Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

mercredi 29 mars 2023

Israël dans la tourmente

 

Voici deux articles très différents sur ce qui se passe en Israël. Deux articles opposés en fait. Deux articles écrits par des Juifs, mais quel gouffre entre les deux !

Melanie Phillips explique ce qui se passe et pourquoi. Elle nous donne les clés pour comprendre, … et pour déconstruire l’article suivant.

Yuval Noé Harari fait exactement le contraire. Il n’explique rien. Il menace. Or, nous le connaissons. Il est l’acolyte de Klaus Schwab, le président fondateur fasciste du Forum économique mondial et grand conspirateur devant l’Eternel. Dans tous nos pays occidentaux, ces deux travaillent d’arrache-pied pour transitionner notre monde aux fondements chrétiens vers un monde sans fondements. Curieusement, ce dont Harari accuse Netanyahu est exactement ce que pratique le WEF sous la surface dans notre monde. Son soutien au lynchage de la démocratie israélienne devrait nous suffire pour savoir ce qui se passe.

 

Le moment post-démocratique d’Israël - Un avertissement au monde occidental

 

Par Melanie Phillips/jns.org

28 mars 2023

 

Bien que le Premier ministre Netanyahu ait annoncé la suspension de la législation sur la réforme judiciaire pour le moment, il est peu probable que cela apporte un calme bien nécessaire à la situation. Le maelström actuel d’Israël n’est pas dans le schéma d’une protestation politique normale. Il représente un bouleversement existentiel.

Le centre de l’opposition se situe dans les réformes judiciaires proposées. Cependant, les protestations sont également alimentées par la peur des ultras nationalistes et religieux de la coalition au pouvoir et par la haine de Netanyahu, qui, pour certaines personnes, a atteint un statut quasi démoniaque.

Aussi importants que soient ces facteurs, une convulsion de cette ampleur suggère que quelque chose d’encore plus fondamental est en jeu. Ce qui frappe dans les protestations, c’est l’irrationalité qui les sous-tend. Bien qu’il existe des inquiétudes légitimes concernant certains aspects du paquet de réformes, l’opposition exagérée à son encontre est hors de proportion.

Les manifestants affirment, par exemple, que donner aux politiciens un rôle décisif dans la sélection des nouveaux juges, comme cela est proposé, détruira l’État de droit et un système judiciaire indépendant.

Ils disent que les changements, qui empêcheraient les tribunaux d’annuler les lois de la Knesset, mettraient fin au pouvoir des conseillers juridiques d’empêcher les ministres du gouvernement d’adopter les programmes politiques pour lesquels ils ont été élus et mettraient fin au concept glissant de "raisonnabilité" par lequel les juges ont substitué la politique et l’idéologie au droit, annonceraient la fin de la démocratie et l’abolition des droits civiques.

Pourtant, comme l’a souligné le professeur de droit Avi Bell, pendant de nombreuses décennies après la fondation de l’État d’Israël, seule la Knesset pouvait légiférer et aucun tribunal ne pouvait annuler une loi pour quelque raison que ce soit. Les procureurs généraux et tous les autres conseillers juridiques peuvent être révoqués et leurs avis juridiques ne lient personne. Aucune action du gouvernement ne pouvait être annulée par la Cour suprême simplement parce que la Cour l’avait jugée « déraisonnable ».

En d’autres termes, les réformes ramèneront en grande partie Israël à la situation qui prévalait avant 1993, lorsque le président de la Cour suprême Aharon Barak a lancé sa campagne révolutionnaire d’activisme judiciaire.

Alors, qu’est-ce qui explique ce tumulte sans précédent ? L’indice réside dans l’affirmation que les réformes sonnent le glas de la démocratie en Israël, dont les valeurs ne seront plus reconnaissables comme juives.

En fait, au cœur des protestations se trouve une attaque contre les valeurs juives.

Le judaïsme a quelque chose d’important à dire à la fois sur le droit et sur la politique. La loi est au cœur de la Torah et donc du Judaïsme. De plus, pendant la monarchie davidique, les juges - ainsi que les prophètes et les prêtres - ont fourni un frein essentiel aux pouvoirs autrement despotiques du monarque.

Ainsi, les juges ont toujours joué un rôle important dans la vie civique juive. Mais d’une importance encore plus fondamentale pour le Judaïsme est le principe selon lequel les lois elles-mêmes sont enracinées dans le consentement populaire.

L’autorité de Moïse devait être fondée sur le consentement du peuple et sa promesse d’obéir aux lois qu’il promulguait, comme ce fut le cas au Sinaï, où le peuple demanda à Moïse de lui transmettre la parole de Dieu et dit : « Nous le ferons et nous écouterons. »

Cet accent mis sur le consentement public au cœur même du Judaïsme, ainsi que la pratique du Judaïsme de gouvernement limité, a fait une profonde impression sur les penseurs qui ont aidé à formuler les modèles civiques qui ont finalement créé la démocratie occidentale.

Dans Léviathan, Thomas Hobbes a souligné la doctrine du Judaïsme du consentement public, tout comme les rédacteurs de ce qui est devenu la monarchie constitutionnelle britannique au XVIIIe siècle. La monarchie davidique est devenue le modèle de la couronne britannique.

En Amérique, la Bible hébraïque est un élément remarquable de ses institutions et lois fondamentales. La Liberty Bell qui se trouve dans l’Independence Hall de Philadelphie est gravée d’une inscription du Lévitique : "Proclamez la liberté dans tout le pays à tous ses habitants."

La démocratie est enracinée dans ce principe fondamental : les lois qui régissent le peuple sont fondées sur le consentement du peuple. Ce consentement est démontré par l’élection par le peuple de représentants au parlement qui votent ces lois. C’est pourquoi, bien que le gouvernement ait besoin de freins et contrepoids, le parlement élu dans un pays occidental est suprême.

Mais maintenant, l’idée même de la nation occidentale elle-même fait l’objet d’attaques soutenues. Le récit progressiste, si dominant dans la culture occidentale, soutient que la nation occidentale est exclusive, raciste et oppressive.

Les lois nationales doivent donc être remplacées par des lois universelles, les "droits de l’homme", promulguées par des juges internationaux, ainsi que par des juges nationaux qui accordent la priorité à ces lois par rapport aux lois de leur propre pays. Le processus démocratique par lequel ces lois nationales sont formées et adoptées est méprisé.

C’est ce processus qui est maintenant attaqué en Israël par ceux qui protestent contre les réformes judiciaires. L’agenda des politiciens qui ont été élus par le peuple est en conflit avec l’universalisme libéral des droits de l’homme créés par l’homme et qui donne la priorité aux minorités approuvées par rapport à la majorité et est promulgué par la Cour suprême israélienne militante.

Comme l’a observé le spécialiste américain de la politique étrangère David Wurmser, la gauche "illibérale" ne croit plus que les élections comptent. Ils croient plutôt qu’il y a un objectif moral aux questions politiques que la gauche a le pouvoir de deviner et de définir.

Pour ces élites, les gens ordinaires qui ne partagent pas leurs opinions sont les « déplorables ». En revanche, les juges - instruits, libéraux, cosmopolites - sont des gens comme eux.

Bien que les protestations massives en Israël soient majoritairement composées de la gauche (avec le soutien de groupes ayant un programme malveillant envers Israël), d’autres les ont rejoints parce qu’ils ont peur des ultras au sein du gouvernement et de ce qu’ils perçoivent comme une ouverture à des politiques autoritaires, ou un gouvernement dictatorial à la suite des réformes judiciaires.

Néanmoins, ce que tous les manifestants ont en commun, c’est qu’à la base, ils préféreraient un gouvernement par des juges à un gouvernement élu. Bien que l’on puisse reculer devant certains membres du gouvernement ou désespérer du système politique dysfonctionnel d’Israël, c’est un point de basculement dangereux - et qui a une résonance funeste bien au-delà d’Israël.

Car c’est le moment post-démocratique de l’Occident, dans lequel un état d’esprit dominant donne la priorité aux lois universelles par rapport aux lois nationales, élevant la légitimité des manifestations de rue et nommant des juges politiquement militants comme troupes de choc de l’assaut progressiste contre les valeurs traditionnelles.

Comme l’a observé Wurmser, cette vision du monde a des adeptes en Israël, qui a produit une « tyrannie quasi-judiciaire centrale par le biais du système judiciaire ».

Cela, a-t-il dit, a fait d’Israël « le palais de rêve des progressistes européens d’extrême gauche. Une structure de tribunaux que même l’Europe a rejetée ou que la plupart des pays d’Europe n’ont toujours pas ratifiés ».

Confrontée maintenant à une menace pour ce pouvoir judiciaire, a affirmé Wurmser, la "gauche illibérale" en Israël, en Amérique et en Occident est prête à lancer une sorte de "guerre civile à un certain niveau et à incendier les gouvernements des pays dans lesquels elle se trouve" afin de s’assurer que leur pouvoir est soit assuré soit préservé ».

En d’autres termes, ce n’est plus une protestation contre la politique gouvernementale. Cela représente une division fondamentale en Occident sur la façon de voir le monde et la façon dont la société devrait être ordonnée.

C’est un point d’inflexion extrêmement dangereux, non seulement pour Israël mais pour la civilisation occidentale, dans une bataille pour laquelle le gouvernement assiégé d’Israël se révèle maintenant être la valeur aberrante involontaire.

 

Originally published at JNS.org - reposted with permission. C’est moi qui souligne. [EE]

Melanie Phillips est une journaliste britannique, auteur et commentatrice de l’actualité. Elle a écrit pour The Guardian et New Statesman dans les années 1990. Actuellement, elle écrit pour The Times, The Jerusalem Post et The Jewish Chronicle, sur des sujets politiques et sociaux d’une perspective conservatrice. Son œuvre est essentielle pour tous ceux qui s’inquiètent de créer un monde plus rationnel, plus équitable et plus compassionnel.

https://www.prophecynewswatch.com/article.cfm?recent_news_id=5984

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Mon message à Benjamin Netanyahu : arrêtez votre putsch ou nous arrêterons le pays

Yuval Noé Harari

 

Les projets pour le système judiciaire israélien sont un coup d’État anti-démocratique - et seront résistés

Au milieu des protestations croissantes contre les projets de refonte du système judiciaire israélien, l’auteur et universitaire Yuval Noah Harari s’est adressé samedi à une manifestation pro-démocratie à Tel Aviv. Ceci est une version modifiée de son discours

mar 7 mars 2023 09h00 GMT

 

Nous sommes au milieu d’un ouragan historique. Cet ouragan ne suscite pas en nous de la colère ou de la haine, mais de la peur. Nous sommes anxieux, nous ne dormons pas la nuit, nous sommes simplement terrifiés. Et c’est parfaitement OK. Il y a des moments dans l’histoire où la peur est la réaction la plus sensée. Il y a des moments dans l’histoire où la peur est nécessaire pour nous pousser à l’action.

Aujourd’hui, nous avons une excellente raison d’avoir peur, et nous avons une excellente raison d’agir. Ne laissez personne vous tromper : ce que ce gouvernement est en train de faire n’est pas une réforme judiciaire, c’est un coup d’État antidémocratique. C’est exactement à quoi ressemble un coup d’État.

Les coups d’État ne sont pas toujours menés avec des chars dans les rues. De nombreux coups d’État dans l’histoire ont été perpétrés à huis clos avec des stylos et des papiers, et au moment où les gens ont compris le sens de ce qui était écrit dans ces papiers, il était trop tard pour résister.

L’histoire est pleine de dictatures établies par des personnes qui sont arrivées au pouvoir par des moyens légaux. C’est le truc le plus ancien du livre : vous utilisez d’abord la loi pour gagner du pouvoir, puis vous utilisez votre pouvoir pour déformer la loi. Lorsqu’elles sont examinées ensemble, les lois que ce gouvernement est en train de légiférer ont une signification simple (et vous n’avez pas besoin d’un doctorat en droit pour le comprendre) : si ces lois sont adoptées, le gouvernement aura le pouvoir de détruire complètement notre liberté.

Soixante et un membres de la Knesset [le parlement israélien, avec 120 membres] pourraient adopter n’importe quelle loi raciste, oppressive et anti-démocratique de leur imagination; 61 membres de la Knesset pourraient aussi changer le système électoral, pour nous empêcher de remplacer le régime. Lorsque nous demandons aux dirigeants de ce coup d’État ce qui maintiendra le pouvoir du gouvernement sous contrôle sous le nouveau régime et ce qui protégera les droits fondamentaux de l’homme, ils n’ont qu’une seule réponse : « faites-nous confiance ».

Le Premier ministre Netanyahu, le ministre de la Justice Levin, MK Rothman, président du comité de constitution, nous ne vous faisons pas confiance ! Vous déchirez en lambeaux le contrat qui a en quelque sorte maintenu notre société ensemble pendant 75 ans, et ensuite vous vous attendez à ce que nous vous fassions confiance ?

Nous ne vous faisons pas confiance, car nous savons très bien ce que vous voulez. Vous voulez une puissance illimitée. Vous voulez nous faire taire et nous dire comment vivre, quoi manger, quoi porter, quoi penser et même qui aimer.

Mais vous ne comprenez pas à qui vous avez affaire. Les Israéliens ne sont pas une bonne matière première pour fabriquer des esclaves. Nous, les Israéliens, sommes têtus, nous avons l’esprit libre et personne n’a jamais réussi à nous faire taire. Nous ne vous permettrons pas de transformer Israël en dictature.

Alors que va-t-il se passer dans les semaines à venir ?

Ils continueront à essayer de faire passer leurs lois dictatoriales. Ils continueront également à nous traiter d’« anarchistes » et de « traîtres », et à exploiter ou même à déclencher des événements extrêmes pour réprimer la résistance. De notre côté, nous continuerons à protester et à faire en sorte que les juges de la Cour suprême aient à la fois le soutien populaire et la détermination pour abroger ces lois dictatoriales.

Et si le gouvernement refusait d’accepter la décision de la Cour suprême ? Nous entrons alors dans une crise constitutionnelle. Une crise constitutionnelle en territoire inconnu, dépourvue de règles et de lois claires. De qui la police recevra-t-elle ses ordres – du gouvernement ou du tribunal ? De qui le Shin Bet et le Mossad prendront-ils leurs ordres ? À qui les Forces de défense israéliennes (IDF) obéiront-elles ? Et la question la plus importante de toutes – que feront les citoyens ?

Les sondages d’opinion sont clairs : une grande majorité d’Israéliens s’opposent à ce que fait ce gouvernement. Mais les sondages n’arrêtent pas les dictatures. L’histoire nous enseigne que la dernière et la plus importante ligne de défense de toute démocratie, c’est vous, les citoyens.

La démocratie est un accord selon lequel les citoyens doivent respecter les décisions du gouvernement, à condition que le gouvernement respecte les libertés fondamentales des citoyens. Lorsqu’une partie rompt l’accord, l’autre partie n’a pas à continuer à remplir sa part. Lorsqu’un gouvernement tente d’établir une dictature, les citoyens sont autorisés à résister.

C’est un test historique pour les citoyens d’Israël, et si nous échouons, nous n’aurons pas de seconde chance. Nous devons lever la tête maintenant - ou garder la tête baissée pour le reste de nos vies. Nous devons élever la voix maintenant - ou garder la bouche fermée pour le reste de nos vies. C’est le moment de protester, de crier, et aussi – de nous arrêter.

Par exemple, en tant que professeur d’université, j’espère que tant que ce coup d’État antidémocratique se poursuivra, tous les établissements universitaires en Israël se mettront en grève. Nous devons, bien sûr, continuer à soutenir nos étudiants en ces temps troublés, mais c’est le moment d’arrêter tous les cours réguliers, et de n’enseigner que la démocratie, les droits de l’homme et la liberté.

Si certains d’entre nous ont du mal à faire une grève officielle, je suis convaincu qu’en tant qu’Israéliens, nous trouverons des moyens créatifs de traîner les pieds et d’ignorer les ordres. Chacun d’entre nous peut mettre une clé dans l’engrenage du coup d’Etat anti-démocratique.

Enfin, en tant qu’Israélien typique, puisqu’on m’a donné le micro, je voudrais profiter de cette occasion pour envoyer quelques messages personnels. À Esther Hayut, juge en chef de la Cour suprême, et à Gali Baharav-Miara, procureur général, on vous a confié l’une des missions les plus difficiles et les plus importantes de l’histoire d’Israël. C’est une énorme responsabilité, mais aussi un grand privilège. C’est votre moment pour écrire l’histoire. N’hésitez pas et ne reculez pas : protégez notre liberté.

Au président Herzog et aux chefs des partis d’opposition - protégez notre liberté et ne la transigez pas. Lorsqu’un tigre vient nous dévorer, nous ne pouvons pas négocier un compromis selon lequel le tigre ne mangera que la moitié de notre corps. Pour les soldats de réserve de Tsahal qui réfléchissent à ce qu’ils peuvent faire - ne servez pas les dictateurs ! Votre contrat est avec la démocratie israélienne, pas avec ses pompes funèbres.

Aux IDF, au Shin Bet, au Mossad et à la police israélienne – si le moment de vérité vient, faites le bon choix. Entrez dans l’histoire en tant que protecteurs des citoyens - et non en tant que serviteurs de despotes.

À tous les manifestants qui sont venus ici ce soir et à des dizaines d’autres manifestations à travers Israël - je veux juste dire je vous aime.

Et enfin et surtout, je veux transmettre un message clair de nous tous à Netanyahu, Levin, Rothman et leurs collègues - c’est vrai, vous avez 64 voix à la Knesset, mais cela ne signifie pas que vous êtes autorisé à n’importe quoi. Ne touchez pas à notre liberté.

Arrêtez le coup d’État - ou nous arrêterons le pays.

 

Yuval Noah Harari est un historien et l’auteur de : Sapiens, Homo Deus et Unstoppable Us.

https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/mar/07/benjamin-netanyahu-coup-israeli-judicial-system


mardi 21 mars 2023

La vaccination contre la coqueluche et ses leçons

 La tendance fatale de l’humanité à arrêter de réfléchir à une chose quand elle ne paraît plus devoir être mise en doute est la cause de la moitié de ses erreurs.
– John Stuart Mill, 1806-1873.

La vaccination contre la coqueluche a vraiment démarré chez nous dans les années 1950. Elle montre des correspondances étonnantes à la fois avec ce qui s’est passé avant, comme pour les vaccinations contre la variole [1], la polio et la rougeole, comme aussi pour une certaine vaccination autrement plus actuelle. Dans ce sens, c’est un excellent exemple pour résumer le message d’un livre essentiel : Dissolving illusions[2]

Egbert Egberts

21 mars 2023

 

Nous avons probablement tous été éduqués à croire que ce sont les vaccins qui ont permis de vaincre les terribles maladies infantiles de l’histoire humaine. Pourtant, c’est une fable ! Cela ne correspond pas aux données que nous possédons. C’est typiquement le cas d’un narratif dominant qui a réussi à faire oublier les faits. Ce processus est allé très loin au point où simplement rappeler les faits ne rencontre qu’incrédulité, agacement et colère. Mettre en doute le glorieux passé des vaccins revient aujourd’hui à commettre un blasphème scientifique. C’est impardonnable ! Et pourtant, les statistiques sont claires !

Voici les statistiques pour la coqueluche en Angleterre :
















England and Wales whooping cough mortality rate from 1838 to 1978. (Record of mortality in England and Wales for 95 years as provided by the Office of National Statistics, published 1997; Report to The Honourable Sir George Cornewall Lewis, Bart, MP, Her Majesty’s Principal Secretary of State for the Home Department, June 30, 1860, pp. a4, 205; Essay on Vaccination by Charles T. Pearce, MD, Member of the Royal College of Surgeons of England; Parliamentary Papers, the 62nd Annual Return of the Registrar General 1899 (1891–1898)).

Les statistiques pour d’autres maladies infantiles sont semblables. Vous pouvez les retrouver sur le site du livre remarquable Dissolving illusions. La conclusion de ces statistiques est que la vaccination est souvent intervenue quand la maladie avait déjà été vaincue, essentiellement par l’amélioration de la nutrition et de l’hygiène. Pourtant, ces maladies avaient semé la mort dans nos sociétés occidentales et ailleurs. La coqueluche elle aussi fut une tueuse. Des centaines de milliers d’enfants et d’adultes en sont morts. Il suffit de regarder la graphique précédente pour s’en convaincre. Pour un ensemble de maladies, voici les statistiques suivantes par exemple :



England and Wales mortality rates from various infectious diseases from 1838 to 1978. (Record of mortality in England and Wales for 95 years as provided by the Office of National Statistics, published 1997; Report to The Honourable Sir George Cornewall Lewis, Bart, MP, Her Majesty’s Principal Secretary of State for the Home Department, June 30, 1860, pp. a4, 205; Essay on Vaccination by Charles T. Pearce, MD, Member of the Royal College of Surgeons of England; Parliamentary Papers, the 62nd Annual Return of the Registrar General 1899 (1891–1898))

Avant d’aller plus loin, et pour aider le lecteur habitué au vocabulaire de sa langue, il peut être utile de préciser les choses suivantes :

Tableau trilingue des maladies infantiles :

Maladies infantiles

Childhood diseases

Kinderziektes

Coqueluche

Whooping cough / Pertussis

Kinkhoest

Diphthérie

Diphtheria

Difterie

Oreillons

Mumps

Bof

Rougeole

Measles

Mazelen

Rubéole

German measles (Rubella)

Rodehond

Scarlatine

Scarlet fever

Roodvonk

Varicelle

Chicken pox

Water pokken

Variole (petite vérole)

Smallpox

Pokken

Vaccins :

DTP = Diphtérie, Tétanos et Polio en Europe

DTP ou DTaP = Diphtheria, Tetanus and Whooping cough (Pertussis) dans le monde anglophone

MMR = Measles, Mumps and Rubella

 

La vaccination contre la coqueluche

On peut dès lors se poser la question : Qu’est-ce que la vaccination a apporté comme un plus dans la lutte contre cette maladie ? C’est une bonne question. Elle nous plonge dans le vécu des vaccinés dès la deuxième moitié des années ’40 jusqu’à l’abolition de cette vaccination, du moins, dans certains pays.

Très vite, dès 1945, les premiers problèmes apparaissent. Deux jumeaux meurent à 10 mois d’âge après leur deuxième injection du vaccin Diphthérie-Coqueluche. En 1948 est publié un article dans le Pediatrics qui relate des cas de lésions cérébrales suite à l’usage du vaccin et similaires aux cas d’autisme qui augmenteraient spectaculairement quelques dizaines d’années plus tard. « [D]es enfants ont développé des symptômes cérébraux aigus endéans des heures après l’administration du vaccin contre la coqueluche. » La conclusion des auteurs est que le risque du vaccin semble trop important si tout ce qu’on empêcherait était une « attaque moyenne de coqueluche. » Au moment où ils écrivent, la coqueluche n’était plus que rarement mortelle. La plupart du temps, la coqueluche était devenue une maladie sans réelles conséquences.

En 1960, le Docteur Ström, médecin suédois, se pose la question si une vaccination universelle contre la coqueluche est toujours justifiée à cause d’une mortalité aussi diminuée. Car l’incidence des complications neurologiques était plus élevée après la vaccination qu’après la maladie elle-même.

S’ajoute à cela la considération que la maladie, en général sans gravité, confère une immunité durable, peut-être permanente, là où l’immunité vaccinale diminue rapidement.

En 1979, quatre bébés meurent moins de 24 heures après avoir reçu le vaccin DTP. Ces quatre décès furent qualifiés de mort infantile subite et inexpliquée. Pourtant, la plupart des experts persistaient à ignorer ces rapports. Pour eux, toute encéphalopathie n’était qu’une ‘coïncidence’ qui aurait eu lieu tout autant sans le vaccin. Comme avec la vaccination contre la variole un siècle plus tôt, il y avait une opinion médicale préconçue contre le fait de reconnaître qu’une procédure médicale promue lourdement pouvait être dommageable. Or, ici comme dans beaucoup d’autres cas, les dommages sévères infligés étaient particulièrement tragiques du fait qu’ils étaient iatrogènes (causées par l’intervention médicale) et touchaient principalement des enfants en excellente santé jusque-là.

Le professeur Wolfgang Ehrengut, ancien directeur de l’Institut de Vaccinologie et de virologie de Hambourg en Allemagne, écrivait en 1991 : « En conclusion, je suis convaincu que les complications de pertussis au système nerveux central sont une réalité et qu’elles sont selon moi sous-estimées. La controverse autour de l’acception légale de l’existence d’encéphalopathie causée par le vaccin anti coqueluche est terminée. » (Acta Pӕdiatrica Japonica)

Mais cela n’a pas mis fin à l’ignorance officielle. En 1993, les Centres for Disease Control (CDC) aux Etats-Unis produisent un guide sur les immunisations à l’intention des parents. On y prétend que les lésions cérébrales dues au vaccin DTP n’ont pas été prouvées. Les auteurs ont dû passer à côté des études précédentes, y compris le rapport de 1985 de l’Institute of Medicine, qui fait état de 10.300 attaques, 164 cas d’encéphalite, 60 cas d’handicap chronique et de deux à quatre décès chaque année par le vaccin DTP.

Malgré les preuves du contraire, le mythe continue à être répandu que ce sont les vaccins qui ont fait reculer la maladie. Ainsi, dans le journal Pediatrics en 1988, un article du Task Force on Pertussis commence ainsi :

Aux Etats-Unis, l’immunisation massive des bébés et des enfants a réussi à gagner le contrôle sur la coqueluche. Avant l’ère de la vaccination, il y avait 115.000 à 270.000 cas de coqueluche avec 5.000 à 10.000 décès dus à la maladie chaque année. Les dernières 10 années, il y a eu 1.200 à 4.000 cas et 5 à 10 décès par an.

Cet article prétendait que des milliers d’enfants mouraient chaque année de la coqueluche, mais que, depuis l’introduction du vaccin DTP, très peu en sont morts. Des statistiques furent produites pour prouver ce point. Tout d’abord, un document reprenait les chiffres entre 1900 et 1934 (5.000 à 10.000 décès). Un autre document montrait qu’à partir de 1970 jusqu’en 1988, il y avait 5 à 10 décès. Mais qu’en est-il des années intermédiaires, entre 1934 et 1970 ? A quel moment eut lieu le déclin dans les chiffres ? Voici les statistiques complètes pour les Etats-Unis (cf. aussi les statistiques pour l’Angleterre au début de cet article) :

United States whooping cough mortality rate from 1900 to 1967. (Vital Statistics of the United States 1937, 1938, 1943, 1944, 1949, 1960, 1967, 1976, 1987, 1992; Historical Statistics of the United States—Colonial Times to 1970 Part 1; Health, United States, 2004, US Department of Health and Human Services; Vital Records & Health Data Development Section, Michigan Department of Community Health; US Census Bureau, Statistical Abstract of the United States: 2003; Reported Cases and Deaths from Vaccine Preventable Diseases, United States, 1950–2008)

Environ 92% du déclin dans les décès a eu lieu avant l’introduction du vaccin aux Etats-Unis et 99% en Angleterre ! Autrement dit, le vaccin n’y était pour rien !

Le drame est que les médecins ne reçoivent pas une telle vue d’ensemble durant leurs études. Il se produit ainsi une dissonance cognitive. Une fois la vérité rétablie, peut-on encore pratiquer la médecine comme avant ?

On a remarqué aussi qu’entre 1975 et 1984, il y a eu une diminution dramatique de vaccinations. Cependant, la mortalité n’est pas repartie à la hausse et les admissions en service hospitalier ont diminué. Ce fut le résultat inverse de ce à quoi on aurait dû s’attendre si le décroissement de la maladie dépendait des taux de vaccination.

En Suède, en 1978, 84% des enfants porteurs du virus avaient reçu trois doses du vaccin. Comme la confiance dans le vaccin n’y était plus, les autorités ont décidé de retirer le vaccin en 1979 parce qu’il était jugé à la fois inefficace et possiblement dangereux.

Le vaccin a-t-il fait reculer la maladie ?

Y a-t-il une différence entre la mortalité et la présence de la maladie ? Forcément. En fait, la diminution de 99% de la mortalité n’est pas une indication fiable de la disparition de la maladie. Dans le British Medical Journal d’août 2012, D. Jenkinson observe que la maladie n’a pas disparu. Ce qui a disparu est la capacité des médecins de la reconnaître. Le fait de surestimer l’efficacité du vaccin peut conduire à ignorer les signes de la présence du virus. Beaucoup de toux persistants ne sont plus reconnus comme des signes de la présence de la coqueluche. Ainsi, des études parmi des adultes souffrant de toux chronique démontrent, suite à des examens sérologiques, que 20-25% avaient été contaminé récemment par l’infection de Pertussis B. L’assurance que le vaccin donnait une protection à vie contre la maladie, assurance commune à tous les vaccins lors de leur développement, est allée de pair avec un changement de la définition de la maladie. Mais on s’est rendu compte qu’on faisait erreur. La susceptibilité d’attraper la coqueluche douze ans après la vaccination pourrait s’élever à 95%.

Lors d’une épidémie de coqueluche à Cincinnati en 1993, on a observé le retour de la maladie parmi des enfants vaccinés en bonne et due forme. Même un mois après vaccination, dans une autre étude parmi des adultes en 2007, on a observé que seulement 20% avait développé des concentrations mesurables d’anticorps contre la toxine de la coqueluche. Faut-il dès lors vacciner les adultes de plus en plus souvent ?

Et parmi les enfants ? Une étude de 2012 conclut que le vaccin de la coqueluche donné aux bébés et aux jeunes enfants perd une bonne partie de son efficacité après seulement trois ans. L’étude démontrait aussi que la plupart des enfants souffrant de la coqueluche avait pourtant été vaccinés. Contrairement à la croyance médicale, la maladie ne touchait pas les non-vaccinés plus que les vaccinés. Le groupe le plus touché étaient les 8-12 ans qui avaient été vaccinés. En fait, la protection donnée par une infection naturelle est largement supérieure à celle acquise par vaccination, des dizaines d’années en fait.

Quelle est la raison derrière cela ?

Lorsqu’une personne naturellement immune est de nouveau exposée à la bactérie de la coqueluche, le corps répondra efficacement et le système immunitaire s’attaque à la maladie. Mais cela n’est pas nécessairement le cas des personnes vaccinées. Le corps se sert de sa mémoire de la première exposition afin de réagir rapidement. Mais lorsque cette première exposition consiste en fait du vaccin, le corps agira selon la manière que le vaccin a programmé le corps d’agir. C’est cela le concept du péché originel antigénique.

La bactérie de la coqueluche secrète plusieurs toxines, dont la dernière est la toxine d’adenylate cyclase (ACT). Cette toxine forme la base de la réponse immunitaire initiale en cas d’une infection naturelle. Or, cette toxine est absente dans le vaccin. A cause de cela, le corps n’est pas programmé pour réagir contre l’ACT à l’avenir du fait que le programme est le résultat du vaccin. Cela résulte dans une tolérance induite à l’ACT produite par la coqueluche. Une réaction semblable a été observée lors de l’épidémie H1N1. A cause du péché originel antigénique, les vaccinés seront incapables de réagir efficacement à la bactérie, d’où le fait qu’ils sont plus aptes à être des vecteurs de la maladie.

Le vaccin ne fait pas disparaître la maladie et on continue à dépeindre la maladie comme sérieuse. Le résultat est un encouragement à continuer à se faire vacciner. Pourquoi fait-on cela ? Qu’y a-t-il à gagner avec un comportement vaccinal pareil ? Beaucoup ! La vaccination est devenue un outil profitable et essentiel de la médecine. C’est une motivation suffisante pour taire les problèmes avec les vaccins afin de les faire oublier ou les caractériser d’une invention pure et simple. Notre ignorance de comment les maladies infantiles ont disparu et notre conviction que c’est à cause des vaccins sont preuve intrigante de l’efficacité de la manœuvre.

En plus, le système immunitaire n’est que partiellement connu. C’est l’affirmation du Dr Garry Fathman, professeur d’immunologie et de rhumatologie et directeur associé de l’Institute for Immunology dans un article de l’été 2011 dans Stanford Medicine. Il y écrit notamment : « Nous ne pouvons même pas être certain comment reconnaître si le système immunitaire ne fonctionne pas bien, pour ne rien dire du pourquoi, du fait que nous n’avons pas de quoi évaluer un système immunitaire humain en bonne santé pour savoir à quoi cela ressemble. Malgré des milliards dépensés sur des stimulants immunitaires dans les magasins et pharmacies l’année passée, nous ignorons ce qu’ils font réellement – si déjà ils font quelque chose – ou même ce que veut dire un ‘stimulant immunitaire. »

Malgré des taux de vaccination élevés, les rapports nous disent que la coqueluche circule beaucoup, plus que quand on vaccinait moins. On commence à noter une résistance au vaccin dans la bactérie de la coqueluche. Devra-t-on conclure que la vaccination massive a eu un effet préjudiciable sur la capacité de combattre cette maladie ? Il semble que oui. Puisque les boosters n’augmentent pas les qualités bactéricides du sang et contribuent à la résistance bactérienne, pourquoi les recommander ?

Autre problème : ce sont les vaccins eux-mêmes qui sont maintenant une source de tests PCR faux-positifs de la coqueluche. Or, on prescrit des antibiotiques en cas de tests positifs, bien qu’il y a des études qui montrent que ce traitement a un effet opposé et qu’il prolonge la maladie. Un traitement efficace naturel et non toxique à base de vitamine C existe. Si les gens devaient comprendre cela, ils hésiteraient faire vacciner leurs enfants.

Pour conclure

Une réévaluation de l’approche médicale de la coqueluche, comme d’autres maladies infantiles, est hautement désirable. Pourtant, il ne faut pas s’attendre à ce que cette autre approche ait lieu. Voici la conclusion d’un article sur le sujet au nom du Comité national de conseil vaccinal aux Etats-Unis. L’article était écrit par E. K. Marcuse dans le journal Pediatrics d’octobre 1998 sous le titre « United States Vaccine Research: A Delicate Fabric of Public and Private Collaboration ». Ces quelques paragraphes terminent ce chapitre 13 sur la coqueluche dans le livre Dissolving illusions :

La collaboration et la coopération des agences gouvernementales telles que le NIH, les CDC, la FDA, l’USAID, le ministère de la défense, les grandes entreprises productrices de vaccins, les petites entreprises de recherche et les universités sont essentielles pour assurer le succès et pour remplir la promesse des avancées récentes sur le plan de la science et de la technologie.

Des menaces contre toute partie de ce réseau délicat de recherche et de développement des vaccins mettront en péril le développement rapide et la fourniture de nouveaux vaccins pour sauver et améliorer la vie du peuple américain. […] Ces recommandations du Comité national de conseil vaccinal contribueront à assurer que les politiques publiques prennent en considération ce réseau de recherche et de développement et feront tout pour le soutenir afin de faciliter l’introduction et la fourniture en temps utile de nouveaux vaccins.

Lorsque le rôle de la recherche académique est de promouvoir et de soutenir ce tissu délicat de collaboration, qui osera parler contre ceux qui les paient – particulièrement dans le climat actuel ?

Pour servir l’intérêt public, les comités qui conseillent les gouvernements doivent être indépendants de l’industrie, mais de tels comités ne peuvent être pertinents et efficaces s’ils sont isolés de l’expertise et de l’expérience de l’industrie, qui est le principal pourvoyeur de fonds de la recherche et du développement des vaccins.

Jusqu’à ce que ce triangle politique soit brisé, les parents doivent savoir que la santé de leurs enfants repose sur leur propre recherche et bon jugement. 

Dix ans plus tard

Dix ans se sont écoulés depuis la première sortie du livre Dissolving illusions. Ces dernières années ont vu une campagne vaccinale unique, d’envergure mondiale, dans le but de vaincre le Covid-19. Si cette pandémie était essentiellement différente de la coqueluche, les comparaisons sautent aux yeux dès qu’on regarde la manière d’y faire face. J’aimerais terminer à en rappeler un certain nombre de points.

Nous avons tous été programmés à surestimer la vaccination. C’est le moyen idéal pour arriver à bout des maladies sans besoin de traitements plus ou moins intensifs. En fait, ce n’est même pas le moyen idéal, c’est le seul moyen. Cela permettra à notre système immunitaire de reconnaître les virus et de les éliminer à vie. C’est ce qu’on nous a raconté tant pour les vaccins en général que pour le Covid-19. Tout a été fait pour nous préparer à courir vers les centres de vaccination. Et comme il n’y avait aucun traitement – condition sine qua non pour une mise sur le marché d’un vaccin inconnu, sur lequel on ne possède aucun recul – et qu’on a grossi le trait de la dangerosité du virus, on a accepté sans réfléchir le récit officiel et répété ad nauseam qu’il fallait à tout prix être tous vaccinés pour se protéger l’un l’autre (!). Plus tard, on a ajouté que, malgré les promesses initiales, il faudrait s’habituer à des rappels et des boosters quasi sans fin. Car l’immunité « à vie » s’est très vite muée en une immunité à court, voire à très court terme. On a aussi traité d’irresponsables ceux et celles qui refusaient de se faire vacciner. Ils nous mettaient en danger ! Mettez-les au ban de la société ! A mort ! Mais oui, on a entendu tout ça.

Tout cela, on l’avait déjà observé avec les vaccinations du passé. Mais on l’a oublié. On a tout fait pour nous le faire oublier. Des maladies infantiles qui se guérissent avec des moyens simples et peu chers, nous ne l’avons pas su. Nous avons pris pour argent comptant l’évangile vaccinal et nous avons été vaccinés nous-mêmes, nous avons fait vacciner nos enfants et nous avons été programmés pour que cela ne soit pas prêt de changer.

On avait connu cela au sujet de la vaccination contre la variole. Pour la coqueluche, on a remis le couvert en taisant la vérité. Pour le H1N1, on a réessayé. Et pour le Covid, on a mis les bouchées doubles. Que cela n’ait pas eu les succès imaginés au passé, nous l’ignorons.

Voici, pour rappel, les « déjà vus » de la période de vaccination contre la coqueluche. Je rappelle que tout ceci date de bien avant la pandémie de Covid-19. Pourtant, on dirait que ce sont les propos dangereux d’un complotiste moderne !

1.        L’immunité vaccinale diminue rapidement. On a commencé par dire qu’elle était durable, voire à vie, mais très vite, on a dû déchanter.

2.        Des décès de vaccinés et l’apparition de cas de mort infantile subite et inexpliquée. Ces cas étaient regardés comme des ‘coïncidences’ par les autorités sanitaires.

3.        Des lésions cérébrales apparaissent suite à l’usage du vaccin. Elles étaient similaires aux cas d’autisme qui augmenteraient spectaculairement un peu plus tard.

4.        Ces complications neurologiques étaient nettement plus élevées après la vaccination qu’après la maladie elle-même.

5.        Il y avait une opinion médicale préconçue contre le fait de reconnaître qu’une procédure médicale promue lourdement pouvait être dommageable. D’où une grande résistance à reconnaître les dommages dus aux vaccins.

6.        Ces dommages sévères étaient particulièrement tragiques du fait qu’ils étaient iatrogènes (causées par l’intervention médicale) et qu’ils touchaient principalement des enfants en excellente santé jusque-là.

7.        Une fois la vaccination mise en place, la maladie ne touchait pas les non-vaccinés plus que les vaccinés. Or, on aurait dû s’attendre au contraire.

8.        Quand il y avait une diminution dramatique de vaccinations, la mortalité n’est pas repartie à la hausse pour autant.

9.        Les vaccinés étaient plus aptes à devenir des vecteurs de la maladie.

10.    L’apparition du péché originel antigénique : le vaccin rendait les gens plus démunis devant la maladie.

11.    La vaccination était devenue un outil profitable et essentiel de la médecine. Autrement dit, l’argent jouait un rôle important (prépondérant ?) dans le maintien de la politique vaccinale.

12.    Les effets secondaires graves furent caractérisés d’être une invention pure et simple.

13.    La coqueluche circule toujours beaucoup, plus d’ailleurs que quand on vaccinait moins.

14.    Les vaccins étaient une source de tests PCR faux-positifs de la coqueluche.

15.    Un traitement efficace naturel et non toxique à base de vitamine C existait, preuves à l’appui, mais la médecine semblait incapable de le reconnaître.

16.    Tout cela a eu pour conséquence une dissonance cognitive auprès des médecins. Ils n’étaient plus en adéquation avec les faits.

Est-il besoin de souligner à quel point on a rencontré – et on continue à rencontrer – le même genre de faits, de conséquences et de refoulements depuis trois ans de Covid-19 ? Sauf qu’avec les vaccins Covid on a atteint des proportions d’effets secondaires graves – décès, handicaps, cancers, maladies cardiaques – au-delà de tout ce qu’on a vu avec les vaccins précédents. Pour ces vaccins, on voit plus de problèmes – plus par plusieurs ordres de grandeur – que pour tous les vaccins précédents réunis.

Il faut terminer. Je le ferai par ces trois questions :

  • ·         Est-il temps de revoir de fond en comble la politique vaccinale ?
  • ·         Est-il grand temps pour les autorités sanitaires de devenir moins arrogants dans leur savoir, vrai ou prétendu ?
  • ·         Est-il temps pour le grand public de se réveiller d’une confiance aveugle dans la science médicale ?

Loin de moi de tout décrier. Soyons reconnaissants de ce que la médecine a réalisé comme progrès. Mais reconnaissons que la politique vaccinale est devenue le modèle par excellent d’une médecine devenue incapable de se mettre en question, d’une médecine où l’orgueil, l’argent et le laissez-faire ont atteint des sommets insoupçonnés.

 

Très souvent, l’ennemi principal de la vérité n’est pas le mensonge – délibéré, organisé et malhonnête, mais le mythe, persistent, persuasif et peu réaliste. La croyance dans les mythes permet le confort d’une opinion sans l’inconfort de la réflexion.

John Fitzgerald Kennedy (1917-1963).

 



[2] Suzanne Humphries et Roman Bystranyk, Dissolving illusions, Disease, Vaccines and the Forgotten History, 2013, 2015, publié par les auteurs. 504 pages. Toute citation provient de ce livre. Les auteurs ne font aucun lien avec les vaccinations Covid qui sont intervenues longtemps après la publication.
Cet article est un résumé du chapitre 13, Whooping cough, pages 293-336.