Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

jeudi 10 mars 2022

Tout est bien qui finit bien. Vraiment ?

 


Une certaine euphorie règne, malgré la guerre en Ukraine. Le Covid, c’est fini, du moins, c’est tout comme. Enfin un retour « à la normale ». Sauf que ce n’est pas vrai. Dans cet article, j’aimerais faire un tour d’horizon pour prouver pourquoi ce n’est pas vrai. Je vais énumérer ces affirmations et citer des sources [1] pour étayer mes dires.

1. Le crime demande justice.

Il ne peut pas être question que tout va bien quand les criminels derrière le Covid sont libres de recommencer. Voici deux domaines particulièrement flagrants :

L’origine du Covid. Dès le début de la pandémie, des généticiens ont tiré la sonnette d’alarme sur le fait que le SARS-CoV-2 était un produit de laboratoire. Je pense à des gens comme feu le professeur Luc Montagnier et Alexandra Henrion-Caude. On vient de mettre en lumière une autre preuve qui implique directement le laboratoire Moderna. J’ignore si cela a un rapport avec la récente vente d’actions par le PDG de Moderna, Stéphane Bancel.

Les faits entourant l’origine du SARS-CoV-2 ne cessent de devenir plus étranges et plus inquiétants au fil du temps.

Dès le début, la plupart des preuves semblaient indiquer que le virus était une création de laboratoire qui avait en quelque sorte échappé aux limites du laboratoire. Nous n’avons vraiment rien à suggérer autrement.

Maintenant, une étude publiée le 21 février dans Frontiers in Virology prétend avoir découvert qu’une séquence de la protéine de pointe du virus correspond à 100% à une séquence d’ARN messager modifié (ARNm) brevetée par Moderna - en 2016.

[...]

… le SARS-CoV-2 est le seul agent pathogène qui possède cette séquence. C’est un match absolu – identique à 100%.

Mais la main humaine ne se limite pas à cela :

Comme précédemment détaillé par David Martin, Ph.D., le SARS-CoV-2 semble avoir été conçu dans les années 1990, perfectionné en 1999 et breveté en 2002. Les preuves montrent également que des plans de vaccinations obligatoires ont été élaborés en 2015. Cette année-là, lors d’une réunion des Académies des sciences, le Dr Peter Daszak, président de l’EcoHealth Alliance, a déclaré :

« … jusqu’à ce qu’une crise de maladies infectieuses soit bien réelle, présente et à un seuil d’urgence, elle est souvent largement ignorée. Pour maintenir la base de financement au-delà de la crise, nous devons accroître la compréhension du public sur la nécessité des MCM [contre-mesures médicales] telles que le vaccin pan-grippal ou pan-coronavirus.

Un moteur clé est les médias, et l’économie suit le battage médiatique. Nous devons utiliser ce battage médiatique à notre avantage pour aborder les vrais problèmes. Les investisseurs répondront s’ils voient un profit à la fin du processus. »

Selon Martin, « C’est l’aveu d’un crime, et le crime est celui de terrorisme domestique. »

Une dernière citation du même article :

… C’est une preuve évidente de complot criminel, de racket et de collusion, note Martin. Vous ne pouvez pas développer un traitement pour quelque chose dont vous ignorez l’existence.

Sanofi détient également une série de brevets détaillant ce que l’on nous a dit être de nouvelles caractéristiques du SARS-CoV-2, à savoir le site de clivage polybasique, la protéine de pointe et le domaine de liaison au récepteur ACE2. Le premier de ces brevets, le brevet américain n° 9193780, a été délivré le 24 novembre 2015.

Entre 2008 et 2017, une série de brevets a également été déposée par une longue liste d’acteurs, dont Crucell, Rubeus Therapeutics, Children’s Medical Corporation, Ludwig-Maximilians-Universität à München, Protein Science Corporation, Dana-Farber Cancer Institute, University of Iowa , Université de Hong Kong et le Centre national chinois du génome humain à Shanghai.

Selon Martin, il existe 73 brevets, délivrés entre 2008 et 2019, qui décrivent les éléments mêmes qui seraient uniques au SARS-CoV-2. On ne sait pas si le dépôt de brevet de Moderna en 2016 fait partie de cette liste.

Vous avez sans doute retenu les mots crime, terrorisme domestique, complot, racket, collusion. Il fut un temps où toute mention d’intervention humaine dans la fabrication du virus était qualifiée de complotisme fantaisiste. Maintenant, c’est prouvé. On dit maintenant que ce virus « se serait échappé » du laboratoire ce qui fut le début de la pandémie. Une pandémie causée par ce qu’il faut sans doute appeler une arme biologique. La « fuite », serait-elle tout sauf accidentelle ? Combien de morts ont ainsi été provoqués ?

 

Traiter le Covid. La pandémie a commencé avec l’interdiction étrange de l’hydroxychloroquine. J’avais mentionné cela dans un article sur mon blog. Plus tard, on a découvert l’efficacité de l’ivermectine pour traiter les malades du Covid. Un article vient d’être publié sur l’évaluation de ce médicament sous les auspices de l’OMS. Voici quelques citations :

En octobre 2020, l’OMS … a demandé [au Docteur Andrew Hill] d’examiner les preuves qui s’accumulaient rapidement selon lesquelles l’ivermectine était un traitement sûr et efficace contre le COVID.

Dire que beaucoup dépendait des conclusions de Hill était un euphémisme. S’il s’avérait que ce médicament générique, bon marché à fabriquer et déjà largement disponible, pouvait guérir le COVID, alors il pourrait être rapidement déployé. D’innombrables vies pourraient être sauvées.

Hill semblait éminemment qualifié pour la tâche qui lui avait été assignée. En tant que chercheur principal invité au département de pharmacologie de l’Université de Liverpool, il faisait des recherches sur les virus et leurs traitements depuis 30 ans. Il était également, et ce n’est pas un hasard, conseiller de la Fondation Bill et Melinda Gates ainsi que de la Fondation Clinton.

[…]

Au fur et à mesure que Hill rassemblait ses données, il était de plus en plus impressionné par ce qu’il découvrait. Il a fait une présentation au NIH avec d’autres défenseurs de l’ivermectine et s’est prononcé en faveur de son utilisation. Le 29 décembre 2020, il a écrit sur Twitter que « l’ivermectine montre des effets sur l’élimination virale, l’hospitalisation et la survie dans un large éventail d’essais randomisés dans différents pays ». Il a même admis que si son frère de 58 ans contractait le COVID, il lui donnerait de l’ivermectine.

Il a dit aux médecins de première ligne avec lesquels il avait collaboré jusqu’à présent, qui avaient eux-mêmes sauvé des milliers de vies en utilisant l’ivermectine, que son rapport était presque prêt. Ils attendaient sa sortie avec impatience. Et ils n’étaient pas les seuls.

Big Pharma regardait aussi. Ils avaient développé une thérapie génique expérimentale pour traiter le COVID. Mais ce ‘vaccin’ – comme ils ont pris soin de l’appeler – ne pourrait pas être approuvé par la FDA s’il existait un médicament thérapeutique efficace et disponible. Si l’OMS disait que l’ivermectine était sûre et efficace, ils risquaient de perdre des centaines de milliards de dollars de ventes.

Le rapport du Dr Hill, à sa sortie le 18 janvier 2021, regorgeait de preuves que ce médicament bon marché et largement disponible était l’arme dont l’humanité avait besoin pour vaincre le COVID. Mais au lieu d’arriver à la conclusion évidente, il a remarqué : « L’ivermectine devrait être validée dans des essais randomisés contrôlés de manière appropriée avant que les résultats ne soient suffisants pour être examinés par les autorités réglementaires. »

[…]

Pourquoi Hill a-t-il effectivement tué le médicament thérapeutique le plus prometteur pour traiter le Covid ? Qui lui était-il arrivé ? Qui lui avait imposé cette conclusion déchirante ?

Le Dr Tess Lawrie a maintenant répondu à cette question. Dans une brillante vidéo de 18 minutes (également disponible sur Rumble), elle raconte ses interactions avec Andrew Hill, y compris la vidéo d’un dernier appel Zoom dans lequel elle le supplie de réécrire la conclusion de son article et de sauver des vies : « Déclarez votre soutien pour l’ivermectine », plaide-t-elle. « Vous savez que la science le soutient. Nous pouvons sauver des vies. Les gens meurent inutilement. »

Le Dr Hill hésite et finalement – avec la culpabilité écrite sur son visage – dit qu’il se prononcera en faveur de l’ivermectine « dans six semaines. … Je fais tout ce que je peux. »

Le Dr Lawrie répond : « Vous ne faites pas tout ce que vous pouvez. Faire tout ce que vous pouvez impliquerait de dire à ceux qui vous paient : « Je ne vais pas défendre ce que vous voulez ».

Hill ne s’est pas prononcé en faveur de l’ivermectine, ni six semaines plus tard, ni jamais. Au lieu de cela, il est devenu complètement anti-ivermectine. Le 1er octobre 2021, on le retrouve sur Twitter annonçant une conférence qu’il devait donner. Il s’intitulait « Effets de la partialité et de la fraude médicale potentielle dans la promotion de l’ivermectine ». La trahison était complète.

Alors, qui étaient « ces gens », comme les appelle le Dr Lawrie, qui payaient Hill ? Elle lui demande à plusieurs reprises de lui dire qui l’a poussé à modifier sa conclusion. Encore et encore, Hill tergiverse, lui disant qu’il est dans "une situation délicate". Il admet finalement, tout en détournant les yeux de la caméra avec embarras, que "Unitaid" a participé à la révision de son article.

Unitaid se trouve être l’ONG très liée à la santé qui a aidé à parrainer la méta-analyse de Hill en premier lieu. Ses payeurs, si vous voulez.

Et Unitaid est une grosse affaire : affilié à l’Organisation mondiale de la santé, il a accordé des milliards de dollars de subventions de recherche depuis sa création en 2006. Et le 12 janvier 2021, quelques jours seulement avant qu’Andrew Hill ne torpille l’ivermectine, Unitaid a accordé une autre subvention. Il a débloqué 40 millions de dollars de financement à l’autre payeur du Dr Hill, l’Université de Liverpool, pour un "centre pour les médicaments à longue durée d’action".

Cela n’a guère besoin de commentaire. L’ivermectine, comme sans doute l’hydroxychloroquine et d’autres médicaments efficaces contre le Covid, a été rejeté CONTRE l’avis scientifique pour une basse question de gros sous.

Ces deux questions exigent réparation. On ne peut pas tourner la page sans cela. Qui pourrait ne pas être d’accord là-dessus ?

 

2. Les effets de la « vaccination »

Même dans les pays où on enlève les restrictions on continue à « vacciner ». Les pass vaccinaux sont seulement suspendus, prêts à être réintroduits. Les législations sont adaptées pour être mieux à même de museler la liberté des gens comme au Royaume uni. Les morts et les malades pour cause de « vaccination » continuent à se multiplier dans la plus grande discrétion médiatique. Voici un long article d’origine allemande où l’auteur cite cas après cas qui lui ont été communiqués d’un peu partout. Je n’en citerai qu’un seul :

Mon père de 90 ans a reçu son rappel début janvier de cette année (Moderna). Il est assez fragile, souffre de démence modérée et est diabétique de type 2. Dans les 3 semaines suivant le rappel, il ne pouvait plus marcher et a commencé à devenir agité et agressif envers ma mère de 90 ans (également boostée). Il est allé à l’hôpital et après le troisième jour, il a contracté omicron. Il est décédé 7 jours plus tard. Ma mère a été autorisée à visiter. Elle a eu un léger mal de gorge, mais sinon, elle allait bien pendant les funérailles. Aucun autre membre de la famille n’a été autorisé à le voir à cause des règles ridicules. Il est mort seul tard dans la soirée car ma mère devait rentrer à la maison pour se reposer. Elle a 90 ans après tout.

Voici un rapport intermédiaire d’un médecin généraliste américain issu de ses propres observations. A quoi faudra-t-il s’attendre dans les mois et années qui suivent ? Personne ne le sait. Mais ces effets délétères ne vont pas s’en aller d’eux-mêmes. L’attaque frontale contre le corps humain que représentent les « vaccins » pourrait avoir des conséquences à long terme extrêmement graves. Les statistiques de la surmortalité (voir aussi ici), les rapports des centres funéraires (et ici) comme des assurances ont de quoi inquiéter.

Ajoutons à cela les obligations de se faire « vacciner » dans plusieurs endroits ou pour plusieurs professions, sans aucun bénéfice, puisque ces obligations tombent les unes après les autres. Sans bénéfice, mais avec combien de dommages pour la santé des concernés ?

 

3. La mort de l’intégrité scientifique

Masques, distanciation et confinements ont été appliqués religieusement sans aucun réel fondement scientifique et souvent en contresens de la science.

Pour les masques, il a été prouvé qu’ils font plus de tort que de bien. Il est démontré que la plupart des masques utilisés ne donnaient aucune protection contre le virus. Cela était même imprimé en toutes lettres sur les boîtes de masques chirurgicaux. Dans l’article déjà cité, j’avais consacré une section à ce problème en fournissant les références. Imposer le masque est donc une mesure fantaisiste dont le seul but semble être d’instiller et d’entretenir la peur. Quant à l’obligation du masque pour les enfants, il faudrait parler d’un acte criminel. Non seulement les masques ne protègent personne, mais les enfants ne sont guère atteints du Covid. Par contre, les priver de l’oxygène indispensable laissera des traces. Il faut y ajouter le ridicule et l’incohérence des mesures – masque quand on est debout, dispense quand on est assis etc. Et la science en tout cela ?

Pour la distanciation, quelle est la distance prouvée par la science qui permet de se sauvegarder des gouttelettes expirées peut-être chargées de virus ? Il n’y a jamais eu de réponse définitive à cette question et différents pays prescrivent différentes distances. J’ai lu l’opinion d’un professeur japonais qui parlait de 30m (à l’intérieur, bien sûr – distanciation et masque à l’extérieur ne font que souligner l’absence de toute science).

Parlant de gouttelettes. Si le danger de contagion par ce biais était si réel et si donc la bouche était un vrai milieu de culture du virus, pourquoi doit-on pousser un écouvillon au fond du nez, dans un endroit à risque physique afin de faire un test ? Et pourquoi a-t-on continué des tests PCR après que la science avait démontré que leur fiabilité était quasi zéro ?

Et les confinements ? On a démontré leur inutilité en comparant les régions ou les pays qui l’ont introduit avec ceux qui ne l’ont jamais appliqué. Les confinements n’ont pas réussi à ralentir la pandémie, mais ils ont réussi à détruire nos pays et à créer un sentiment de panique. Autrement dit, là encore, nous avons été manipulés. Tout en faisant croire que les mesures étaient fondées sur la science, la réalité était tout autre.

Steve Kirsch vient de publier un article avec ce même titre (« Scientific integrity is dead. Here’s proof. ») en parlant d’autres évidences du même mal scientifique.

 

4. L’invisibilité des églises

Quand les églises ont-elles levé la voix contre les mesures tyranniques prises en ces deux années de Covid ? Jamais. Elles ont suivi le mouvement comme de vrais moutons. Aucune remise en question, aucune protestation. Les masques ont fleuris partout et la politique de « vaccination » a été largement suivie sans commentaire. Et si on avait exigé le pass vaccinal pour pouvoir assister aux offices, la majorité parmi elles aurait probablement appliqué la mesure sans poser de questions. Au lieu d’être la conscience des nations, elles se sont cachées derrière la soumission obligatoire aux autorités, exactement comme l’avaient fait la plupart des églises sous l’occupation nazie. Elles ont refusé toute opposition officielle au récit imposé par l’Etat. Elles ont préféré se cantonner à des questions « plus spirituelles. » Ont-elles ainsi trahi leurs membres ?

 

5. Ceux qui veulent redessiner le monde

Ces deux années de Covid n’ont pas été perdues pour tout le monde. Certains se sont enrichis démesurément. Une partie des richesses de nos pays a été transférée dans les poches de certaines entreprises et de leurs responsables. Je n’ai même pas besoin de les citer, nous les connaissons.

Il faut aussi garder en mémoire que certaines personnes ont eu une influence hors du commun en cette période et au-delà. Le Forum économique mondial (WEF) et son président-fondateur, Klaus Schwab, ont été à la tête d’un mouvement d’une très grande ampleur. Un livre est devenu le symbole de son objectif : The great reset, La grande réinitialisation.

Le Great Reset. Le WEF a organisé dès 1993 une formation pour leaders mondiaux. La liste de ceux qui ont suivi cette formation est assez impressionnante. 1.400 personnes influentes, dont beaucoup de chefs d’état et de ministres se trouvent sur cette liste. Voici comment le WEF présente ce groupe :

La communauté Young Global Leaders® est un accélérateur pour une communauté dynamique de personnes exceptionnelles avec la vision, le courage et l’influence nécessaires pour conduire un changement positif dans le monde.

Notre adhésion croissante de plus de 1.400 membres et anciens élèves de 120 nationalités comprend des innovateurs civiques et commerciaux, des entrepreneurs, des pionniers de la technologie, des éducateurs, des militants, des artistes, des journalistes, etc.

Conformément à la mission du Forum économique mondial, nous cherchons à favoriser la coopération public-privé dans l’intérêt public mondial. Nous sommes unis par la conviction que les problèmes urgents d’aujourd’hui offrent une opportunité de construire un avenir meilleur à travers les secteurs et les frontières.

Le but du great reset est de redessiner le monde. Klaus Schwab : « La pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde ». Nous devons « build back better », reconstruire en mieux. Un des meilleurs exemples de ce que cela implique est de regarder à l’œuvre deux des grandes lumières du WEF, Justin Trudeau et son ministre des finances, Christia Freeland (qui porte plutôt mal son nom de famille). Les deux sont des anciens étudiants des Young Global Leaders.

En réaction au convoi des truckers, le gouvernement canadien a fait voter une Loi d’urgence :

La loi a été invoquée pour permettre au gouvernement de disperser physiquement le convoi de camionneurs sans réellement écouter leur plainte, et pour punir quiconque a soutenu la manifestation.

En vertu de la loi, les banques sont habilitées à saisir les comptes bancaires personnels de toute personne soupçonnée d’avoir participé à la manifestation ou de la soutenir avec aussi peu qu’un don de 25 dollars. Fait troublant, les pouvoirs de surveillance des transactions financières accordés par la loi sont en fait destinés à devenir permanents.

… En invoquant la Loi, Trudeau s’est donné le pouvoir unilatéral de détruire la vie des Canadiens qui ne sont pas d’accord avec lui, quel que soit le problème en cause.

Sans ordonnance du tribunal ni procédure régulière, le gouvernement peut désormais geler des comptes bancaires, annuler des polices d’assurance et révoquer des permis de conduire, et les victimes n’ont aucun recours ni remède.

Un peu plus loin, le même article dit :

Ce qui se passe au Canada devrait être un signal d’alarme qui donne à réfléchir au monde entier. Ils nous montrent exactement ce qui nous attend tous. Les gouvernements contrôleront essentiellement la dissidence par la tyrannie financière et le chantage.

La prochaine étape dans cette direction est la mise en œuvre de monnaies numériques programmables dans le monde entier. Comme l’a rapporté The Telegraph en juin 2021, la Banque d’Angleterre a déjà commencé à adopter une monnaie numérique de banque centrale programmable (CBDC), et il ne fait aucun doute que c’est le plan de toutes les banques centrales du monde.

[…]

Qu’entend-on par monnaie "programmable" ? Comme l’explique The Telegraph, « l’argent numérique pourrait être programmé pour s’assurer qu’il n’est dépensé que pour des biens essentiels ou des biens qu’un employeur ou un gouvernement juge raisonnables ». En d’autres termes, l’émetteur de l’argent aurait un contrôle total sur la façon dont vous, le destinataire, le dépensez.

« Tom Mutton, directeur de la Banque d’Angleterre, a déclaré lors d’une conférence... que la programmation pourrait devenir une caractéristique clé de toute future monnaie numérique de la banque centrale... », a rapporté The Telegraph.

« Il a dit… que se passe-t-il si l’un des participants à une transaction impose une restriction sur [l’utilisation future de l’argent] ? Il pourrait en résulter des résultats socialement bénéfiques, empêchant une activité considérée comme socialement nuisible d’une manière ou d’une autre. Mais en même temps, cela pourrait être une restriction des libertés des gens. »

La liberté individuelle opposée au contrôle des élites. [2] Y a-t-il vraiment l’annonce d’un monde heureux et paisible, comme l’assure le WEF dans sa communication ?

Le même genre de contrôle totalitaire est planifié pour les soins de santé – sous la responsabilité de l’OMS – et pour l’alimentation mondiale. L’OMS veut un traité pandémique qui lui donnera ce contrôle.

Dans un article sur le sujet, le docteur R. Verkerk, président de l’Alliance for Health International, jette un coup d’œil critique sur ce projet.

L’OMS l’a fait [démarrer un processus global pour renforcer la prévention pandémique] à l’unanimité de ses 194 pays membres lors de sa deuxième session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la santé depuis la création de l’OMS en 1948, le 1er décembre 2021.

La réalité est que la forme précise de l’instrument qui sera utilisé est encore indécise. Cela peut passer par le renforcement du Règlement sanitaire international existant (2005), la négociation d’un «traité pandémique» en tant qu’amendement à la Constitution de l’OMS ou, plus probablement, les deux.

Le contrôle sera délégué à ces instruments au cas où l’OMS déclarerait une pandémie mondiale. Comme nous l’avons vu, cela peut être fait assez facilement – même s’il ne semble y avoir aucune justification scientifique ou médicale – la situation même dans laquelle nous nous trouvons actuellement.

Il y a un large soutien de membres puissants de l’OMS, y compris les États-Unis et la Commission européenne, par l’intermédiaire de la présidente Ursula von der Leyen.

L’article consiste d’un entretien imaginaire où l’auteur répond systématiquement aux affirmations du chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Cela se concentre entre autres sur une présentation faussée des faits autour du variant Omicron et de la vaccination. Une citation :

Affirmation : Plus l’inégalité des vaccins persiste, plus ce virus a de chances de se propager et d’évoluer d’une manière que nous ne pouvons ni prévoir ni prévenir.

Réponse : Il n’y a aucune preuve à l’appui de cette affirmation. Il existe cependant de nombreuses preuves pour étayer l’opinion selon laquelle plus longtemps les mesures sont prises pour éviter que les populations développent une immunité naturelle (par exemple, les confinements, l’isolement social, la distanciation sociale) et plus les interventions, telles que les injections de COVID-19, perturbent la capacité de notre système immunitaire à développer cette immunité durable et robuste, plus le virus a de chances de se propager.

Et un peu plus loin :

Si le traité sur la pandémie devait entrer en vigueur en 2024, vous pouvez garantir une surveillance sanitaire mondiale encore plus élevée en utilisant le séquençage en temps réel pour le diagnostic et l’épidémiologie. Celle-ci reposerait sur des technologies de plus en plus portables avec des délais d’exécution de plus en plus rapides.

Mais ne pensez pas seulement aux injections d’ARNm ou aux intranasales. Ou à des technologies d’édition de gènes basées sur CRISPR pour le diagnostic. Pensez que CRISPR pour améliorer la réponse immunitaire prendra probablement une place de choix. C’est une facette du transhumanisme, tout comme la surveillance numérique.

Pour reprendre les mots de Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial, il y aura d’autres tentatives pour fusionner « les mondes physique, numérique et biologique, impactant toutes les disciplines, économies et industries, et même remettant en question les idées sur ce que signifie être humain. »

 

Ukraine. Y a-t-il un lien entre les deux années de Covid (et tout ce qui a préparé ces années) et la guerre en Ukraine ? Pour beaucoup, la suggestion même prête à rire. Cependant, notez ceci :

Après deux années de matraquage médiatique pendant lesquelles on a systématiquement noirci tous ceux qui ont osé exprimer leur opposition aux thèses « officielles » – pensez aux professeurs Raoult et Montaigner – nous avons basculé pratiquement du jour au lendemain dans un même matraquage médiatique avec un nouvel ennemi et un nouvel ami. Mais, comme dans l’épisode précédente, tout est en noir et blanc. Il n’y a de place pour aucune nuance.

Rien n’est dit sur les racines du conflit qui se trouvent être la politique de l’OTAN. Dans un article précédent, j’avais cité l’étude fouillée à ce sujet par Olivier Berruyer. Pourquoi ce silence assourdissant ? Le but n’est aucunement d’excuser le président Poutine. La guerre, toute guerre, est une horreur. Autant le bombardement de la Lybie par les avions de l’OTAN que le bombardement de l’Ukraine actuel. Mais si l’OTAN a sciemment préparé cette guerre, pourquoi n’en parle-t-on jamais ?

Pourquoi ne dit-on rien sur les liens qui relient le président ukrainien à Klaus Schwab et à Justin Trudeau ? Cet article a levé le voile sur ces liens. L’auteur remarque avec justesse :

Alors que beaucoup sont sceptiques à l’égard du président russe Vladimir Poutine et de ses anciens liens avec le KGB, l’examen de l’autre côté du conflit semble absent dans les médias grand public, ce qui en a inquiété beaucoup compte tenu de la nature radicale du WEF et de ses objectifs de grande réinitialisation.

Y avait-il un besoin de guerre pour avancer la politique du Grand Reset ? N’est-il pas inquiétant que l’on devrait au moins se poser la question ? L’auteur suivant a écrit deux articles autour de cette question qui méritent réflexion. Juste une citation du premier de ces deux articles :

Comme je l’ai dit, je ne vais pas défendre les actions de la Russie. À l’heure actuelle, je n’ai pas vu suffisamment de preuves pour me faire croire que Vladimir Poutine travaille à partir d’une prémisse juste. Si je devais mettre des cotes sur les motivations probables qui l’animent en ce moment, je dirais que c’est 50-50. Il y a une chance qu’il fasse ce qu’il croit être le mieux pour sa nation en éliminant les armes et les laboratoires biologiques à sa frontière tout en aidant à unifier une autre partie de l’ex-Union soviétique. Il y a une chance égale qu’il ne soit qu’un autre leader mondial marionnette du Forum économique mondial et de Klaus Schwab [3], faisant sa part pour mettre en marche l’étape 2 du plan The Great Reset.

Ces chances sont meilleures que ce que je ressens à propos des motivations de Zelensky. Je dirais qu’il y a 90% de chances qu’il soit une autre marionnette de Soros-Schwab participant à la quatrième révolution industrielle et 10% de chances qu’il soit juste un leader mondial dans un pays brisé qui n’a pas eu la prévoyance de garder son pays neutre pour ne pas devenir une cible de la Russie.

 

Du complotisme ?

Pour certains lecteurs, tout ceci n’est que complotisme. Laissez-moi vous surprendre : Vous avez raison ! Oui, cet article maintient qu’il y a un complot. Vous voyez, ce n’est guère possible d’attribuer tout ce qui se passe à de simples coïncidences.

-         -        Le travail de haute précision pour rendre plus virulent un virus : une coïncidence ?

-        L’interdiction des moyens existants pour guérir du Covid : une coïncidence ?

-        Le comptage bidon des morts Covid : une coïncidence ?

-        L’unanimité absolue des média pour exclure toute autre explication : une coïncidence ?

-        La constitution intentionnelle du réseau WEF dans les plus hautes sphères politiques et économiques : une coïncidence ?

-        L’unanimité absolue des média autour de la guerre en Ukraine : une coïncidence ?

-       

Cela en fait quand même un peu beaucoup ! Et c’est loin d’être tout. Dans l’article déjà cité de J. Mercola, “Technocrats behind the Great Reset are pushing ahead with digital IDs”, l’auteur parle des efforts du WEF de créer une identité digitale. Il cite le commentaire suivant de Tim Hinchliffe dans The Sociable :

« L’identité englobe tout ce qui vous rend unique, note Hinchliffe, et votre identité est ce qui intéresse vraiment le WEF. Sortez des sentiers battus et chaque interaction sur les réseaux sociaux à laquelle vous participez, chaque centime que vous échangez et chaque mouvement que vous faites pourra être utilisé contre vous. »

En effet, avoir accès à l’identité numérique de chacun est la clé d’une manipulation et d’un contrôle réussis de la population mondiale. Écrivant pour Coin Telegraph, le hacker et directeur technique Trent Lipinski a également souligné que :

« Avec quelques ajustements de code, la blockchain peut être corrompue par des autoritaires pour construire des systèmes d’asservissement du crédit social. Si les gouvernements du monde légifèrent sur la technologie de cryptage à leurs propres fins et pervertissent les mécanismes de consensus pour leurs propres systèmes d’asservissement centralisés, nous nous retrouverons avec des monnaies numériques qui pourront être utilisées contre les peuples du monde. »

Serions-nous vraiment plus heureux une fois que nous serons soumis à un système de crédit social comme pratiqué aujourd’hui en Chine ? Hinchliffe écrit encore : « Le grand reset n’est pas un mandat du peuple – C’est une idéologie fabriquée concoctée par un groupe de mondialistes non élus essayant d’influencer les «parties prenantes (stakeholders)» pour créer une nouvelle économie et une nouvelle structure sociale à partir de la destruction de l’ancienne… Mais le sort de la société devrait-elle être mandaté par l’élite de Davos ? »

Mercola ajoute :

Ils ne se soucient pas de ce que vous voulez, car pour eux, vous n’êtes même pas humain. Eux, ils sont humains; vous n’êtes qu’une marchandise, et ils ont compris comment tirer profit de chaque mouvement que vous faites, et plus encore.

Toutes ces discussions sur le bien commun, la justice et l’équité, ce n’est que de la pub. L’idée de justice et d’équité des technocrates est que tout le monde soit au même niveau de dénuement. Comme l’a déclaré le WEF, "d’ici 2030, vous ne posséderez rien". Qui alors possédera tout ? Eux.

Que faire pour résister contre ce qu’on est en train de mettre en place ? Rob Verkerk, dans l’article déjà cité, suggère cinq choses que nous pouvons faire :

1.   1.    Évitez de participer à des programmes d’injection de masse (voir article séparé sur les ingrédients potentiellement non divulgués) qui n’ont pas tenu leurs promesses et causent maintenant plus de mal que de bien. Cela s’applique particulièrement à l’injection massive d’enfants qui dépendent beaucoup plus de l’immunité innée qui est érodée par les injections COVID.

2.   2.    Utilisez votre droit de vote pour élire des représentants aux niveaux local et national qui soutiennent les libertés fondamentales et s’opposent aux restrictions inutiles des libertés.

3.  3.     Soutenez les efforts de ceux qui, dans d’autres pays, s’opposent aux restrictions inutiles des libertés, comme les convois de camionneurs, les manifestations contre les obligations masques et de vaccins etc..

4.   4.    Alors que les négociations pour un "traité pandémique" s’accélèrent, engagez-vous dans les nombreuses campagnes (y compris la nôtre) qui se développeront pour attirer l’attention sur ses erreurs et sur la nécessité d’une opposition politique solide.

5.    5.   Aidez les autres à comprendre la base imparfaite sur laquelle un «traité pandémique» a été construit en partageant cet article aussi largement que possible.

Ne restons pas passifs. Informons-nous. Unissons-nous. Et prions. N’oublions pas ce que dit la Parole de Dieu : « … celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1Jean 4.4)

 



[1] Beaucoup de ces sources sont en anglais. Comme il n’est pas possible de tout traduire in extenso, je résumerai. Vous pourrez traduire vous-même avec les traducteurs disponibles gratuitement sur internet.

[2] Le Canadian Freedom Convoy et l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence par le premier ministre Justin Trudeau ont offert un rare aperçu du pouvoir qu’ils veulent sur vos finances. Ils veulent être en mesure d’isoler chaque personne qui contribue à une cause anti-establishment, même si ce n’est que quelques maigres dollars, et de saisir tout ce que vous avez en guise de représailles. Trudeau a dû invoquer des pouvoirs d’urgence extraordinaires pour ce faire.

À l’avenir, la cabale au pouvoir veut pouvoir le faire automatiquement et en continu. Ne vous y trompez pas, la numérisation de votre identité et de vos finances signifie qu’ils auront le pouvoir d’étrangler vos finances si vous vous conduisez mal. Dans le pire des cas, ils auront le pouvoir de vous transformer en une non-entité, vous excluant complètement de vos informations d’identification. (J. Mercola, “Technocrats behind the Great Reset are pushing ahead with digital IDs”)

jeudi 3 mars 2022

Lettre ouverte au président Poutine

 Le 3 mars 2022


Monsieur le Président,

Vous avez pris la peine d’expliquer les motivations de votre « opération militaire spéciale ». Le moins que l’on puisse faire est de vous écouter ou de vous lire [1] attentivement. J’ai donc fait cela sans malveillance.

Ma démarche ne provient pas d’une prétention outrancière. Nous, occidentaux, sortons de deux années de manipulation intensive au sujet du Covid et des mesures imposées à nos populations, la plupart du temps sans aucune justification scientifique et sans aucune cohérence. Nous avons donc dû apprendre à écouter et à lire nos media autrement, en développant notre sens critique. Je pense que ce sens critique est un des rares résultats positifs de cette période sombre qui ne s’en finit toujours pas. Il était donc assez naturel de vous lire de la même façon, tout comme il est devenu assez naturel d’appliquer une bonne dose de scepticisme à ce que nos politiciens nous racontent sur le conflit actuel.

Vous commencez à vous expliquer sur la pression exercée par l’OTAN qui rapproche ses infrastructures militaires du territoire russe. Il suffit de comparer les cartes d’il y a 20 ou 30 ans avec les mêmes cartes d’aujourd’hui pour se rendre compte que cela n’est pas vraiment imaginaire et je peux comprendre que la politique de l’OTAN vous paraît dédaigneuse et indifférente à vos préoccupations. Vous parlez, et je vous cite, d’un état d’euphorie né de leur supériorité absolue, une sorte d’absolutisme moderne, qui plus est, sur fond de faible niveau de culture générale et d’arrogance de ceux qui ont préparé, adopté et fait passer les décisions qui n’étaient profitables que pour eux-mêmes. Je peux comprendre cette remarque et entendre la frustration qui s’exprime en arrière-plan. Je pense que nous sommes nombreux à discerner un certain « deux poids, deux mesures » qui permet aux Etats-Unis, avec ou sans leurs alliés, de se comporter avec une énorme indifférence envers certains pays. Vous citez à raison le cas des soi-disant armes de destruction massive en Irak. Comme vous, je ne peux que constater la poussée du terrorisme qui a suivi l’action américaine comme son ombre.

Vous citez la promesse de ne pas étendre l’OTAN en direction des frontières de la Russie. Cette promesse n’a pas été tenue. Vous faites donc bien de le souligner. Ne pas avoir la saisi l’occasion de l’effondrement de l’URSS pour imaginer une autre Europe et un autre monde est une autre chose où l’Ouest porte évidemment une large part de responsabilité. Vous avez dit : « Ils ne considèrent pas qu’il est nécessaire de parvenir à un accord avec la Russie sur cette question essentielle pour nous, ils poursuivent leurs propres objectifs et ne tiennent aucun compte de nos intérêts. » Vous avez encore raison et je comprends que cela vous frappe comme de l’arrogance. [2]

Comme vous, nous sommes un certain nombre à regretter l’effondrement moral et éthique de l’Occident en particulier. Vouloir exporter « les valeurs de l’Europe » et, au besoin, les imposer avec sanctions à la clé vis-à-vis des pays européens d’abord, d’autres ensuite, n’est pas à l’honneur de l’Union européenne, j’en conviens pleinement. Le fait que l’Occident ait rejeté son héritage spirituel chrétien n’y est bien sûr pas étranger.

Ainsi j’en arrive à cette partie de votre discours qui m’a posé quelques problèmes.

Ma surprise a commencé avec le paragraphe sur la deuxième Guerre Mondiale. Vous dites que l’URSS avait fait de son mieux pour retarder la guerre. Vous ne pensez pas que vous passez un peu facilement sur cette période noire de notre histoire et sur le rôle de Joseph Staline ? Son accord avec Hitler sur le dos de la Pologne ne peut guère être traité de façon aussi légère ! S’il est indiscutable que votre pays a joué un rôle déterminant dans le déroulement de la guerre et qu’il a eu à supporter une souffrance terrible, on ne peut pas pour autant gommer le fait que Staline fut un dictateur largement égal à Hitler. Il est vrai que vous admettez que « les mesures qui ont finalement été prises étaient désastreusement tardives », phrase en laquelle je crois entendre un début de critique envers ce passé dramatique de votre pays.

Parlant de l’histoire, vous avez évoqué la crise Tchétchène : « … quelles épreuves nous avons dû traverser avant de pouvoir enfin définitivement briser les reins du terrorisme international dans le Caucase. » Le problème que cela me pose – sans vouloir vous fâcher – c’est qu’il n’a jamais été prouvé que les attentats dans diverses villes russes qui ont conduit à votre intervention militaire aient effectivement été le fait des Tchétchènes. Et si cela n’était pas le cas ? J’aurai à y revenir.

J’en viens à la partie de votre discours qui concerne les événements récents. Vous accusez l’OTAN de soutenir les ultra-nationalistes et les néonazis en Ukraine. Si je vous comprends bien, vous parlez notamment de ce qui s’est passé au Donbass et en Crimée. Selon ce que j’ai pu lire ailleurs, il s’agit d’un groupe extrémiste pronazi. S’il en est bien ainsi, ne vous était-il pas possible de les encercler et de les traduire en justice dans un procès public, au lieu de mettre le feu à tout l’Ukraine ? Je pense que vous auriez obtenu un meilleur résultat que maintenant avec nettement moins de dommages pour la Russie et pour sa place dans le monde. Comme on dit par ici, vous vous êtes servi d’un bazooka pour tuer une mouche…

La partie de votre discours qui me pose le plus de questions touche à ce que vous dites sur le respect d’autres États. « Nous respectons et continuerons à respecter leur souveraineté », dites-vous et vous citez l’exemple de l’aide que vous avez apportée au Kazakhstan, « qui a été confronté à des événements tragiques et à des défis pour son statut d’État et son intégrité. » Vu d’ici, cette aide semble avoir davantage été apportée au président à vie du Kazakhstan qu’au pays et à sa population. Je peux avoir tort, mais les apparences vont en ce sens. Vous dites aussi que ce respect de l’intégrité de l’État vous a porté à attaquer la Tchétchénie. Mais si un peuple devait vouloir, massivement, quitter un état ? Doit-on l’écraser pour que cette envie lui passe ? Vous l’avez compris, j’arrive au conflit actuel en Ukraine.

Parlant de votre opération militaire spéciale, vous dites : « Son but est de protéger les personnes qui ont été soumises à des abus, à un génocide par le régime de Kiev pendant huit ans. Et à cette fin, nous chercherons à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine, à traduire en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie.

Dans le même temps, nos plans n’incluent pas l’occupation de territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force. »

Il me semble que vous dites deux choses très différentes, voire opposées. Vous voulez par la force effectuer un changement radical à Kiev, mais, en même temps, vous ne voulez pas imposer quoi que ce soit par la force ! Dans le paragraphe suivant, vous mentionnez le droit des nations à l’autodétermination (selon la Charte des Nations Unies). Or, il semble plus que clair que le peuple ukrainien n’a aucun désir de devenir russe. Mais vous préférez l’écraser d’abord et lui poser les questions ensuite. J’essaie de vous comprendre mais ce n’est pas simple.

Vous dites cette belle phrase : « Permettez-moi de vous rappeler que ni lors de la fondation de l’URSS, ni après la Seconde Guerre mondiale, personne n’a jamais demandé aux habitants des territoires qui constituent l’actuelle Ukraine la manière dont ils voulaient organiser leur vie. Notre politique est fondée sur la liberté, la liberté de choix pour chacun de déterminer son propre avenir et celui de ses enfants. Et nous pensons qu’il est important que tous les peuples vivant sur le territoire de l’Ukraine actuelle, tous ceux qui le souhaitent, puissent exercer ce droit – le droit de choisir. » Au fait, le même droit existe-t-il pour les peuples qui constituent l’actuelle Fédération russe ? Vous voyez, je peux comprendre que le Donbass et la Crimée aient une préférence largement majoritaire pour intégrer la Russie. En soi, où est le problème ? Un référendum peut déterminer cela, au même titre que cela aurait pu et dû être le cas en Tchétchénie. Je veux dire qu’un tel droit vaut pour bien d’autres peuples que celui seul du Donbass.

Le passage le plus problématique dans votre discours est bien celui-ci où vous parlez de l’objectif de votre opération militaire et que je veux citer de nouveau : « Son but est de protéger les personnes qui ont été soumises à des abus, à un génocide par le régime de Kiev pendant huit ans. Et à cette fin, nous chercherons à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine, à traduire en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie. »

Cela appelle à plusieurs remarques et questions. Quelles personnes fallait-il protéger en dehors du Donbass qui a déjà été mentionné ? S’il y a eu un génocide – les mots sont à la fois durs et précis – comment se fait-il qu’on n’en sait rien ? Depuis quand appartient-il à un État quelconque de démilitariser – et donc de conquérir – un autre État indépendant ? Où se situerait la nazification éventuelle du régime de Kiev ? Quant aux crimes sanglants – au Donbass – il y a aussi eu des crimes commis par les séparatistes pro-russes. Un rapport d’Amnesty International et de Human Rights Watch mentionne clairement les crimes des deux côtés. Oui, il faudrait traduire en justice les responsables, mais des deux camps, non ?

Parlant notamment du régiment Azov, Adrien Nonjon, spécialiste de l’extrême droite en Ukraine, remarque : « Une partie d'entre eux, notamment le bataillon Azov, a été intégrée à la garde nationale ukrainienne, l'équivalent de la gendarmerie française. Mais progressivement, la majorité s'est normalisée et les extrémistes sont aujourd'hui minoritaires. Surtout, ils n'ont pas réussi à obtenir de résultats politiques. Lors des dernières élections présidentielles en 2019, la coalition néonazie a fait moins d’1% des voix ». Est-ce là une raison suffisante de mettre tout un pays à feu et à sang ?

Vous dites : « Les événements d’aujourd’hui ne visent pas à porter atteinte aux intérêts de l’Ukraine et du peuple ukrainien. Il s’agit de protéger la Russie elle-même contre ceux qui ont pris l’Ukraine en otage et tentent de l’utiliser contre notre pays et son peuple. » Mais que sont les intérêts de l’Ukraine ? Être détruit jour après jour ? Une élection régulière a résulté dans le gouvernement actuel. Est-ce là vraiment une prise en otage du pays et du peuple ukrainien ?

Votre souci fondamental, à savoir l’extension de l’OTAN en direction de la Russie, est compréhensible et la façon dont l’OTAN a brisé sa parole donnée est une faute. Mais en menant aujourd’hui vis-à-vis de l’Ukraine une guerre totale, n’aurez-vous pas pour conséquence que tout pays qui désire sortir de la Fédération russe – et vous avez dit que c’est là un droit que vous reconnaissez – va justement au plus vite vouloir intégrer l’OTAN ? Votre opération sera donc contreproductive.

Monsieur le Président, vous avez pris la peine d’expliquer votre action au moment même où vous l’avez commencée. Où cela finira, qui pourra le dire ? L’OTAN a été perfide avec la Russie ? La Russie a décidé de payer cash. Sommes-nous donc partis pour un engrenage fatidique et terrifiant ? N’y a-t-il pas une autre possibilité ? J’ai été déçu et triste que les églises orthodoxes de la Russie et de l’Ukraine n’aient pas laissé entendre un autre son de cloche. Pour qui veut suivre le Christ il est clair que l’option des armes ne peut pas créer la paix. N’est-il pas grand temps d’écouter ou de réécouter le Christ ? Deux peuples frères se battent tout en étant liés par la même foi, tout en fréquentant les mêmes églises et cathédrales. Là où devaient régner le respect mutuel règnent maintenant la haine et la vengeance. Monsieur le Président, j’habite un monde occidental qui a tourné le dos à Dieu. Le résultat en est une société de plus en plus débridée qui progresse fièrement vers la fin de son monde. Vous avez clairement exprimé votre condamnation de ces choses dans votre discours. Pourtant, permettez-moi de le dire, vous n’agissez pas autrement.

Et si le président de la sainte Russie devait se mettre à réfléchir, ne pourrait-il pas montrer une autre voie ? C’est le souhait que, simple pasteur chrétien retraité, je formule.

Cette lettre est un peu comme une bouteille à la mer. Je ne sais pas si jamais elle vous parviendra. Mais cela ne m’empêchera pas de prier pour vous.

 



[1] « Allocution de Vladimir Poutine expliquant pourquoi la Russie commence en Ukraine », par Vladimir Poutine, Réseau  Voltaire, 24 février 2022, www.voltairenet.org/article215836.html.

mercredi 2 mars 2022

On n’apprendra plus la guerre


En 2019 est apparu mon livre "On n'apprendra plus la guerre" avec pour sous-titre : Vers un pacifisme chrétien.

Devant l'actualité brûlante, il est peut-être opportun d'en citer deux extraits. Dès que nous avons l'impression qu'un conflit oppose David à Goliath, notre sens inné de la justice nous pousse à des sentiments facilement violents. Nos media ne font qu'aiguiser ces sentiments. Mais ce sont les mêmes media qui nous ont vendu les mensonges autour du Covid et qui continuent à le faire. Et cette "guerre-là" a fait combien de millions de morts ?

Notre attitude ne devra pas être déterminée par les circonstances ou par les media. Elle doit être fondée sur la Parole de Dieu.

Dans le chapitre sur les objections, je reviens sur onze objections contre la thèse de mon livre. En voici deux. On peut trouver mon livre ici : https://editionsoasis.com/produit/on-napprendra-plus-la-guerre/.


Dieu n’est pas pacifiste

Assurément, il est impossible d’enfermer Dieu dans nos catégories humaines. Dieu n’est ni à droite, ni à gauche. Il n’est ni socialiste, ni libéral. Il est Dieu. Il n’est donc pas pacifiste.

On pourrait même, et sans difficulté, aligner un grand nombre de textes de l’Ancien Testament et de l’Apocalypse, et conclure que, tout comme Dieu se sert de moyens de contrainte pour punir le mal, de même nous devons utiliser des moyens de contrainte pour punir le mal. Si cela était exact, la guerre serait un moyen légitime en dernier recours, et dans ce cas, la théorie de la guerre juste serait celle que préconise la Bible.

Mais nous allons un peu vite en besogne ! Tout d’abord, nous ne pouvons limiter notre connaissance de Dieu à cela ! Et même là, notre connaissance risque d’être défaillante. L’Ancien Testament révèle la grande patience de Dieu devant le mal. Par exemple, il annonce à Abraham que ses descendants seront esclaves en Égypte. Pourquoi ? “À la quatrième génération, ils reviendront ici; car c’est alors seulement que la déchéance morale des Amoréens aura atteint son comble.” (Genèse 15.16) Dieu accepte l’énorme souffrance de son peuple pendant qu’il patiente avec des Amoréens pas encore assez corrompus ! Et ce n’est pas une exception. Il laisse David se morfondre dans le désert en patientant avec Saül. Il laisse Achab persécuter les croyants de son époque et va jusqu’à lui faire grâce dès le premier repentir : “As-tu vu comment Achab s’est humilié devant moi ? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur pendant sa vie, ce sera pendant la vie de son fils que je ferai venir le malheur sur sa maison.” (1 Rois 21.29) Et pendant ce temps, Jézabel continue son règne de terreur.

Alors, prendre ce Dieu comme exemple pour excuser notre hâte à verser le sang de nos ennemis est peut-être un peu présomptueux ! Il est un Dieu lent à la colère, prompt à faire miséricorde. Il est patient avec ses ennemis et sévère avec ses amis.

Cependant, oui, il est le Vengeur des siens ! Oui, il se sert de sa grande puissance pour terrasser ses ennemis. Oui, le jugement est terrifiant pour quiconque le met au défi. Mais en rien il ne peut être comparé aux hommes si prompts à prendre les armes en croyant que Dieu le veut.

Il y a un autre problème avec notre connaissance de Dieu. Elle oublie un peu trop facilement que Dieu s’est révélé dans toute sa profondeur en son Fils. Avant de pouvoir invoquer Dieu comme celui qui nous autorise à prendre les armes, nous devons considérer comment son Fils nous le révèle. Si notre comportement jure avec l’enseignement et le modèle de Jésus, nous ne pourrons invoquer l’Ancien Testament comme justification de nos attitudes. Jésus doit être notre critère. Sans cela, notre foi et notre religion ne seraient plus chrétiennes.

Il y a un autre problème, qui nous concerne nous. Qui sommes-nous pour prétendre que notre analyse et notre conclusion sont justes ? Possédons-nous la sagesse de Dieu pour décider que la violence à laquelle nous pensons recourir est juste devant lui ? Combien de décisions de ce genre révèlent notre indépendance plutôt que notre dépendance de lui ? Combien d’idolâtrie se cache derrière notre orgueil ? Pouvons-nous réellement mêler le Dieu de la Bible à nos exploits militaires ? Car le Dieu des armées n’est pas pour autant le Dieu de nos armées ! Et nous, ses enfants, devrions le savoir !

Dieu n’est pas pacifiste. C’est une évidence. Il est Dieu.

 

Il faut défendre les siens !

En parlant d’Ambroise de Milan, j’avais cité cette parole : “Celui en effet qui ne repousse pas l’injustice loin de son compagnon, alors qu’il le peut, est en faute tout autant que celui qui l’accomplit.”

L’argument revient à dire ceci : Tout comme sur le plan personnel je dois défendre les miens lorsqu’ils sont attaqués, de même je dois aussi les défendre quand l’ennemi menace mon pays. Il n’est donc pas chrétien de les abandonner à leur sort en ne pensant qu’à moi.

Cela appelle plusieurs remarques.

Tout d’abord, le Nouveau Testament ne dit rien sur la première partie de cet argument, sauf d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Quand quelqu’un se fait attaquer, le chrétien ne peut se maintenir à distance en invoquant des raisons pieuses. Au risque d’y perdre la vie, il doit venir à leur secours. Cela s’applique autant lorsque la peste décime la population, comme par le passé, que lorsqu’il voit que son prochain se trouve agressé par un ennemi. S’il peut faire quelque chose, il doit le faire.

Cela s’applique aussi au loin, quand je découvre la souffrance de mon frère et que j’y peux quelque chose. C’est mettre en pratique ce qu’enseigne la Bible : “Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.” (Galates 6.10)

Mais ce texte de Paul semble aussi indiquer une limite. Je dois pratiquer le bien. Il serait bien plus discutable de faire le mal pour secourir mon prochain.

Venir au secours de mon prochain, cela implique-t-il que je doive m’engager en tant que soldat ? Intervenir dans une situation sur le plan personnel est une chose, le faire sur le plan national, voire international, en est une toute autre ! Pourquoi ? Parce que ma liberté d’action est aussi vite soumise à la conscience d’un autre. Et je ne dois pas laisser un autre être le maître de ma conscience. “Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ?” (1 Corinthiens 10.29; Paul parle ici de la question des viandes sacrifiées aux idoles, ce qui n’est bien sûr pas du tout la même question, mais on peut très bien l’appliquer ici)

Dès qu’un chrétien s’enrôle comme soldat, il est sous les ordres de l’État qui juge ses affaires sans Dieu, sans chercher l’intérêt d’un autre – qui que ce soit – et qui n’est préoccupé que par ses propres intérêts, qui peuvent être diamétralement opposés aux intérêts de son propre peuple, et qui ne correspondent que très rarement aux intérêts de l’Église de Jésus-Christ.

En plus, nous l’avons déjà vu, le chrétien ne sait jamais quand, comment et jusqu’où il se fait manipuler par l’État. Tout État trouve des hommes en uniforme pour exécuter ses sales besognes. Tout État est fort capable d’habiller ses crimes de telle façon que le bien devient mal et le mal bien.

Si un chrétien décide que c’est quand même son devoir de s’enrôler pour protéger les siens, où va-t-il mettre les limites ? Comment va-t-il s’y prendre pour ne pas les dépasser ?

J’ai déjà cité de nombreux témoignages sur ces choses, et sur le pouvoir corrupteur de la guerre. Laissez-moi ajouter quelques questions inspirées par les guerres modernes.

-        Si le soldat que je suis est affecté à l’Armée de l’Air et que je doive effectuer le bombardement par le feu d’une grande ville, dois-je obéir ?

-        Si je dois lâcher une bombe atomique sur une ville, dois-je obéir ?

-        Si je dois participer à une guerre qui ne sert que les intérêts économiques de mon pays, dois-je obéir ?

-        Si l’Alliance dans laquelle mon pays est engagé, et qui éloigne encore le centre de décision des autorités nationales, ordonne pour ses raisons à elle une intervention militaire que je ne saurais approuver en ma conscience chrétienne, dois-je obéir ?

-       

Il y a un autre problème avec ce genre de raisonnement (il faut aider son prochain à qui on fait la guerre en entrant moi-même dans la guerre). Ce n’est qu’un raisonnement. Cela n’est soutenu par aucun texte biblique clair. Ce n’est que de la logique humaine, et donc une logique de pécheur. Et une telle logique m’amènerait à désobéir à la loi du Christ ? Ne devons-nous pas être sur nos gardes de peur qu’un simple raisonnement remplace l’enseignement clair de l’Écriture ?

Acceptons-le, la guerre – et à fortiori la guerre moderne – nous dépasse de loin et fait intervenir des intérêts qui nous échappent totalement. Elle obéit à des raisonnements qui sont ceux de ce bas monde. Que ces raisonnements soient bons ou mauvais, en tant que chrétiens ils ne sont pas de notre ressort. Nous avons une autre mission. Et notre protection en accomplissant cette mission est du ressort de notre Maître.

Notre vocation n’est pas de perpétuer tant que faire se peut l’État moderne dans lequel nous vivons, et qui devient de plus en plus ouvertement anti-chrétien. Mais si nous croyons que cela est malgré tout notre responsabilité, nous, ou nos enfants, nous finirons par nous laisser un jour enrôler dans les armées de l’Antichrist aussi sûrement que les chrétiens allemands se sont laissés enrôler dans les armées de Hitler, sans même que nous en soyons conscients. Ne nous laissons pas piéger par le marketing politique. Pour l’éviter demain, efforçons-nous de le discerner aujourd’hui.

Une fois de plus, laissons les morts enterrer les morts. Notre tâche est d’annoncer le royaume de Dieu.