Le culte de la Liberté

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mardi 21 février 2017

Les chrétiens : les oubliés des plans de reconstruction en Irak !

Le futur de l’Irak se prépare aujourd’hui. Des projets de reconstruction sont déjà en discussion mais les chrétiens n’en font pas partie ! Ils sont négligés, voire oubliés. La pression des croyants du monde entier, notamment avec la pétition en cours, est d’autant plus importante.


Alors que Mossoul n’est pas encore entièrement libérée, un compromis historique pour créer un Irak nouveau vient d’être proposé par le chef de l’Alliance Nationale actuellement au pouvoir au Irak. Son objectif est de réconcilier tous les acteurs de la société, en particulier dans les domaines politiques et économiques. Dans les faits, il s’agit surtout de mettre un terme aux violences récurrentes entre musulmans chiites et sunnites. Ce plan est soutenu par l’ONU, mais comporte un grand hic : les chrétiens (et les yézidis) n’en font pas partie. Les a-t-on oubliés ?
Et les chrétiens dans tout cela ?
Au même titre que les yézidis, également victimes des atrocités du groupe État Islamique, les chrétiens sont considérés comme une minorité religieuse, donc de seconde classe.  Sans influence politique dans une société fragmentée à caractère parfois tribal, ils sont mis de côté, victimes des luttes d’influence entre politiciens d’aujourd’hui et d’hier sur fond de rivalités entre sectes musulmanes. Les chrétiens assyriens ont donc été exclus des discussions sur le projet de réconciliation nationale.
L’apport historique des chrétiens
Pourtant la communauté chrétienne est la population originelle de la région. Sa contribution primordiale d’autrefois en matière de santé, de culture, d’éducation ou d’économie, pourrait contribuer à stabiliser la société irakienne et la guérir de ses maux actuels (corruption, sectarisme, exclusion ethnique). Voir à ce sujet un récent rapport publié (en anglais) par 16 ONG intitulé « Assurer l’égalité ».
Refusons le schéma de l’oubli
Fuyant devant le groupe État Islamique en 2014, de nombreux réfugiés chrétiens ont été oubliés de l’ONU car ils ont évité les camps par crainte de persécutions. Ces sont des organisations chrétiennes qui les ont secourus. Prions que les plans de reconstruction de l’après-Mossoul ne reproduisent pas ce schéma.
Les chrétiens pourront-ils être des citoyens à part entière dans le nouvel Irak ? Leur apport historique contribuera-t-il à la tolérance et à l’apaisement ? Auront-ils le droit de reconstruire des églises ? Autant de questions que nous comptons bien aborder lors d’une rencontre avec le secrétaire générale des Nations Unies. Prions pour que ce rendez-vous puisse avoir lieu bientôt.
Nos prières : porteuses d’espérance
Malgré souffrances et rejet, l’Eglise du Moyen-Orient demeure. En Irak entre 200 000 et 500 000 chrétiens vivent encore sur place. Ils se savent soutenus par les croyants du monde entier. Dans le Moyen-Orient biblique, Juda a connu l’exil, le retour puis la restauration. Dieu n’a pas changé. Et son peuple en prière reste porteur d’espérance.


Source :



Les mêmes problèmes sont rencontrés par les chrétiens qui cherchent refuge en Occident. Voici un court article qui en donne un exemple.

Des fonctionnaires européens musulmans rejettent les demandent d’asile de Chrétiens persécutés en Irak


Cela fait partie du récit tragique de la persécution des chrétiens. Les Juifs du Moyen-Orient ont fui la persécution musulmane en venant en Europe. Puis les musulmans les ont suivis pour reprendre cette persécution. Maintenant, les chrétiens du Moyen-Orient fuient la persécution musulmane pour trouver les musulmans retranchés dans des positions de pouvoir en Europe.
Ce récit à été rapporté par Gatestone Europe.

La chaîne allemande Welt24 rapporte qu’il ya quelques jours un politicien allemand, Wolfgang Bosbach, a rencontré une famille irakienne chrétienne en Nordrhein-Westphalie (sa circonscription) qui avait récemment demandée l’asile en Allemagne.
Les réfugiés chrétiens ont raconté à Bosbach comment ils avaient fui leur pays par crainte de la violence djihadiste. Finalement, en arrivant en Allemagne ils ont rempli leur demande d’asile dans l’un des bureaux de l’Office fédéral allemand des migrations et des réfugiés (BAMF).

Là, ils ont fait face à une employée du BAMF avec un foulard, qui allait décider si oui ou non ils obtiendraient le statut protégé de réfugié.
«Je ne peux pas comprendre pourquoi seuls des musulmans du BAMF décident si les Chrétiens, qui ont fui les musulmans radicaux, ont le droit de rester dans la République Fédérale d’Allemagne.»

Plusieurs rapports précédents démontrent que traducteurs musulmans minent les efforts de réfugiés chrétiens qui cherche à trouver refuge contre la persécution islamique.
« Les migrants iraniens et afghans convertis au christianisme après leur arrivée en Allemagne sont délibérément mal traduits par des traducteurs musulmans dans le but de ruiner leurs demandes d’asile » a rapporté un pasteur à Berlin.
« Et les vrais réfugiés chrétiens sont rejetés. Alors que les faux réfugiés islamiques remplissent l’Europe et l’Amérique. »

Daniel Greenfield – © Adaptation Europe Israël - 20 février 2017



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