Le culte de la Liberté

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mardi 8 décembre 2020

La « terre promise » révisionniste d’Obama

Cet article de la main de Dov Lipman est une analyse utile, voire indispensable du livre de Barack Obama, ancien président des Etats-Unis d'Amérique. Il se concentre sur ce qu'écrit Obama sur l'histoire d'Israël et du conflit entre Israël et les Palestiniens. Il est éminemment bien placé pour évaluer cette question avec pertinence. 



Dans ses nouveaux mémoires, l’ancien président américain induit les lecteurs en erreur d’une manière qui façonnera à jamais leur perspective négative de l’État juif.

(26 novembre 2020 / JNS) Je n’ai jamais critiqué publiquement l’ancien président américain Barack Obama – ni pendant mon séjour à la Knesset ni ailleurs – malgré mon désaccord avec bon nombre de ses politiques. Je suis fermement convaincu que les Israéliens ne devraient pas s’engager dans ni interférer avec la politique américaine, et je remercie régulièrement tous les présidents américains, y compris Obama, pour leur soutien économique et militaire à Israël.

Cependant, ses mémoires, Une terre promise, sont remplis d’inexactitudes historiques dont je ressens le besoin de parler. Son récit de l’histoire d’Israël (au début du chapitre 25) montre non seulement une mauvaise compréhension de la région – ce qui a clairement eu un impact sur sa politique en tant que président – mais induit en erreur les lecteurs d’une manière qui façonnera à jamais leur perspective négative de l’État juif.

Obama raconte, par exemple, comment les Britanniques « occupaient la Palestine » lorsqu’ils ont publié la Déclaration Balfour appelant à un État juif. Mais étiqueter la Grande-Bretagne comme un « occupant » jette clairement un doute sur sa légitimité à déterminer quoi que ce soit sur l’avenir de la Terre Sainte, et cela ne correspond pas à la situation du moment.

S’il est vrai que l’Angleterre n’avait aucun droit légal en Palestine lorsque la Déclaration Balfour a été publiée en 1917, cela a changé cinq ans plus tard. La Société des Nations, précurseur des Nations Unies, a donné aux Britanniques les droits légaux sur la Palestine dans son « Mandat pour la Palestine » de 1922, qui mentionne spécifiquement « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ».

La Société des Nations a également déclaré que « la reconnaissance a ainsi été donnée au lien historique du peuple juif avec la Palestine et aux raisons derrière la reconstitution de son foyer national dans ce pays ».

L’omission remarquée par l’ancien président de ce mandat officiel pour les Britanniques d’établir un foyer pour les Juifs en Palestine désinforme le lecteur, qui en conclura que le mouvement pour fonder un État juif en Palestine n’avait aucune légitimité ou consentement international.

« Au cours des vingt années suivantes, les dirigeants sionistes ont mobilisé une vague de migration juive vers la Palestine », écrit Obama, créant ainsi l’image qu’une fois que les Britanniques ont entamé illégalement le processus de formation d’un État juif en Palestine, les Juifs ont soudainement commencé à affluer là-bas.

La vérité est que les Juifs, qui ont maintenu une présence continuelle tout au long des 2.000 ans pendant lesquels la plupart ont été exilés du pays, s’étaient déjà établis en grand nombre en Palestine bien avant cela; bien plus de 100.000 immigrants sont arrivés à la fin du 19me siècle et au début du 20me siècle. Ensuite, dans les années 1920, un grand nombre de personnes fuyant l’antisémitisme en Europe ne pouvaient trouver refuge qu’en Palestine, du fait que les États-Unis avaient institué des quotas en 1924 sur le nombre de Juifs qui pouvaient entrer en Amérique.

Le nombre d’immigrants a augmenté encore plus dans les années 1930 lorsque Adolf Hitler est arrivé au pouvoir et a commencé sa conquête de l’Europe alors que le monde restait silencieux.

Le contexte historique est important, et une fois qu’Obama a choisi d’écrire sur l’histoire, il aurait dû fournir le contexte complet et dépeindre les Juifs tels qu’ils étaient : un peuple persécuté et désespéré, en quête de sécurité, et non, comme il l’implique, de conquérants puissants affluant en Palestine.

Son affirmation selon laquelle les nouveaux immigrants « ont organisé des forces armées hautement qualifiées pour défendre leurs colonies » est également trompeuse. Une façon plus précise de décrire la situation aurait été : « Parce que les Arabes de la région ont impitoyablement attaqué les zones juives, les réfugiés juifs n’ont eu d’autre choix que de prendre les armes pour se défendre. »

Reconnaître que les Arabes attaquaient les Juifs avant même qu’il n’y ait un État d’Israël est un contexte historique important pour comprendre le conflit israélo-arabe.

Une terre promise raconte également comment les Nations Unies ont adopté un plan de partition de la Palestine en novembre 1947, en divisant le pays en un État juif et arabe, que les « dirigeants sionistes », comme il les appelle, ont accepté, mais auquel « les Palestiniens arabes, ainsi que les nations arabes environnantes qui sortaient tout juste de la domination coloniale, se sont vigoureusement opposés. »

Le fait qu’Obama mentionne des « dirigeants sionistes » au lieu des « dirigeants juifs » joue en plein dans le climat international actuel, dans lequel il est politiquement correct d’être « antisioniste », tandis qu’il est inacceptable d’être anti-juif. (En réalité, le Sionisme est le mouvement en faveur du retour des Juifs dans leur patrie biblique et historique; être opposé à cela est en fait de l’antisémitisme, mais cela c’est une autre discussion.)

La description des « nations arabes qui sortaient tout juste de la domination coloniale » est une tentative claire de justifier le refus arabe du plan de partition des Nations Unies. Ces pauvres « nations arabes » qui ont souffert à cause de la colonisation de leurs « nations » par des étrangers ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une autre entité « coloniale », les juifs, entre dans la région.

Mais la vérité est qu’à l’exception de l’Égypte, qui n’a pas été colonisée, aucun des pays voisins qui ont rejeté le plan de partition n’avait été un État établi avant la Première Guerre mondiale. Oui, les mandats d’après-guerre de la Société des Nations ont donné le contrôle de la région aux Britanniques et aux Français pendant quelques décennies, mais c’était à la place de l’Empire ottoman qui avait contrôlé la région pendant des siècles. Ainsi, l’image des pays sortant d’un régime colonial de longue date comme une tentative subtile de justifier leur objection au plan de partition est tout simplement fausse.

Obama raconte l’histoire de la création de l’Etat d’Israël en deux phrases, qui ne sont rien de moins qu’une histoire purement révisionniste : « Alors que la Grande-Bretagne se retirait, les deux côtés sont rapidement entrés en guerre. Et avec les milices juives revendiquant la victoire en 1948, l’État d’Israël est officiellement né. »

Waouh ! Je ne sais même pas par où commencer. Les deux côtés ne sont pas « entrés en guerre » lorsque la Grande-Bretagne s’est retirée; les deux côtés se battaient déjà depuis des décennies, les Arabes – qui ont rejeté plus d’un demi-siècle d’efforts pour établir un État juif dans la région – attaquant les Juifs et les Juifs se défendant. Lorsque, par la suite, les Britanniques ont quitté la région en mai 1948, les Juifs ont pris la décision très difficile de déclarer leur indépendance sur la base du plan de partition des Nations Unies, qui donnait le droit à un État juif aux côtés d’un État arabe.

Il n’y avait pas de « milices juives revendiquant la victoire ». Il y avait une armée juive unifiée qui a formé les Forces de défense israéliennes, qui savaient que les pays arabes environnants commenceraient un assaut total pour détruire Israël au moment-même où ses dirigeants juifs déclareraient un État juif indépendant. Et c’est exactement ce que les armées arabes ont fait. Le nouvel État d’Israël a combattu cet assaut pendant des mois, émergeant en 1949 à la fois affaibli et fragile.

La perspective d’Obama sur la formation de l’État d’Israël a sans aucun doute affecté sa politique étrangère concernant l’État juif. Si l’on voit Israël comme une force coloniale occupant la terre en raison de ses milices armées, alors il sera traité comme un étranger qui a fait du tort à d’autres pour s’établir en tant qu’État. L’ancien président induit également ses lecteurs en erreur en leur faisant croire cela.

La phrase la plus malhonnête dans cette histoire d’Israël qu’écrit Obama se trouve dans sa description de ce qui s’est passé au cours des trente années qui ont suivi la création d’Israël : « Pendant les trois prochaines décennies, Israël allait s’engager dans une succession de conflits avec ses voisins arabes … ».

Quoi ? J’ai dû lire cette phrase à de nombreuses reprises parce que je ne pouvais pas croire qu’un président des États-Unis puisse écrire des mots aussi trompeurs, perfides et préjudiciables à propos d’un allié proche de son pays.

Israël ne s’est « engagé » dans aucun conflit avec les pays arabes environnants. Les armées arabes et leurs terroristes ont attaqué Israël à maintes reprises, et les Israéliens se sont battus pour se défendre.

Une histoire simple des guerres au Moyen-Orient impliquant Israël révèle cette vérité fondamentale. Les faits sont des faits, et la fausse représentation d’Israël par l’ancien président comme un pays qui recherchait le conflit plutôt que la paix – un pays qui s’engageait volontairement dans des guerres avec les Arabes – est une injustice envers Israël en quête de paix et provoque des sentiments anti-israéliens.

La description par Obama de la guerre des Six jours de 1967 poursuit ce révisionnisme : « Une armée israélienne largement en supériorité numérique a mis en déroute les armées combinées d’Égypte, de Jordanie et de Syrie. Ce faisant, Israël a enlevé à la Jordanie le contrôle de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, à l’Égypte la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, et à la Syrie les hauteurs du Golan. »

Il n’aborde pas ici ce qui a conduit à la guerre, lorsque toutes ces armées arabes se sont rassemblées le long des frontières d’Israël et ont déclaré leur intention de l’effacer de la carte. Il ne décrit pas le plaidoyer d’Israël auprès de la Jordanie de ne pas entrer en guerre, ni le fait que la Jordanie n’avait aucun droit légal sur la Cisjordanie, qu’elle a occupée en 1948 et annexée en 1950 contre le droit international.

Plus important encore, Obama ne mentionne pas la volonté d’Israël, immédiatement après la guerre, de se retirer de toutes les régions qu’il avait conquises dans sa bataille défensive en échange de la paix; et par extension, il ne parle pas non plus des « trois non » de la Ligue arabe en réponse à cette offre : pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d’Israël et pas de négociations avec Israël.

Cette omission sert une fois de plus à présenter Israël comme l’occupant agressif qui recherche le conflit et non la paix.

L’ancien président continue avec un autre mensonge pur et simple, qui nous aide à comprendre sa politique concernant les colonies israéliennes en Cisjordanie.

« La montée de l’OLP (l’Organisation de libération de la Palestine) » était un « résultat » de la guerre des Six jours, écrit-il. Cela donne l’impression que le mouvement de libération palestinien, y compris ses attaques violentes et meurtrières contre les Israéliens, n’était que le résultat de la prise de contrôle par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza.

Cela renforce le message que si seulement Israël quittait ces zones, il y aurait la paix entre Israël et les Palestiniens. C’est ce qui pousse les dirigeants du monde entier à suggérer que les colonies israéliennes dans ces régions sont l’obstacle à la paix dans la région.

Mais il y a une erreur dans cette histoire et dans cette logique. Elle n’est pas vraie. L’OLP a été créée en 1964 – trois ans avant qu’Israël ne contrôle l’une de ces zones « occupées » et trois ans avant qu’il y ait des colonies.

Mais qu’est-ce que cette organisation palestinienne pouvait bien chercher à libérer à cette époque ? Y a-t-il une autre conclusion possible sinon la libération de l’Etat juif dans sa totalité ? Quelle autre option y aurait-il ?

C’est pourquoi le mouvement « Palestine libre » chante : « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre. » Ils sont contre l’existence d’Israël n’importe où entre le Jourdain et la mer Méditerranée. Ils voient un tel État comme une entreprise coloniale qui, avec ses milices armées, s’empare des terres des autres, tout comme Obama a fait croire aux lecteurs quand il avait décrit la formation de l’État.

La fausse description de la montée de l’OLP après 1967 sert le récit selon lequel « l’occupation » et les colonies sont la cause du conflit, ce qui, sans doute, a eu un impact direct sur la politique d’Obama du « pas une brique », qui comprenait le gel de la construction des colonies, dans un effort d’instaurer la paix entre Israël et les Palestiniens.

Obama décrit les accords ratés de Camp David de 2000, lorsque l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a offert aux Palestiniens plus de 90% de ce qu’ils demandaient. « Arafat a cependant exigé davantage de concessions et les pourparlers se sont échoués avec des récriminations », écrit-il. Mais les discussions ne se sont pas simplement « effondrées ». Soixante-six jours plus tard, Arafat a déclenché la deuxième Intifada, au cours de laquelle 1.137 civils israéliens ont été assassinés et 8.341 mutilés par des terroristes financés par Yasser Arafat qui se sont fait exploser dans des bus et des cafés israéliens.

Ne vous fiez pas à ma parole sur cette question. Mamduh Nofal, ancien commandant militaire du Front démocratique pour la libération de la Palestine, a révélé qu’à la suite de Camp David, « Arafat nous a dit : “Maintenant, nous allons nous battre, nous devons donc être prêts.” »

En outre, le chef du Hamas Mahmoud al-Zahar a déclaré en septembre 2010 que, pendant l’été 2000, dès qu’il a compris que toutes ses demandes ne seraient pas satisfaites, Arafat a ordonné au Hamas, au Fatah et aux Brigades des martyrs d’Al-Aqsa de commencer à attaquer Israël. Et Mosab Hassan Yousef, fils du fondateur du Hamas, Sheikh Hassan Yousef, a vérifié que la deuxième Intifada avait été pré-planifiée par Arafat.

Non seulement Obama ne parvient pas à établir le lien entre la deuxième Intifada et le fait qu’Arafat ne reçoive pas tout ce que les Palestiniens avaient demandé à Camp David – exigences qui auraient empêché Israël de se défendre contre le terrorisme palestinien – mais il semble rejeter la responsabilité de l’Intifada sur Israël.

Il décrit la visite en septembre 2000 du chef de l’opposition israélienne, plus tard premier ministre, Ariel Sharon, au Mont du Temple à Jérusalem comme « provocante » et un « coup de théâtre » qui « a provoqué la colère des Arabes de près et de loin. »

Mais Obama oublie de mentionner que Sharon ne s’est rendu là-bas qu’après que le ministère de l’Intérieur israélien ait reçu des assurances du chef de la sécurité de l’Autorité palestinienne qu’aucun tollé ne surviendrait à la suite de la visite.

En fait, Jibril Rajoub, chef de la Sécurité préventive en Cisjordanie, a confirmé que Sharon pouvait visiter la zone sensible tant qu’il n’entrerait pas dans une mosquée ou ne prierait pas publiquement, règles auxquelles Sharon adhérait.

Plus incroyable encore, Obama décrit le Mont du Temple comme « l’un des sites les plus sacrés de l’Islam », sans mentionner que c’est le site le plus sacré du judaïsme.

Un lecteur innocent qui ne connaît pas la région et son histoire et qui lit ceci, conclura qu’il était tout simplement condamnable pour un dirigeant juif de se rendre sur un site religieux musulman. D’un autre côté, s’il savait que c’est le site le plus sacré pour les Juifs, ils se demanderait probablement pourquoi il y avait quelque chose de mal à ce que Sharon s’y soit rendu – sauf qu’Obama omet cette partie, ce qui amène quiconque à conclure que Sharon avait mal agi.

Cette omission, jointe à l’exclusion des plans d’Arafat pour l’Intifada juste après l’échec des négociations de Camp David, ne peut qu’amener à conclure qu’Israël était responsable des cinq années d’effusion de sang pendant la deuxième Intifada.

La leçon d’histoire d’Obama se poursuit avec la tension entre Israël et Gaza. Remarquablement, il ne fait aucune mention du désengagement israélien de Gaza en 2005, quand Israël a retiré toutes ses troupes de la bande de Gaza en forçant 9.000 citoyens juifs à quitter leurs maisons.

Quiconque lit la description faite par le président des guerres entre Israël et le Hamas ne saurait jamais qu’Israël « n’occupe » plus Gaza et que les Palestiniens sont libres d’y construire un merveilleux État palestinien « sans Israël » depuis 15 ans. Cette omission est flagrante.

Enfin, les propos trompeurs d’Obama décrivant la réponse d’Israël aux tirs de roquettes du Hamas sur sa population civile ne font qu’enflammer et inciter le sentiment anti-israélien dans le monde. Cette réponse, écrit-il, incluait « des hélicoptères Apache israéliens nivelant des quartiers entiers » à Gaza – des hélicoptères Apache qu’il identifie comme venant des États-Unis, une façon subtile, ou pas si subtile que ça, de poser la question si les États-Unis devaient fournir de l’aide militaire à Israël, si celle-ci est utilisée de cette manière.

Plus important encore, que veut-il dire par « niveler des quartiers entiers », sinon qu’il laisse entendre qu’Israël bombarde aveuglément les quartiers de Gaza, assassinant volontairement des innocents ? Et quel être humain sur terre ne serait pas suffisamment irrité pour condamner Israël pour une activité aussi inhumaine ?

Le problème est que c’est faux. Israël cible les chefs terroristes et les roquettes qu’ils tirent sur les villes israéliennes. Tragiquement, les dirigeants du Hamas utilisent des Palestiniens innocents comme boucliers humains en se cachant derrière eux dans des quartiers civils et en lançant des roquettes sur Israël à partir de là comme à partir d’hôpitaux et de mosquées.

Israël fait de son mieux pour ne pas tuer des innocents, jusqu’à parachuter des tracts annonçant l’imminence d’une frappe aérienne, et va jusqu’à annuler des missions visant à détruire des lance-roquettes ou à tuer des chefs terroristes lorsqu’il y a trop de civils dans le coin. Israël ne lance certainement pas d’attaques de représailles qui « nivellent » sans but des quartiers entiers.

Je n’ai aucun problème avec la critique contre Israël. Nous pouvons débattre des questions dans des discussions intellectuellement honnêtes et, en fin de compte, nous devrons peut-être accepter de ne pas être d’accord sur la politique d’Israël. Mais personne ne devrait accepter un livre rempli d’inexactitudes historiques qui conduisent invariablement des lecteurs innocents et inconscients à tirer de fausses conclusions. Un livre aussi dévastateur a des ramifications et des conséquences réelles.

C’est terriblement décevant. Je m’étais attendu à la vérité, à l’exactitude et à l’équité de la part de Barack Obama, 44me président des États-Unis. Mais les mensonges et les inexactitudes de ce livre ne font qu’alimenter la théorie selon laquelle Obama était, en fait, anti-Israël. Désormais, à travers Une terre promise, il cherche à convaincre d’autres de le rejoindre.

Dov Lipman a été membre de la 19me Knesset.

Titre original : 

Obama’s revisionist ‘Promised Land’, https://www.jns.org/opinion/obamas-revisionist-promised-land/?fbclid=IwAR3h3ZGcTmr4h9bVeF-qa9om07rhGIY_BlDX77DiUwkdhIKmGLgdwLv_3Wo


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