Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

vendredi 24 décembre 2021

Le miracle de l’anti-Noël

 

Un conte de Noël en ces jours de Covid.

 


Avez-vous déjà observé combien nous sommes doués pour accepter pour normal ce qui ne l’est absolument pas ? Prenez un Noël blanc. Quoi qu’on entend chanter cela jusqu’à en être fatigué en ces jours de Noël, je n’ai jamais encore vécu un Noël blanc. S’il devait neiger à Noël, ce ne serait donc pas normal mais extraordinaire, presque miraculeux ! En ce Noël 2021, il y a ainsi des choses étonnantes, miraculeuses, et j’espère que vous les raconter vous fera réfléchir. Après tout, c’est là le but d’un conte de Noël : nous faire réfléchir.

Mon histoire commence avec les ténèbres du mal. Il y a longtemps, des hommes et des femmes aux idées ténébreuses s’étaient mis à travailler pour le malheur de l’humanité. Ils étaient des scientifiques accomplis, extrêmement doués dans leur spécialité. Laquelle ? Recombiner des gênes pour rendre plus virulents des virus dangereux. Vous allez me dire qu’il faut être fou pour faire cela – et encore plus fou pour subsidier de tels travaux ! Mais la moralité et la raison ne sont pas l’apanage des hommes en blanc. Le maléfique peut trop facilement s’habiller d’une tenue au-delà de tout soupçon.

Le jour arriva – nous ignorons après combien de temps d’un travail minutieux – où leur peine fut récompensée. Un virus tout neuf avait été mis au point, prêt pour faire la sombre besogne de ses commanditaires. Le monde n’avait qu’à bien se tenir ! La guerre avait été déclarée. Sauf que presque personne ne le savait.

Vous allez me dire que tout cela n’est pas très réjouissant. Mais les mauvaises nouvelles ne voyagent que rarement toutes seules. Elles aiment être accompagnées. Ce fut le cas ici.

Tandis que l’humanité était encore inconsciente du danger, un autre malheur était concocté. Il se fait que des armes existaient déjà pour combattre le mal des apprentis sorciers. Mais par une mesure aussi vile que laide, on avait décrété ces moyens hors la loi ! On en voulait vraiment à l’humanité ! Ainsi, dès la première vague de ce qui allait devenir une pandémie, les hommes étaient privés des moyens pour y faire face. Bientôt, les gens mouraient en grand nombre. En très grand nombre. Et la panique s’installait contre cet ennemi invisible et pernicieux.

N’y avait-il donc personne pour défendre les hommes abandonnés au malheur ?

Dans le plus grand secret, des hommes s’étaient mis au travail pour trouver la parade. Depuis des années, ils s’étaient préparés à un défi tellement gigantesque que vous ne pouvez même pas vous l’imaginer. Ils voulaient vacciner toute l’humanité ! Presque huit milliards de personnes ! Dans le plus grand secret ? Oui et non. Vous avez déjà cherché vos lunettes pendant qu’elles se trouvaient sur votre nez ? Parfois, la meilleure façon de cacher un secret est de le mettre en évidence de telle façon que tous ceux qui veulent peuvent le voir mais que personne ou presque ne pourra y croire.

Ce fut ainsi qu’un nouveau vaccin fut élaboré dans le plus grand secret public. Avec l’argent des gouvernements – des milliards – les grandes firmes pharmaceutiques volaient au secours des hommes. Des hommes puissants, riches et bienveillants s’étaient réunis pour vaincre le mal avant même que celui-ci fut conçu. En attendant le vaccin miracle, ils se mirent à décréter des mesures pour le bien de l’humanité.

Ainsi, tout le monde devrait porter un masque pour ne pas infecter son prochain. Il fut expliqué que respirer un air vicié était infiniment mieux que contaminer ses grands-parents. Mieux valait un petit risque connu qu’un grand risque inconnu ! Mieux valait être en mauvaise santé respiratoire qu’attraper le virus « qui allait vous tuer ». Mieux valait tomber malade du masque que du virus. Heureusement que nous avions des gens très sages pour réfléchir à des solutions aussi bienveillantes ! C’est encore eux qui ont découvert que le virus frappe beaucoup plus les gens debout que les gens assis. On pouvait donc manger assis sans masque mais on devait se protéger dès qu’on se levait. Sauf à l’école, parce que là, le virus frappait aussi les enfants assis, bien que personne n’ait jamais compris pourquoi ! Toujours est-il que les méchants fabricants du virus étaient ainsi opposés aux vaillants et intelligents défenseurs de l’humanité.

Puis, il y avait la distanciation sociale, une autre bénédiction que nos défenseurs avaient découvert. D’après les études, le virus aime la proximité, bien qu’on n’a jamais eu de certitude sur ce qui constituait une distance sûre. Aux conférences de presse du gouvernement, deux mètres étaient nécessaires. Au parlement belge, beaucoup plus. Mais dans le métro et dans les bus, apparemment quelques centimètres suffisaient. C’était heureux que le virus était à ce point coopératif avec les mesures officielles ! Nous devons une dette de gratitude envers ceux et celles qui ont pris du temps pour analyser toutes ces données et en tirer les bonnes conclusions ! Imaginez que l’on ait fait l’inverse : la distanciation du métro au parlement et celle du parlement au métro ! Nos hôpitaux auraient été pleins de parlementaires !

Et puis, que dire des mesures courageuses du confinement et du couvre-feu ? Sans cela, nous aurions sans doute perdu la moitié de la population, nous dit-on. Que c’est triste que nos gouvernements aient eu droit à si peu de reconnaissance de ceux dont ils ont sauvé la vie par ces mesures clémentes. De méchantes langues – il y en aura toujours – ont dit que l’on a sacrifié l’économie avec ces mesures. Mais, franchement, s’il faut choisir, n’est-il pas mieux d’avoir une économie en lambeaux que des cimetières remplis ? Des études sont sorties depuis que tout cela n’a fait aucune différence sur l’épidémie, mais combien de ceux qui ont travaillé à ces études sont en vie aujourd’hui à cause de ces mesures ?

Cependant, toutes ces mesures ne sont guère que des béquilles. Ça aide, mais ça ne guérit pas ! Comme je l’ai dit, on attendait le vaccin. Voilà le miracle de Noël. Voilà qui allait relever nos pays et permettre aux gens de « revenir à la normale ». Avec des moyens financiers énormes, librement consentis par les contribuables, l’industrie pharmaceutique s’était mise au travail. On s’était mis d’accord depuis longtemps qu’avec les techniques modernes, on allait pourvoir améliorer sérieusement les choses et remplacer les défenses immunitaires naturelles tellement déficientes et insuffisantes par une ligne de défense nouvelle, génétique et transhumaine. Le corps humain reconnaîtrait et ferait sienne la merveille concoctée dans les laboratoires. En reprogrammant l’homme, ni plus ni moins, on préparerait l’humanité à un avenir lumineux, fait d’espérance. Ce serait la fin des maladies et autres disfonctionnements. L’homme nouveau serait enfin un « mens sana in corpore sano ». L’Homo vaccinus serait une heureuse mutation dans la glorieuse histoire de l’Evolution. Cela valait infiniment mieux que les vieilles redites, latines ou non, de la religion dépassée d’hier !

Au cœur du vaccin, comprenez derrière ce mot le véhicule qui transporterait le nouvel Evangile au cœur des cellules, il y avait un sacrifice. Ce fut l’accomplissement de tout ce que les vieilles religions avaient confusément pressenti. Le plus étonnant est que ce sacrifice a failli rester inconnu ! Une petite fille avait rendu possible la renaissance de l’humanité par son sacrifice généreux. Aujourd’hui, tout cela est caché derrière le langage stérile de la science. On peut lire qu’une ligne cellulaire embryonnaire – HEK293 – était derrière les vaccins de notre avenir et cela est tout-à-fait exact. Mais n’est-il pas venu le temps d’honorer cette petite fille qui a fait cadeau de ses cellules et de sa vie à l’humanité ? Sa trop courte vie s’était éteinte aux Pays-Bas en 1972. N’avait-elle pas été désirée ? On l’ignore. Y avait-il des raisons à ce que sa vie fut interrompue ? Sans doute. Il y en a toujours, n’est-ce pas ? L’histoire nous apprend qu’elle est née un jour de 1972 dans une salle d’avortement et transportée vivante dans une salle de prélèvement d’organes. Pour que ces organes soient utilisables pour les progrès de la médecine, on avait besoin d’un enfant vivant et non anesthésié. C’est ainsi qu’en donnant sa courte et précieuse vie, elle est morte sous le bistouri de la science. Son rein est devenu la HEK293. Et aujourd’hui, son sacrifice permet de sauver l’humanité.

Heureusement, elle a été arrachée à l’oubli. On l’a enfin reconnue pour ce qu’elle était, la mère de la santé européenne dont le sacrifice spontanée devrait être un exemple pour nous tous. Non pas qu’il faudrait lui décerner l’ordre du mérite de l’UE ! Ce serait bien trop banal. Elle devrait être la première titulaire d’un ordre à créer, l’Ordre des Pères Fondateurs. On devrait lui donner un nom. Après le petit Jésus du passé, pourquoi pas la petite Jessica des temps présents ?

Vous voyez le premier miracle de Noël, dévoilé enfin à cause du Covid ? Elle était venue pour se donner pour nous. Nous vivrons par son sacrifice fécond. En lisant la formule froide HEK293, nous devrions nous incliner dans le plus grand respect !

Mais ce miracle fut assorti d’un deuxième. Comment sortir un vaccin en seulement quelques mois ? C’était totalement impossible selon la médecine d’avant Covid, cette médecine dont il faudrait réécrire tous les manuels. La collaboration sans pareille à travers plusieurs continents, la participation active de beaucoup de spécialisations, la ténacité devant les défis et l’inventivité humaine ont produit ce miracle de l’intelligence moderne. En un jour, l’impossible est devenu réalité, ouvrant la porte à un monde nouveau de santé humaine. Nous sommes ainsi entrés dans une ère nouvelle. Cette terrible pandémie a produit une espérance nouvelle grâce à l’intelligence humaine sans limites.

Un double miracle. Le sacrifice précieux d’un enfant innocent et l’intelligence fabuleuse de scientifiques altruistes nous ont délivrés de la menace d’extinction qui pesait sur notre race. C’est une leçon qu’il nous faudra retenir : seule l’intelligence n’aurait pas suffi. Le sacrifice tout seul n’aurait pas pu avoir ce résultat admirable. Pour que l’humanité progresse sur sa route vers la perfection, l’intelligence des uns aura toujours besoin du sacrifice des autres. N’est-ce pas la profonde sagesse de ces années terribles que nous venons de vivre ?

 

Mais ce n’est pas encore la fin de l’histoire. Tout le monde aimerait savoir ce qui est arrivé aux méchants du début. Nous n’aimons pas que la justice soit bafouée. Une belle histoire est celle où les méchants sont punis et où les hommes sont sauvés du péril qui les menaçait.

Parfois, la vérité prend son temps pour se révéler. Parfois, faute de tout connaître, nous sommes rapides à condamner les autres et à juger ceux et celles qui se sont dépensé pour notre bien. C’est ainsi pour le début de mon histoire.

Voici ce que j’avais écrit : « Il y a longtemps, des hommes et des femmes aux idées ténébreuses s’étaient mis à travailler pour le malheur de l’humanité. Ils étaient des scientifiques accomplis, extrêmement doués dans leur spécialité. » C’est limpide … et pourtant, c’est faux ! Mais nous ne le savions pas. Ces scientifiques n’étaient pas des ‘docteur Faust’ des temps modernes. En fait, ils travaillaient de concert avec les sauveteurs de notre race !

Voici ce qui commence tout juste à se savoir. Tout n’est pas encore clair, mais ceci semble désormais acquis : On a découvert un projet sinistre pour exterminer les humains en grand nombre par un virus contagieux contre lequel on ne possédait aucune réponse médicale. Ce projet était très avancé et le danger était réel. Il fallait donc de toute urgence trouver une manière de désamorcer cette véritable bombe. De grands scientifiques se sont retrouvés – en partie les mêmes qui ont travaillé par la suite aux vaccins – pour trouver un plan alternatif. C’est ainsi que l’on a décidé de prendre de vitesse les conspirateurs et de créer un virus avec son vaccin. Le reste, vous le connaissez. C’est de l’histoire. Le virus s’est échappé trop vite, avant que la réponse soit prête. Mais le pire a été évité.

A-t-on découvert qui étaient les conspirateurs ? On ne le sait pas encore car ce n’est que maintenant que tout cela commence à être connu. Il paraît que ses hommes soient liés à ceux qui, aujourd’hui, refusent de se faire vacciner pour essayer de saboter la politique sanitaire courageuse et généreuse de nos experts et de nos gouvernements. C’est apparemment ce qui a convaincu les autorités qu’il fallait « refaire le monde », procéder à un genre de réinitialisation de tout pour écarter à tout jamais le danger que quelques-uns puissent agir en toute liberté pour diviser l’humanité. L’union fera la force, plus que jamais. Une autorité mondiale centrale nous mettra définitivement à l’abri de ce genre d’aventuriers scientifiques. D’ici là, ayons l’espoir que la justice internationale s’occupera de ceux qui cherchent à anéantir le sacrifice de la petite Jessica.

Ayons confiance que l’esprit du sacrifice lié à l’intelligence humaine saura toujours triompher du mal. N’est-ce pas là le vrai miracle de Noël ?

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Le miracle de l’anti-Noël par Egbert EGBERTS. Un conte de Noël pour un monde qui préfère le mensonge. © 2021.