Voici trois articles importants.
- D'abord deux articles autour des accords d'Oslo et l'attitude de Rabin par rapport à ces accords.
- Ensuite, en lien avec l'actualité, un article sur les suspicions autour de la mort d'Arafat : Arafat et le Polonium 210, manipulation ?
Voici donc d'abord l'article sur Rabin :
De Jérusalem,
- D'abord deux articles autour des accords d'Oslo et l'attitude de Rabin par rapport à ces accords.
- Ensuite, en lien avec l'actualité, un article sur les suspicions autour de la mort d'Arafat : Arafat et le Polonium 210, manipulation ?
Voici donc d'abord l'article sur Rabin :
De Jérusalem,
Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ
Le 4 novembre, en plus d’être le jour
de ma naissance, est celui de l’anniversaire de la mort de Yitzhak
Rabin, assassiné à Tel-Aviv le 4 novembre 1995. Héros de la guerre des
Six-jours, Rabin est une des grandes figures emblématiques d’Israël. Sa mort
tragique a été un cataclysme pour le pays,
divisant profondément la société israélienne.
"Après
une carrière dans l’armée israélienne au sein de laquelle il atteignit le grade
de général, il se lança dans la carrière politique. Il devint le cinquième
Premier ministre d’Israël de 1974 à 1977 puis à nouveau de 1992 jusqu’à son assassinat
par un extrémiste juif en 1995. Il reçut le prix Nobel de la paix en 1994,
notamment pour son rôle actif dans la signature des accords d’Oslo en
1993" (wikipedia).
La
mort de Rabin recèle encore de nombreux mystères, qui pourraient être reliée notamment
aux fameux Accords d’Oslo : il semble que Rabin voulait annuler les Accords d’Oslo. [1]
Juste après la fameuse signature orchestrée par le président Bill Clinton,
eurent lieu les nombreux attentats kamikazes, désastreux pour Israël ; ils
furent suivis par la terrible 2me Intifada en 2000, et le drame de l’évacuation
du Goush Katif. Yasser Arafat, ayant reçu le Prix Nobel de la paix, pratiquait
le double langage - devant les caméras des médias internationales, il
condamnait les attentats en anglais, et en même temps en arabe, il glorifiait l’action
des kamikazes, accordant les indemnités aux familles des "martyrs".
Israël
a payé le prix fort de ces Accords norvégiens. Il est à noter d’ailleurs que la
Norvège entretient avec Israël des relations exécrables :
-
En mars 2007, la Norvège normalise ses relations avec les Palestiniens,
-
La Norvège reste seul pays où les habitants ont exigé une grève quasi-générale
lors du soi-disant massacre de Gaza en 2009,
-
En juin 2010, la Norvège exige une enquête internationale sur "l’abordage
meurtrier par Israël" de la flottille turque vers Gaza,
-
En oct 2010, la Norvège interdit des exercices de sous-marins israéliens
construits en Allemagne,
-
En fév 2008, la Norvège demande à l’Ambassade Israélienne de déménager, car
dit-elle, elle perturbe les riverains, craignant pour leur sécurité.
-
En juillet 2011, le ministre norvégien des Affaires étrangères estime que la
candidature de la Palestine aux Nations unies est “tout à fait légitime”.
Heureusement,
les chrétiens norvégiens sont fidèles, et savent démontrer leur amour !
Evangéliques norvégiens à la Marche de Jérusalem en 2013
Un
pacte de mort
Rabin
avait sans doute pressenti que les Accords d’Oslo ne pourraient amener la paix,
mais tout au contraire enflammer la région et conduire à une impasse. La Bible
a quelque chose à dire à ce sujet - Dieu s’adresse aux "moqueurs" : "Ecoutez
donc la parole de l’Eternel, moqueurs, vous qui prétendez dominer sur le peuple
de Jérusalem ! Vous dites : Nous avons fait une alliance avec la mort,
nous avons fait un pacte avec le séjour des morts ; Quand le fléau débordé
passera, il ne nous atteindra pas, car nous avons la fausseté pour refuge et le
mensonge pour abri" - Esaïe 28.15. La réponse divine ne se fera
pas attendre : "Votre alliance de mort sera brisée... et Il vous
écrasera" (v.18).
Dalia Rabin
Voilà
ce que le monde doit comprendre : ni la terre et des frontières sûres, ni un
Etat juif, ni une Jérusalem indivisible, ne sont négociables. Les dites
"négociations" ne marcheront pas plus aujourd’hui qu’hier. Les
détracteurs d’Israël (pas forcément tous des non-juifs) pratiquent le mensonge
et la tromperie. Ceux qui prétendent vouloir la paix dans ce conflit et ne
voient que leur propre intérêt, méprisent Israël et le Dieu de Jacob.
La
Bible appelle "les moqueurs" ceux qui méprisent le peuple juif. Dieu
dit, selon le prophète Esaïe : "J’ai mis pour fondement en SION
une pierre de fondement", une pierre angulaire que le monde ne peut
pas soulever. Le prophète Zacharie ajoutera : "Jérusalem sera une
pierre pesante pour tous les peuples, et ceux qui la soulèveront seront
meurtris" (Zacharie 12).
Exit les Accords d’Oslo... et toutes
négociations qui n’apportent à Israël qu’humiliation et violence.
Oslo, c’était il y a 20 ans, et c’est bien fini
Le
13 octobre 2013
France-Israël Marseille - Alliance
général Koenig
Le
13 septembre 1993 Yasser Arafat et Yitzhak Rabin signaient la “Déclaration de
principes” qui devait mettre un terme au conflit israélo-palestinien grâce à un
processus d’échange “la Terre contre la Paix.”
Sept
ans plus tard éclatait l’Intifada al-Aqsa, une immense vague terroriste
annoncée et initiée par Arafat, à qui l’on avait pourtant proposé ce qu’il
était censé souhaiter. Ainsi Bill Clinton écrivait dans Le Monde du 5 janvier
2002 : “Il nous faut dire aux musulmans en colère une chose qu’apparemment
ils ignorent : en décembre 2000, les Etats-Unis ont proposé un accord qui, dans
les termes les plus définitifs, instaurait un Etat palestinien (Cisjordanie et
Gaza) et garantissait la protection des intérêts palestiniens et musulmans à
Jérusalem et sur le mont du Temple. Israël avait accepté ce plan, mais l’OLP a
dit non”.
Arafat
avait claironné partout qu’Oslo n’était qu’une paix “d’Houddaybya”, une
référence religieuse enjoignant de vaincre l’ennemi en violant les accords
passés avec lui.
C’est
ainsi que le proche d’Arafat, Fayçal Husseini, expliquait en 2001 :
“Quand nous demandons à toutes les forces et factions palestiniennes de
considérer les Accords d’Oslo et autres accords comme de simples étapes ou des
buts à court terme, cela signifie que nous tendons une embuscade aux Israéliens
et que nous les trompons” Il poursuivait : “... notre but suprême
est [toujours] la libération de toute la Palestine historique de la Rivière [du
Jourdain] à la Mer [Méditerranée], même si cela signifie que le conflit durera
pendant encore mille ans ou pendant beaucoup de générations... La Palestine est
en entier une terre arabe, la terre de la nation arabe, une terre que personne
ne peut vendre ou acheter...”.
En
un mot, les Palestiniens ne voulaient pas tant d’un Etat qu’ils n’avaient
jamais demandé à l’Egypte ni à la Jordanie, que la destruction du pouvoir juif.
Mahmoud
Abbas était alors en désaccord avec son chef, non sur les objectifs, non sur le
statut moral des attentats contre les civils, mais sur l’opportunité tactique
de la violence. Quand Olmert lui a offert un Etat en 2008, dans une
configuration encore plus favorable que l’offre de Clinton, il s’est bien gardé
d’accepter. Condolezza Rice a fait le récit de cet épisode. A l’arrivée d’Obama,
Abbas a multiplié les pré-conditions à sa participation à des négociations. Il
ne voulait pas d’un Etat négocié qui mettrait un terme définitif à toute
revendication ultérieure, et qui accessoirement pourrait lui coûter la vie
comme feu Anouar Sadate.
John
Kerry, l’actuel secrétaire d’Etat d’Obama est parvenu à le rasseoir à la table
des négociations depuis le mois d’août, en cédant à ses conditions préalables
léonines (NdR : en droit, la clause léonine est une clause qui attribue à
un co-contractant des droits absolument disproportionnés par rapport à ses
obligations), comme si quelqu’un désireux d’aboutir à la paix devait être payé
pour négocier. D’ailleurs il refuse toujours tout entretien direct avec
Netanyahou.
Aujourd’hui,
l’opinion israélienne et vraisemblablement son leadership, semblent avoir tiré
les leçons de la grande embuscade d’Oslo. Israël a appris à comprendre les
motifs et les méthodes de son inflexible adversaire. Oslo c’est fini. La
formule associant coexistence, coopération et séparation est encore à trouver.
Mais elle le sera avec le temps.
J-P
B
Pour un autre
regard sur le Proche-Orient n° 12 Octobre 2013
ARAFAT ET LE POLONIUM 210 : LES MEDIAS CONTINUENT A MANIPULER L’OPINION
!
9 NOVEMBRE 2013
Nous entendons à nouveau la rengaine habituelle des
médias qui intoxiquent avec de fausses information ! Le polonium 210
revient en force ! Quand il y a possibilité de fabriquer des buzz
vipérins, les médias ne se donnent même plus la peine de croiser les
informations, de les vérifier. Surtout quand les fausses informations peuvent
aller dans le sens souhaité, par l’orientation discriminatoire ambiante
qui règne.
Et osons le dire, quand on peut insinuer que l’Etat d’Israël est à la
base du décès d’Arafat, alors la meute en rajoute des couches, hurlent à
s’époumoner. Ces lanceurs de ragots vitupèrent, lancent des anathèmes… sans
rien connaître aux détails de l’affaire. Uniquement pour créer des troubles et
des tensions entre les peuples. Bien sûr, il y a des gens plus mesurés dans
leurs propos, mais ils murmurent quand même… mais quand il n’y a pas de
certitude… on se tait. Nous avons le droit de mettre en doute tous les
sous-entendus pour de multiples raisons, mais dans un article court, il est
impossible de vérifier toutes les pistes et bien entendu, nous n’avons pas
accès au dossier global.
Par contre, nous avons lu le rapport médical complet établi par
l’ensemble des médecins français, qui se sont penchés sur Arafat
depuis son arrivée, jusqu’à son décès à l’hôpital. Ces médecins ont des
compétences, qui ne peuvent être mises en doute. Ce rapport est signé par le
Professeur de Revel, de l’Hôpital d’Instruction des Armées PERCY. Ce rapport
décrit en détail, tous les résultats d’analyses et l’ensemble des symptômes. Je
pense qu’il est superflu de dire, que les médecins ont tout mis en œuvre pour
sauver Arafat, mais qu’ à son arrivée, il était mal en point. Personne n’a
l’air de le savoir, mais la santé d’Arafat s’est améliorée quelques jours, pour
finalement décliner rapidement.
Sans avoir l’espace pour décrire l’ensemble des résultats, les
conclusions sont en résumé : entéropathie, évoquant une entérocolite d’allure
infectieuse. Pathologie infectieuse digestive. Thrombopénie (chute importante
des plaquettes – trouble de la coagulation). Hyperleucocytose (trop de leucocytes).
Pas de fièvre, pas de selles hémorragiques. Arafat n’a pas perdu ses cheveux !
Il n’y pas eu d’irradiation interne.
Ce n’est pas du tout le tableau clinique d’un empoisonnement au polonium
210, ce qui avait été formellement démenti. Les proches d’Arafat n’ont pas
voulu d’une autopsie à l’époque, alors il est facile après, pour les
instigateurs d’inventer n’importe quoi. L’ex-espion russe Litvinienko,
décédé d’un empoisonnement au Polonium 210 (cela a été prouvé), avait absorbé
d’après les différentes sources, une dose létale. Il est mort en 3 semaines
avec un tableau clinique totalement différent que celui d’Arafat. Là, les
preuves d’irradiation étaient non contestables (dont des diarrhées
sanglantes, une baisse très forte des leucocytes et une perte de tous les
cheveux)…..
Nous ne sommes pas des médecins légistes, mais il suffit de réfléchir un
peu et de poser les éléments, tels qu’ils doivent être considérés avec bon sens
et sans passion, ni considération politicienne. Nous allons donc, nous
baser sur une approche logique. Rassemblons ce que l’on sait en plus des
analyses de l’hôpital :
– Sur base de ragots, des gens décident de clamer
qu’Arafat a été empoisonné au Polonium 210. Ce métal est hautement radioactif
et donc très toxique.
- Des vagues rumeurs, jamais confirmées par des
laboratoires indépendants disent que les vêtements d’Arafat contenaient des
traces de polonium 210. Mais, il faut savoir que les vêtements d’Arafat avaient
été confiés à la chaîne Al Jazeera, et qu’après cela, de bonnes âmes inventent
la contamination des vêtements ! Nous pouvons immédiatement conclure que
ce point n’est pas sérieux ! Les vêtements n’avaient pas été mis sous
scellés par un labo d’enquêtes légales.
- La dose létale du Polonium 210 est d’environ
0,000001 gr (1 microgramme), voire un peu plus, quelques microgrammes.
- Il faut savoir que le Polonium 210 a une durée de
demi-vie de 138 jours. Autrement dit, pour une quantité donnée de ce métal,
seulement la moitié de la masse de polonium subsiste après 138 jours. L’autre
moitié a été transmutée en plomb 206 stable et inoffensif dans les quantités
supposées. Le plomb est présent en très petites quantités partout,
dans les bâtiments et les sols sûrement.
- Arafat est décédé environ 1 mois après la
détection d’un problème, mais ne présentait pas du tout les mêmes symptômes que
Litvinienko.
Voyons ce que donnerait un empoisonnement supposé au Polonium 210. En
tenant compte de la durée de demi-vie du Polonium 210, il y a eu 21 périodes de
138 jours – 8 ans – entre le décès et les prélèvements lors de l’exhumation. Un
calcul sur base d’hypothèses raisonnables, donnerait environ (il y a une marge
d’erreur évidemment) : 0,00000000000000002 gr de polonium par gr de
prélèvements. C’est à dire des traces infinitésimales ! Ceci n’est donc
plus probant car cela correspond à la contamination de l’air, du sol, les
engrais, de la fumée de cigarette, des poussières, etc.
Vous l’aurez compris: quand on veut
trouver des traces de Polonium 210, on en trouve presque toujours, ce qui
permet de brailler à l’assassinat.
Et enfin les échantillons prélevés ont été donnés pour analyses à trois
laboratoires :
- Un russe : qui n’a pas trouvé de Polonium 210 (or les russes sont les
meilleurs dans ce genre d’analyse – ils produisent 97 % de la production
mondiale de polonium 210, soit 85 grammes par an)
- Un laboratoire suisse, qui dit qu’un empoisonnement au polonium est
probable…. A eux de réfléchir, mais c’est à cause d’eux que les médias
affabulent…
Cela veut dire quoi probable ? Ce sont donc des conjectures et non des
preuves.
- Un laboratoire français, qui n’a pas encore donné ses résultats !
C’est donc sur des bases totalement douteuses, que
des illuminés tirent des conclusions et pointent du doigt des innocents. C’est
de cette manière que l’on provoque des guerres. Quand les peuples vont-ils
comprendre qu’ils sont manipulés ?
JACQUES D’EVILLE
http://www.lepeuple.be/arafat-et-le-polonium-210-les-medias-continuent-a-manipuler-lopinion/
[1] C’est Dalia, la fille de Rabin, qui
écrivit en oct 2010, dans un journal israélien, que son père envisageait l’arrêt
du processus d’Oslo, "en raison du terrorisme qui gagnait les rues, et
parce qu’il discernait que Yasser Arafat ne tiendrait pas ses promesses".
Elle ajouta que son père était "quelqu’un pour qui la sécurité du pays
était sacro-sainte et passait avant tout".