L'Europe semble avoir une facilité déconcertante à montrer Israël du doigt pour des choses -alléguées !- qu'elle tolère sans aucun problème de conscience dans d'autres états. La lettre suivante est une réaction à cela, pointant du doigt l'hypocrisie européenne.
La lettre suivante n'est pas seulement un exercice littéraire humoristique. Les Palestiniens coûtent cher au contribuable européen (donc à vous et moi) et l'argent qui leur est donné si généreusement ne semble pas être accompagné d'un contrôle rigoureux. Comment est-il possible que les subsides européennes n'ont aucune influence sur le programme des écoles palestiniennes, où est enseigné la haine du Juif et d'Israël ? A ce rythme, on ne sortira jamais du problème ! Comment est-il possible que les dirigeants politiques palestiniens s'enrichissent sur le dos de leur peuple ? (Voir l'article suivant : http://www.israel-flash.com/2013/07/video-700-millions-de-detournes-par-abbas-plainte-contre-lui-a-la-cour-penale-internationale-par-dahlan/#axzz2aQfKfWOx)
Je vous laisse savourer le courrier suivant.
PERSONNEL ET
CONFIDENTIEL
Madame Catherine Ashton
Haute Représentante de l’Union Européenne pour les
affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-président de la
Commission européenne
Bruxelles
Excellence,
Parce que nous
nous sommes rencontrés, il y a quelques années, à Ankara, au moment de l’invasion
de l’Irak et son bombardement de maisons de civils par la Turquie, parce que le
Premier ministre Erdoğan croyait que les militants du PKK y étaient hébergés,
je me sens encouragée à vous écrire directement de Turquie.
Vous vous
souviendrez que je venais d’être licencié de mon poste de fonctionnaire du
protocole principal de la République d’Azerbaïdjan par les autorités d’occupation
arméniennes.
J’ai plusieurs
questions concernant la nouvelle directive «Lignes directrices sur
l’admissibilité des entités israéliennes et leurs activités dans les
territoires « occupés » par Israël depuis Juin 1967 Pour les subventions, les
prix et les instruments financiers financés par l’UE à partir de 2014. »
1. Mon activité principale est établie (tel
que défini dans la directive) au nord de Chypre, territoire occupé par la
Turquie, mais j’emploie une personne dont l’arrière-grand-père vivait à Hébron
en Cisjordanie pendant les 19 années de l’occupation jordanienne lorsque toute
la zone était ethniquement nettoyé des Juifs . Suis-je admissible à une
subvention de l’UE pour payer son salaire?
2. J’ai une deuxième entreprise, constituée et établie pour raisons fiscales, à Rabat, mais qui se trouve physiquement dans le Sahara Occidental occupé par le Maroc. Nous fabriquons des drapeaux de prière pour un client important basé au Tibet occupé par la chine, mais le camion de livraison est tombé en panne alors qu’il traverse la Jordanie, où le roi Hussein, au moment de notre constitution, a dit que c’était la Palestine. (Je crois que sa déclaration exactement était, « La Jordanie est la Palestine, et la Palestine est la Jordanie.») En raison de la nature de l’urgence de l’expédition, nous avons contracté un accord avec une entreprise de camionnage dirigée par des personnes hassidiques de Beitar Illit en Judée ou comme vous préférez l’appeler la Cisjordanie occupée. Ils me réclament le paiement d’avance dans la monnaie déjà utilisée dans l’ouest de la Géorgie avant l’invasion russe. Sommes-nous admissibles à un prêt à court terme de la Banque européenne d’investissement?
3. J’ai une
troisième entreprise que ma grand-tante juive a créée dans l’ancien quartier
juif de Jérusalem le jour même où le général Allenby est arrivé avec les forces
britanniques dans leurs efforts de protéger les civils d’Albion a des milliers
de kilomètres de l’agression de l’Empire ottoman (Bien sûr, c’était avant que
cela ne devienne un crime international pour les juifs de vivre à
Jérusalem-Est.) Cette entreprise exporte du pastis à des clients basés en Corse
occupée par la France et aussi à Bilbao au Pays basque espagnol occupé. Si
j’établis une société fictive à Gibraltar occupé par les Britanniques, mon
pastis répondra-t-il aux spécifications de l’Union européenne, ou vais-je
devoir l’expédier aux Malouines pour ré étiquetage?
Je suis tellement
reconnaissante de votre attention à cette question. Je reste un fan dévoué de
votre vision claire sur l’avenir de la civilisation telle que nous la
connaissons.
Vos nombreuses
déclarations sur l’éthique de la profession et la nécessité de maintenir la
primauté du droit international à travers le cosmos ont été une source
d’inspiration pour beaucoup d’entre nous. J’ai hâte de vous rencontrer quand
vous viendrez à Riyad à l’automne à la Conférence internationale des droits de
la Femme.
Permettez-moi,
Excellence, de vous renouveler les assurances de ma très haute considération.
Salutations distinguées
Ağcabədi Ağdaş
Président et chef
de la direction financière
Bərdə Beyləqan Biləsuvar, Ltd
Cette Lettre, écrite par Irène, est GENIALE ….
Traduction : Jean Vercors – rédaction israel-flash
Copyright © Israël Flash - Reproduction autorisée
avec la mention et un lien vers la source
http://www.israel-flash.com/2013/07/comment-catherine-ashton-devrait-repondre-a-cette-question/#ixzz2aQeOcjCu
Il faut ajouter à ceci une chose troublante et grave, et sans humour aucun, qui est assez systématiquement ignorée de par chez nous :
Il faut ajouter à ceci une chose troublante et grave, et sans humour aucun, qui est assez systématiquement ignorée de par chez nous :
Les musulmans palestiniens éliminent les chrétiens palestiniens de Terre Sainte
Cela n'est pas nouveau. Il suffit de chercher d'anciennes statistiques sur la présence chrétienne arabe et de la comparer avec les statistiques actuelles. D'une moyenne de 20%, on en est arrivé à environ 1%. L'article suivant relate la réalité actuelle.
Bientôt, la Terre
Sainte lieu de naissance du Christ sera vidée de ses habitants chrétiens. Il
est temps que le clergé chrétien d’Occident cesse de se mentir. A refuser de
voir la réalité, il ne fait que renforcer le Hamas et l’Autorité Palestinienne
dans leur projet de rendre les zones qu’ils administrent entièrement
musulmanes.
En 2005, le
rapport annuel sur les entorses aux droits de l’homme produit par le
Département d’Etat américain reconnaissait des sévices sur des palestiniens
chrétiens par des individus et par des institutions palestiniennes, telles que
le gouvernement et la police. Le rapport établissait que :
L’Autorité
judiciaire palestinienne a refusé de se prononcer sur de nombreux cas de
saisies de terres appartenant à des chrétiens par des gangs criminels dans la
région de Bethléem.
Il y eut des
informations crédibles selon lesquelles les forces de sécurité de l’AP et des
fonctionnaires judiciaires étaient de connivence avec des membres de gangs pour
extorquer illégalement les biens des chrétiens. Plusieurs attaques contre les
chrétiens de Bethléem n’ont pas suscité de réactions de la part de l’Autorité
Palestinienne, mais les autorités ont enquêté sur des attaques contre des
musulmans dans la même zone.
Environ à cette
époque, un prêtre Romain Catholique de Ramallah déplorait que son expérience
lui prouvât que les musulmans palestiniens ne voulaient pas que des chrétiens
vivent parmi eux.
Puis il y eut des
attaques contre les chrétiens et leurs biens par nos camarades palestiniens à
la fois en Cisjordanie et à Gaza, faits qui furent très peu répercutés dans les
médias occidentaux. Un responsable de la Société Biblique, Rami Ayyad a été
enlevé et assassiné par des jihadistes à Gaza. Le YMCA (Young Men Christian
Association) dans la ville cisjordanienne de Qalqilya a été incendié, tout
comme les écoles confessionnelles de la bande de Gaza.
Le flot continu
d’informations sur le harcèlement et la persécution des chrétiens palestiniens
par d’autres palestiniens est venu de plus en plus des palestiniens eux-mêmes,
notamment du journaliste israélo-arabe basé à Jérusalem Est, Khaled Abu Toameh.
Abu Toameh risque sa vie pour relater les
différents aspects cachés de l’Autorité palestinienne. Il rend compte de la
corruption au sein de la direction de l’AP, des effets de la gouvernance
chaotique et du gaspillage, et la façon dont les dirigeants palestiniens
parlent de paix aux oreilles occidentales toujours avides, tout en incitant (en
langue arabe) leurs citoyens à croire que leur voisin juif peut être éliminé.
Khaled Abu Toameh
a couvert en détail le traitement subi par les chrétiens palestiniens de la
Cisjordanie et de Gaza. Il insiste sur le fait que l’hémorragie des chrétiens de
Terre Sainte n’est pas due, comme bien des gens voudraient nous le faire
croire, à «l’occupation» israélienne, mais à leur marginalisation croissante de
la part de voisins qui utilisent leur pouvoir pour désavantager les chrétiens.
Ensuite, il y a la
crainte croissante que le faible régime du Fatah de Mahmoud Abbas en
Cisjordanie puisse céder à tout moment à un coup d’Etat du Hamas. Si cela se
produit – étant donné ce que l’on sait du Hamas – cela pourrait sonner le glas
du christianisme dans les Territoires palestiniens. La semaine dernière, Abbas
a autorisé des fondamentalistes musulmans à se pavaner dans les rues de
Ramallah. Pourquoi ?
Et voilà qu’une
autre source d’information sur les réalités de la vie des chrétiens
palestiniens se fait entendre. Les palestiniens dans les territoires se
prononcent sur les injustices que des palestiniens font subir à d’autres
palestiniens. Ils le font au péril de leur vie à qui veut l’entendre.
Une jeune femme
chrétienne palestinienne – qui a dû fuir sa maison en Cisjordanie parce qu’elle a osé contester le récit qui tient
Israël pour responsable de tous les malheurs palestiniens – a parlé à des
publics divers avec ou sans confessions au Royaume-Uni et en Europe sur la
pauvreté et la misère inutile que des années de mauvaise gestion et de
corruption ont occasionné à tous les Palestiniens. Elle a également rendu
compte de la discrimination subie par les chrétiens palestiniens aux mains de
nos frères palestiniens parlant à la fois de sa propre expérience et de celle
de ses amis.
Lors d’une récente
réunion dans les Midlands, elle a raconté comment, en début d’année, un
étudiant a été roué de coups par ses camarades de classe dans une salle de
classe et en présence de l’enseignant, sans qu’aucune mesure ne soit prise
contre les auteurs. Son crime ? Refuser de renoncer à sa foi chrétienne
pour adopter l’islam. Elle raconte la façon dont elle et d’autres étudiantes
chrétiennes ont été harcelées sexuellement par des garçons musulmans sur le
chemin de l’université parce que, contrairement aux jeunes filles musulmanes,
elles doivent partager les transports en commun avec les garçons.
Et ce qui donne
encore plus froid dans le dos, est ce qu’elle rapporte sur des hommes
d’affaires palestiniens chrétiens qui ont été assassinés parce qu’ils
refusaient de payer l’argent de protection exigé par ce qui lui semble être la
«mafia palestinienne».
Bien que
dérangeants, les témoignages de gens comme cette jeune femme et ce journaliste
Khaled Abu Toameh font du bien parce qu’ils brisent la conspiration du silence
qui dure depuis des années. Beaucoup de chrétiens palestiniens ont affirmé que
leurs relations avec leurs voisins musulmans sont des plus cordiales, qu’ils
sont palestiniens d’abord et avant tout, unis contre leur ennemi commun (juif).
Pourtant, l’exode régulier des palestiniens des territoires qui sont au jour le
jour sous contrôle d’autres palestiniens suggère que quelque chose d’autre se
passe.
Que les dirigeants
palestiniens chrétiens ne soient pas disposés à admettre en public ce qu’ils
reconnaissent avec certitude en privé n’est pas clair : la peur de représailles
de la part de leur gouvernement, des voisins et même de leur famille doit avoir
une certaine incidence sur cette situation. Néanmoins, c’est une catastrophe
pour le christianisme dans les Territoires palestiniens. Comme Abou Toameh
le dit : «En ne parlant pas ouvertement du problème, les dirigeants chrétiens
encouragent les auteurs à poursuivre leur harcèlement et leurs agressions
contre les familles chrétiennes».
Néanmoins, l’action
du Hamas ne peut pas être comprise par tout le monde. Le respect de l’opinion
et de la culture de minorités comme celles des chrétiens de Gaza n’a pas sa
place dans leur pensée. C’est peut-être pourquoi il a été signalé par des
chrétiens de Cisjordanie et par Abu Toameh que «sur les 600 chrétiens de la
bande de Gaza qui sont arrivés en Cisjordanie au cours des deux dernières
semaines pour célébrer Noël, des dizaines ont demandé à s’installer en Israël
parce qu’ils ne se sentent plus à l’aise à vivre sous l’Autorité palestinienne
et le Hamas».
Il est temps pour
les églises d’Occident cessent de se mentir à elles-mêmes et cessent de duper
leurs congrégations en leur faisant croire que la réduction effroyable du
nombre de chrétiens au Moyen-Orient est en quelque sorte la faute de l’Etat
juif. L’avenir du christianisme dans le pays où il est né sera effectivement
sombre, tant que les chrétiens occidentaux éviteront de tenir les dirigeants
palestiniens responsables de ce qui arrive aux chrétiens palestiniens qui sont
sous leur contrôle.
Haifa Diarist