Le culte de la Liberté

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mercredi 21 août 2013

Les discussions entre Israël et le Fatah

Les pourparlers entre Israël et l'un des partis palestiniens, le Fatah, ont commencé. Voici quelques précisions sur l'arrière-plan de la question.


Les implantations juives sont-elles illégales et un obstacle à la paix ?
Août 14, 2013 - Europe-Israel.org

Les implantations juives sont qualifiées de façon éhontées par les européens de “colonies” en méconnaissance totale du droit International et des résolutions 242 et 338 de l’ONU qui définissent ces territoires libérés par l’armée israélienne en 1967 de l’occupation Jordanienne comme des lignes de cessez le feu entre Israël et… la Jordanie ! Mais en aucun cas entre Israël et une quelconque entité palestinienne qui n’existait pas à l’époque !
Vouloir boycotter les produits issus de ces implantations juives est un non sens juridique au regard du droit international. Les diverses résolutions onusiennes ne définissent aucune frontière entre les belligérants et proposent à ceux-ci de les définir dans un accord de paix. Or les deux belligérants de l’époque, Israël et la Jordanie on conclut un accord de paix, la Jordanie renonçant définitivement à l’occupation de la Judée Samarie (renommée Cisjordanie sous l’occupation jordanienne). Dès lors c’est en toute légitimité que les juifs se sont réinstallés dans ce qui fût le berceau du judaïsme pendant plus de 3000 ans qui n’a été occupé que de 1948 à 1967 par des populations arabes.
La décision de l’Union Européenne et l’appel de certains à boycotter les produits issus de Judée Samarie est une négation historique grave : c’est de toute évidence un signe d’allégeance aux pays islamistes de l’OCI qui refusent l’existence d’un Etat Juif sur sa terre ! L’Europe se soumet au dictât palestinien croyant ainsi caresser les babouches des uns et des autres dans le sens du poil. C’est une erreur stratégique majeure à l’heure où les peuples arabes eux mêmes essayent de se débarrasser des islamistes, à l’heure où les peuples européens commencent à grogner de l’envahissement islamiste…
Un rappel de quelques points sur la légalité des implantations n’est pas inutile pour tous ces politiciens prêts à se vendre pour quelques voix de plus:
Juifs et Arabes [1] ont vécu en Judée-Samarie depuis des siècles.
Aujourd’hui, les Israéliens et l’Autorité palestinienne négocient les frontières d’un possible état arabe au cœur même de la terre ancestrale du Peuple Juif.

  • 1.    La “Cisjordanie”, connue comme la Judée-Samarie fait partie depuis des milliers d’années de l’ancienne patrie du peuple juif et du judaïsme [2] – La Judée-Samarie a été rebaptisée ‘Cisjordanie’ par les Jordaniens en 1950.
    2.    La seule fois où les juifs ont été interdits de vivre en Judée-Samarie malgré plusieurs millénaires de présence, fût entre les années 1949 et 1967, lorsque la Jordanie occupait illégalement la Judée-Samarie.
    3.    Les localités juives construites sur la terre ancestrale du peuple juif couvrent environ 1.7% de la superficie de la Judée-Samarie
    4.    Environ 75 à 80% des israéliens vivant en Judée-Samarie vivent à proximité ou le long des lignes qui séparent Israël de la “Cisjordanie” contrôlée illégalement par la Jordanie avant la guerre de 1967. Ces zones pourraient être facilement incluses sur le coté israélien en contrepartie d’un léger échange de terres.
    5.    88% des arabes vivent sous administration palestinienne (AP) couvrant 40% de la Judée-Samarie. Israël administre actuellement 60% de la Judée-Samarie connue sous le nom de “Zone C”.Dans cette zone quasi vacante résident 2% d’arabes et fait l’objet de négociations par étapes intermédiaires prévues par le processus d’Oslo.
    6.    Aucune frontière internationalement reconnue n’a déjà séparé Israël de la Judée Samarie [3]. Si futures frontières il y a elles devront être négociées pour arriver à une paix durable entre les deux parties.
    7.    Le nombre des localités juives en Judée-Samarie est restée la même depuis la signature des accords d’Oslo en 1993, les constructions supplémentaires le sont dans les localités existantes pour pallier à l’augmentation de la population. [4].
    8.    Les efforts de l’Autorité palestinienne pour améliorer l’ordre public notamment grâce à l’aide israélienne et américaine a rendu possible la prospérité, et l’Autorité palestinienne a pu commencer à construire sa première ville à infrastructure planifiée-Rawabi.
    9.    Jamais aucun état arabe et encore moins palestinien n’a jamais existé avant dans cette région, avant que les Etats-Unis, l’Europe et d’autres nations aient le souhait en créer un. Israël ne s’y oppose pas sous certaines conditions.
    10. 1.3 millions de citoyens arabes israéliens vivent en sécurité et véritablement en paix en Israël. De la même manière les juifs devraient avoir la possibilité de vivre en sécurité dans n’importe quel pays arabe, que ce soit en Arabie Saoudite, en Syrie ou tout autre pays arabo-musulman ainsi que dans le futur état proposé. [5]

Notes :
[1] Nous parlons ici des populations juives arabes jusqu’à la moitié du 19e siècle. L’arrivée des pionniers bâtisseurs a entrainé une immigration massive d’arabes venant des pays alentours qui aujourd’hui demandent à être reconnus comme autochtones
[2] Berceau et terres ancestrales du peuple Juif n'ayant jamais eu aucune autre souveraineté nationale, mais cependant envahis à plusieurs reprises depuis l'expulsion des Juifs par les Romains, par les Byzantins, les Croisés, les Ottomans, le Mandat britannique, et durant les dernières périodes l'immigration massive d'arabes des pays voisins profitant la manne sioniste.
[3] La propagande et la désinformation utilisent en méconnaissance du dossier le terme de frontières de 1967
[4] Augmentation naturelle de la population juive dans les implantations existantes, que l’on fustige comme une volonté de colonisation de la part des israéliens et qui d’après le discours de certains serait illégale on ne parle pourtant jamais de colonisation “palestinienne” dans ces territoires disputés soumis à l’accord de négociations alors que la population musulmane a une croissance trois fois supérieure, et construit de nombreuses unités d’habitation contrevenant ainsi donc pour parler le même langage à ces mêmes accords d’Oslo.
[5] A plusieurs reprises l’Autorité palestinienne a émis le souhait d’un futur “état palestinien” exempt de toute présence juive “judenrein” qu’elle soit civile et militaire comme à Gaza par exemple ou encore comme dans la majorité des pays arabo-musulmans.

Source (vous pouvez y visionner un diaporama sur cette même question) :


La paix mais à quel prix ?

Bruxelles – Après plusieurs années sans dialogue direct entre le gouvernement israélien et l’Autorité Palestinienne, les deux parties, se sont finalement assises ensemble pour reprendre les pourparlers de paix la première semaine d’août à Washington D.C, réunion orchestrée par le ministre américain des affaires Etrangères John Kerry. Bien que la CEI n’ait cessé de prôner ce genre de dialogue entre les deux parties, plutôt que des actions unilatérales, nous sommes restés très prudents pour veiller sur quelle mesure peut réellement conduire à une paix durable. Alors que le dialogue vient juste de reprendre, nous pouvons déjà faire les observations suivantes:
-       Il n’y a à l’heure actuelle aucun leader palestinien. Alors que le Fatah s’engage dans un dialogue de paix, l’organisation terroriste du Hamas, qui contrôle Gaza, et qui refuse de reconnaitre l’Etat d’ Israël et reste bien décidée à éliminer l’Etat Juif, n’est pas présente dans ces pourparlers. Atteindre un accord de paix avec une seule faction des Palestiniens, à savoir le Fatah, ne pourra conduire à la paix en Israël.
-       Une culture de haine reste profondément ancrée dans la culture Palestinienne par le biais du système éducatif, des media et des structures religieuses. A moins que cette racine de haine ne soit arrachée, il ne pourra y avoir de véritable paix et réconciliation entre Juifs et Arabes. La CEI a recommandé à plusieurs occasions que l’UE investisse dans une éducation pour la paix dans les territoires Palestiniens, semblable à ce qui s’était passé dans le processus de paix de l’Irlande du nord dans les années 1990. Mais il n’y a eu aucune réaction de l’UE qui refuse de reconnaitre un quelconque problème.
-       Tout accord de paix entre Israël et les Palestiniens devra garantir le droit au peuple juif de rester en Judée et en Samarie. Ce droit est garanti par le droit international par le Mandat pour la Palestine de 1922, Article 80 de la Charte de l’ONU. Une présence juive en Judée et en Samarie n’est pas un obstacle à la paix mais a plutôt été source de quelques 60.000 emplois pour les Palestiniens.
-       Un futur accord de paix entre Israéliens et Arabes devra être fondé sur une volonté de vivre ensemble dans la paix et la réconciliation et non totalement séparés. La vision de Mahmoud Abbas d’un Etat Palestinien “débarrassé de tout juif” est inacceptable, mais doit être fortement réprimandé par la communauté internationale.
-       Il n’existe pas de meilleure garantie pour une Jérusalem ouverte et partagée qu’une Jérusalem capitale d’Israël sous souveraineté israélienne. Cet arrangement donne accès à la vieille ville de Jérusalem à tous les différents groupes religieux présents sur place et leur donne accès aux différents lieux de culte saints. Les Palestiniens quant à eux exigent le plein contrôle de la Vieille Ville de Jérusalem (qui comprend la Jérusalem Est) et l’évacuation de tous les juifs serait une trahison des promesses faites au peuple juif et violerait le principe même du droit international.
Le but ultime des pourparlers de paix est de mettre un terme à tout conflit et à toutes revendications- pas de créer un Etat Palestinien. Dans une interview au Daily Star du Liban de Septembre 2011, L’Ambassadeur Palestinien au Liban Abdullah Abdullah déclarait:
“Lorsque nous aurons un Etat reconnu comme membre aux Nation Unies, ce ne sera pas la fin du conflit. Ce n’est pas une solution au conflit. Ce ne sera que le cadre qui changera la donne pour de nouvelles règles du jeu.”
Alors que nous continuons de prier pour la paix de Jérusalem, nous ne pouvons rester les yeux fermés à toutes ces réalités qui sont en contraste total au désir de paix. En 2011, nous avons produit une vidéo devenue très populaire intitulée ”Donnez une chance à la Paix ” qui examine les préconditions pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. C’est une bonne occasion de faire passer la vidéo à toute personne intéressée par le sujet mais qui n’ont pu identifier les véritables enjeux difficiles qui restent encore à résoudre. Vous trouverez ICI la vidéo ainsi qu’un article récent de Tomas Sandell dans le Journal Times d’Israël ICI sur le contexte du tournage et sur l’influence que ce film a déjà eu sur le processus de paix.
Source : Coalition européenne pour Israël, rapport mensuel août 2013



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