De temps à autre, il est utile de vérifier où l'on en est dans notre monde en comparaison avec ce que dit la Bible. Le but n'est pas de faire peur,
bien qu'il y a de quoi !, mais de devenir sobre en vue de la prière.
Le 11 août 2024
Est-il
possible que Jésus nous ait spécifiquement mis en garde il y a près de 2000 ans
contre l’époque dans laquelle nous vivons ? Vous avez peut-être remarqué
que les événements mondiaux ont commencé à échapper à tout contrôle ces
derniers temps. Normalement, l’été est une période où les choses sont
relativement calmes. En ce qui concerne le secteur de l’information, août est
censé être le mois le plus calme de tous, car une grande partie du monde est en
vacances. Mais cela n’a certainement pas été le cas en 2024. Selon le
journaliste Simon
Tisdall, ces dernières semaines, nous avons connu un « pic de volatilité,
d’instabilité et d’insécurité sans précédent ces derniers temps » :
Août est le mois le plus calme – pour
reprendre les mots de TS Eliot – du moins, c’est ce que pensaient les
rédacteurs en chef. Les politiciens partent en vacances, les gouvernements
ferment, les gens se dirigent vers les collines ou la plage. Il ne se passe pas
grand-chose. Ce n’est pas le cas cet été. Le monde connaît ce mois-ci un pic
extraordinaire de volatilité, d’instabilité et d’insécurité, sans précédent ces
derniers temps. C’est effrayant, c’est choquant, c’est une course folle.
Les révolutions soudaines, les guerres
en cours et imminentes, les crimes terribles, les querelles à enjeux élevés,
les famines, les crises du coût de la vie, les émeutes violentes et les
paniques boursières insondables ne se produisent pas comme des espions isolés
mais par bataillons. Dans un monde où la destruction mutuelle, imprégnée de
cruauté et de désespoir, est un passe-temps favori des humains, les sombres
paysages de La Terre vaine d’Eliot nous font à nouveau signe.
Il a raison.
Mais ce n’est
pas parce que les choses ont été folles ces derniers temps que nous vivons la
fin des temps. Si nous vivons vraiment la fin des temps, il y a certains signes
très spécifiques que nous devrions voir.
Dans Matthieu
24.6-8, Jésus parle de certains de ces signes :
Vous entendrez parler de guerres et de
bruits de guerres. Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses
arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une
nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura, en divers lieux, des
famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des
douleurs.
Bien sûr, il
y a eu des guerres, des famines, des pestes et des catastrophes naturelles tout
au long de l’histoire humaine.
Si nous
vivons vraiment à la fin des temps, tous ces éléments devraient se produire
simultanément, et l’intensité de chaque élément devrait être à un niveau très
élevé.
Parlons
d’abord de la guerre. Selon l’Institute for Economics & Peace,
il y a eu 56 conflits militaires actifs dans le monde l’année dernière. C’est
le nombre le plus élevé dont nous ayons été témoins depuis
la Seconde Guerre mondiale :
Ukraine, Gaza, Soudan, Éthiopie,
Afghanistan, Syrie, République démocratique du Congo, Colombie… et ainsi de
suite. Il y a jusqu’à 56 conflits actifs dans le monde, le nombre le plus élevé
depuis la Seconde Guerre mondiale. De plus, ces conflits ont une composante de
plus en plus internationale, avec 92 pays impliqués dans des guerres hors de
leurs frontières. Ces données proviennent du dernier Global Peace Index produit
chaque année par l’Institute for Economics & Peace (IEP), un groupe
de réflexion qui analyse tout, depuis les investissements militaires et le coût
de la violence jusqu’aux lois militaires et aux morts au combat dans 163 États
et territoires.
Au moment où
j’écris ces lignes, il y a énormément de spéculations dans le monde entier sur
la « Troisième Guerre mondiale ». Le conflit au Moyen-Orient est sur le
point de se transformer en « guerre totale », ce n’est probablement qu’une
question de temps avant que les États-Unis ne soient entraînés dans la guerre
en Ukraine et que nous nous retrouvions à combattre directement avec la Russie [1],
et au moment où la Chine envahira Taiwan, nous serons en guerre avec les
Chinois.
Nous vivons
très certainement une époque de guerres et de rumeurs de guerres, et la phase
chaude de la « Troisième Guerre mondiale » sera vraiment différente de tout ce
que nous avons connu auparavant.
Tout au long
de l’histoire, la famine a accompagné la guerre. Nous sommes
actuellement confrontés à une crise alimentaire mondiale d’une ampleur sans
précédent. Au Soudan, une guerre sans fin a créé une famine véritablement
terrifiante. On prévoit actuellement que des millions de citoyens soudanais
mourront dans
les mois à venir :
Après 15 mois de combats dans ce pays
entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide
paramilitaires (RSF), les experts en insécurité alimentaire estiment que près
de 26 millions de personnes (non, ce n’est pas une erreur d’impression !),
soit plus de la moitié de la population soudanaise, pourraient souffrir de
malnutrition d’ici septembre. Huit millions et demi de ces êtres humains
pourraient être confrontés à une malnutrition aiguë. Pire encore, si la guerre
continue sur sa lancée actuelle, des millions de personnes mourront de faim et
de maladie dans les mois à venir (et peu de gens dans notre monde pourraient
même s’en rendre compte).
Que
ressentiriez-vous si vous deviez voir votre famille mourir lentement de faim ?
Selon Timmo
Gaasbeek, de l’Institut néerlandais des relations internationales, 2,5 millions
de personnes au Soudan pourraient périr « d’ici
la récolte des cultures en septembre »…
Gaasbeek prévient cependant que les
soupes populaires ne peuvent combler que les nombreux trous béants d’un système
brisé par les destructions, les déplacements et les mauvaises récoltes dues à
la guerre. Son institut estime qu’au rythme actuel de partage de la nourriture,
2,5 millions de personnes pourraient mourir de faim et de maladie d’ici la
récolte des cultures en septembre. En d’autres termes, 10 à 20% des Soudanais
des zones les plus durement touchées pourraient mourir – des taux de mortalité
similaires à ceux subis lors des terribles famines dans certaines régions du
Nigeria en 1969, en Éthiopie en 1984 et en Somalie en 1992.
Septembre,
c’est le mois prochain !
Mais la
plupart des Américains ne se rendent même pas compte que cela se produit parce
que nos grands réseaux d’information ne veulent parler que de Kamala Harris et
de Donald Trump.
Selon
Reuters, la faim est si forte dans certaines régions du Soudan que les gens
préparent littéralement des repas à partir de boulettes de terre juste pour
avoir de quoi remplir leur estomac :
Garang Achien Akok est l’un des milliers
de nouveaux arrivants dans la région. Akok, sa femme et leurs cinq enfants ont
abandonné leur maison dans la région méridionale du Kordofan après que des
miliciens arabes à dos de chameaux ont pris d’assaut leur village et incendié
leur hutte, a-t-il déclaré.
Akok, 41 ans, est arrivé à Al Lait en
décembre, mais il n’a pas de travail et ne peut pas nourrir sa famille.
Parfois, ils passent deux ou trois jours sans manger. Lorsque cela se produit,
dit Akok, il regarde impuissant sa femme et ses enfants creuser des trous dans
le sol avec un bâton, y glisser leurs mains et attraper de la terre. Puis ils
roulent la terre en boule, la mettent dans leur bouche et l’avalent avec de
l’eau.
Pendant ce
temps, les réserves de nourriture dans le monde entier ne cessent de se
réduire. CNN
a admis que nous sommes confrontés à « la pire crise alimentaire de
l’histoire moderne », mais la vérité est que ce n’est que le début.
Une fois que des
armes nucléaires seront utilisées, tout changera.
Une étude
menée il y a quelques années a déterminé que trois à quatre ans après une
guerre nucléaire totale, la production alimentaire mondiale aurait chuté d’environ
90% :
En utilisant des modèles de climat, de
récolte et de pêche, les chercheurs ont découvert que les impacts climatiques
de la suie d’une guerre nucléaire atteindraient un pic dans les premières
années mais dureraient environ une décennie.
Dans le pire
des cas, lorsque 150 Tg de suie seraient libérées, la production moyenne
mondiale de calories provenant des cultures diminuerait d’environ 90% seulement
trois à quatre ans après la guerre nucléaire, selon l’étude.
Cette même
étude a conclu qu’environ 360 millions de personnes seraient directement tuées
lors d’une guerre nucléaire totale entre les États-Unis et la Russie, et plus
de 5 milliards de personnes mourraient de faim à la suite de celle-ci :
Le scénario le plus vaste examiné, une
guerre d’une semaine impliquant 4.400 armes et 150 Tg, soit 165 milliards de kilos,
de suie – comme celle qui se produirait entre les États-Unis, leurs alliés et
la Russie – tuerait directement 360 millions de personnes – et plus de 5 milliards
de personnes de faim, selon l’étude. La densité de la suie réduirait les
températures mondiales de plus de 58 ºF.
À quoi
ressemblerait notre monde si 5 milliards de personnes mouraient simultanément
de faim ?
C’est quelque
chose à méditer.
Si nous
vivons vraiment la fin des temps, nous devrions également connaître des épidémies
majeures.
Il va sans
dire que la crise du COVID a tué des millions de personnes et qu’elle est
toujours présente.
Ces dernières
années, la grippe aviaire a causé la mort de centaines de millions de poulets
et de dindes dans le monde entier, et elle s’est maintenant propagée aux
mammifères.
Sommes-nous
les prochains ?
Nous ferions
mieux d’espérer que non, car l’Organisation mondiale de la santé affirme que
plus de 50% des humains qui ont attrapé le virus H5N1 depuis 2003 sont morts.
En 2022, une
épidémie de variole du singe (Monkeypox) s’est rapidement répandue sur toute la planète,
suscitant beaucoup de craintes. [2]
Aujourd’hui,
une version beaucoup plus mortelle, qui se propagerait plus
facilement parmi les humains, se propage en Afrique centrale, et l’Organisation
mondiale de la santé est extrêmement préoccupée
par cette situation.
Et je ne veux
certainement pas laisser de côté la dengue. Jusqu’à présent, cette année, il y
a eu plus de 10 millions de cas en Amérique du Nord et en Amérique du Sud
combinées :
Rien qu’en Amérique, près de 10,4
millions de cas suspects de dengue, une maladie virale transmise par les
moustiques, ont été signalés à l’Organisation mondiale de la santé en 2024 au
cours de la première semaine de juillet, soit une augmentation de 232% par
rapport à la même période l’année précédente.
Le Pérou en est un bon exemple. Lorsque
des pluies torrentielles ont commencé à tomber dans ce pays en 2023, une
épidémie de dengue record a explosé peu de temps après. Le nombre de cas est
estimé à bien plus de 100.000 depuis le début de l’année.
Si vous avez
déjà eu un cas grave de dengue, vous ne l’oublierez jamais. On l’appelle « la fièvre
des os brisés », car beaucoup de ceux qui développent des cas graves ont
littéralement l’impression que leurs os se brisent…
Parce que certains patients ont
l’impression que leurs os se brisent, le virus a un surnom inquiétant : « la fièvre
des os brisés ».
Qu’en est-il
des catastrophes naturelles ? En voyons-nous beaucoup ? Il semblerait
que l’année dernière, le nombre de « catastrophes
d’un milliard de dollars » ait établi un nouveau record historique…
La planète a été assiégée par un record
de 63 catastrophes météorologiques d’un milliard de dollars en 2023, dépassant
le précédent record de 57 établi en 2020, a déclaré le courtier d’assurance
Gallagher Re dans son rapport annuel publié le 17 janvier. Le total des
dommages causés par les catastrophes météorologiques en 2023 s’est élevé à 301
milliards de dollars, dont un pourcentage inhabituellement élevé de 57% de ce
total étant des dommages assurés.
Pendant ce
temps, le sol sous nos pieds tremble avec une régularité alarmante.
La semaine
dernière, j’ai
écrit un article sur l’étrange activité sismique dont nous avons été
témoins sur la côte ouest, sur la côte est, sous les Grands Lacs et au Texas.
De l’autre côté du monde, toutes les secousses récentes au Japon ont créé une
énorme panique. Les gens font des réserves de nourriture avec frénésie, car ils
sont très inquiets devant la possibilité d’un « méga-séisme » :
Les autorités japonaises ont exhorté les
gens à éviter de faire des réserves, car l’inquiétude face à un éventuel
méga-séisme a déclenché samedi une hausse de la demande de kits de catastrophe
et de produits de première nécessité.
Dans son premier avis de ce type,
l’agence météorologique a déclaré qu’un énorme tremblement de terre était plus
probable après une secousse de magnitude 7,1 survenue jeudi dans le sud, qui a
fait 14 blessés.
Samedi, dans un supermarché de Tokyo, un
panneau a été installé pour s’excuser auprès des clients pour les pénuries de
certains produits, imputables aux « reportages des médias liés au séisme ».
Je suis
entièrement convaincu que tout ce que nous avons traversé jusqu’à présent n’est
que le début. Nous n’en sommes qu’aux tout premiers chapitres de cette «
tempête parfaite », et si je ne me trompe pas, une quantité énorme de morts et de
destructions nous attend.
La plupart
des gens ne veulent pas entendre cela. La plupart des gens veulent juste
entendre que tout va être merveilleux. Mais si nous vivons réellement à la fin
des temps, les événements mondiaux se dérouleront exactement comme le dit la
Bible.
https://endoftheamericandream.com/we-really-are-living-in-the-end-times/
[1] Et
encore plus si Kamala Harris devait gagner les élections aux USA… [EE]
[2] L’OMS
n’est plus nécessairement une source fiable. Le Covid nous a appris cela. Mais
le but indiqué dans l’article est tout à fait juste : faire peur. La peur
rend les peuples dociles. [EE]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire