Le culte de la Liberté

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mardi 1 octobre 2013

Le climat, se réchauffe-t-il ?

Le rapport du GIEC qui vient de sortir nous avertit contre les effets catastrophiques du réchauffement global. Il propose des actions qui engloutiront des centaines de milliards d'Euros. Mais le GIEC, a-t-il raison ? Voici un communiqué (du 30 septembre 2013) de ceux qu'on appelle couramment les “climato-sceptiques”. Car sans débat contradictoire, nous serons bientôt de retour à l'âge de l'Inquisition. Une science sans débat est du totalitarisme qui ne dit pas son nom.

Communiqué des auteurs de “Climat : 15 vérités qui dérangent” sur le rapport du GIEC (Working Group I, AR5), 27 septembre 2013 (Stockholm)
Une analyse critique
Ce qui vient d’être présenté n'est pas un rapport scientifique mais une synthèse de science et de politique. Nous allons tenter de le montrer de manière factuelle dans le texte qui suit, en soumettant ce nouveau texte du GIEC au prisme de la critique scientifique.
1. Le rapport du GIEC repose sur une méthodologie politique
Il est surprenant d’entendre présenter ce rapport comme étant scientifique parce qu’il se base sur des publications scientifiques. Ce n’est pas parce que le GIEC a analysé des milliers de publications scientifiques que sa synthèse est une vérité absolue. De l’aveu même du GIEC, ce rapport est un « jugement d’experts ». Ce sont en effet des experts qui ont effectué une analyse des publications scientifiques choisies par eux parce qu’elles corroborent leur thèse de départ. De nombreuses publications scientifiques sont ignorées parce qu’elles ne rentrent pas dans le canevas proposé par les statuts du GIEC, qui exigent de se concentrer sur l’influence de l’homme (par opposition à celle de la nature) sur le climat.
2. Le rapport minimise le plateau de température depuis 15 ou 17 ans
Depuis quelques années, des scientifiques n’ont de cesse de montrer que la température du monde n’augmente pas. Trop longtemps cachée, cette vérité a éclaté au grand jour il y a quelques mois et aujourd’hui elle ne peut plus être ignorée. Ne parvenant plus à masquer ce fait majeur, le GIEC tente par des arguties sémantiques d’en minimiser la portée.
Le plateau de températures observé depuis 15 ou 17 ans [1] est désigné, par le GIEC, comme une « réduction dans la tendance de réchauffement de surface » (sic). Le GIEC tente ainsi de noyer le poisson par des formules alambiquées qui jouent sur des moyennes décennales et n’expliquent en rien ce plateau, qui défie toutes les tentatives de modélisation du climat par le GIEC.
3. La causalité entre la croissance des émissions de CO2 depuis 1998 et l’ “augmentation” de température n’est pas soutenable
De 1998 à nos jours, l’homme a émis le tiers de toutes les émissions humaines (anthropiques, selon le terme consacré) de CO2 depuis le début de la Révolution industrielle. Or, pendant cette période, la température s’est stabilisée. Il n’est pas possible de soutenir l’existence d’un rapport de causalité entre cette croissance sans précédent des émissions de CO2, et la non-augmentation de la température.
4. La théorie de la captation de la chaleur par les océans paraît, au mieux, téméraire
Ne sachant expliquer comment la température s’est stabilisée depuis 15 voire 17 ans, le GIEC propose une parade surprenante : la chaleur supplémentaire serait captée par les océans (alors qu’il n’avait jamais été question de cette captation dans les rapports précédents). Soudainement les océans se transforment en trous noirs qui absorbent de l’énergie avant de la restituer dans les décennies ou les siècles à venir...
Cette thèse paraît d’autant plus téméraire que les mesures effectuées sur le contenu thermique des océans sont entachées de marges d’erreur gigantesques, de loin supérieures aux valeurs obtenues. Pire, de récents travaux indiquent que l’on a sous-estimé la perte d’énergie de la part des océans. Autrement dit, les océans relâchent plus d’énergie qu’on ne le pensait, ce qui veut dire qu’ils en accumulent beaucoup moins que prévu.
5. L’intervalle de température futur est de plus en plus incertain
Le GIEC donne aujourd’hui une fourchette d’augmentation de la température de 1,5 à 4,5° C, alors qu’elle était de 2 à 4,5° C dans le précédent rapport de 2007. On doit constater qu’au fil des rapports, les fourchettes de température que propose le GIEC sont de plus en plus larges. Selon le GIEC, cela démontre une meilleure compréhension du phénomène. Conclusion : mieux on comprend, plus grande est l’incertitude.
6. Peut-on se tromper sur une partie, et avoir raison sur le tout ?
Le GIEC parle peu de la période 1998-2012, dont ses modèles ne parviennent pas à rendre compte, mais il prétend que ses modèles ne se trompent pas pour la durée de 1951 à 2012 ! Cette période 1951-2012 inclut également un intervalle allant de 1951 jusqu’en 1975, où les températures sont restées stables voire en légère diminution, ce que les modèles ne sont parvenus à simuler qu’en attribuant à l’atmosphère de cette période une quantité d’aérosols qu’aucune observation n’a corroboré. Etrangement, le GIEC soutient que sur des périodes beaucoup plus longues on peut accorder une «très haute confiance aux modèles».
7. L’impact d’un doublement des émissions de CO2 est totalement imprévisible
Selon le GIEC dans un scénario de croissance de 1% l’an des émissions de CO2, lorsque la concentration en CO2 dans l’atmosphère aura doublé, c’est-à-dire lorsqu’elle atteindra 800 ppm [2], la température augmentera dans une gamme de 1,0°C à 2,5°C (avec une haute confiance) et très probablement pas plus que 3°C. [3]
Quelle est, en fin de compte, la prévision de fourchette d’augmentation, pour un doublement de la concentration en CO2 : 1,5-4,5° C ou 1,0°C-2,5° C ? Intervient ici un distinguo subtil qu’on n’explique évidemment pas aux décideurs auxquels le résumé s’adresse. Les modélisateurs du GIEC considèrent qu’une grande partie de la chaleur due à l’effet de serre est emmagasinée dans l’océan profond, et que celle-ci demeurera captive pendant plusieurs siècles voire plus d’un millénaire. La fourchette 1,5°C-4,5°C , c’est pour dans 300, 500 ou 1000 ans ! En 2100, nous serons loin d’atteindre un tel niveau, et donc nous nous situerions bien en dessous de cette fourchette.
Alors, si l’objectif politique est de maintenir la hausse de température en dessous de 2° C, il est urgent de ne rien faire !
8. Le GIEC reconnaît enfin qu’il y eut des périodes chaudes avant l’ère industrielle
Après l’avoir occulté dans les rapports précédent, le GIEC reconnaît enfin que des régions ont été aussi chaudes, au Moyen Age, qu’en fin de XXème siècle. Il tempère cette affirmation en insistant sur le caractère régional, et non global, du réchauffement médiéval constaté. Il n’est pas étonnant que l’on ne puisse disposer, pour le Moyen Age, d’observations couvrant la totalité de la planète. Néanmoins, des études locales réparties sur tous les continents et océans, attestent d’un net réchauffement médiéval (ainsi que du refroidissement du Petit âge glaciaire). Ce réchauffement a été estimé de 1°C supérieur par rapport la moyenne des températures de 1880 estimée pour la planète. Il fut même plus important lors de l’Optimum holocène il y a 7 000 ans, période pendant laquelle pratiquement tous les glaciers ont disparu. Le CO2 [4] présent au cours de ces périodes n’avait bien évidemment aucune origine anthropique. 36 études scientifiques ont été recensées, en ce sens, par le magazine “CO2 Sciences”. [5] La formulation du GIEC « Ces périodes chaudes régionales ne se sont pas produites, selon les régions, de façon aussi cohérente qu’au 20e siècle » ne doit pas induire en erreur : ce qui est qualifié de manque de cohérence résulte du fait que pour un bon nombre de régions on ne possède pas d’observations scientifiques relatives à l’époque médiévale. Observons également de nos jours que si les glaces en Arctique fondent (bien que s’étant en partie reformées en 2013), les glaces en Antarctique ont augmenté.
9 Le GIEC ne parvient pas à expliquer de manière convaincante l’effet du principal gaz à effet de serre : la vapeur d’eau
Comme dans les rapports précédents, le GIEC introduit un effet de rétroaction positive dû à la vapeur d’eau. Il est ainsi expliqué qu’une faible augmentation des émissions de CO2 induit un effet de levier sur le principal gaz à effet de serre qu’est la vapeur d’eau (un peu de CO2 fait que la grande quantité d’eau multiplie son effet de serre). Le problème est que si cette formule était appliquée à la quantité de CO2 émise depuis la révolution industrielle, nous aurions tous grillé depuis longtemps. Cette théorie est d’autant plus irrecevable que le GIEC admet une mauvaise compréhension des mécanismes de nuages et des précipitations, indispensables pour estimer la quantité de vapeur d’eau.
10 Il paraîtrait que la montée des océans s’accélère ?
Basé sur l’utilisation des satellites (depuis 2003), des marégraphes et des proxys, le GIEC est “quasi totalement certain” qu’il y a une accélération de la montée du niveau des océans. Force est de constater cependant que de nombreuses publications[6] et experts (N-A. Mörner) indiquent au contraire un ralentissement dans la montée des océans. De plus, les valeurs obtenues sont de l’ordre de quelques millimètres tandis que les imprécisions sur les marégraphes et les proxys varient de plusieurs centimètres à des dizaines de centimètres. Les imprécisions sur les mesures des satellites sont de l’ordre du centimètre. L’imprécision est plus grande que la mesure. Sachant qu’estimer le niveau des océans est d’une complexité inouïe, des valeurs aussi minuscules sont hautement sujettes à caution et permettent de dire tout et son contraire.
Conclusion
En conclusion, les auteurs de “Climat : 15 vérités qui dérangent” constatent que:
  • ·         le cinquième rapport du GIEC (partie I, la science), s’il ne peut nier le plateau de température observé depuis au moins 15 ans, est incapable d’en rendre compte d’une façon scientifiquement satisfaisante;
  • ·         qu’un rapport scientifique au sens strict ferait état des nombreuses incertitudes qui affectent encore la science du climat;
  • ·         au lieu de quoi les experts du GIEC tentent de gommer les incertitudes, au profit de la soutenance d’une thèse politique, qui est la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique;

·         les 95% de confiance n’ont rien à voir avec la science, les mathématiques ou les statistiques, mais, comme le GIEC l’écrit lui-même, résultent d’un “jugement d’experts”.
Nous concluons sur le caractère à la fois politique et scientifique du cinquième rapport du GIEC.




[1] Cela dépend de l’année de référence.
[2] ppm: parties pas million
[3] Box 12.2
[4] Cronin, T.M. 2010 “Paleoclimates : Understanding Climate Change Past and Present”, Columbia University Press
[5] http://www.co2science.org/data/mwp/mwpp.php.
[6] Voir Journal of Climate 2012, 'American Meteorological Society, "Twentieth-century global-mean sea-level rise: is the whole greater than the sum of the parts ?" J.M.Gregory et al (dont Fettweis de l’Université de Liège)


"Climat : 15 vérités qui dérangent" - un livre choc

Istvan Marko fait partie d'un groupe de scientifiques belges, issus de différentes disciplines, qui ont uni leurs efforts pour montrer que, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire, le débat sur le réchauffement climatique est loin d'être clos.
Résultat de ce travail, un livre choc qui fait la synthèse des arguments climato-sceptiques, et dont Istvan Marko viendra nous faire la présentation lors d’une conférence organisée à l'Assemblée nationale sur le thème : "climat: vers la fin du réchauffisme ?"
Nous sommes reconnaissants aux auteurs de nous avoir autorisés à reproduire l'introduction qui, à elle seule, résume bien l'état du problème posé.
Le livre poursuit deux objectifs. Le premier est de déverrouiller le débat sur la question du changement climatique et, face à une pratique systématique d’accaparement de la vérité au détriment d’une authentique approche scientifique, de restaurer le débat démocratique.
Ce livre est le fruit d’une démarche scientifique citoyenne et bénévole initiée et menée par des scientifiques et intellectuels de tous horizons. Cette démarche est spontanée, n’est commanditée par aucune organisation et ne bénéficie de financement d’aucun ordre.
Lors de la conférence de Durban qui s’est tenue en décembre 2011, les pays participants ont adopté des engagements internationaux minimalistes. Ils ont convenu d’une feuille de route qui doit déboucher en 2015 sur un traité prolongeant le Protocole de Kyoto et dont le caractère juridiquement contraignant est encore à débattre. L’Union européenne s’est, pour sa part, d’ores et déjà engagée à poursuivre ce protocole après son expiration.
Pareil traité, s’il était adopté, exercerait une influence considérable sur l’économie mondiale. Dès lors, il fera l’objet d’intenses discussions dans les mois et les années qui viennent. Le “groupe Durban” (“Ad Hoc Working Group on the Durban Platform for Enhanced Action”), dont les travaux ont débuté en 2012, devra s’appuyer sur le prochain rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
La récente conférence internationale de Doha en décembre 2012 a confirmé cette tendance au désengagement de la communauté internationale. La situation économique mondiale explique probablement que la lutte contre le réchauffement climatique soit passée à l’arrière-plan des préoccupations des grandes puissances économiques mondiales. Néanmoins, la crise n’explique pas tout. Le report des décisions d’engagement, le retrait du Canada, le refus du Japon, de la Chine, de l’Inde et de la Russie d’adhérer au Protocole de Kyoto, ainsi que les réticences diplomatiquement exprimées par certains doivent aussi beaucoup à une remise en cause de l’efficacité du protocole de Kyoto et à une analyse critique des travaux du GIEC.
Poursuivre l’actuelle politique de lutte contre le changement climatique est, pour l’Union européenne en général, la France et la Belgique en particulier, une décision qui n’est pas sans conséquences. Il serait politiquement irresponsable de refuser de s’interroger activement sur la pertinence de cette politique et sur le bien-fondé des rapports du GIEC qui la sous-tendent.
Or, la question du changement climatique est aujourd’hui verrouillée en Europe. La raison en est, d’une part, le lobbying constant et agressif du GIEC qui prétend détenir le monopole de la vérité sur cette question et, d’autre part, que de trop nombreux décideurs et medias, aveuglés par cet activisme, considèrent que cette question est soustraite, de facto, tant au débat scientifique qu’au débat démocratique. En effet, toute observation critique, toute contestation, toute remise en cause des travaux du GIEC sont considérées comme une agression faite à la “Science” et celui qui les formule passe automatiquement pour une personne suspecte.
Certes, les medias laissent parfois (quoique très rarement) la parole aux “climatosceptiques” pour exprimer leur point de vue par écrit, sur les ondes et sur des plateaux de télévision. Toutefois, on assiste rarement à un débat équilibré. Pourquoi ? Pour trois raisons :
  • Les représentants du GIEC (et, au sens large, les partisans de la lutte contre le changement climatique) refusent le plus souvent de prendre part à un débat avec des scientifiques opposés aux thèses qu’ils défendent;
  • L’idée même d’un débat est perçue comme indécente car les représentants du GIEC sont parvenus à accréditer l’idée que s’opposer aux thèses du GIEC revient à être considéré, aux yeux de beaucoup, comme un ennemi de la Science, de la Nature et des générations futures. Au mieux, cela passe pour de la fantaisie provocatrice, au pire pour une opération de manipulation téléguidée par des lobbies pétroliers;
  • L’une des conditions préalables et indispensables de tout débat argumenté et équilibré n’est pas garantie : le postulat de respectabilité réciproque des différents intervenants.
Dans le débat démocratique, on remarque que les principaux partis politiques n’osent pas critiquer les travaux du GIEC et que les politiques en matière d’énergie, de logement, de mobilité, d’économie, d’environnement, d’aménagement du territoire, etc. s’appuient toutes, d’une manière ou d’une autre, sur les travaux du GIEC. Considérant comme acquise la thèse du réchauffement climatique d’origine anthropique, les journalistes - quand il s’agit de rendre compte de ces travaux ou d’interroger des représentants de cette institution -semblent abdiquer tout esprit critique et se contentent de relayer les affirmations de cette institution. Le monde académique et le secteur associatif font preuve de la même complaisance.
Origine du livre
L’élément déclencheur de cette initiative à la fois scientifique et citoyenne est la démarche de Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du GIEC, consistant - le 1er septembre 2011 - à exercer une pression simultanée sur le président de la Société Européenne des Ingénieurs et Industriels et sur le directeur de la Fondation Universitaire afin de faire interdire à Bruxelles une conférence des professeurs Fred Singer et Claes-Goran Johnson planifiée ce jour-là dans les locaux de cette institution. Cette action, qui a conduit à l’annulation de la conférence dans les locaux de la Fondation Universitaire, constitue une atteinte inacceptable de la part du vice-président du GIEC à la liberté d’expression, à la liberté académique, aux exigences de la démarche scientifique et à l’objet social du GIEC lui-même, à savoir la recherche de la vérité sur les causes du changement climatique.1
Les objectifs
Il faut non seulement que pareils débats puissent se tenir mais qu’à l’instar des autres débats de société, ils puissent se tenir dans un cadre où est respectée l’éthique de discussionthéorisée par les penseurs de la fameuse Ecole de Francfort (notamment Jürgen Habermas et Karl-Otto Apel). Il faut respecter des normes garantissant les conditions de possibilités minimales de compréhension mutuelle des hommes en situation d’échange verbal et permettre ainsi à un débat de se dérouler de manière satisfaisante. Cela implique l’observation de certains principes tels que le respect des intervenants, le postulat de probité intellectuelle, l’absence de procès d’intention, la possibilité laissée à chacun d’exposer son point de vue, l’équilibre des débats, la neutralité du modérateur, la règle du meilleur argument, etc.
Parmi ces principes figure aussi celui d’appliquer les mêmes règles à tous les intervenants. Quand certains scientifiques expriment un point de vue critique sur les thèses du GIEC, on met systématiquement leur crédibilité en doute s’ils ne sont pas climatologues, alors que cette objection n’est jamais formulée à l’encontre des personnes qui, sans être climatologues ni même scientifiques (Al Gore, Nicolas Hulot, etc.), confortent le point de vue du GIEC.
Cette restauration doit s’opérer à un double niveau :
  • au niveau du débat scientifique : les scientifiques devraient pouvoir s’exprimer librement sur la réalité et les causes du changement climatique sans voir remises en cause leur intégrité et leur crédibilité, et sans devoir craindre des représailles sur leur carrière scientifique et le financement de leurs recherches;
  • au niveau du débat politique : une nécessaire sérénité des débats implique que tout citoyen, scientifique ou non, puisse s’exprimer publiquement sur les décisions qu’il convient de prendre en matière de lutte contre le changement climatique sans que le fait de s’écarter, ne fût-ce que partiellement, des recommandations du GIEC ne l’expose ipso facto à la suspicion et au mépris publics.
Le second objectif de ce rapport est d’exprimer de manière argumentée et étayée les raisons d’un triple questionnement :
  1. sur le caractère scientifique du GIEC;
  2. sur les thèses scientifiques constituant le cœur du dernier rapport du GIEC;
  3. sur la réception politique, médiatique et économique des rapports du GIEC.
Le présent ouvrage ne se contente pas d’expliquer les raisons de son désaccord (synthétisées dans les 15 affirmations reprises infra et développées une à une) et d’appeler à la restauration du débat scientifique et politique. Il formule également plusieurs propositions constructives figurant dans les conclusions de ce document.
Les quinze vérités
1. Le GIEC n’est pas un organisme scientifique. Sa composition, ses compétences et son fonctionnement attestent clairement qu’il s’agit d’un organisme politique.
2. Le GIEC entretient constamment une habile confusion des registres entre science et politique, clamant publiquement sa neutralité mais œuvrant activement pour l’adoption de mesures politiques idéologiquement orientées.
3. Le GIEC est au cœur d’une puissante coalition d’intérêts particuliers.
4. Le GIEC refuse le débat scientifique argumenté avec les scientifiques opposés à ses thèses.
5. Le GIEC dénigre, calomnie et entrave la liberté d’expression de ceux qui ne partagent pas ses thèses.
6. Il n’est pas scientifiquement établi par les observations que les concentrations atmosphériques mondiales de dioxyde de carbone aient fortement augmenté en conséquence des émissions de dioxyde de carbone liées à l’utilisation des combustibles fossiles depuis 1750.
7. L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années.
8. Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ème siècle.
9. La théorie du “changement climatique dû à l’homme” se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique.
10. Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (soleil, volcans, courants océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte.
11. Les thèses du GIEC ne font pas l’objet d’un consensus scientifique.
12. La presse ne traite pas de la problématique du réchauffement climatique avec tout le recul critique, l’objectivité et l’impartialité qu’on est en droit d’attendre.
13. En dépit de l’indication selon laquelle il est régulièrement remis à jour, le site du Service Fédéral de l’État belge www.climat.be contient des documents erronés et périmés (depuis près de dix ans), dont la lecture induit automatiquement le citoyen en erreur, manquant ainsi à sa mission d’information du citoyen.
14. En raison de la popularité des thèses du GIEC résultant de leur diffusion médiatique complaisante, les partis politiques avalisent les thèses du GIEC et ne contestent pas, sur le principe, la nécessité de réduire les émissions de CO2.
15. Les milieux économiques et financiers ont été contraints de s’adapter aux politiques de lutte contre le changement climatique qui affectent durement leur productivité et leur compétitivité alors que d’aucuns ont réussi à se ménager des rentes de situation au détriment de leurs concurrents et des contribuables

Tiré de l'introduction à "Climat : 15 vérités qui dérangent", ouvrage collectif publié par les éditions Texquis, sous la direction scientifique de Istvan Marko, Professeur de chimie à l'université catholique de Louvain (disponible chez Amazon.fr).

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