieuse.

Aux années trente du siècle passé, on a assisté à l’établissement d’une dictature au cœur de l’Europe qui a imprimé sa marque sur tout le continent. Voici deux citations pour rappeler la dernière tentative en date pour déclencher l’Apocalypse.

Alors que le parti nazi allemand accroissait son pouvoir dans les années 1930, il se nourrissait de l’idéologie antichrétienne qui avait fleuri en Europe au XIXe siècle. La domination politique des nazis en Allemagne et la domination personnelle d’Adolf Hitler étaient le résultat direct des idées qui avaient progressivement grandi sur le sol de la pensée allemande moderne. […] Mais cette révolution ne s’est pas arrêtée à la philosophie; elle s’est reflétée dans la musique, le cinéma et les arts; elle s’exprimait dans le système éducatif qui produisait désormais des légions de jeunes Allemands attachés aux principes du nazisme; elle a supprimé l’Église chrétienne, la forçant à la clandestinité, ou la corrompant et faisant d’elle une servante du Troisième Reich; et elle opprimait tous les groupes ethniques et sociaux qui ne répondaient pas aux critères de la race des maîtres aryens d’Hitler. Cette hégémonie culturelle était renforcée par les troupes de choc idéologiques du nazisme, les Chemises brunes du SA, qui agissaient avec violence contre quiconque refusait d’accepter le joug de l’idéologie nazie.

POOLE, Patrick (2006) Christian Worldview and Changing Culture. pp. 4-13 in: Christianity & Society, Vol. xvi, no. 1, p. 5.

En général, on ne s’imagine pas à quelle vitesse l’Allemagne a changé une fois qu’Hitler avait conquis le pouvoir aux élections de 1933. La croix gammée est devenue en très peu de temps le concurrent principal de la croix de Christ, s’imposant jusque dans les églises et les temples. Le « Heil Hitler » est devenu la salutation de pratiquement tout le monde. Dans ce monde ultra-nationaliste, la confusion entre l’Évangile et le bien de l’Allemagne était générale. En quelques années, l’Église a été réduite au rang de figurant. Mais elle n’a rien vu arriver. Tant que les cultes n’étaient pas interdits et que le pays se portait bien économiquement, on s’était accommodé à la situation.

Erwin Lutzer, dans son livre La croix d’Hitler [1], raconte le voyage en Allemagne en 1936 par Oswald Smith, pasteur évangélique à Toronto, Canada. Remarquant que le pays était « réveillé », il écrit ceci en son rapport de voyage :

Vous me demandez comment le peuple allemand considère Hitler ? La seule réponse que je puisse vous donner est la suivante : ils l’adorent ! Oui, du plus élevé au plus humble, jeunes et moins jeunes, les enfants comme les parents, tous aiment leur nouveau chef. Rien ne peut ébranler leur confiance en lui.

« Parlez-moi de vos élections, leur dis-je ; vous n’avez aucun choix. C’est Hitler ou personne. Il n’y a pas d’opposition. »

« Nous ne voulons pas d’un autre parti » répliquèrent-ils avec indignation. « Nous avons eu bien assez de partis comme cela. Nous voulons un vrai dirigeant, quelqu’un qui nous aime, et qui travaille pour notre bien. Hitler nous suffit ». Et ce sentiment se retrouve partout. Chaque vrai chrétien est pour Hitler. Je le sais parce que je tiens la plupart de mes informations de chrétiens qui, à tort ou à raison, appuient Hitler.

Cela nous semble impossible à croire, mais nous ne connaissons que très peu de la misère qui avait suivie la défaite de 1918 et dont Hitler avait sauvé le pays, redonnant sa gloire à la Patrie – 1936 était l’année des Jeux Olympiques flamboyants de Berlin. Et que savons-nous de la pression exercée par les Nazis dès la victoire électorale de 1933 ? Pression sur les uns de conformer ou de courir le risque d’être tués, ou d’un plus grand bien-être matériel pour les autres.

Le climat spirituel avait pourtant commencé à se dégrader sérieusement. L’Eglise nationale (Luthérienne) avait été mise sous contrôle d’un marionnette d’Hitler. La question juive divisait les chrétiens. On avait déjà enlevé la citoyenneté aux Juifs. Un discours généralisé sur « la vermine juive » se répandait partout y compris dans les milieux chrétiens. Et en cette même année 1936, la Gestapo avait arrêté 800 pasteurs opposés à Hitler et les avait envoyés dans des camps de concentration. C’était pratiquement la fin de l’opposition contre Hitler. [2]

Cela avait commencé avec de petites choses. La conscience de l’humiliation par les vainqueurs de 1918 et la fierté retrouvée d’être Allemand. L’attraction d’un homme fort qui avait mis fin à la pagaille des années 20. L’honneur de servir la Patrie en servant sous les armes. La réceptivité à un certain discours sur les Juifs riches – oubliant qu’il y avait beaucoup de Juifs pauvres. La tendance innée et enseignée à se soumettre aux autorités sans se poser des questions. L’aspiration à une vie tranquille où régnait l’ordre. Et peut-être le refus de voir les signes d’une nouvelle dictature. On peut penser à ce commentaire du pasteur Niemöller, un résistant enfermé pendant de longues années dans le camp de concentration de Dachau :

D’abord, ils sont venus chercher les socialistes, et je n’ai pas parlé parce que je n’étais pas socialiste. Puis ils sont venus chercher les syndiqués, et je n’ai pas parlé, parce que je n’étais pas syndiqué ; enfin, ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai pas parlé, parce que je ne suis pas Juif. C’est alors qu’ils sont venus me chercher, et il n’y avait plus personne pour parler en ma faveur. (Lutzer, 169)

Dans mon livre On n’apprendra plus la guerre j’avais rapporté l’attitude des chrétiens évangéliques allemands, suivant leur Führer jusqu’en 1944. Mais combien savaient ce qui se passait vraiment ? Lutzer (114) rapporte le cas d’un chrétien. Une ligne de chemin de fer passait derrière le temple et il raconte qu’on pouvait entendre les cris des Juifs enfermés dans des wagons à bétail. Alors, à l’heure où le train allait passer, on se mit à chanter plus fort… [3]

Voyons-nous une chose semblable dans des circonstances totalement différentes en ces jours de vaccination Covid ? Comment les chrétiens ont-ils pu se laisser piéger par le discours officiel ? J’étais sans doute assez naïf vers le milieu de 2020 pour croire que la grande majorité des chrétiens refuseraient un produit contaminé par l’industrie de l’avortement. [4] Dieu pouvait-il parler plus clairement ? Mais j’étais naïf ! J’avais oublié les raisonnements très jésuites qui nous apprendraient à distinguer les vrais coupables : n’y a-t-il pas une nette différence entre la responsabilité faible du patient qui se fait vacciner et la responsabilité beaucoup plus grande du chercheur qui utilise ces lignées cellulaires fœtales et qui encourage ainsi la production de lignées similaires ? Combien ont décelé le raisonnement fallacieux ? Combien ont compris que l’acception de ces produits contaminés ne fera qu’encourager une science qui broie les enfants à naître ? Combien ont été prêts à prendre la mesure de la haine de Dieu contre l’avortement ? Quel soulagement que l’on puisse se faire piquer avec une bonne conscience et revenir à une vie normale ! Sauf qu’on n’est pas revenu à une vie « normale ». On est devenu les esclaves des firmes pharmaceutiques et de ceux qui sont en ligue avec elles. Combien sont morts entretemps du « vaccin » ? Combien mourront encore ? Combien sont tombés devant le mensonge après avoir tenu bon devant le mensonge de l’avortement ? Où cela nous conduira-t-il ? La nouvelle normalité dont on entend parler, sera-ce autre chose qu’un esclavage encore plus grand ?

On a été tenté. On avait baissé la garde tout comme les chrétiens allemands d’il y a presqu’un siècle. On n’a pas vu venir. On a jugé sévèrement ceux qui ont osé condamner la vaccination. Pire, beaucoup ne voient toujours rien venir, du moins, c’est ce qu’ils disent. Mais y a-t-il une pointe d’inquiétude derrière la façade ? Un début de réveil amer et pourtant tellement rempli d’espoir ?

On peut refuser la tentation. On peut dire non à la marque numérique de la Bête, le QR code, et fermer ses oreilles au chant des sirènes. On ne peut peut-être pas se « dévacciner », mais on peut changer de camp et rejoindre la rébellion contre la Bête qui croit que tout lui appartiendra.

Croire que la fidélité au Seigneur Jésus exige l’opposition à la pression vaccinale d’aujourd’hui semble une folie. J’entends les remarques m’encourageant à revenir à mon bon sens. Mais combien de chrétiens évangéliques allemands ont tenu le même discours dans les années 30 ? Devant la tentation il n’y a que très rarement un argumentaire construit pour nous guider dans nos choix. Bien au contraire, les arguments semblent bien plus convaincants dans le camp d’en face ! Et puis, il y a des risques et un coût, là où le tentateur nous promet un voyage sans risques et sans frais. Quand on n’a que l’opposition radicale à l’avortement pour nous guider, on peut trouver que ce n’est pas assez clair pour nous. On n’a qu’une vie et on tient à la préserver coûte que coûte !

Au risque de tout perdre ?

 

La soumission

Allons un peu plus loin. Un autre des problèmes essentiels est la limite de notre soumission aux autorités. Durant la guerre 40-45, cette question était au cœur des choses. Aujourd’hui, probablement, nous voyons avec un œil très critique la soumission des chrétiens au pouvoir Nazi. Ce problème a tout autant joué dans les pays occupés. Peut-on se rebeller contre l’autorité (allemande) en cachant les Juifs ? L’Église peut-elle tout risquer, sa survie et la vie de ses membres, pour un peuple si manifestement opposé à Dieu ? N’oublions pas que Luther avait dit des choses horribles contre eux que les Nazis ne se sont pas gênés de citer pour justifier leur politique. Jusqu’où doit-on être soumis aux autorités ? Totalement parce qu’« il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu » ? (Romains 13.1) Après tout, si Dieu a institué Hitler, le chrétien lui doit obéissance, non ? La seule limite serait celle invoquée par Pierre en Actes 4.19, lorsque les autorités interdisent de parler de Dieu. Donc, tant qu’on a la permission de célébrer des cultes, on n’a aucune raison de se rebeller. Et donc, car c’est la conséquence logique de cela, si le gouvernement s’en prend à certaines catégories de la population – les Juifs, par exemple – cela ne concerne pas l’Église et elle peut continuer à faire comme si tout va bien, plus ou moins.

Avec le recul, peu de chrétiens seraient d’accord avec une telle conclusion, du moins, je l’espère ! Mais cela pose aussi vite la question : jusqu’où va notre soumission aux autorités ?

Voici pour rappel le texte de Romains 13.1-8 (version Colombe) :

Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre de Dieu, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Les gouvernants ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien, et tu auras son approbation, car elle est au service de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, sois dans la crainte; car ce n’est pas en vain qu’elle porte l’épée, étant au service de Dieu pour (montrer) sa vengeance et sa colère à celui qui pratique le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement à cause de cette colère, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car (ceux qui gouvernent) sont au service de Dieu pour cette fonction précise. Rendez à chacun ce qui lui est dû : la taxe à qui vous devez la taxe, l’impôt à qui vous devez l’impôt, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi.

Permettez-moi de faire un certain nombre de remarques :

1.       Il y a plusieurs domaines de soumission. Au plus bas niveau se trouve ce que j’appelle la soumission du feu rouge. Je dois respecter la loi et m’arrêter devant un feu rouge. Même dans l’Allemagne hitlérien, ou sous l’Antichrist, il y a des lois que tout chrétien est supposé respecter. Je ne peux pas m’en défaire avec l’excuse qu’Hitler est un bandit et un ennemi de Dieu.

2.       Le problème avec Hitler – permettez-moi de me limiter pour l’instant à cet exemple historique – se situe dans plusieurs phrases du texte de Paul : « Les gouvernants ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien, et tu auras son approbation, car elle est au service de Dieu pour ton bien. » Mais quand le gouvernement fait le mal et me demande de ne pas me mettre à travers son chemin, sinon …, que doit-on faire ? Après tout, la Bible est assez claire : « celui qui vous touche touche la prunelle de son œil », dit Zacharie 2.12 au sujet du peuple d’Israël. Faire le bien, pour un chrétien, c’est être du côté d’Israël, c’est protéger ceux qui sont injustement persécutés. Car faire le bien, pour un chrétien, n’est-ce pas nécessairement le bien devant Dieu ? Mais lorsque je fais ce bien-là, je n’aurai pas l’approbation du gouvernement ! Autrement dit, dans de telles circonstances absurdes, le gouvernement est à craindre quand je fais le bien ! Inutile d’ajouter que ce n’était pas là ce qui était dans la pensée de l’apôtre ! Il n’a pas signé un chèque en blanc pour les autorités ! Entre ces autorités et l’Église de Dieu il y a un gouffre. À aucun moment, l’Église ne pourra devenir l’exécutant de l’État.

3.       C’est quoi, faire le mal ? « Mais si tu fais le mal, sois dans la crainte; car ce n’est pas en vain qu’elle porte l’épée, étant au service de Dieu pour (montrer) sa vengeance et sa colère à celui qui pratique le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement à cause de cette colère, mais encore par motif de conscience. » Manifestement, l’apôtre a en vue les maux de la société que sont le vol, la violence, le meurtre et ce genre de choses. Nous devons résister aux autorités quand elles préconisent le crime, mais cette résistance ne pourra prendre le chemin de la violence et du meurtre. Car elles sont là pour exécuter la colère de Dieu, même si elles-mêmes se rendent coupables des mêmes crimes et pire. Notre conscience est redevable à Dieu, et non aux autorités. Peu importe ce que se permettent certains, nous sommes consciemment au service de Dieu. Cela nous rend à la fois plus radical et plus restreint.

Appliquées à notre temps, ces choses doivent guider notre conduite. Un exemple biblique avant d’en venir aux questions actuelles. Lorsque les Juifs étaient amenés en captivité à Babylone, ils ont reçu une lettre du prophète Jérémie. Il leur écrit ceci :

Voici ce que dit l’Éternel, le maître de l’univers, le Dieu d’Israël, à tous les exilés que j’ai emmenés de Jérusalem à Babylone : Construisez des maisons et habitez-les, plantez des jardins et mangez-en les fruits ! Mariez-vous et ayez des fils et des filles, donnez des femmes en mariage à vos fils et des maris à vos filles, pour qu’elles mettent au monde des fils et des filles ! Augmentez en nombre là où vous êtes et ne diminuez pas ! Recherchez le bien-être de la ville où je vous ai exilés et intercédez auprès de l’Éternel en sa faveur, parce que votre propre bien-être est lié au sien. (29.4-7 S21)

Recherchez le bien-être de la ville. Cela veut dire : y investir, s’y acclimater et ne pas comploter contre elle. Prier pour elle. La Babylone de Néboukadnetsar, et bientôt de Daniel, n’est pas l’ennemi. Mais est-ce que la Bible nous dit cela comme message invariable pour déterminer notre conduite dans le monde ? Non ! Au verset 10, il est clair que cette conduite-là était limitée dans le temps. À l’accomplissement des 70 ans, il fallait quitter Babylone. En 51.6, le prophète dit : « Fuyez de Babylone, et que chacun sauve sa vie. Ne soyez pas réduits au silence à cause de sa faute ! Car c’est un temps de vengeance pour l’Éternel; Il va lui rendre son dû ! » Au-delà de la Babylone antique, la Bible reprend cet ordre en Apocalypse 18.4 : « Puis j’entendis une autre voix venant du ciel qui disait : “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin de ne pas vous associer à ses péchés et de ne pas être victimes de ses fléaux.” » S’investir dans la cité et se compromettre avec les ennemis de Dieu – et nos autorités le sont – au moment où la Bête sonne à la porte est une folie ! Nous devons veiller pour ne pas être pris en défaut.

Comment doit s’exprimer notre soumission à l’État devant la question de l’avortement, ou devant l’imposition des conceptions LGBT ? Ne devons-nous pas y résister ? « En effet, ce qui est juste peut-il s’unir à ce qui s’oppose à sa loi ? La lumière peut-elle être solidaire des ténèbres ? Le Christ peut-il s’accorder avec le diable ? » (2Corinthiens 6.14,15) Lorsque nous faisons le bien aux yeux de Dieu dans ces questions, croyez-vous que les pouvoirs institués par Dieu nous féliciteront ? Un jour, ils nous jetteront en prison parce que nous nous opposons à leurs lois.

Lorsque j’écris ceci, nous sommes en plein milieu de la folie de la COP26. Nos dirigeants, voulant plaire et craignant déplaire à des enfants veulent prendre des mesures insensées, incapables de fléchir le climat et menaçant les hommes d’une grande souffrance. En déclarant polluant un des gaz de la vie, le CO2, on s’en prend à la vie elle-même. Et nous devrions les suivre religieusement et leur embrayer le pas ? Vous croyez vraiment que la dictature verte sera bienveillante ?

Les mesures Covid ressemblent de plus en plus à Apocalypse 13. Par soumission aux autorités, l’Église doit-elle humblement suivre chaque restriction et soumettre le culte du Dieu de la Bible à cette marque numérique de la Bête qu’est le pass sanitaire, peu importe sous quel nom on veut le rendre obligatoire ? Aurons-nous bientôt des églises limitées aux soumis aveugles ? Le projet vaccinal toxique des pouvoirs occultes, le chrétien devra-t-il s’y soumettre parce que Romains 13 nous l’ordonne ? Avons-nous donc été lobotomisés ? Ces produits géniques, ont-ils donc prouvé leur efficacité et leur innocuité ? Et si le projet derrière était en accord avec la toxicité de ces produits, ne devrions-nous pas résister ?

La soumission prônée n’est autre qu’un refus de regarder plus loin. Nous voulons être tranquilles et vaquer à nos occupations en faisant confiance aux autorités parce que c’est plus facile. Et, par miracle, ce serait faire la volonté de Dieu ?

Des pouvoirs occultes – j’utilise ce mot en son sens premier de caché, mais le sens spirituel n’est pas loin – s’apprêtent à se soumettre le monde dans la dernière rébellion contre le Christ, en réinitialisant la vie humaine et en créant la Bête qui doit venir. Mais si nous ne pouvons pas déjà reconnaître que l’écriture est sur le mur, comment ferons-nous pour la lire et la comprendre ? Pourquoi sommes-nous devenus aveugles à ce point ? Comment le mensonge, et le menteur qui se profile derrière lui, nous a-t-il fascinés ? Comment est-il possible que nous ayons baissé notre garde pour que l’ennemi nous berne à ce point ?

 

L’anticipation

Qu’en sera-t-il demain ? Il va de soi que les choix d’aujourd’hui influenceront le monde de demain. En tant que chrétiens, nous devons tenir compte de la prophétie biblique. Et dans tous les cas, nous serons sages à considérer de quoi demain pourrait être fait selon les faits en notre possession. Nous ne devons pas pratiquer une politique d’autruche et espérer pour le mieux. Bien au contraire, notre anticipation raisonnée de l’avenir doit inspirer notre action d’aujourd’hui. La Bible nous y encourage et seuls les dictateurs nous susurrent de leur faire une confiance aveugle en ne faisant rien.

Le mensonge conduit à la mort. C’est une loi spirituelle. Mais cette mort vient en général par versements partiels. La politique de l’avortement a conduit à une tendance à séparer sexualité et procréation. On ira probablement vers un monde où la procréation sera séparée de la femme pour être confiée à la science et à la technique. Un monde où les gens auront la liberté du plaisir, mais sans espoir, sans issue, sans responsabilité. Ils découvriront qu’un plaisir stérile ne satisfait pas. Ce qui semblait ouvrir la perspective du paradis sera en fait la route de l’enfer. Il ne faudra pas oublier qu’un tel ordonnancement de la vie et de la société ne se fait pas spontanément. C’est le fruit d’une planification et donc, d’une élite de décideurs. On sera devenu esclave. Ce sera la mort par mensualités.

La politique du genre défait un autre pan de la société. Contrairement aux attentes des ignorants, un monde « regenré » ou « dégenré » n’est pas non plus le paradis retrouvé. L’égalité miroitée pourrait ne pas être la terre promise. Bien sûr, égalité de paie pour égalité de travail et de responsabilité est une évidence pour quiconque réfléchit un peu. Mais l’égalité forcée d’aujourd’hui est un joug insupportable, tout simplement parce qu’on n’est pas égaux : on est glorieusement différents ! Une femme qui court derrière un camion poubelle pour ramasser les ordures n’est pas forcément le rêve secret d’une société meilleure. On a tenté cela en Union soviétique et ce ne fut pas la vision du meilleur des mondes. Un monde uniforme est un cauchemar. Ce sera toujours et encore la mort par mensualités.

La panique autour du climat n’aboutira pas dans un monde jardin où il fera bon flâner. Aucune dictature n’a jamais accouchée du bonheur. Or, une dictature verte sera inévitable. On vous enlèvera votre voiture et votre maison, car posséder sera un privilège réservé aux élites. On devra réduire la population et vous ferez partie soit des esclaves utiles pour garantir le « paradis vert » des élites, soit des morts. Mais dans tous les cas, vous devrez arrêter d’être un consommateur. La Nature aura la priorité, mais seulement la Nature que les élites s’imaginent. Pour la plupart, la Nature sera une déesse cruelle. Le monde vert est sans espoir. Quoi qu’on dise, on ne maîtrisera jamais le climat. À force d’enchaîner le génie des hommes on appauvrira la vie de la majorité. Une fois que l’on aura détruit la vie d’avant – c’est toujours l’étape la plus facile ! – on sera en panne d’avenir. On aura quelques oasis de prospérité pour les élites sans égard aux lois écologiques et des déserts invivables pour les autres qui survivent péniblement. Le monde sera livré aux marchands du carbone et tant pis pour les autres. Ne comptez pas sur l’altruisme spontané. Il ne restera que le Karma à l’occidentale : Vous récolterez ce que vous avez semé et il n’y aura ni grâce, ni miséricorde. Jusqu’à ce que vous ayez payé la dernière mensualité et que vous serez « humusé », mort.

Et l’avenir pandémique ? Tout d’abord, c’est bien de cela qu’il faudra parler. Ceux qui nous annoncent avec autant d’assurance qu’il y aura d’autres pandémies savent sans doute de quoi ils parlent. On n’est jamais aussi sûr que de l’avenir que l’on aura organisé soi-même ! Un monde tenaillé par une pandémie est un cadeau pour certains. Un cadeau qui se compte entre autres en bonus financiers. L’avenir est aux « vaccinators » et certains l’ont plus que bien compris. Est-il étonnant que ces « certains » sont les mêmes que ceux dont on rencontre les noms derrière chaque mensonge ? Complotiste ? Même pas ! Mais quand on l’aura compris, il sera trop tard. L’avenir est là, dans un esclavage de cobaye jusqu’à ce que mort s’ensuive. Sauf pour les élites. L’espoir du transhumanisme, et du « déshumanisme », les fait vivre dans l’assurance qu’ils vaincront la mort. Ils seront les derniers trompés.

Tout cela n’est pas de la prophétie, ou l’analyse du marc de café. C’est arrêter d’être naïf et comprendre ce qui est déjà en route. C’est prendre en compte la méchanceté profonde du cœur humain. C’est accepter que ces quatre mensonges doivent conduire à un avenir de ce genre.

Tout cela est accompagné aujourd’hui d’un raisonnement circulaire remarquable. Par les média complices on endoctrine les masses sur toutes ces questions. Puis on organise un sondage très officiel pour connaître l’avis des gens, avis qui correspond bien sûr de très près au lavage de cerveau que ces gens ont subi de la part des média. Ensuite, ces mêmes média nous annoncent avec une satisfaction non dissimulée que telle politique correspond bien à l’avis de la majorité. Ce procédé fonctionne à merveille pour chacun des quatre mensonges. Pour la dernière, mais cela s’applique tout autant aux autres, on peut dire que nous n’avons pas seulement une épidémie de cas, de tests, mais une épidémie des média. Il n’y a rien de surprenant à cela. Le scénario avait été écrit depuis longtemps dans le livre 1984 de George Orwell. On n’a fait que l’adapter.

 

Qu’en sera-t-il de demain ?

Contrairement à bon nombre de nos contemporains, nous chrétiens, nous avons une espérance précise fondée sur les paroles certaines de Christ. Quand je regarde ces quatre mensonges et tout ce que cela comprend comme manipulation, je suis frappé par l’exactitude de cette phrase que j’ai mis en tête de ces articles : Quatre mensonges pour les asservir tous et les lier dans les ténèbres. On fonce à toute vitesse vers des ténèbres toujours plus épaisses et l’esclavage qu’entraînent ces mensonges nous y conduit par nécessité.

Pourtant, il ne faut pas oublier que l’espérance chrétienne contient aussi sa part de ténèbres. Christ va venir pour le rétablissement de toutes choses. Mais avant cela, la nuit vient où tout devient impossible. La nuit du règne du mal dans une mesure encore jamais atteinte ici-bas. Ce que nous voyons prendre forme sous nos yeux annonce les terreurs que la Bible dépeint avec sobriété et clarté. « Le matin vient, mais la nuit aussi », comme l’exprimait le prophète Ésaïe. En tant que chrétiens, nous nous trouvons là. Nous attendons le jour, mais nous savons que la nuit noire nous enveloppera d’abord avec ses terreurs. Nous voudrions passer sans plus attendre dans le Royaume qui vient, mais ce n’est pas possible. Tout ce qui est écrit aura lieu. Le monde découvrira avec stupeur que l’Apocalypse est avant tout un livre de la Bible et une révélation de ce qui est sur le point de s’accomplir. Cela est en même temps notre crainte et notre assurance. Notre assurance ? Oui, parce que cela nous rappelle que c’est la Parole de Dieu qui conduit l’Histoire, et cela doit nous consoler. Nous ne sommes pas abandonnés. La main sûre qui dirige l’Histoire est la main qui nous garde.

 

Où en sommes-nous dans la descente aux enfers de notre société ?  En Genèse 18 et 19, nous trouvons un récit qui se préoccupe de cette même question concernant la fin de Sodome et de Gomorrhe. Tout s’y concentre sur l’influence des justes sur une société. Dix justes auraient sauvé Sodome. Mais il n’en y avait plus qu’un seul, Loth. Voici ce qu’en a dit l’apôtre Pierre :

Par ailleurs, il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe pour les donner en exemple à ceux qui par la suite vivraient dans l’impiété, et il a délivré Lot le juste, qui était profondément attristé de la conduite immorale de ces hommes débauchés. — Ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait en effet jour après jour son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs agissements criminels. — Ainsi donc, le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux et garder les injustes pour le jour du jugement où ils seront punis. (2Pierre 2.6-9 S21)

Il y a ici un exemple, un modèle. Rappelons d’abord deux choses : il n’est pas question ici de croyants et il ne s’agit pas de pourcentages.

Loth n’est pas mentionné comme étant un croyant mais comme un juste, reprenant la terminologie de Genèse 18. Un juste ici ne signifie ni un croyant, ni, encore moins, un croyant « justifié ». Il n’y avait pas de croyants à Sodome, au sens où la Bible l’entend. Loth n’est présenté nulle part dans l’Écriture comme un croyant. Il fut un juste, moralement répugné par ce qu’il observait autour de lui. Ce qu’il observait ? Un mélange d’immoralité homosexuelle et d’arrogance insouciante. Comparez Genèse 19 et le texte suivant :

Voici quelle a été la faute de ta sœur Sodome : elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une tranquille insouciance, elle et ses filles, et elle n’a pas soutenu la main du malheureux et du pauvre. Elles sont devenues arrogantes et elles ont commis des actes abominables devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela. (Ézékiel 16.49,50 S21)

Il en souffrait, mais son indignation n’avait aucun effet concret pour endiguer le mal.

Il n’est pas question ici de calculer combien il faut de justes pour préserver une société. Ce n’est pas une question de calcul mais d’influence. On peut être nombreux et n’avoir aucune influence. On peut être juste et silencieux. Inversement, on peut être une minorité et avoir une influence décisive.

Que conclure de cette histoire pour notre propos ? Ceci : L’apostasie qui damne une société est mesurée à l’incapacité des justes d’influencer cette société pour freiner l’immoralité.

Permettez que je prenne une fois de plus l’Allemagne du siècle dernier pour exemple. Voilà un pays « chrétien » où les églises abondaient. Il y avait pléthore de croyants. Il y avait peut-être même des justes sans nombre. Mais quelle influence avaient-ils sur la société ? Tout au début de ce siècle, les autorités avaient organisé en Namibie, alors colonie allemande, l’extermination des Hereros regardés comme des Untermenschen, des sous-hommes selon la science darwinienne triomphante de l’époque. Puis, il y a eu la première Guerre mondiale, voulue et initiée par l’Allemagne avec le concours des chrétiens allemands. Puis est venue la montée au pouvoir des Nazis et l’établissement de la Bête dans le pays. Puis est venu le jugement.

Que fut l’influence des justes ? Y en a-t-il eu ? Oui, mais pas beaucoup. Quelques Luthériens, comme Dietrich Bonhœffer, quelques Huttériens, comme Eberhard Arnold, quelques Catholiques, comme Maximilien Kolbe, et c’est tout. Quelle influence ont-ils eu ? Ils étaient trop peu nombreux pour faire fléchir la politique, bien qu’ils l’aient essayé. Comme à Sodome, il y avait trop peu de justes. Il y avait beaucoup de croyants et très peu de justes. Le jugement était donc inévitable. Le Bête allemande a donc conduit son pays au jugement.

La question de l’apostasie doit donc être reposée.

Que personne ne vous trompe d’aucune manière. En effet, il faut que l’apostasie arrive d’abord et qu’apparaisse l’homme de péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève contre tout ce qu’on appelle Dieu ou qu’on adore … (2Thessaloniciens 2.3,4 S21)

L’apostasie n’est pas seulement le fait que beaucoup de chrétiens abandonnent la foi, que les églises se vident et que la foi devient in visible, mais une société apostate est une société où il n’y a plus assez de justes pour influer sur le climat moral, où la désintégration morale – peu importe l’avis de la majorité – détruit les fondements mêmes de cette société.

Les quatre mensonges ont conduit notre société et notre monde à cette apostasie-là. La révélation de la Bête est donc imminente. Presque tous sont asservis. La Bête qui vient les liera dans les ténèbres. Puis viendra le Messie promis.

 

La fin est sur le point de nous submerger. La tribulation qui tente d’engloutir déjà tant de nos frères et sœurs est à nos portes. Le mal arrive à son comble. Les fléaux des chapitres 8 et 9 de l’Apocalypse ne sont plus très loin. Mais cela veut aussi dire autre chose : notre délivrance approche ! Notre Défenseur n’est pas loin. Le Maître et son Royaume promis sont à l’horizon. Jésus revient très bientôt et la tour de la Babel moderne sera renversée. Voir et anticiper cela met du baume sur notre cœur.

 

« Car encore un peu de temps — bien peu ! et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi. Mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour sauver leur âme. » (Hébreux 11.37-39)

 



[1] Erwin W. Lutzer, La croix d’Hitler, Éditions Clé, 2002, p. 127.

[2] Notez que la seule opposition réelle contre Hitler venait des églises, et non des universités …

[3] On peut voir un court film de ce récit ici : https://www.youtube.com/watch?v=dFcSZ7lV4No

[4] Je viens de lire l’interview avec AnnaMaria Cardinalli que Jon Rappoport a reproduit dans l’article suivant : https://blog.nomorefakenews.com/2021/11/04/annamaria-cardinalli-interview-murdering-infants-to-obtain-fetal-tissue-for-vaccine-research/. Elle y explique comment la ligne cellulaire fœtale HEK 293, qui est derrière les « vaccins » Covid, a été obtenue. La procédure consistait – et consiste toujours quand on veut obtenir des organes pour la recherche – à découper l’organe dans un bébé vivant avorté et non anesthésié.

samedi 23 octobre 2021

Quatre mensonges qui tueront le monde 5/6

 

5. En guise de conclusion

 

Quatre mensonges pour les asservir tous
et les lier dans les ténèbres.

 


Le mensonge et la suppression de l’information

Le mensonge et la vérité sont incompatibles. Il y a un mur infranchissable entre les deux. Ils opèrent de manière opposée. Le mensonge s’impose par la force et cherche à supprimer tout ce qui rappelle la vérité. La vérité agit différemment. Elle raisonne, argumente, cherche à convaincre, mais elle ne force personne à la suivre. Elle veut être choisie et aimée, là où le mensonge veut être cru aveuglément, souvent au défi de la réalité, et obtenir une adhésion fanatique. Ainsi, la vérité ne fuit pas le débat, tandis que le mensonge supprime l’information pour supprimer le débat.

Le mensonge est l’ennemi de la démocratie, quoi qu’il dise. Il ne veut pas gagner à la régulière, mais en éliminant toute opposition. Il est choquant comment toute alternative est refusée sur les quatre questions qui nous préoccupent. Ce ne sont pas des questions secondaires, mais des questions qui dominent le paysage actuel. Climat et Covid sont à l’avant-plan des préoccupations, des dépenses et des mesures. Mais l’avortement et le genre sont loin d’être absents des actualités, des politiques et des pressions. Ensemble, ils pèsent des milliers de milliards de dollars/euros. Ensemble, ils sont à la pointe de la transformation de notre monde et de nos sociétés. Le monde orwellien que la plupart des gens verraient s’installer avec horreur avance essentiellement à cause de ces quatre mensonges et de leurs protagonistes.

Ne devrions-nous pas nous inquiéter de l’absence de tout débat sur ces questions ? On a supprimé toute discussion. Tout argument contre ces mensonges est ridiculisé et traité avec dérision. Il n’est pas démonté, car pour faire cela il faut raisonner, écouter, soupeser, débattre. Mais on ne raisonne rien. Les arguments se limitent à dire que « les experts » ont raison, mais presque personne ne questionne ces « experts » sur leur impartialité – leurs conflits d’intérêts – ou sur la solidité ou la motivation de leurs avis. On vend du rêve et son prix est astronomique. On prétend que la nouvelle science est le garant du progrès, mais le nombre de morts est hallucinant, tant dans le réel de ces derniers 50 ans que dans la perspective des années à venir. On vend du rêve ? Et si cela s’avère être un cauchemar ? Je pense au sacrifice froid des enfants à naître ; à la destruction de la vie de combien d’enfants et de jeunes à qui on a vendu « le rêve » d’un changement de genre ; à la panique que l’on a semé pour « sauver la planète » ; et à cet étrange « vaccin » qui tue et qui rend malade.

Mais de tout cela aucune trace dans les média de masse. On n’est pas censé le savoir. Les morts par « vaccin » sont des morts dont on a honte, et que l’on cache. Ils sont les mauvais morts d’une sale guerre. On veut qu’ils soient morts pour rien. On accuse les innocents et on fait l’éloge des coupables tout en évitant une analyse sérieuse pour savoir qui tirent les ficelles. On traite les opposants de complotistes, de climatosceptiques, d’homophobes et de partisans de l’extrême droite et si on voulait préparer une persécution en règle de ceux que l’on caractérise ainsi, on ne s’y prendrait pas autrement. Combien de temps encore avant que ces opinions contraires à la « science » imposée seront encore tolérées ?

Il faut se poser la question de la démocratie. Pensez-vous que la pensée unique obligatoire puisse être le garant d’un avenir heureux ? Elle est le précurseur d’une dictature abjecte qui se dessine sous nos yeux. Est-ce à la venue d’un tel monde que vous voulez contribuer ? Où en est la séparation des pouvoirs ? Nos parlements sont court-circuités ou conduits par des majorités bétonnées. Le recours judiciaire a de plus en plus de difficulté d’aboutir.

Autre question : N’est-il pas étonnant que derrière ces mensonges on retrouve sans cesse les mêmes noms de gens très riches et très puissants, pressés de réaliser leurs projets sinistres ? Cela ne devrait-il pas nous mettre la puce à l’oreille ? Quand on découvre que les hommes les plus puissants et les plus riches sont impliqués, souvent directement, en subventionnant, en achetant et en plaçant leurs pions, ne devrions-nous pas poser des questions ? Chacun de ces quatre mensonges joue son rôle toujours plus lourd pour asservir l’humanité. Ces gens respectés par leurs semblables et aimés pour leur argent et leur pouvoir ne sont pas des amis du genre humain. Certains ne s’en cachent même pas qu’ils veulent réduire l'humanité en nombre de façon importante. Ils veulent une part toujours plus grande du gâteau car leur appétit est insatiable.

 

Le mensonge comme principe du progrès ?

Ces quatre mensonges modernes sont devenus des modèles du progrès. Qu’ils soient oui ou non des mensonges n’intéresse que très peu de monde. Indubitablement, ces quatre choses sont regardées comme essentielles pour le progrès. Reprenons-les courtement pour le souligner. L’avortement a affranchi la femme et la sexualité de l’esclavage de la maternité. La révolution LGBT a libéré notre monde du carcan hypocrite du mariage judéo-chrétien et permis à tout un chacun de trouver son épanouissement particulier. La lutte contre le CO2 humain va, avec un peu de chance, conserver la planète pour les futures générations dans une santé retrouvée et améliorée. La lutte contre le Covid et la découverte des vaccins ARNm permet d’entrevoir un futur sans maladie et peut-être même, sans mort. Tout cela, n’est-ce pas la marque même du progrès ?

Mais un progrès vers où ? Un progrès en quoi ? Et un progrès à quel prix ? « Le progrès » en tant que tel ne veut rien dire ! On peut se qualifier (on ne qualifie jamais les autres ainsi !) d’être le parti du progrès, ou progressiste, mais le plus souvent, les termes ne sont pas définis. Cela ne semble guère vouloir dire plus qu’un progrès vers un avenir apparemment meilleur. Mais qui garantit que l’avenir fondé sur et caractérisé par ces quatre mensonges sera effectivement meilleur ? Et si on se trompait ? Si ces quatre mensonges devaient plonger l’humanité dans un enfer de misère ? Je veux dire qu’il n’y a aucune garantie. Le progrès pour lequel on se démène pourrait être très décevant. Mais on ne semble pas vouloir le savoir. On est comme drogué au progrès. Paul Kingsnorth dans Blanched sun, blinded man (soleil blanchi, homme aveuglé) compare la société technique moderne à une machine, la Machine, le nouveau dieu d’un monde matérialiste. J’aimerais citer quelques extraits de son analyse :

C’est le marché du diable du technium, et nous n’avons pas arrêté de craquer pour lui : embrasser le nouveau, perdre l’ancien et vous retrouver plus profondément entrelacé dans un réseau technologique dont vous ne pouvez pas vous sortir même si vous le souhaitez. Aussi connu comme le piège du progrès, c’est le monde dans lequel nous vivons …

… comme l’a fait remarquer le grand Edward Abbey : « la croissance pour la croissance est l’idéologie de la cellule cancéreuse ».

Voilà donc la Machine. Ce n’est pas simplement la somme totale de diverses technologies individuelles que nous avons habilement réussi à rassembler… . La Machine est plutôt une tendance en nous, concrétisée par le pouvoir et les circonstances, qui fusionne dans une énorme agglomération de pouvoir, de contrôle et d’ambition.

[…]

Mais c’est une divinité – et tout au long de l’histoire humaine, de l’Égypte à Babylone, de Sumer à Rome, chaque fois que la Machine tombe, nous travaillons à la reconstruire, car à un certain niveau, nous avons besoin d’entendre l’histoire qu’elle nous raconte sur nous-mêmes :

La seule contribution durable de la méga-machine fut le mythe de la machine elle-même : l’idée que cette machine était, de par sa nature même, absolument irrésistible – et pourtant, à condition de ne pas s’y opposer, finalement bienfaisante. Ce sortilège magique fascine toujours à la fois les contrôleurs et les victimes massives de la méga-machine aujourd’hui. (Citation de Lewis Mumford, The Myth of the Machine, publié en deux volumes entre 1967 et 1970.)

Plus loin, il décrit les caractéristiques de cette Machine :

        Une société centralisée, hiérarchisée, à grande échelle.

        Une bureaucratie efficace, capable d’ordonner et de contrôler les citoyens.

        Une puissance armée/policière suffisante à faire respecter l’ordre.

        Une grande population, principalement urbaine/métropolitaine, dépendante de la Machine pour sa survie et donc encline à la défendre.

        Une économie centralisée; des institutions financières puissantes.

        Un besoin d’expansion via la colonisation (via la puissance militaire, les traités internationaux ou la pression commerciale) pour sécuriser davantage de marchés et de ressources.

        Un système de propagande, conçu pour normaliser ce qui précède (« les médias »).

        L’envie de remplacer les parties humaines par des parties technologiques; l’expansion du système technologique à tous les domaines de la vie.

        Un réseau de communication universel avancé, capable à la fois de faire de la propagande et de surveiller/suivre la population (« le Web »).

        Une matrice sophistiquée de production et de distribution de biens et services (« le marché »).

        L’« efficacité » économique comme évaluation unique/principale de la valeur. Le commerce comme principal moteur et valeur de la société.

Ensuite, il en vient aux valeurs fondamentales de la Machine :

        Le Progrès : le mythe central de l’âge de la machine. L’amélioration matérielle dans tous les domaines est à la fois nécessaire et inévitable. L’avenir sera toujours meilleur que le passé.

        L’ouverture : les limites sont des entraves, les frontières sont offensantes, l’autodéfinition est un droit. Tout doit être exposé, les tabous doivent être brisés. Le bonheur résultera de moins de restrictions.

        L’universalisme : les valeurs de la Machine sont applicables partout et devraient être accessibles à tous de droit, étant donné leur caractère libérateur … .

        Le futurisme : contre le passé, contre le lieu fixe. Il faut s’échapper de l’Histoire, les racines sont des limites au progrès, et probablement sombrement préjudiciables.

        L’individualisme : la fragmentation des communautés locales, des unités familiales et d’autres modes d’organisation traditionnels au profit de la promotion du désir et de l’ambition personnels.

        Le technologisme : les nouvelles technologies sont bienveillantes et inévitables, et malgré les ratés elles doivent être adoptées. « La technologie est neutre » et n’a pas de télos : elle peut être utilisée en bien ou en mal.

        Le scientisme : « La science et la raison » comme des arbitres « objectifs » et utilitaires de valeur.

        Le commercialisme : les valeurs marchandes s’infiltrent dans tous les domaines de la vie; l’épanouissement passe par la consommation matérielle.

        Le matérialisme : les dieux, les fantômes et autres superstitions rétrogrades doivent être transcendés.

        TINA : « There Is No Alternative » (il n’y a pas d’alternative). La Machine est « absolument irrésistible… et finalement bienfaisante ». L’opposition est au mieux un idéalisme naïf, et au pire un déni dangereux de ses avantages pour les nécessiteux. La frustration anti-Machine doit être dirigée vers « l’art », désormais une marchandise stérilisée et vendable.

La comparaison entre la Machine et notre société saute aux yeux. Plus que jamais, nous sommes entrés dans l’ère de la Machine. Et la valeur numéro un en est le progrès. Ce progrès réside dans l’abandon du passé et de ses contraintes. Ce qui était vrai autrefois est transformé en un bagage encombrant dont il faut se défaire. Seul ce qui est vrai aujourd’hui et, mieux encore, ce qui sera vrai demain doit être embrassé. Que cela soit une « vérité » manipulée par la Machine et ses opérateurs dans l’ombre, qui veut vraiment le savoir ?

Si les quatre choses décrites dans cette série d’articles sont effectivement des mensonges, voire des mensonges pieux – une contradiction dans les termes ! – pouvons-nous imaginer réellement que la négation de la réalité et la destruction de tous les ponts qui nous relient à elle peuvent être le chemin vers un futur meilleur ? Avons-nous tant d’exemples de mensonges réussis qui ont conduit à un avenir meilleur ? N’est-ce pas un pari insensé au risque de tout perdre ?

Un progrès vers où ? Un monde où les enfants seront fabriqués par l’Etat, comme dans Le meilleur des mondes, est-il meilleur ? Conduira-t-il vers un plus grand bonheur de vivre ? Vers une satisfaction personnelle durable ? Vers moins d’égoïsme et plus d’altruisme ? Ou conduira-t-il vers une dictature cruelle en transformant la plupart des gens en esclaves ?

Un monde où des codes de conduite sont imposés aux enfants, les poussant à changer de sexe, où la confusion absolutisée conduit à des comportements choquants à volonté et où l’hétérosexualité passéiste est reléguée à un comportement à peine toléré, un tel monde sera-t-il meilleur ? Apportera-t-il une plus grande maturité et un meilleur équilibre à la société ? Même les plus optimistes doivent plaider leur ignorance. Dire qu’on va vers un nouveau paradis ou qu’on fonce dans le mur sont au moins des options également possibles. Le passé et le meilleur que notre humanité a produit jusque-là semblent rendre la deuxième option nettement plus probable.

Un monde où la politique est confiée à une petite élite sur base d’un programme mensonger, va-t-il vers des lendemains qui chanteront ? Jusque-là, n’a-t-on pas fait l’expérience du contraire ? La révolution communiste, a-t-il créé quelque part un paradis sur terre ? La révolution fasciste, a-t-il mieux réussi ? La révolution verte serait-elle l’exception pour confirmer la règle ?

L’ultime version de la Machine est un monde où une mesure vaccinale imposée à tous profite scandaleusement à ceux qui fabriquent ce « vaccin » en mettant le monde entier à contribution. C’est un monde où ceux qui refusent l’évangile vaccinal sont exclus de la société quand bien même cette même société déclare que les « vaccins » n’ont reçu qu’une mise sur le marché provisoire du fait que les tests sont toujours en cours.

Un progrès vers où ? Vers une utopie merveilleuse ou vers une dystopie mortifère ?

Un progrès en quoi ? Tant qu’on n’est pas au clair sur la question de ce qui constitue le progrès, que peut-on vraiment affirmer ? Les grandes religions ont (avaient ?) une image plutôt claire en quoi leur foi constitue un progrès. Certaines philosophies avaient une explication claire en quoi leur conception était un progrès et vers quoi cela conduirait. On peut critiquer ces conceptions et rejeter ces croyances, mais que met-on à la place quand on suit ces quatre mensonges ? En quoi l’avortement est-il un progrès ? En quoi le projet de société LGBT est-il un progrès ? En quoi la condamnation de l’énergie pétrolière est-il un progrès s’il doit obligatoirement appauvrir une partie importante de la population ? En quoi une nouvelle religion de la Nature est-elle un progrès par rapport au Christianisme qui avait supplanté cette religion il y a de longs siècles ? En quoi injecter un produit toxique dans autant de gens que possible est-il un progrès ? En quoi l’interdiction de traitements efficaces et bon-marché est-il un progrès ? En quoi taire les dizaines de milliers de morts et les handicapés sans nombre à cause des « vaccinations » est-il un progrès ?

Un progrès à quel prix ? Ce prix se calcule de différentes façons. On peut l’estimer en argent : que coûte la politique de l’avortement en frais directs et en frais dérivés ? Que coûte l’accès aux services hospitaliers pour changement de sexe ? Le coût de la transformation énergétique atteint et dépasse les milliers de milliards d’euros. Les politiques Covid ont failli tuer nos économies et elles sont probablement toujours en train de le faire, et j’ai déjà mentionné les profits des dizaines de milliards de dollars de l’industrie pharmaceutique. Manifestement, le « progrès » forcé par ces quatre mensonges rapporte des sommes astronomiques, de l’argent détourné – cela va de soi – de toute politique d’assistance sociale tellement nécessaire : accès à l’alimentation, à l’eau potable, à une médecine de proximité, pour ne mentionner qu’elles.

Mais il y a un prix bien plus exorbitant. C’est le prix en vies humaines. Chaque avortement représente un mort. Une quarantaine de millions de morts par an ! Les « vaccinations » Covid ont déjà causé des dizaines, probablement des centaines de milliers de morts. Et cela ne peut même pas commencer à nous aider à imaginer la souffrance derrière ces deux mensonges. Plusieurs acteurs derrière les coulisses de ces quatre mensonges en appellent au dépeuplement et investissent des centaines de millions de dollars pour y arriver. Ce lien étrange entre mensonge et mort devrait nous inquiéter. Il annonce un avenir très sombre.

 

Le mensonge et la certitude du jugement

L’avortement est une transgression. C’est un assassinat officialisé et multiplié des dizaines de millions de fois contre cette partie unique de l’humanité qui ne peut pas se défendre. Non content de cela, on a pratiquement industrialisé l’horreur. Un commerce de corps avortés s’est développé. L’embryon est devenu une commodité qui rapporte gros. C’est un commerce qui n’a jamais été condamné.

Je propose que l’avortement n’est pas seulement un mensonge, il est le mensonge par excellence, voté en bonne et due forme dans la plupart de nos pays. « L’état de droit » dont clame les vertus en Europe contient l’acception et la protection de l’avortement. Il est devenu la norme sans jamais pouvoir prétendre être normal. Il est légal mais immoral. Mais cela, on est de moins en moins apte à le saisir et donc à l’accepter.

Il constitue une transgression. Pas, plus, contre la loi, mais contre quelque chose de profondément ancrée en nous : notre conscience de la justice et du bien et du mal. La plupart des gens ressentent cela. Au plus profond de nous, nous savons que l’avortement pose problème. On n’a pas le droit – sur le plan personnel – de mettre fin à la vie d’autrui. Mais quand l’état décide que, désormais, c’est normal, selon le nouveau normal qui correspond aux nouvelles normes, de plus en plus de gens adaptent leur conscience, ce qui veut dire qu’ils tuent quelque chose en eux en faisant taire la voix intérieure. Pourtant, une transgression a bien eu lieu, et notre société n’est plus la même à cause de cela. Toute transgression entraîne culpabilité et châtiment. Tout ce que nous observons d’inhumain, de déshumanisé depuis que nos pays ont voté la loi qui enlève la protection à la vie humaine est à ramener à cette transgression. Ce n’est pas qu’il n’y avait pas de choses inhumaines avant. Mais ici on a enlevé le droit à la vie à cette partie de notre race qui est dans l’impossibilité absolue de se défendre, qui n’a rien fait, qui ne peut être accusée de rien. On lui a enlevé ce droit, dans la plupart des cas, par choix de confort, par volonté de n’être pas incommodé.

Cette transgression implique Dieu.

Jusque-là, je n’ai mentionné Dieu qu’une seule fois, dans l’introduction. J’avais une raison pour cela. Je ne voulais pas écrire un texte pour les seuls croyants. Je voulais un texte bien plus général, un texte qui concerne notre humanité. Mais cela ne veut pas dire que Dieu n’est pas impliqué. Notez bien, je ne vais pas essayer de prouver Dieu. Quelle prétention ce serait ! Je vais faire comme la Bible qui commence en posant tout simplement la réalité de Dieu : « Au commencement Dieu … » Que l’on croie ou non n’a bien sûr aucun effet sur Dieu ! Dieu est, massivement et incontournable à long terme. Comme Créateur de la vie, il nous tient pour responsables de notre façon de « gérer » celle-ci. L’avortement est une transgression contre sa volonté, contre sa loi.

Beaucoup de choses sont qualifiées de transgression. Mais lorsqu’une société, une culture, décrète qu’un crime contre la vie elle-même devient la nouvelle norme, elle dépasse sciemment une limite absolue. Elle devient coupable et provoque le jugement. Je ne parle pas ici de jugement personnel – ce n’est pas mon sujet – mais de jugement sociétal.

Si vous ne croyez pas en Dieu parce que, selon vous, il n’existe pas, ceci ne devrait pas vous toucher, pas plus que si vous devriez me dire à moi que les catastrophes de notre monde sont l’effet de l’action d’extraterrestres. Je n’y crois pas et une telle affirmation ne va donc pas m’émouvoir. Je peux l’entendre avec curiosité et passer à autre chose ! Mais, étrangement, dès qu’on parle du jugement de Dieu, ce même détachement n’est que rarement affiché ! Très vite, on entendra des cris du genre : « Faites-le taire ! On ne devrait pas avoir le droit de dire cela ! » Une telle implication émotionnelle est probablement la preuve que la non-croyance affichée est plus une façade qu’une conviction profonde ! Comprenez-moi : vous pouvez croire à l’existence de Dieu et être profondément choqué à l’idée du jugement. La seule chose que je répondrai à une telle conviction – qui se respecte ! – est que ce Dieu-là n’est pas le Dieu de la Bible. Et moi, c’est le Dieu de la Bible qui me préoccupe !

La transgression entraîne le jugement (selon la Bible donc !). Voici un extrait de la Lettre de l’apôtre Paul à l’église de Rome :

Comme ils n’ont pas voulu reconnaître Dieu, Dieu les a laissés suivre leur intelligence tordue, et ils font ce qu’on ne doit pas faire. Ils sont pleins de toutes sortes d’injustice. Ils font le mal, ils veulent ce qui appartient aux autres, ils sont méchants, ils sont pleins de jalousie. Ils tuent, ils se disputent, ils trompent les autres, ils agissent n’importe comment. Ils racontent des mensonges sur les gens, ils disent du mal d’eux. Ils sont ennemis de Dieu, ils insultent les autres, ils sont orgueilleux, ils se vantent, ils trouvent tous les moyens pour faire le mal. Ils n’obéissent pas à leurs parents. Ils sont stupides, ils ne tiennent pas leurs promesses, ils sont sans cœur et sans pitié. Pourtant, ils connaissent bien le jugement de Dieu. Ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Eh bien, non seulement ils font ces choses-là, mais encore ils approuvent ceux qui les font ! (Romains 1.28-32 PdV)

Les « ils » du début sont les hommes du temps de Paul. Et il dit à trois reprises – j’en ai cité la troisième – que le rejet de Dieu provoque le jugement, et que ce jugement commence par le fait que Dieu laisse faire, qu’il enlève les freins. La conséquence en est que le comportement humain dans son ensemble fait fi de la conscience et transforme le monde en enfer. Le jugement, avant de prendre une tournure plus officielle – et individuelle –, se manifeste dans une incapacité d’apprécier les choses à leur juste valeur. Tout se dégrade. Le mensonge devient vérité et la vérité devient chose haïe et interdite. Il faut balayer tout souvenir de Dieu. Dans cette dégradation, l’avortement a joué un rôle déterminant. Avant, la plupart du temps, toutes ces choses existaient à une échelle plus restreinte. Depuis, elles sont devenues normales. Bientôt, elles seront la règle.

On voit cela dans les trois mensonges suivants.

Avec la théorie du genre, une confusion terrifiante est devenue la loi. Les convictions d’avant ont été mises sens dessus-dessous. Et la plupart des gens, y compris parmi ceux et celles qui ont pouvoir d’influencer la loi, sont devenus incapables de discerner l’anormalité des pensées et des propos. On danse sur sa tête, mais on est convaincu que c’est ainsi qu’il faut danser. Et malheur à ceux qui veulent danser autrement ! Contre toute observation de la réalité, la pensée humaine a accepté pour normale une fantaisie sans réel fondement. C’est ce que j’appelle le mensonge. Ce n’est pas nécessairement un mensonge conscient, une torsion volontaire de la vérité et donc une tromperie. C’est peut-être bien davantage une illumination qui échappe à toute rationalisation. Et c’est en cela que réside le jugement. La capacité de penser autrement semble avoir été enlevée. Et l’on juge avec mépris toute pensée du monde d’avant « de la domination mâle, blanche et chrétienne ». C’est dès lors le comble que de découvrir que cette rébellion contre l’héritage judéo-chrétien soit en même temps un jugement divin sur notre société ! Que la liberté revendiquée et orgueilleusement manifestée soit en même temps la révélation de la colère de Dieu ! La Bible maintient qu’il a abandonné les hommes à des passions contre nature. Ainsi, ce que l’on revendique est en même temps la preuve du jugement ! Même si on n’y croit pas un instant !

Avec le climat, il y a une chose semblable. On s’est mis dans la tête que l’homme peut changer le climat. Il l’aurait changé de par son comportement coupable et il devra maintenant être obligé à réparer et à souffrir si besoin. Dans tout ce discours, la Nature est plus importante que l’homme. C’est l’homme qui est le problème. Il est en trop grand nombre, il pollue, il détruit. Seulement, on n’a pas la preuve que c’est lui le vrai coupable du climat qui se détériorerait. Le CO2 anthropique n’est pas en cause d’un éventuel réchauffement climatique, du moins, la science semble démontrer cela comme nous l’avons vu. On ment aussi par omission, en « oubliant » le passé récent relativement chaotique du système terre. Mais comme un tel discours esquive la responsabilité humaine, il devient intolérable. Tout argument du contraire est ridiculisé pour la simple raison que l’on a un agenda arrêté et que l’on est bien décidé de le respecter. Et si la réalité ne correspond pas au discours, on ne se gêne pas de la changer avec toute l’émotivité propre aux jeunes embrigadés pour la cause. Autrement dit, la réalité qu’on veut voir l’emporte de loin sur celle que l’on voit. Ne serait-il pas l’évidence du jugement qui obscurcit la pensée des hommes au point de courir derrière un mirage ?

Est-il aussi possible que les perturbations de la météo et ses conséquences affreuses soient une autre manifestation du jugement de Dieu ? Cela est clairement enseigné dans la Bible, même si cela est devenu plutôt indigeste aujourd’hui. Permettez-moi de m’expliquer par une longue citation :

L’Eternel déchaînera contre vous la misère, le désordre et la ruine dans tout ce que vous entreprendrez et que vous exécuterez, jusqu’à ce que vous soyez complètement détruits, et vous ne tarderez pas à disparaître, parce que vous m’aurez abandonné et que vous aurez commis de mauvaises actions. L’Eternel vous enverra une épidémie de peste qui finira par vous éliminer du pays dans lequel vous allez entrer pour en prendre possession. Il vous frappera de maladies qui vous feront dépérir : des fièvres et des inflammations de toute nature. Il frappera aussi vos champs par la sécheresse, la rouille et le charbon. Tous ces fléaux vous poursuivront jusqu’à ce que vous disparaissiez. Le ciel au-dessus de vos têtes sera aussi dur que du bronze, et la terre sous vos pieds sera comme du fer. Au lieu de pluie, l’Eternel enverra sur votre pays de la poussière et du sable qui tomberont du ciel sur vous jusqu’à ce que vous soyez exterminés.

Vous sèmerez beaucoup de grains dans vos champs, mais vous ferez de maigres récoltes, car les sauterelles auront tout dévasté.

Les criquets dévasteront tous vos arbres et mangeront les produits de vos terres.

Toutes ces malédictions fondront sur vous, vous poursuivront et vous atteindront, jusqu’à ce que vous soyez exterminés, parce que vous n’aurez pas obéi à l’Eternel votre Dieu, en observant les commandements et les lois qu’il vous a donnés.

Il lancera contre vous, depuis les confins du monde, une nation lointaine dont vous ne comprendrez pas la langue, elle fondra sur vous comme un aigle sur sa proie. Ce sera une nation d’hommes au visage dur, sans respect pour le vieillard ni pitié pour les enfants.

Après avoir été aussi nombreux que les étoiles du ciel, vous ne serez plus qu’une poignée d’hommes, parce que vous n’aurez pas obéi à l’Eternel votre Dieu.

La terreur envahira votre cœur à cause de tout ce que vous aurez constamment sous les yeux, de sorte que le matin vous direz : « Si seulement c’était le soir ! » Et le soir : « Quand donc viendra le matin ? » (Deutéronome 28.20-24,28,42,45,49,50,62,67 Semeur)

Toutes ces choses sont dites aux oreilles du peuple d’Israël sur le point d’entrer dans la terre promise, pour le prévenir qu’il n’y a pas un droit automatique au bonheur et à la paix. Dieu pouvait devenir son ennemi. Or, en ces temps qui sont les nôtres, est-il si incongru de penser qu’il puisse exercer de jugements pareils contre nos nations pour la simple raison que sa patience est arrivée à son terme ? La main de Dieu est-elle levée contre notre société sophistiquée et découvrons-nous que nos équilibres reposent sur du sable ? Peut-être est-il temps de le considérer et de nous détourner de notre folie de croire que nous n’avons pas besoin de lui.

Ce qui nous amène au dernier mensonge, celui du Covid. Je tiens à rappeler que je n’affirme pas ici que le Covid n’existe pas. Ce n’est donc pas la question ici. Mais mensonge il y a. Les preuves commencent à sortir que cette pandémie a été planifiée et que l’un des buts en était la vaccination universelle avec un produit dangereux aux effets potentiellement destructeurs. Y a-t-il un jugement dans tout cela ? Peut-être bien. Lorsque les gens se mettent à croire des choses qui les desservent, il y a peut-être jugement. Voici ce que dit la Bible en parlant des temps qui précèdent de peu le retour de Christ :

Il usera de toutes les formes du mal pour tromper ceux qui se perdent, parce qu’ils sont restés fermés à l’amour de la vérité qui les aurait sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge. Il agit ainsi pour que soient condamnés tous ceux qui n’auront pas cru à la vérité et qui auront pris plaisir au mal. (2 Thessaloniciens 2.10-12 Semeur)

Le ‘il’ dans ce texte est l’Antichrist que l’Apocalypse appelle la Bête, l’homme toxique de la fin qui organisera et exercera le contrôle total de la société de son temps juste avant que Jésus revient. L’apôtre Paul affirme que la crédulité des hommes de ce temps est un jugement qui les frappe parce qu’ils n’ont pas aimé la vérité « qui les aurait sauvés ». Il s’agit de la vérité de l’Évangile. Autrement dit, une société qui a balayé la foi dans le Dieu de la Bible est une société qui s’expose à ce jugement terrifiant : ils croiront au mensonge pour leur perte. Est-ce de cela que nous sommes témoins aujourd’hui ? Nous savons que le Covid a un taux de survie d’au-delà de 99%. Nous savons que la mortalité à cause du « vaccin » atteint des chiffres énormes. Nous savons que de plus en plus de personnes « vaccinés » à deux ou à trois doses tombent malades et meurent. Mais la plupart des gens refusent d’y croire. Qui les a aveuglés ? Certains répondront : le diable. C’est possible. Mais la réponse de la Bible dans l’extrait ci-dessus fait froid dans le dos. Décider de ne pas aimer la vérité de l’Évangile peut vous amener au jugement.

 

Il faut terminer. La pénétration de ces quatre mensonges dans notre société ne peut être sans conséquence. Pour quiconque a des yeux pour le voir, aucun progrès n’en a été le résultat. C’est de « régrès » qu’il faudrait parler. L’imposition d’une pensée unique nous renvoie aux années sombres des dictatures d’autrefois avec leurs suppressions violentes des pensées et des penseurs contraires. Aujourd’hui, sur le chemin unique qui mène vers « le progrès », toute autre route doit être barrée. Tout être en surnombre doit être éliminé. Tout renvoi au Dieu ancien doit être banni.

La Machine qui est le responsable de ce crime ne tolérera aucune contradiction. Elle est une Bête qui veut asservir tout homme pour le lier dans les ténèbres. Elle veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’autre dieu, qu’il n’y a pas d’autre bonheur, qu’il n’y a pas d’autre vie. Elle ment.

Mais le jugement ne dort pas. Ceux qui ont voulu mettre le Dieu vivant au placard n’ont jamais pu fabriquer de placard assez grand pour le contenir. C’est lui qui aura le dernier mot. Sa justice triomphera. Son Messie règnera. Car

Dieu annonce maintenant à tous les êtres humains, partout où ils se trouvent, qu’ils doivent changer d’attitude, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde avec justice par l’homme qu’il a désigné. Il en a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant. (Actes 17.30,31 Segond 21)

Il n’est pas trop tard pour revenir à lui. Mais il l’est presque.