Le culte de la Liberté

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samedi 22 avril 2017

L'avortement sans langue de bois (fin)

Voici la dernière partie de l'argumentaire concernant l'avortement. Il a été la cause directe du licenciement de son auteur par l'Université Catholique de Louvain. 
Permettez-moi d'en souligner cette phrase essentielle :
Ce n’est pas parce qu’il est désiré qu’un individu a de la valeur; c’est parce qu’il a de la valeur qu’il devrait être désiré. 


Pas d’échappatoire sceptique
Les partisans du prétendu “droit” à l’avortement se retrouvent donc un peu coincés. Or certains pourraient être tentés de leur porter secours en disant que ces affirmations universelles, ces raisonnements contre l’avortement peuvent bien être inattaquables aujourd’hui. Mais qui sait si on ne leur trouvera pas une réponse demain, l’année prochaine ou dans cent ans ? Le mieux, pense-t-on, est peut-être alors de se murer dans le scepticisme, et refuser de rien affirmer, qui risquerait d’entraver la liberté et d’éventuelles découvertes scientifiques à venir. Solution de facilité : autant arrêter de parler tout de suite alors, si l’on se dit que la moindre chose que l’on profère sera peut-être à bon droit contestée par un homme de science qui naîtra dans mille ans. Si on le laisse naître, bien entendu. Nous ne devons pas prendre nos décisions sur base d’hypothèses gratuites concernant l’état de la science de demain, mais nous fonder sur ce qu’il est possible de connaître aujourd’hui, sauf à préférer argumenter à partir de la science-fiction que de la science. Solution de facilité, donc, et vaine échappatoire, mais il faut la peser sérieusement malgré tout, puisque nombreux sont ceux qui y accordent du crédit. Car on pourrait très bien se dire : “Je ne vois pas de faille dans l’argument qui m’est proposé contre l’avortement, mais cela ne signifie pas qu’il n’y en a pas, et je ne suis peut-être simplement pas assez subtil ou futé pour voir où le bât blesse. Il faut donc laisser le choix aux gens d’agir selon leur conscience, et d’avorter au besoin.” Essayez en changeant le mot ‘avortement’ par ‘viol’, pour apprécier l’effet.
Examinons cependant l’argument en prenant l’option sceptique au sérieux. Eh bien, même dans le cas du scepticisme, il reste que l’avortement est quelque chose qu’il faut éviter absolument. Même dans le cas du scepticisme le plus résolu. On peut passer en revue les différentes possibilités qui se présentent, en ce compris le cas du scepticisme. La conclusion, on le verra, est sans appel.
Premier cas de figure : l’embryon est bien une personne, et vous affirmez (avec raison dans ce cas) qu’il est une personne. Deuxième cas de figure, l’embryon n’est pas une personne, et vous affirmez (avec raison dans ce cas également) qu’il n’est pas une personne. Troisième cas de figure : l’embryon est une personne, mais vous ignorez (à tort dans ce cas) qu’il en est une. Quatrième et dernier cas de figure : l’embryon n’est pas une personne, mais vous ignorez (à tort de nouveau dans ce cas de figure) qu’il n’en est pas une. Il n’y a pas d’autre possibilité : l’embryon est ou n’est pas un être humain, et vous pensez qu’il l’est ou ne l’est pas. Deux fois deux : quatre possibilités. Ces différents cas de figure prennent bien en compte la question du scepticisme, puisque nous avons clairement distingué la situation objective de notre avis sur la question, qui peut être conforme ou non à la réalité, sans que nous ayons peut-être le moyen de vérifier cette conformité ou son absence.
Voyons maintenant ce que c’est que l’avortement dans chacun des quatre cas de figure envisagés. Dans le premier cas de figure, c’est très simple : c’est un meurtre au sens fort et, du point de vue légal, on parle d’un homicide volontaire. Si l’embryon est un être humain et que vous pensez qu’il s’agit d’un être humain (auquel cas vous avez raison de penser ce que vous pensez), l’avortement est bien un meurtre pur et simple. Et c’est même un meurtre avec préméditation.
Dans le troisième cas de figure (je reviendrai sur le second à la fin), l’avortement est un homicide involontaire. Dans ce cas, en effet, le fait objectif est que l’embryon est un être humain, mais comme vous ne le savez pas (et que vous vous trompez donc, en l’occurrence), on ne parlera pas d’homicide volontaire, mais d’homicide involontaire. C’est comme si je roulais en voiture : quelqu’un est couché en travers de la route, et je me dis : “Oui, bon, c’est vrai qu’on dirait quelqu’un, mais je ne pense pas qu’on puisse être assez bête pour dormir en plein milieu de la route; donc c’est sûrement une illusion d’optique. Ou une poupée gonflable, ou que sais-je encore.” Alors je ne dévie pas de ma route, je roule dessus en me disant que, de toute façon, ce n’est pas quelqu’un. Pas de chance, je me suis trompé : c’était un des mes étudiants, après une soirée trop arrosée, qui s’est retrouvé à dormir sur la route plutôt que dans son kot. Dans ma déposition, j’indiquerai bien à l’officier de police que je ne croyais vraiment pas qu’il s’agissait de quelqu’un pour de vrai; je serai de bonne foi, mais ce sera quand même un homicide involontaire.
Le quatrième cas de figure est incontestablement immoral. Certes, dans ce cas de figure, l’embryon n’est pas un être humain. Mais vous, vous pensez que c’en est un, et, en avortant, vous avez l’intention de tuer un être humain. Reprenons l’exemple de la voiture que je viens de donner. Sur la route, j’aperçois une forme allongée. Cette fois, je me dis : “Tiens, on dirait un de mes étudiants ! sans doute un de ces guindailleurs qui aura encore trop bu, qui n’a pas retrouvé le chemin de son kot et qui s’est bêtement endormi en plein milieu de la route.” Et en me disant cela, au lieu de dévier de ma route, je roule dessus en me pensant : “Et hop, un alcoolique de moins sur cette bonne vieille terre !” Mais heureusement, je me suis trompé : ce n’était pas un de mes étudiants, mais une poupée gonflable. Je ne serai donc pas poursuivi en justice pour homicide, vu que personne n’est mort dans l’affaire. Mais, moralement, j’ai agi avec une intention criminelle, puisqu’en ne déviant pas de ma trajectoire, j’avais bien le dessein de rouler sur un de mes étudiants.
Le deuxième cas de figure seul justifierait l’avortement : objectivement, dans ce cas, et dans ce cas seulement, ce n’est pas un être humain, et vous êtes convaincu que cela n’en est pas un. C’est le seul cas de figure qui permettrait de justifier un avortement : ce n’est pas un être humain, et vous savez que ce n’est pas un être humain. Tous les autres cas relèvent du meurtre, de l’homicide involontaire ou de l’intention meurtrière. Imaginez que vous êtes dans une pièce, que vous vous y trouvez bien, que vous êtes au calme. Dans la pièce d’à côté, cela s’agite un peu. Peut-être que ce n’est qu’un oiseau. Ou alors quelqu’un qui s’apprête à venir vous voir, quelqu’un que vous aimez bien. Ou pas : un huissier qui vient vous demander des comptes, par exemple. Bref, vous ne savez pas. Mais, juste à côté de vous, il y a un bouton. En appuyant dessus, vous obtenez qu’un mécanisme ferme hermétiquement la pièce d’à côté et libère une bonne dose de gaz. Vous pouvez avoir d’excellentes raisons de vouloir demeurer dans le calme et la tranquillité; après tout, vous n’avez peut-être rien demandé. Appuyer sur le bouton, c’est la garantie que, quoi qu’il y ait ou n’y ait pas dans la pièce d’à côté, cela ne vous tombera pas dessus. Peut-être qu’en appuyant sur le bouton, vous ne gazerez personne. Peut-être que ce ne sera qu’un oiseau. Mais peut-être quelqu’un. Peut-être un être humain, une personne (oui, même si c’est un huissier). Pensez-vous que le scepticisme — “Je ne suis pas trop sûr de ce qui se trouve dans la pièce d’à côté...” - justifie moralement le fait que vous appuyiez sur le bouton ? On comprend bien que seule l’assurance, seule la certitude morale de ne pas gazer une personne autorise à presser le bouton. La seule manière de justifier l’avortement serait donc d’établir fermement que l’embryon n’est pas un être humain, et d’affirmer que vous êtes bien sûr que ce n’est pas un être humain.
D’après tout ce qui précède, il me paraît très improbable qu’on puisse dire que l’embryon n’est certainement pas un être humain, et qu’on est bel et bien assuré qu’il n’en est pas un. C’est même si peu certain que c’est le contraire qui paraît solide et avéré : l’embryon, dès l’instant de sa conception, est une personne humaine; et nous avons d’excellentes raisons de penser qu’il en est un en effet. Or, l’avortement ne serait moralement acceptable que s’il y avait la certitude morale de ne pas tuer un être humain innocent. Sinon, que cela nous plaise ou non, on tombe dans l’un des trois autres cas de figure exposes précédemment, et qui relèvent de l’intention meurtrière, du meurtre au sens fort ou de l’homicide involontaire.
Dernières objections et réponse
Peut-être une dernière volée d’objections à évacuer. “Oui, mais cet être humain est malade, déficient, ou alors il est une charge pour moi et je ne le désire pas.” Si une personne peut être assassinée parce qu’elle est malade, les patients des hôpitaux ont du souci à se faire; et on n’oserait pas aller chez le médecin, qui nous prescrirait une bonne dose de cyanure puisque nous avons le mauvais goût de tomber malade, et d’être une gêne pour autrui. “— Et si cet être humain est déficient ?” Prétendre que cela justifie qu’on l’élimine porte un nom : eugénisme. On le tue parce que son cœur est déficient ? Parce qu’il manque un bout de cerveau, ou qu’il a un retard mental ? (A partir de quel seuil de QI mérite-t-on la mort ?) Parce qu’il a quatre doigts à sa main gauche ? Ou encore parce qu’il y a un problème pulmonaire et qu’il va être asthmatique ? Parce que c’est une fille ? Ou qu’il n’a pas les yeux bleus ? “- Les yeux bleus ou une déficience cardiaque ou mentale sérieuse, ce n’est pas la même chose quand même !” Entièrement d’accord, mais où mettez-vous la limite ? Quand on joue à mettre ce genre de limites, on se heurte à des objections insurmontables, d’autant plus que, si je veux que les autres admettent la légitimité des limites que je place arbitrairement, je dois aussi reconnaître à tout un chacun de placer les limites arbitrairement et où bon lui semble. Votre cœur ne fonctionne pas bien, vous ne saurez jamais compter jusque cent, vous n’avez pas les yeux bleus ? Peut-être que certaines de ces choses sont franchement pénibles, mais est-ce que cela justifie un meurtre ? Poser la question, c’est y répondre.
“— Et si cet être humain est une charge pour moi, et que je ne le désire pas ? C’est mon corps après tout (si je suis une femme).” D’abord, ce n’est pas votre corps, mais c’est quelqu’un dans votre corps, qui a un lien privilégié avec votre corps, mais dont il se distingue néanmoins. Nuance ! Quand ma belle-sœur était enceinte, je ne lui demandais pas : “Comment va ton corps ?”, mais : “Comment va l’enfant que tu portes ?” Ce petit corps dans votre corps n’est pas votre corps; d’ailleurs, son capital génétique n’est pas le vôtre : il tient du vôtre, mais il a son identité propre, et unique, et ce n’est pas la vôtre. Il n’est pas votre corps. Il est dedans.
Soit. Ultime objection : “Mais je ne le désire pas.” C’est très triste, indiscutablement Mais heureusement, notre droit à la vie n’est pas fonction du caprice ou du désir des autres. Supposons que mon voisin m’énerve, et que je ne désire pas l’avoir pour voisin. Pour autant, je ne peux pas aller acheter une carabine pour l’abattre ! Un enfant qui n’est pas désiré, c’est une situation triste, vraiment très triste et douloureuse. Et en plus, vous voudriez le tuer ? Reprenons l’exemple du voisin : il est désagréable, écoute sa musique trop fort, tond la pelouse le dimanche et vote communiste. C’est vraiment un type insupportable, il n’a rien pour lui, et personne ne peut le voir en peinture. Pourtant, cela ne confère à personne le droit de disposer de sa vie et de le tuer. J’ai le droit de vivre, même si cela ne plaît pas à certains. Ce n’est pas parce qu’il est désiré qu’un individu a de la valeur; c’est parce qu’il a de la valeur qu’il devrait être désiré. Il faut réfléchir sérieusement à cette phrase : le désir ne fait pas la valeur; c’est la valeur qui doit susciter le désir.
Il arrive pourtant qu’une grossesse ne soit pas désirée. Que ce soit par simple commodité (c’est la très grande majorité des cas ! ne nous leurrons pas !), ou en raison de circonstances dramatiques – un viol, par exemple. Cette absence de désir n’est pas un critère pour tuer celui qui est innocent Parfois, on invoque des motifs économiques, et l’on imagine qu’avorter est une solution quand la situation économique des parents, ou d’une future mère isolée, est mauvaise. Mais cela ne saurait constituer un argument valable : de mauvaises circonstances économiques chez nous seraient considérées comme très satisfaisantes dans d’autres pays; une fois encore, où mettez-vous la limite ? Le pouvoir d’achat ne permet pas d’acheter une PS4 pour Noël, on avorte ? On ne peut envisager de rejoindre une université de l’Ivy League, on avorte ? Un embryon d’une famille pauvre a moins de droits à vivre que celui d’une famille riche ? Prétendre qu’une vie humaine peut être éliminée sous prétexte que la conjoncture économique n’est pas favorable est une erreur de perspective, et c’est un jugement parfaitement arbitraire.
Quand l’absence de désir est liée à une circonstance dramatique comme le viol, la solution n’est pas de tuer un enfant innocent ! La seule vraie solution est un soutien psychologique, affectif, financier, individuel et collectif aux victimes de cette dramatique circonstance : la mère et son enfant Pas la mère au détriment de l’enfant. J’ai lu récemment le récit bouleversant d’une jeune femme, une lettre ouverte à sa mère, pour la remercier de lui avoir permis de vivre. Cette jeune femme est née à la suite du viol de sa mère, dans un cadre incestueux. Vraiment une histoire horrible. Eh bien, cette jeune femme remercie sa mère dans cette lettre, elle la remercie de ne pas avoir désespéré, de lui avoir donné naissance, et de lui avoir permis de grandir pour être devenue aujourd’hui la jeune femme qu’elle est devenue. Vivante et heureuse de l’être, malgré les terribles blessures psychologiques qui sont inimaginables pour toute personne qui a eu la chance de venir au monde en d’autres circonstances. Mais je le redis, parce que cette jeune femme a tenu à y insister : elle est heureuse d’être en vie, elle est heureuse d’avoir eu, malgré toutes les circonstances dramatiques et défavorables, la possibilité de vivre. Et de n’avoir pas connu le sort de tant d’embryons non désirés qui, dans des circonstances souvent bien moins dramatiques, ont été démembrés (l’euphémisme officiel consiste à parler de ‘dilatation et évacuation’, pour atténuer l’effet : encore une imposture du langage !) dans le ventre de leur mère, et jetés à la poubelle ou dans la cuvette des w.-c. Avez-vous jamais regardé des photos d’embryons ou de fœtus avortés, déchiquetés à la pince chirurgicale, ou même simplement arrachés au milieu dans lequel ils sont en train de se développer ? Si vous voulez le nom et le descriptif de ces instruments, allez donc voir comment se passent les choses dans une vidéo explicite, The Silent Scream, que vous trouverez facilement sur Youtube ou ailleurs sur Internet; le documentaire est classique et date de 1984 (ce qui explique le look à la Derrick), mais les instruments sont encore les mêmes, tout comme les techniques de démembrement Voyez également d’autres vidéos, en particulier celles qui sont indiquées dans la note bibliographique ci-dessous.
Une histoire pour conclure
Je terminerai, pour de bon cette fois, par une histoire. Une histoire vraie encore. Un professeur de biologie avait pour habitude, depuis une trentaine d’années, d’utiliser dans ses cours un embryon humain âgé de douze semaines, conservé dans une solution quelconque permettant sa préservation. Comme dans les musées de sciences naturelles. C’était un exemple bien pratique que les élèves pouvaient observer de près, c’était plus frappant qu’une simple photo ou qu’un dessin. Un beau jour, il reçoit une visite. Une jeune femme qu’il ne connaît pas, et qui lui demande un rendez-vous. Lorsqu’il la reçoit, il ne la reconnaît pas : elle doit avoir l’âge de ses élèves, mais non, décidément, il ne la remet pas. Elle lui explique alors qu’effectivement, il ne la connaît pas. Mais que sa mère était l’une de ses élèves, une vingtaine d’années plus tôt. Or elle était enceinte à ce moment, et, étant donné son jeune âge, elle avait pris rendez-vous pour un avortement. C’est justement ce jour-là que, par hasard, au cours de biologie, le professeur leur avait montré ce qu’était réellement un embryon. Le développement était inachevé, bien sûr, mais indiscutablement, personne de sensé n’aurait osé parler d’une masse protoplasmique, d’un amas de cellules cancéreuses ou que sais-je encore. C’était bien un embryon humain. Pas achevé, pas très beau à regarder. Mais indéniablement humain depuis que son profil ADN est complet, engagé dans un processus qui, de jour en jour, devait le rendre plus abouti. Quand la jeune femme enceinte a vu de ses yeux ce que c’était qu’un fœtus, elle a compris que c’était bien une personne humaine. En tout cas, elle a au moins compris qu’il y avait d’excellentes raisons de penser que ce petit bout était bel et bien une personne, minuscule et fragile. Elle n’a pas avorté le lendemain. Le rendez-vous au “planning familial” (encore un détournement odieux du langage !) a été annulé; elle a gardé cet enfant. Lui a permis de poursuivre son développement. Puis l’enfant est né, et a poursuivi son développement. Il a acquis la capacité langagière. Puis poursuivi son développement, et sa mère, quand elle a cru que le temps était venu où sa fille pourrait comprendre les circonstances un peu particulières auxquelles elle devait la vie, lui a tout raconté. C’est cette adolescente qui a pris rendez-vous avec le professeur, presque vingt ans après que sa mère eut suivi le cours où il avait, comme de coutume, montré le petit embryon a ses élèves. L’adolescente est venue remercier cet enseignant : s’il n’avait pas ouvert les yeux à sa mère sur le fait que l’embryon, tout minuscule et inachevé qu’il soit, est déjà cependant un petit être humain, une personne à part entière, elle ne serait pas là, devant lui ce jour-là.
Quand je songe à cette histoire, je me dis que, si jamais un seul de ceux qui n’avaient jamais sérieusement envisagé la question de la gravité de l’avortement, victimes d’une culture de mort qui nie la réalité du crime que constitue cet attentat contre la personne humaine, si jamais un seul de ceux qui prennent connaissance de cet argumentaire, après avoir réfléchi à tout ce qui vient d’être dit, renonce un jour à avorter, ou qu’il dissuade quelqu’un d’avorter, je me dis que mon travail a du sens. Le reste, c’est très intéressant et cela mérite assurément d’être étudié, mais ce n’est rien en comparaison du prix de chaque vie humaine et de la protection des innocents, des plus faibles d’entre nous. Nous avons tous été ces petits êtres faibles et sans défense, et nous ne sommes devenus les (jeunes) adultes que nous sommes aujourd’hui que parce que, depuis notre conception, nous avons été protégés.
Chaque petit embryon humain devrait avoir ce droit.

Stéphane Mercier

Note bibliographique
L’essentiel de l’argumentaire proposé ici se fonde sur Peter Kreeft; voir son site web personnel à l’adresse www.peterkreeft.com; l’article dont est tiré la substance de ce qui précède est intitulé “Pro-life Philosophy”; il s’agit d’une présentation orale de l’auteur, dont la transcription écrite est accessible à l’adresse suivante : http://www.peterkreeft.com/audio/19_prolife-pholosophy/prolife-philosophy_transcription.htm
Du même Kreeft, voir également les articles “Human Personhood Begins at Conception” et “The Apple Argument Against Abortion”, qui sont très proches par leur contenu et les modalités de l’argumentation : http://www.peterkreeft.com/topics-more/personhood.htm, http://www.peterkreeft.com/topics-more/personhood_apple.htm.
Un médecin, avorteur repenti, explique très clairement les procédures d’élimination de l’embryon et du fœtus durant le premier trimestre de la grossesse. Son témoignage est précis et saisissant. Regardez absolument les vidéos (et d’autres) suivantes, disponibles sur Youtube :
J’emprunte le récit final à l’article “A Christmas Story”, initialement publié dans le numéro de décembre 2003 des Calvin News, et que l’on peut trouver à divers endroits sur Internet, notamment à l’adresse suivante : http://www.catholiceducation.org/en/controversy/abortion/a-christmas-story.html.
De manière générale, on trouve d’excellents textes et témoignages sur la plateforme “Life Site News” : https://www.lifesitenews.com/topics/abortion.

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