Le culte de la Liberté

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samedi 21 décembre 2019

La thèse "Don Quichotte"


Il n’y a pas de réchauffement climatique dû à l’activité humaine. 
L’argument scientifique n’a jamais été tranché en faveur des thèses écologistes. Bien au contraire, beaucoup de scientifiques impliqués dans ce domaine particulier sont plus que sceptiques devant l’affirmation écologiste. Sur le plan de l’histoire, la thèse d’un réchauffement dû à l’activité humaine est intenable.[1] Quand on dit que le débat est clos, on se trouve donc devant une conclusion totalitaire destinée à étouffer le débat.

Le combat contre un tel réchauffement climatique ressemble donc au combat de Don Quichotte contre les moulins-à-vent, sauf qu’ici on combat pour ces moulins. Le fait que la quasi-totalité des média et la grande majorité des politiques se sont laissé gagner par la panique créée par les écologistes n’est pas une preuve de la validité de leur thèse. C’est seulement une preuve supplémentaire qu’une minorité décidée peut renverser n’importe quelle majorité concernée seulement par sa popularité et son score dans les sondages. Une minorité décidée ? Saviez-vous qu’au début du 20me siècle, l’ensemble des communistes pouvait s’asseoir sur un canapé ?
Le fait que la thèse « Don Quichotte » ait eu gain de cause ne veut pas dire que tout ira donc pour le mieux. Quand l’idéologie réussit à s’emparer du pouvoir – médiatique, politique et judiciaire – il est temps de sérieusement s’inquiéter. Une telle idéologie, en général en dépit du bon sens, est annonce de mauvais temps. En voici un exemple.

L’idéologie eugéniste du 20e siècle
Au premier moitié du siècle précédent, l’idéologie eugéniste s’est imposée aux Etats-Unis. Ce domaine d’étude, dont le nom vient de l’expression grecque “bien né”, était consacré à la création d’une nouvelle race supérieure d’êtres humains. A l’époque, cette idée était plus que de la science-fiction; c’était une solution irréfutable à un problème largement reconnu. De 1890 à 1920, quelques 18 millions d’immigrants étaient arrivés sur les côtes de l’Amérique — des “luthériens allemands, des catholiques irlandais, des juifs russes, des orthodoxes slaves — en foule fatiguée, pauvre et grouillante, les uns après les autres.”[2] Voyant avec horreur le nombre croissant d’immigrants, l’élite sociale et économique d’Amérique vit sa domination menacée. La solution, évidemment, consistait à faire décroître le nombre d’enfants nés dans ces familles inférieures et à faire progresser celui des enfants nés dans la catégorie supérieure, les bien nés, les “eugéniques”. Ces efforts étaient soutenus par l’Académie national des sciences, l’Association américaine de médecine et le Conseil national de recherche. Il a été dit que si Jésus avait été vivant, il aurait soutenu cet effort.
La recherche, la législation, et la mise au pas de l’opinion publique ont continué pendant pratiquement un demi-siècle. Ceux qui s’opposaient à la théorie furent empêchés de se faire entendre. On les a traités de réactionnaires, aveugles devant la réalité, ou tout simplement d’ignares. Mais avec le recul, ce qui surprend, c’est que si peu de gens aient formulé des objections. Aujourd’hui, nous savons que cette théorie populaire, qui a reçu tant de soutien, n’était autre qu’une pseudoscience. La crise dont tout le monde dit qu’elle était réelle n’existait pas. Les actions entreprises au nom de la théorie étaient immorales et criminelles. En fin de compte, elles ont conduit des millions de gens à la mort.[3]

L’idéologie derrière la thèse « Don Quichotte » risque d’être aussi totalitaire et aussi catastrophique dans ses conséquences. Elle n’est accessible à aucun débat ou voix contraire, elle ne craint pas la manipulation à grande échelle et elle a bien probablement un agenda caché.[4] Elle ne sera jamais satisfaite. Pensez à ce qui vient de se passer aux Pays-Bas, pays par excellence du vélo. Des juges dictent maintenant au gouvernement ce qu’il doit faire ! Et vous pensez qu’on se limitera à mettre la population chez nous à vélo ? Non, une élite pourra tout se permettre et les autres seront réduits à l’esclavage vert.

Et tout ça sans réel fondement. Des milliards d’euros sont tout à coup, comme par miracle, disponibles pour atteindre un rêve vert irréel mais irréfutable. Car si le climat se remet à se refroidir, ce qu’il finira par faire de toute façon, on dira qu’ils ont eu raison. Et si ce refroidissement tarde, ils auront aussi raison. C’est cela l’idéologie. Vous ne pouvez pas perdre pour la simple raison que vous avez toujours raison. Mais ne vous faites aucune illusion. L’esclavage vert sera réel et terrifiant. L’idéologie a une méchante habitude d’ouvrir des centres de rééducation. L’eugénisme et le Communisme en sont des exemples récents et actuels. Leur règne a été, est encore en Chine et en Corée du Nord, celui de la terreur. L’idéologie verte ne sera pas différente de la variété brune ou rouge, pour la simple raison que c’est une idéologie et non une pensée rationnelle. Elle ne se bat pas contre des moulins-à-vent. Elle ne se bat que pour ses propres moulins et contre quiconque ose se mettre en travers de son chemin. Mais soyez tranquille : Cela ne se voit pas encore. Pour le moment, on est encore gentil. Tant qu’on écoute la jeunesse. Celle qui a peur. Une peur verte. « Et si vous ne faites pas ce que nous vous disons, … »




[1] En Belgique, le site http://www.science-climat-energie.be/ rassemble un grand nombre d’articles sur ces questions.
[2] Edwin BlackWar Against the Weak: Eugenics and America’s Campaign to Create a Master Race (New York: Four Walls Eight Windows, 2003), p. 22.
[3] Cf. Michael Crichton, State of fear (Etat d’urgence), New York: HarperCollins, 2004, 575-576 (Robert Laffont 2006). Sur l’eugénisme, voir sur mon site : http://www.croiretcomprendre.be/connaitre/consensus.htm.
[4] Cf. Drieu Godefridi, L’écologisme, nouveau totalitarisme ? Texquis 2019.

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