Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

mardi 5 novembre 2024

La nature est-elle en train de nous vomir ?

 


Aujourd’hui, chaque catastrophe déclenche une avalanche d’avertissements sur le réchauffement climatique, avec moultes explications pour nous faire comprendre l’extrême urgence d’abandonner toutes sortes de choses : les voitures à énergie fossile et l’industrie automobile, les vaches et l’agriculture, l’avion etc. etc. L’avenir de la planète dépend de nos sacrifices écologiques pour drastiquement diminuer la "pollution" par le CO2. Ainsi va l’idiologie mal renseignée et dont les thèses ont été déprouvées de manière claire.

Mais on ne présente guère d’autre explication à ce qui nous arrive à répétition et se sentir démuni ne nous va pas très bien. C’est tellement réconfortant de pouvoir dire et croire qu’on va régler le problème. La mentalité d’Angela Merkel et son « Wir schaffen dass ». Mais un mauvais diagnostic doit nécessairement conduire à un mauvais traitement. Cela peut conduire à la mort du patient, et c’est probablement là que conduira le diagnostic écolo. Mais y a-t-il une autre lecture possible à ce qui nous arrive ?

Bien sûr qu’il y en a.

1.       On peut raisonner qu’il n’y a pas de crise exceptionnelle. Ce qui vient de se passer à Valence est une répétition de pareilles catastrophes à Valence durant les années 1321, 1328, 1340, 1358, 1406, 1427, 1475, 1517, 1540, 1581, 1589, 1590, 1610, 1651, 1672, 1731, 1776, 1783, 1845, 1860, 1864, 1870, 1897, 1949 ,1957 et maintenant 2024. Ce qui change est la destruction progressive du milieu par des décisions humaines, une bétonnisation irréfléchie et une croissance de la population. Le même genre d’argument est sans doute valable pour d’autres catastrophes récentes. Notons que les média officiels n’en parlent jamais. L’histoire semble être un domaine inconnu dans les rédactions dès que l’on parle climat.

2.      On peut aussi maintenir que l’homme a joué et continue à jouer un rôle direct et sinistre dans un certain nombre de catastrophes, peut-être y compris à Valence. Depuis quelques 70 ans, on cherche à influencer la pluviométrie par géo-ingénierie. On entend régulièrement parler des chemtrails. Est-ce que l’homme joue à l’apprenti sorcier et cela lui est-il en train d’exploser au visage ? On n’en parle pas – secret défense, sans doute – mais c’est devenu un secret de polichinelle.

Mais cela ne résout pas tout. Je pense aux ouragans qui se sont abattus à répétition sur la Floride. Et cela ne peut s’appliquer aussi facilement aux autres catastrophes, genres tremblements de terre et volcanisme. Et les effets sur l’agriculture sont de plus en plus marqués.

En fait, il y a une toute autre lecture possible, aujourd’hui raillée par presque tout le monde mais qui n’en est pas moins fondée et pertinente, et qui pourrait englober les autres explications sans réel problème. Cette lecture prend en compte la sagesse d’un autre âge lorsque les hommes avaient encore un peu conscience qu’ils n’étaient pas le produit du hasard et du temps. Et, du coup, qu’ils étaient redevables de leurs opinions, de leurs décisions et de leur conduite. Avant de me déclarer fou et complètement naïf, laissez-moi présenter cette autre explication à ce que notre monde est en train de vivre.

En mars 2020, au début de la pandémie du Covid, j’avais écrit un article sur mon blog sur La pandémie et la Bible. (https://alternatio.blogspot.com/2020/03/la-pandemie-et-la-bible.html) Voici le début de cet article :

« La présente pandémie, peut-elle être liée de manière directe à la Bible ? La réponse doit être négative. Il y a un lien beaucoup plus général, et j’y reviendrai. Mais il n’est pas possible de conclure que, bibliquement, c’est le déclencheur de la fin. C’est un domaine dans lequel il faut rester très prudent, sans pour autant être naïf sur ce que cette pandémie pourrait avoir comme conséquences : un contrôle bien plus draconien de la population, une pression pour créer un gouvernement mondial et la tentation d’utiliser les mêmes pouvoirs devant d’autres crises, réelles ou perçues, comme le climat.

Y a-t-il un éclairage biblique sur cette pandémie ? La question n’est pas simple. Quel risque de raccourcis et d’impasses ! Ne vaut-il pas mieux se cantonner à quelques leçons spirituelles et ne pas s’égarer dans les dédales d’une éventuelle fin de monde ? Derrière la question se pointe pourtant une autre : Qu’est-ce que Dieu cherche à nous dire à travers cette pandémie moderne ? […] Pourquoi cela arrive-t-il à notre monde et en notre temps ?

Penser que Dieu ne parle pas à travers un tel événement revient quasiment à dire qu’il ne s’occupe pas de ce monde, qu’il en est absent. Non seulement, il tient ce monde en sa main, mais il nous a aussi donné des indications sur ce qui doit arriver avant le retour de Jésus. Et ce retour arrive ! À force d’avoir refoulé les questions prophétiques par peur de tomber dans de l’extrémisme, on a perdu la capacité de discerner les temps et d’oser conclure que nous sommes effectivement entrés en cette dernière partie de l’Histoire. La pandémie est peut-être le coup de clairon qui doit nous réveiller. Christ revient, et avant son retour, des temps difficiles arriveront. »

J’y avais aussi cité les dernières paroles de la prophétie d’Ézékiel 7 :

Voici : la ruine vient, ils chercheront la paix sans pouvoir la trouver. Désastre sur désastre viendront les submerger, il y aura un afflux incessant de mauvaises nouvelles. Ils solliciteront en vain quelque révélation de la part du prophète, la loi fera défaut au prêtre et les responsables du peuple seront dépourvus de conseil. Le roi prendra le deuil, et le prince sera vêtu des habits des temps de malheur, le peuple du pays aura les mains tremblantes. C’est d’après leur conduite que je les traiterai et je les jugerai selon ce qu’ils méritent, et ils reconnaîtront que je suis l’Éternel.

Le temps qui a suivi le Covid correspond tristement à ce que j’écrivais il y a plus de quatre ans. Depuis le Covid, nous allons de crise en crise. Nous subissons l'attaque concertée du mensonge et de la guerre et cela sans aucune forme réelle de débat. Notez les six questions dominantes de ces derniers quatre ans : le Covid, l’idéologie écologique et sa destruction de l’Occident, la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine, la pression omniprésente et déstructurante de la pensée LGBT et transgenre, la guerre contre Israël et, depuis bien plus longtemps, mais toujours plus regardé comme « normal », le fléau de l’avortement. Ces questions ont totalement transformé notre société au point d’avoir créé un monde nouveau, engloutissant les hommes, les biens et le bien dans une course vers l’Apocalypse.

Mais voilà que notre planète se rebelle avec une intensité croissante. Comme si elle ne supporte plus les hommes. Des catastrophes à répétition secouent le monde tantôt ici, tantôt là-bas, semant la mort et la dévastation. Pourquoi ? Voici un texte biblique dans lequel on rappelle les mêmes choses, fût-ce à une autre échelle. Le langage nous frappe comme désuet, mais ne partez pas en riant. Car l’actualité de ces propos est déconcertante.

Tu ne coucheras pas avec la femme de ton prochain pour te rendre impur avec elle. Tu ne livreras pas l’un de tes enfants pour les sacrifices à Molok, car tu ne déshonoreras pas ton Dieu. Je suis l’Éternel. Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme ; c’est une abomination. Tu n’auras pas de rapports sexuels avec une bête pour te rendre impur avec elle. Une femme n’ira pas s’accoupler avec un animal ; c’est une dépravation. Ne vous rendez pas impurs par une de ces pratiques ; c’est en s’y adonnant que les nations que je vais déposséder en votre faveur se rendent impures. Le pays entier a été souillé, et je vais intervenir pour punir sa faute, et le pays vomira ses habitants.

Vous, au contraire, vous obéirez à mes lois et à mes ordonnances et vous ne commettrez aucun de ces actes abominables, ni l’autochtone, ni l’étranger qui réside au milieu de vous. Car toutes ces abominations ont été commises par les hommes du pays qui y ont séjourné avant vous, et le pays en a été souillé. Craignez donc qu’il ne vous vomisse, vous aussi, si vous le souillez, comme il va vomir la nation qui vous a précédés. Car tous ceux qui commettront l’un ou l’autre de ces actes abominables seront retranchés de leur peuple. (Lévitique 18.20-29)

Ce texte qui date du milieu du deuxième millénaire avant Christ rappelle au peuple d’Israël, sur le point d’entrer dans la terre promise à Abraham et à sa descendance par Isaac et Jacob, pourquoi les premiers habitants, les Cananéens, étaient en voie de disparition. Voici les raisons telles que Dieu les énumère par la bouche de Moïse :

  1.    Infidélité sexuelle rampante.
  2.    Sacrifices d’enfants.
  3.    Pratiques homosexuelles.
  4.    Zoophilie.

Quelques remarques nécessaires :

La plupart de ces choses n’ont pas vraiment besoin d’explication. Mise à part la zoophilie, dont on n’entend guère parler, ces choses sont devenues d’une très grande banalité. A tel point qu’aujourd’hui citer cela choque un nombre grandissant de personnes. Dire aujourd’hui ce que Dieu dit ici pourrait vous amener devant un tribunal dans certains pays. Mais il est hautement improbable que Dieu ait changé d’avis depuis, n'est-ce pas ?

Les sacrifices à Molok, une divinité cananéenne, souvent imaginée comme un taureau ou autre animal, dans les bras duquel, chauffés à blanc, on déposait les bébés ou petit enfants qu’on venait sacrifier. Récemment, lors de l’ouverture des Jeux du Commonwealth à Birmingham, on a repris la forme originale de cette idole dans une cérémonie dont on devrait au moins questionner le goût douteux et l’intention troublante. On tuait des petits enfants pour les sacrifier à cette idole dans une pratique hideuse que le prophète Jérémie condamne à nouveau des centaines d’années plus tard, preuve de l’attraction durable de cette horreur. Sacrifier des enfants, ses enfants, à une religion, à une idéologie, à une liberté dévoyée, est une chose étrange et contre nature. Nous la condamnons sans hésitation dans des cultures dites primitives, mais une fois revue et reformulée, toute société est capable de renouveler la même horreur. Entre pédophilie et avortement, la même frénésie destructrice se détecte aisément. La deuxième a été promue comme un droit inaliénable dans nos sociétés sophistiquées, la première … heureusement pas encore, mais certains y travaillent.

Ainsi, notre culture, je parlerai plutôt d’une inculture, pratique à grande échelle ce que Dieu condamne. Cela peut pousser à la moquerie ou à l’indignation – on rencontre les deux – mais là n’est pas la question. Il nous faut faire attention à ce qui suit. Dieu dit que le pays de Canaan vomira ses habitants à cause de ces pratiques. Je ne vous demande pas d’être d’accord avec cela ou de rester indifférent. Cela est la liberté de chacun. Mais je veux attirer votre attention sur cette condamnation étonnante.

Quand je vois et que j’entends ce qui se passe comme catastrophes terribles et toujours plus fréquentes à ce qu'il paraît, je pense à ce texte. Dieu est-il en train de nous dire quelque chose ? Notre monde est-il en train de nous vomir à cause de notre conduite ? En adoptant une conduite que Dieu condamne depuis toujours, avons-nous joué avec le feu ? Sommes-nous au début du temps où les factures nous sont présentées par le divin Huissier ? Vous savez, si vous avez laissé derrière vous « les vieux mythes » de la foi biblique en vous disant que ça ne risque pas, vous pouvez décider d’ignorer ce Dieu étrange et continuer votre vie à votre façon. Cependant, sachez que la menace pèse sur notre monde. Fermer les yeux pourrait être très coûteux.

Il vaut mieux accuser le climat, n’est-ce pas ? Se raconter qu’on peut fléchir les effets d’un réchauffement, fût-il imaginaire, en changeant de voiture, et continuer à pécher contre Dieu et contre nous-mêmes. Et nettoyer les évidences de la vomissure de notre monde sans soigner le mal. Jusqu’à ce que nous périssons. 

Relisez la citation du prophète Ézékiel ci-dessus. Et demandez-vous où sont les Cananéens.