Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

mardi 23 décembre 2014

Le plan de paix palestinien

Les derniers mois de 2014 ont été marqués par une activité concertée de plusieurs des parlements européens pour reconnaître un état palestinien. Il s’agit d’une initiative aussi originale qu’étonnante. Jamais encore, nos parlements avaient entrepris une telle action en faveur d’autres peuples. Pensez aux Tibétains ou aux Kurdes, deux peuples opprimés depuis plus longtemps, deux peuples plus nombreux, deux peuples avec une longue histoire nationale, et deux peuples sans doute bien plus méritants. Mais, apparemment, nos parlementaires n’ont jamais vu le besoin de les aider par une telle action unilatérale. Mais bon, il fallait bien commencer quelque part, dira-t-on. Chiche qu’ils remettront le couvert en 2015 en faveur de ces deux peuples oubliés ?
Sur quelle base, nos parlementaires ont-ils voté en faveur d’un état palestinien ? Comme nos parlementaires ne font pas n’importe quoi, on l’espère du moins !,  ils ont donc dû être au courant d’un plan de paix palestinien, plan qu’Israël refuserait de respecter. Leur vote manifesterait donc leur accord avec ce plan de paix. Bien sûr, la méthode montre des faiblesses sérieuses : il aurait été mieux de mettre les deux partis autour de la table pour discuter sur base de ce plan !
Mais de quel plan s’agit-il ? Là, à brûle-pourpoint, vous seriez sans doute un peu pris de court par la question. J’ai donc fait des recherches pour vous aider et je suis heureux de pouvoir vous communiquer les grandes lignes du plan de paix palestinien. Mieux que ça, je vous le livre en sa totalité, tel qu’il a été communiqué publiquement par l’autorité palestinienne. Le voici :
«  »
Voilà donc le plan de paix palestinien, version officielle. C’est éloquent, non ? Un tel silence devrait nous parler ! Vous voyez à quel point nos parlementaires étaient vraiment très sérieux dans leur analyse de la situation, analyse qui a précéder leur vote. Oui, mais, direz-vous, voilà ce qui en est sur le plan officiel. Mais il y a sûrement un plan, disons, secret ? C’est vrai, il y en a un. Il se résume en une ligne : Exterminez tous les Juifs et nous aurons la paix. Vous ne me croyez pas ? Faites vos propres recherches. Tel a été le refrain inchangé et inchangeable des autorités dites palestiniennes depuis de très longues années.
Permettez-moi de vous rappeler ce qu’on oublie en général. Les parlements européens, dans un sens, n’ont rien fait de très original. A trois reprises, on a offert aux dits Palestiniens un état. A trois reprises, ils l’ont refusé. La dernière fois était en 2000-2001, et l’offre émanait d’Ehud Barak, alors premier-ministre d’Israël. L’offre fait à Yasser Arafat proposait un état avec Jérusalem-Est pour capitale et 30 milliards de dollars à la clé. Arafat l’a refusé et a lancé l’intifada. Des centaines de morts dans les deux camps étaient le résultat de son refus, parce qu’il avait calculé que cela valait mieux … pour lui.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Des attaques violents sont lancées, tant à partir de Gaza qu’à partir du territoire soumis à l’Autorité palestinienne, dirigées contre qui ? Contre l’armée d’Israël ? On pourrait presque dire (presque, car même cela est déjà de trop quand on refuse systématiquement un état à soi et que l’on y préfère le terrorisme) que cela est « de bonne guerre ». Non, on attaque sans scrupule des civils : des mères et leurs bébés, des rabbins en prière dans une synagogue, on lance une voiture contre des civils, … (vous voyez, ce qui se passe chez nous n’a rien de bien original …). Et nos parlementaires trouvent cela très bien. Ils ont décidé de récompenser cela en accordant un état aux terroristes.
Pourquoi, les « Palestiniens »ont-ils toujours refusé l’offre d’un état ? Pour une seule raison : accepter un état implique reconnaître l’Etat d’Israël. Voilà ce qui est inacceptable. Ce serait accorder une légitimité à la présence juive en Israël. Cela est impossible. Après tout, nous dit-on, cette terre a toujours été palestinienne. Jamais, il n’y a eu de temple juif sur l’esplanade des mosquées. Depuis des siècles, un état palestinien a existé sur cette terre, heureux et prospère jusqu’à ce que les Juifs s’y sont implantés de force en chassant les propriétaires légaux.
Savez-vous combien il y a de mensonges dans ces phrases ? Si vous dites : aucun, c’est que vous avez été sérieusement manipulé. Laissez-moi vous énumérer ces mensonges.
·         La terre d’Israël n’a jamais été palestinienne. Elle a été occupée, depuis les temps romains, par  les peuples suivants : Romains, Arabes, Croisés, Egyptiens, Turcs, Anglais et Jordaniens. Pour aucun de ces peuples, cette terre n’était au centre de leurs préoccupations. D’ailleurs, au milieu du 19e siècle, le pays était quasi vide d’habitants.
·         Un temple juif se trouvait sur le Mont du temple durant mille ans. C’était, et c’est encore, le lieu saint par excellence du peuple juif. C’est devenu un lieu jugé essentiel pour l’Islam surtout depuis le retour des Juifs en Terre sainte.
·         Il n’y a jamais eu un état palestinien, ni en Israël, ni ailleurs. Heureux et prospère ? Le pays était infesté de malaria, pauvre, mal géré par des propriétaires se trouvant à des centaines de kilomètres.
·         Les Juifs sont revenus chez eux. Car il y a toujours eu des Juifs en Israël. Des villes comme Jérusalem, Safed, Tibériade et Hébron n’ont jamais été sans Juifs. Ils y étaient d’ailleurs majoritaires la plupart du temps jusqu’à aujourd’hui. Les autres, qui sont revenus de la Diaspora, ont acheté à pris d’or la terre d’Israël.
·         Ces Juifs ont apporté la prospérité à la terre depuis deux siècles. Ils ne s’y sont pas implantés de force. Bien au contraire, beaucoup d’Arabes d’origines diverses se sont implantés en Israël depuis le retour des Juifs, parce que les conditions de vie étaient devenues intéressantes.
·         Depuis le 20e siècle, le terrorisme arabe est une réalité. Quand l’Etat d’Israël fut déclaré, avec l’appui des Nations Unies, cinq pays arabes ont envahis Israël, ont demandé aux Arabes y habitant de partir pour pouvoir y revenir une fois les Juifs jetés à la mer. Ils ont aussi chassé de force quelques 800.000 Juifs des pays arabes. Depuis, ils ont repris la guerre plusieurs fois dans le but d’exterminer les Juifs et de voler leur terre.
Cela en fait des mensonges !
Il faut pourtant y ajouter un autre fait peu ragoûtant qui est en général ignoré, peut-être volontairement. Les grands partisans parmi nos parlementaires d’un état palestinien au rabais – un état sans obligation de reconnaître Israël – sont aussi les ennemis jurés de l’extrême droite. Pas de problème avec cela en soi ! Mais … les dirigeants palestiniens ont toujours été les alliés proches des Nazis et de leur politique d’extermination des Juifs. C’est tout de même étrange ! Ce qu’on rejette chez soi, on l’embrasse ailleurs ! Nos parlementaires sont donc des hypocrites, et de la pire espèce, dans le sens qu’ils ne doivent pas ignorer ces choses. Si on refuse à ce point de ne rien apprendre de l’histoire, c’est qu’on a décidé de la répéter.
Répéter l’histoire ? J’en viens à mon dernier point. Je suis convaincu qu’il n’y a pas – ou guère – de pro-palestiniens parmi nos parlementaires. Je le démontrerai avec deux »si ».
Si les Palestiniens avaient eu le malheur de tous se retrouver dans des états arabes comme la Jordanie et qu’à leur place se seraient trouvés les Kurdes, nous n’aurions pas eu une politique pro-palestinienne, même si une telle politique aurait été plus que nécessaire dans ce cas. En effet, la Jordanie a déjà organisé un massacre de grande envergure contre le peuple palestinien se trouvant à l’intérieur de son état. Mais cela n’a guère causé d’inquiétude internationale et l’on n’a pas vu la proposition d’une seule résolution anti-jordanienne aux Nations Unies, même pas une seule. Par contre, un état kurde aurait été à l’avant-plan des soucis de l’ONU. Ce que l’on propose aujourd’hui pour les Palestiniens, on l’aurait proposé plutôt pour les Kurdes.
Si les Juifs avaient accepté la proposition d’un état en Ouganda, nous n’aurions pas aujourd’hui de politique en faveur d’un état palestinien indépendant de la Turquie, ou de n’importe quel état arabe. On les aurait abandonnés à leur misère.  Mais nous aurions eu une « compassion » internationale en faveur des Ougandais aux prises avec ces affreux Sionistes.
Autrement dit, nous n’avons pas vraiment des politiques pro-palestiniennes. Nous n’avons pas une vague de sympathie sincère avec la cause palestinienne. Nous avons surtout une politique anti-juive. Nos parlementaires – et bien de leurs amis politiques – n’ont en fait qu’un seul problème : Israël. Le problème, ce sont les Sionistes, les Juifs, ou, comme on l’aurait dit il n’y a pas si longtemps : la Juiverie. A peine 70 ans après Auschwitz, une certaine politique actuelle considère toujours qu’un bon Juif est un Juif mort. On ne le dit pas, bien sûr. L’antisémitisme est définitivement passé de mode. On l’habille autrement. Ce qui nous donne de grosses indignations quand un terroriste islamiste tue des Juifs au Musée Juif à  Bruxelles. Pourtant, nombre de ces mêmes « indignés » font tout pour qu’Israël soit rayé de la carte. Alors, qu’est-ce qui nous montre leur réelle préoccupation : les larmes devant un attentat chez nous (un attentat en Israël n’émeut personne …), ou les votes lucides aux divers parlements dont la suite inévitable est un accroissement du terrorisme anti-juif ?
Un plan de paix palestinien serait une bonne chose. Nos parlementaires devraient le rendre obligatoire. Il devrait nécessairement montrer comment l’Autorité palestinienne compte se comporter avec l’état d’Israël, et quels pas concrets elle a déjà entrepris pour préparer la paix. Par exemple, comment elle prépare la paix dans l’enseignement dispensé aux enfants palestiniens. Car à leur inculquer la haine du Juif, le problème ne trouvera jamais une solution.
Avant que j’oublie. A plusieurs reprises, j’ai utilisé des guillemets au mot palestinien. Je l’ai fait pour rappeler que les noms sont terriblement changeants. Avant la deuxième guerre mondiale, les Palestiniens étaient … les Juifs. Voici le drapeau palestinien selon la Larousse de 1939 : 

Etonnant, non ? Voici donc les racines historiques de « la Palestine ». Alors, de temps à autre, quelques guillemets ne sont pas inutiles.

Faut-il être contre un état palestinien ? Non, bien sûr. Un état palestinien décidant de vivre en bonne entente avec son voisin israélien serait sans doute une belle chose. Mais un état terroriste ne devrait jamais voir le jour. Nos politiques (les mêmes ?) ont déjà envoyé leurs avions, leur argent et leurs armes pour en combattre un autre. Cela devrait suffire.

lundi 24 novembre 2014

La Knesset votera le 2 décembre sur la reconnaissance de la République corse

Je ne pouvais pas ne pas mentionner cet article excellent et qui vient à point dans le débat actuel, empoisonné qu'il est par le choix de beaucoup de nos politiques de rester aveugles devant les réalités politiques et sourds devant les leçons du passé.

« Il est temps que la France mette fin à la colonisation de la Corse et permette la création de la République corse » a déclaré jeudi Israël.
« 2/3 des Corses sont favorables à une autonomie de leur île » et « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est à dire le droit à l’autodétermination, est un des fondements de la démocratie et de la charte de l’ONU. » a déclaré un porte-parole du Centre international pour le Droit des peuples à l’autodétermination.
Une résolution invitant le gouvernement israélien à reconnaître la République corse
La Knesset, le parlement israélien, votera le 2 décembre sur une proposition de résolution invitant le gouvernement israélien à reconnaître la République corse.
Le débat sur ce texte, qui n’a pas encore été formellement déposé, aura lieu quelques jours avant le vote à la Knesset d’une autre résolution du parti Shas sur le même sujet.
Dans une version provisoire de la proposition de résolution, « la Knesset invite le gouvernement israélien à faire de la reconnaissance de la République corse un instrument pour obtenir un règlement définitif du conflit ».
Le texte rappelle que la France a envahit la Corse en 1767, qu’elle l’occupe illégalement depuis, et que le conflit pour l’indépendance de la Corse est un des plus longs de l’histoire européenne.
Le peuple corse doit retrouver son droit à l’autodétermination
Le vote de la Knesset ne vaudrait pas reconnaissance par le gouvernement, mais il serait forcément très symbolique, alors que la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, ne cesse de plaider pour le droit des peuples à l’autodétermination depuis son entrée en fonctions.
Il y aura « à un moment – c’est une évidence – reconnaissance de l’Etat Corse par la France », a déclaré le ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman.
 « La question, c’est quand et comment ? Car il faut que cette reconnaissance soit utile aux efforts pour sortir de l’impasse et contribuer à un règlement définitif du conflit », a-t-il ajouté.
Les divergences entre ceux qui estiment que le temps est venu de reconnaître la République corse et ceux qui s’y opposent reposent sur l’opportunité d’impliquer les deux partenaires, corses et métropolitains, dans tout processus politique.
A titre d’exemple, ceux qui militent pour cette reconnaissance estiment qu’il s’agit là d’une arme diplomatique destinée à exercer une pression supplémentaire à l’égard de la France pour l’obliger à négocier sérieusement avec le peuple corse.
Dans tous les cas de figure, les Corses applaudissent cette vague de reconnaissance qui s’annonce, sentant qu’elle les conforte dans leurs droits historiques. De nombreux pays, notamment d’Amérique du sud, pourraient emboiter le pas à Israël et demander cette reconnaissance, créant un mouvement d’ampleur international qui isolerait la France.
Les Français se mobiliseront pour en limiter l’impact, refusant qu’on leur torde le bras. Mais la bataille de la reconnaissance de l’Etat corse est donc lancée… par Israël.
Chacun comptera ses forces, ses alliés.
Mais Israël sait déjà pouvoir compter sur la compréhension grandissante de nombreux peuples, dont les Catalans espagnols, les Ecossais, les Flamands, les Québécois, les Basques, les Bretons, les Polynésiens, et de nombreux autre peuples partout dans le monde qui voient dans cette reconnaissance un mécanisme politique pour redonner aux peuples le droit à l’autodétermination.
Ce vote donnera un coup d’accélérateur à un état de négociations désespérément statiques.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

vendredi 14 novembre 2014

Devenir riche ? C’est un peu tordu, mais pas très difficile

Ces quelques règles simples pourront transformer votre organisation et vous ouvrir les robinets de l’argent facile, du moins, si vous les suivez à la lettre.

1. Cultivez une haine implacable d’Israël.
Attention ! Pour le moment, la haine du Juif n’est pas un thème porteur. Vous devez à tout prix l’éviter. Nous savons bien que c’est la même chose, mais vous ne devez à aucun prix le faire comprendre ou sentir. Bien au contraire, trouvez-vous un Juif sympa : il vous servira de couverture.

2. Accusez Israël de tous les maux du monde.
Soyez créatifs ! Vous verrez, il y a toujours un angle d’attaque dans ce domaine. Peu importe le problème, et plus le problème est important, Israël doit être impliqué. Faites comprendre que tous les problèmes du Moyen-Orient trouveraient leur solution une fois que ce pays aura rejoint sa place naturelle dans la famille paisible du monde arabe.

3. Mentez.
Cela peut vous surprendre, mais le mensonge est votre meilleure arme. Et plus c’est gros, mieux ça passe. Mettez-y les formes, bien sûr, et soyez convaincant. Mais le monde veut croire qu’Israël est une nation brutale et fourbe. Alors, allez-y. Et si on découvre un de vos mensonges, oubliez-le aussi vite et passez au suivant. On a la mémoire très courte.

4. Toute attaque contre Israël est un moyen de vous défendre.
 Jamais, vous n’attaquez Israël : vous ne faites que vous défendre contre lui. Quoique vous fassiez, votre explication ne doit pas varier : vous réagissez aux actes intolérables d’Israël. Cela veut dire que vous êtes la victime. Ne l’oubliez jamais. Si vous oubliez cette règle, votre capacité de gain s’évanouira.

5. Ne méprisez pas les petits bénéfices.
Il y a de l’argent à gagner à tous les niveaux. Si vous n’êtes pas en première ligne, là où des fortunes se gagnent en peu de temps, sachez que même ailleurs, les gains en subsides faciles peuvent être très substantiels.

6. Concentrez-vous.
Ne vous dispersez pas en actions de bienfaisance envers les sinistrés ailleurs. Laissez-ça aux autres naïfs. Ils sont bien assez nombreux sans vous. Si vous vous laissez gagner par la compassion, vous êtes perdus. Ne faites qu’une chose. Vous pouvez dire tout ce que vous voulez. Mais faites la seule chose importante : travaillez pour affaiblir et, finalement, éradiquer Israël.

7. Visez la cible.
La cible est Jérusalem. Elle est le cœur d’Israël. Et le cœur du cœur est l’esplanade des mosquées. Martelez-cela sans arrêt. “Le mont du temple” doit rester un mythe juif, et nous veillerons à ce que les média le présentent ainsi. Pendant 60 ans, nous avons visé Israël. Aujourd’hui, en plus de cela, la cible par excellence doit être son cœur.

8. Tout est dans l’emballage.
Vous l’auriez compris, la clé de votre réussite est dans la façon de présenter votre cause. N’ayez pas peur de l’excès dans ce domaine. Evitez donc les choses qui choquent inutilement et faites ressentir au monde votre souffrance, réelle ou pas, car cela est sans importance. Vous savez bien que la vérité est contre vous. Alors, emballez vos mensonges pour qu’elles ressemblent à la vérité.

Quelques faits établis :
Selon Forbes Magazine, Hamas est le deuxième groupe terroriste en termes de richesse (après l’Etat islamique, brassant des centaines de millions de dollars.[1]

“Il y a 1.700 millionnaires du Hamas à Gaza”, alors que c’est l’un des endroits les plus pauvres de la planète, a révélé Ahmad Assaf, un porte-parole du Fatah palestinien, au journal israélien Erem News. Il a insinué que ce groupe s’est enrichi avec les tunnels creusés à la frontière avec l’Egypte, qui permettent de faire passer des marchandises de contrebande sur lesquelles il prélevait des droits de passage très élevés qui ont aussi permis de financer le Hamas.
“800 millionnaires et  1.600 quasi-millionnaires contrôlent les tunnels aux dépends des intérêts nationaux égyptiens et palestiniens”, avait fulminé le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans le journal économique britannique The Economist en août 2012.[2]

Selon une étude du Ministère des Affaires étrangères israélien, le président Abbas de l’Autorité palestinienne gagne un million de dollars par mois (plus que le double du président américain !). Il détiendrait aussi des comptes en Jordanie d’un montant qui dépasse les 500 million de dollars.
La même étude note que les dépenses personnelles d’Abbas durant les dernières huit années ont dépassé le milliard de dollars.[3]

Des magazines comme Forbes estiment qu’Arafat était riche de 300 millions de dollars alors que des officiels américains estiment sa fortune haute de 1 milliard de dollars. … Le FMI estime à au moins 898 millions de dollars le montant des détournements sur les financements alloués à l’autorité palestinienne entre 1994 et 2000. Mohamed Rachid, présenté comme l’agent financier personnel de Yasser Arafat, aurait ainsi géré sur plusieurs années une fortune considérable à travers de nombreux investissements aux rendements avérés.[4]

Pourquoi l’argent continue-t-il à couler dans ce pot sans fond ? Pourquoi, depuis 60 ans, faut-il encore et toujours que les Nations Unies paient pour les “réfugiés” palestiniens ? Pourquoi est-on si indulgent avec les dirigeants palestiniens ?

Un texte biblique remarquable :
Proclamation. Déclaration de l’Eternel au sujet d’Israël. L’Eternel dit ceci, lui qui a étendu le ciel et posé les fondements de la terre, qui a formé l’esprit humain dans l’homme : De Jérusalem je vais faire une coupe enivrante pour tous les peuples qui l’entourent. Il en sera de même pour Juda quand on assiégera Jérusalem. Voici : en ce jour-là, je ferai de Jérusalem une très lourde pierre pour toutes les nations et quiconque essaiera de la lever de terre en sera tout meurtri. Tous les peuples du monde uniront leurs efforts pour la combattre. (Zacharie 12.1-3)
Les 3 jusqu’à qui régissent l’histoire d’Israël depuis la venue de Jésus :
Maintenant, votre maison va être abandonnée et restera déserte. En effet, je vous le déclare : Désormais, vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur ! (Jésus en Matthieu 23.38,39)
… et Jérusalem sera occupée par les païens jusqu’à ce que le temps de leur domination soit révolu. (Jésus en Luc 21.24)
… l’endurcissement d’une partie d’Israël durera jusqu’à ce que l’ensemble des non-Juifs soit entré dans le peuple de Dieu. (L’apôtre Paul en Romains 11.25)



[4] http://fr.wikipedia.org/wiki/Yasser_Arafat#Corruption. L’article cite les sources suivantes : Kings, queens and despots, Forbes (consulté le 17 novembre 2006) et Sur la piste de l'argent d'Arafat, Nouvel Observateur (consulté le 5 août 2009).

mardi 9 septembre 2014

En quête de sens ? Oubliez-le !

Dans une interview à l’occasion de son entrée à l’Académie royale de Belgique, en mars 2014, le site internet de celle-ci (http://www.academieroyale.be/) a posé entre autres la question suivante à  Emmanuelle Javaux, professeur ordinaire, présidente du département de géologie à l’Université de Liège, directrice du laboratoire de paléobiogéologie, de paléobotanique et de paléopalynologie. Voici sa réponse à la question suivante :

Y a-t-il une finalité ou les choses ont-elles évolué de manière plus hasardeuse et plus contingente comme le suggère Stephen Jay Gould dans La vie est belle – Les surprises de l’évolution en parlant de décimation plutôt que de diversité croissante ou d’évolution vers la complexité ? Et à la question de savoir pourquoi les hommes existent, il répond : parce que Pikaia (un petit poisson à corde dorsale) a survécu à la décimation ! Peut-on parler d’imprévisibilité ou d’improbabilité dans l’évolution ? La nature est-elle, somme toute, anarchique et sans dessein ?

C’est cela l’évolution ! Il y a des extinctions mineures puis des extinctions massives où plus de 60 % de la diversité disparaît. Cela arrive par hasard. Il n’y a donc pas de direction vers quelque chose de mieux. Il n’y a rien qui soit mieux qu’autre chose ! Souvent, j’ai l’impression qu’on confond la valeur d’une vie humaine avec quelque chose de plus évolué et de plus complexe. Non, il n’y a pas quelque chose de plus évolué qu’autre chose, par exemple qu’une bactérie ! Même s’il y a complexification dans la matière, on a tendance à mettre l’humain au-dessus de la vie alors que c’est un petit maillon dans les animaux eucaryotes, l’une des trois branches de la vie ! Nous ne sommes qu’une espèce dans la diversité du vivant mais une espèce qui a beaucoup d’impact sur les autres espèces !

D’ailleurs, souvent, lorsque je rencontre des gens lors de mes conférences, ils veulent qu’il y ait un sens, qu’on aille vers un mieux et que l’homme en soit le sommet. Je leur réponds que non, que c’est la nature et que nous ne sommes là que par hasard, qu’il n’y a pas de sens. Comme s’il fallait que tout ait un sens et que tout aille vers un mieux ! Vous pouvez donner n’importe quel sens à votre vie, cela n’a rien à voir avec notre biologie, avec notre place dans l’évolution et notre présence sur la planète. D’ailleurs, la majorité de la vie sur la terre est faite d’une cellule mais on ne la voit pas.

Voilà ce qui a l’avantage d’être clair, et il faut savoir gré à la professeure de fermer toutes les issues : “… c’est la nature et … nous ne sommes là que par hasard, … il n’y a pas de sens.” C’est cela l’évolution ! Hasard, matière et temps, rien d’autre. Donc, et elle a bien raison, dans ce cas, pas de sens. Cela ne nous convient peut-être pas comme vérité, mais la science n’a que faire de nos convenances.
Aujourd’hui, on cherche trop souvent à adoucir cette vérité peu agréable. Parce que, acceptons-le, peu de gens savent vivre avec une telle vérité. Nous aimons croire qu’il y a un sens, que quelque chose quelque part fait qu’il en soit ainsi. Bien sûr, on peut se fabriquer un sens pour soi, mais on a bien compris que cela n’a aucune vraie valeur. C’est une convenance personnelle qui nous rend la vie un peu plus supportable, mais ce n’est qu’un emplâtre sur une jambe de bois.
Permettez-moi d’abonder encore dans le sens de ce que Emmanuelle (quelle contradiction dans les termes que ce nom qui veut dire : Dieu avec nous !) Javaux affirme. L’évolution ne permet aucun absolu : justice, amour, bien et mal ne sont que des mots auxquels on a donné un sens, mais ce sens n’a aucune réalité objective. Ce qui est bien aujourd’hui peut être le plus grand mal demain. La justice n’est qu’une opinion que notre matière grise évoluée a inventée de toute pièce. L’amour n’est que chimie. Agréable, certes, mais rien de plus qu’une manière d’être que l’on se donne. Il n’en reste rien. Vanité des vanités, tout est vanité, disait l’Ecclésiaste en son temps déjà. S’il n’y a rien d’autre que nous et notre monde sous le soleil, rien n’a vraiment de sens.
Est-ce vivable ? Notre société est probablement la première à prôner massivement une telle philosophie dominée par la science. Comme le sens et les valeurs n’ont plus de raison d’être, tout est réduit à la mécanique. Cette société, prouvera-t-elle par ses fruits qu’elle a découvert ce qu’est la vie ? Ou créera-t-elle un monstre ?
Notons en passant qu’on n’a aucun choix dans la matière. L’évolution est imposée comme seule clé d’explication de tout. On a décidé en haut lieu – et nous y avons assisté par nos votes – que c’est ainsi.
C’est qu’il doit y avoir des preuves solides … En fait, c’est tout le contraire. Il n’y a aucune réponse scientifique au problème d’une évolution dans la complexité. Comment le seul hasard peut-il faire en sorte qu’une molécule inerte devienne un eucaryote vivant ? Comment, un eucaryote peut-il devenir un éléphant, ou quelqu’un comme vous ? Comment d’un seul eucaryote se “crée”-t-il des êtres sexués ? Comment la nature fait-elle pour écrire le grand livre de l’ADN … sans écrivain ?
Cela a dû se passer, puisque nous sommes là ! En fait, nous sommes devant un article de foi. On ne peut le prouver, mais on le croit dur comme fer. Et puis, il n’y a pas d’alternative ! Ou, plutôt, la seule alternative est intolérable pour notre monde. L’alternative serait de remettre Dieu dans l’équation.
Certains essaient d’introduire un peu de religion dans l’évolution. Mais ce faisant, ils s’inventent une foi à leur mesure, sans réel soutien en quoi que ce soit, et certainement pas dans la Bible dont ils nient à peu près tout ce qui ne cadre pas avec la science. Peut-être qu’ils n’ont pas encore réellement pris la mesure de l’évolution. Ils croient encore dans ce mariage contre nature de l’évolution et de la foi. Ils pratiquent la politique du grand écart, jusqu’à la déchirure. Quand ils finiront par prendre la vraie mesure de l’abîme entre les deux, l’évolution et la Bible, le peu de foi qui leur reste sera abandonnée. (J’ai écrit ailleurs un texte qui entre dans le détail de ce qu’on appelle parfois l’évolutionnisme chrétien : http://solascientia.blogspot.be/)
Pourtant, il y a de bonnes raisons de réfléchir à ce que dit la Bible sur les origines. Vous serez sans doute étonnés de lire que ce qu’elle dit est scientifiquement recevable. Ce n’est pas la raison de le recevoir, mais il n’y a pas besoin d’envoyer ses neurones en vacances et de ranger définitivement son diplôme de géologie, de biologie, de génétique ou qu’en sais-je.
Je ne parle pas de faire un amalgame entre science et foi. Entre évolution et foi, il y a un abîme infranchissable. Les propos de la professeure Javaux sont on ne peut plus clairs à ce sujet. Laissez-moi énumérer quelques-unes de ces oppositions :
·         Un passé d’environ 15 milliard d’années, contre une création récente (environ 10.000 ans).
·         Un arbre de vie unifié, contre un foisonnement originel, sans transformation entre les “espèces”.
·         Une race humaine éclatée (hominidés, Neandertal, etc.), contre une race humaine unie avec un couple originel.
·         “Le présent est la clé du passé”, contre “le passé est la clé du présent”.
·         Amoralité, voire immoralité, contre la réalité d’être redevable devant notre Créateur.
·         L’homme pas mieux qu’une bactérie, contre l’homme couronne de la création
Cela fait rire beaucoup de gens aujourd’hui. Je l’écris cependant pour être clair, et pour mesurer l’écart entre les deux conceptions de la vie. Mais croyez-moi, il y a de très bonnes raisons scientifiques pour accepter que cette lecture du passé est bien meilleure que celle de l’évolution.
Je sais bien que je ne vais pas nécessairement vous convaincre ! Mais lisez bien la réponse de la professeure au début de cet article. Elle a strictement raison dans ce qu’elle dit. C’est cela l’évolution. Dites donc adieu au sens, aux valeurs absolus, à la justice, et à toutes ces choses que l’évolution ne peut produire. Mais il me semble voir à l’intérieur de moi (cette petite partie du monde et de la nature que je connais le mieux) un désaccord fondamental avec cela. Je constate que l’évolution me réduit à presque rien, sans aucun espoir de changement. Je crois intimement qu’une telle conclusion est suicidaire. Elle cogne contre ce qu’il y a au plus profond de nous. Elle nous abaisse au niveau des bêtes. Etonnant qu’une telle conviction réveille la bête en nous, et nous amène à devenir pire ? N’est-ce pas la raison que nous sommes si nombreux à être mal à l’aise dans notre monde moderne ?
Un des modernes à avoir bien compris où tout cela mène est l’auteur anglais Georges Orwell, dans son livre 1984. L’homme y a arrêté d’être un individu avec une valeur personnelle inviolable. Il s’est chosifié, il est contrôlé, manipulé, utilisé. S’il se rebelle, il est éliminé après l’avoir amené à se repentir.
Une chose. L’évolution ne nous laisse rien qui puisse nous donner un sens. Il n’y a que le non-sens. Peut-être que cela vous va. Je fais ce que je veux, comme je le veux, quand je le veux et où je le veux, pensez-vous. Ce n’est pas tout à fait vrai. Une société sans valeurs fondamentales, fondées sur autre chose que le vote majoritaire, deviendra une dictature qui vous dictera ce que vous êtes sensé vouloir. Et vous serez heureux de vouloir des choses qui ne sont pas dans votre intérêt profond. Ça n’arrivera jamais ? Ou est-ce déjà dans un état avancé de réalisation, sans que la plupart s’en rendent compte ?

Quand il n’y a pas de sens, ce sont les insensés qui domineront.
En quête de sens ? L'évolution nous dit qu'une telle quête est condamnée à aboutir dans une impasse.

jeudi 3 juillet 2014

Une autre feuille de route, ou la même musique toujours et encore ?


Ce matin, la représentante palestinienne auprès de l’Europe était interviewée à la radio. Ce fut remarquable. Nous sommes juste après l’enterrement des trois garçons juifs assassinés à Hébron. Mais toute l’attention était réservée au meurtre d’un jeune Palestinien – un meurtre de trop, bien sûr – parce que toute vie humaine est sacrée et précieuse. Cependant, la mesure de diversion était un peu trop évidente pour ne pas le remarquer. Ce meurtre était si “providentiel” qu’on ne peut guère ne pas se poser la question qui est derrière. L’accusation à l’adresse des “colons” juifs est un peu rapide et facile. Surtout que les mises en scène organisées par “Pallywood” nous ont habitués à un interventionnisme très actif des autorités palestiniennes dans le flux des actualités sur “les horreurs des Juifs” à transmettre à et par les médias occidentaux. Et aussi goulument que ces médias avalent de fausses nouvelles, aussi retors sont-ils à rectifier les choses une fois qu’il est évident qu’on les a trompés. Attendons donc que la vérité éclate. L’empressement palestinien à taire les morts juifs est affligeant. L’empressement à récompenser les tueurs de Juifs l’est tout autant, et cela dure depuis des années.
Dans l’interview, Mme Shahid mentionnait que l’occupation que subit le peuple palestinien dure déjà depuis 47 ans. C’est donc en 1967 qu’elle a commencé. Avant cette date, il n’y avait donc pas d’occupation ? Il y avait donc la paix ? Non. C’était aussi l’occupation. Mais cela, on préfère ne pas le dire pour le moment. Il est stratégiquement utile de se limiter aux 47 ans. Pourtant, il ne faut pas oublier que le terrorisme contre Israël ne date pas de 1967. Avant 1967, la Palestine (le territoire de l’OLP) était donc libre ? Non. Elle était occupée par la Jordanie. Durant cette occupation, les lieux saints juifs furent saccagés et inaccessibles aux Juifs. Cela, on l’a oublié depuis longtemps.
Et avant 1948 ? La Palestine était donc libre ? Non, elle était occupée par les Anglais. Et avant les Anglais ? Par les Turcs. Et avant les Turcs ? Par les Arabes. Comment ? Les Arabes ?! Oui, la Palestine était occupée par les Arabes ! Choquant, non ? En fait, la Palestine (ce qu’on appelle la Palestine) est la terre d’Israël. Et Israël semble être le seul vrai habitant qui se met en peine et du pays, et de sa population. Un exemple devra suffire. Où sont les Arabes chrétiens de Palestine, autrefois si nombreux ? Partis. Depuis quand ? Depuis l’occupation palestinienne, ou, pour le dire mieux, depuis l’occupation par des militants palestiniens (l’OLP, le Hamas). On leur a rendu la vie impossible. Les occupants palestiniens veulent un territoire sans chrétiens. Et sans Juifs, bien sûr. Ils pratiquent la tolérance zéro. Nettoyage ethnique et religieux sont jugés nécessaires pour avoir un état “propre”.  Un état construit avec l’argent européen. Notre argent. La plupart des Arabes chrétiens sont donc partis. Ils se sont réfugiés ailleurs.

Une nouvelle feuille de route pour un nouveau plan de paix
Reste-t-il encore un plan de paix ? Une feuille de route ? Quelque chose qu’on n’a pas encore tentée ?
Oui. Jusque là, et depuis longtemps, on a encouragé et récompensé les autorités palestiniennes dans leur lutte contre Israël. C’est vrai, on a exprimé poliment son horreur devant les atrocités palestiniennes. Vous vous rappelez, les attentats sanglants contre les bus et les restaurants israéliens ? Non ? C’est vrai, on oublie si vite. Aujourd’hui, on décrie “le mur de la honte” entre Israël et “les territoires”. Mais on ne nous dit jamais pourquoi ce mur est là. Pour empêcher les Juifs de fuir ? Pourquoi y a-t-il eu si peu d’attentats en Israël depuis que cette séparation physique existe ? Israël a tort, voilà tout. Ils n’ont qu’à laisser faire ? Laisser les pauvres Palestiniens de Gaza faire pleuvoir des roquettes sur Israël ? Laisser s’installer un autre territoire semblable pour que la terreur se répande encore un peu ? Que fait l’autorité palestinienne pour promouvoir la paix avec Israël dans ses écoles comme dans ses médias ? Notre argent, est-il vraiment dépensé à bon escient ?
Alors, changeons de feuille de route ! Arrêtons tout envoi d’argent vers les caisses de l’OLP. Fermons les représentations palestiniennes dans nos pays. Bloquons, pour autant que nous le puissions, leurs politiques internationales. Arrêtons les frais d’une aide aux “réfugiés” palestiniens qui dure déjà depuis 1948. Disons clairement qu’ils n’auront plus rien tant qu’ils ne font pas de progrès dans leur politique intérieure et dans leurs relations avec le voisin israélien. Créons un boycott des autorités palestiniennes. Conjointement, reconnaissons la seule vraie démocratie au Moyen-Orient comme nos amis et faisons passer tout soutien à la population palestinienne par eux.
Acceptons que nous n’avons pas de solution à proposer, que ce que nous avons fait pendant des années a plutôt aggravé qu’amélioré la situation. Agissons donc autrement pour les prochaines dix années et donnons une chance au développement d’un autre genre de relations entre Palestiniens et Israéliens. Donnons une chance à la paix en acceptant qu’Israël constitue le seul peuple sur place capable de créer les conditions en vue d’une telle paix. Laissons-le agir pour le bien de l’ensemble de ce territoire en lui donnant un mandat pour dix ans renouvelable. Encourageons les pays limitrophes dans leurs relations de bon voisinage entre eux et avec Israël. Soyons radicalement et totalement opposés à tout effort de résoudre ce conflit par la haine.

L’Europe est devenue un peu moins dépendante des oligarchies pétrolières de cette région. Profitons-en pour changer notre politique. Au lieu de nous joindre à la haine antisioniste, défendons une autre politique avec les moyens qui sont les nôtres. Un tel revirement pourrait donner des dividendes bien au-delà de nos calculs. Ne vaut-il pas la peine de prendre un tel risque ? Refusons le mensonge invariable et monotone qui a gangréné notre politique envers le Moyen-Orient, et collaborons à créer une zone de prospérité et de paix au creux de cette région. Nos enfants nous en saurons gré.

vendredi 9 mai 2014

La thèraphobie : le terrorisme sémantique comme arme de la dictature ?

Franchement, j’ai difficile avec eux ! Et quand le roi d’Espagne fait du tourisme pour ça et s’exhibe avec  ses conquêtes, alors mon dégoût prend des proportions alarmantes ! Pour éviter tout malentendu, je parle de la chasse, bien sûr ! Je suis, comme on le dirait aujourd’hui, un thèraphobe. On a beau me dire que la chasse est un mal nécessaire, voir des gens tirer des éléphants ou des cerfs comme des lapins, ça ne passe pas. Je n’ai rien contre la personne du chasseur, cela s’entend, mais leur passion m’écœure.
Heureusement, nous vivons dans un monde où la thèraphobie est encore permise. Mais qu’il en vienne à l’idée des chasseurs de se plaindre contre cette affreuse discrimination dont ils sont l’objet et c’en serait fait de cette liberté. On proclamerait le troisième samedi du mois de mai, par exemple, comme la journée internationale contre la thèraphobie et on proposerait d’ajouter ce crime discriminatoire et haineux à la liste des discriminations passibles de peines sévères. On verrait bientôt des énormes “Chasse-Pride” inonder nos villes de leur bruit assourdissant, avec des chasseurs dans des postures les unes encore plus provocantes que les autres pour exorciser le mal innommable de la thèraphobie.
Tant que j’y suis, permettez que j’en dise un peu plus de cette curieuse idée qu’on puisse ainsi guérir quelqu’un de sa phobie, par une sorte d'exorcisme de masse. Imaginons une journée mondiale contre la claustrophobie. Dans une méga-procession on provoquerait tous les claustrophobes de la planète par un bruit infernal, par des représentations glauques de cages de verre remplies de gens à peine vêtus transportées sur des chars géants. Ce serait comme un retour au Moyen-âge où l’on pouvait encore croire dans l’efficacité de ce genre de procédés. Bien sûr, il faudrait recommencer chaque année, car les phobies, on le sait bien, ça repousse.
Une fois le climat propice, s’il devait encore pousser l’envie au dernier quidam de critiquer la chasse, sa thèraphobie le conduirait tout droit au tribunal.
Et dans un tel état de figure, combien de temps faudra-t-il avant de suspecter qu’il y a un gène de la chasse et combien de temps avant de sauter à la certitude de l’origine génétique de la chasse, en l’absence de toute preuve ?
Cependant, quelle différence entre la claustrophobie et la thèraphobie ! Un claustrophobe a réellement une anxiété terrifiante des espaces clos. Il souffre d’une phobie qui peut aller jusqu’à le tétaniser. Traiter une telle phobie de la manière brutale et inhumaine décrite ci-dessus serait d’une cruauté inacceptable. On ne guérit pas des phobies de cette manière !
Alors, de deux choses l’une : ou la thèraphobie est une vraie phobie et il faudrait la soigner pour que le pauvre qui en souffre ne panique pas à la vue du premier chasseur venu, ou elle n’est pas une phobie du tout. Mais dans ce cas, traiter ceux qui sont opposés à la chasse d’honteux thèraphobes n’est-ce pas développer une forme de crime institutionnalisé, une façon brutale pour faire taire toute opposition à la chasse ? Ce serait une forme de totalitarisme, de terrorisme sémantique au service de la dictature, une manière de bannir du paysage toute liberté de penser autrement.
A ce jeu, on n’aurait bientôt plus assez de jours dans le calendrier pour parader contre les phobies les unes encore plus bizarres que les autres. Vous voyez, un claustrophobe est victime de sa phobie. Il en souffre, à des degrés divers, et voudrait en guérir. Un thèraphobe ne souffre pas. Il n’est pas victime. Il est un opposant. Et seule une dictature fait taire les opposants. 

jeudi 27 mars 2014

Plus jamais ça !

26 mars 2014

De Jérusalem,
Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ



Nous trouvons important de faire suivre cet article. L’auteur y dénonce l’inaction de l’Union Européenne concernant la tragédie vécue par les chrétiens au Moyen-Orient, pointant du doigt l’islamisme, et il fustige l’hypocrisie de cette même Europe préférant mettre la pression sur Israël sur la soi-disant "occupation".

Mobilisation des chrétiens d’Israël contre la discrimination musulmane : Il faut que l’UE agisse.


Par Aryeh Savir - 23 mars 2014
Traduction : Europe-Israël

TEL AVIV - Cent cinquante citoyens chrétiens d’Israël ont manifesté dimanche 23 mars devant l’Ambassade de l’Union Européenne à Tel-Aviv contre le silence de l’UE pour ce qu’ils ont appelé le «nettoyage ethnique des chrétiens du Moyen-Orient.» Les manifestants ont exigé que leur appel en faveur des droits de l’homme soit suivi d’effets, que l’UE agisse et lutte pour les chrétiens du Moyen-Orient, qui sont en voie de disparition rapide, partout, sauf en Israël.

Le Père Gabriel Nadaf, un prêtre grec orthodoxe de Nazareth a exigé que soit mis un terme aux attaques et a remercié Israël d’être un foyer chaleureux pour les chrétiens.

Shadi Halul, porte-parole du lobby chrétien (CL) qui a organisé la manifestation, a déclaré : "Nous avons vu dans le passé comment le monde est resté silencieux face au massacre de six millions de Juifs. C’est ici, en Israël, où nous avons la pleine liberté de culte, la protection et une vie normale, que nous avons décidé de lancer un cri d’alarme et d’appeler l’Union Européenne à protéger les droits de l’homme dans le monde entier, à l’image d’Israël. Agissez, ne répétez pas les erreurs du passé. Nous recevons constamment des rapports de nos frères chrétiens du Moyen-Orient implorant qu’on les aide, envieux de notre statut de citoyens israéliens".
La semaine dernière, le lobby chrétien a envoyé une lettre à l’ambassadeur de l’UE en Israël et à 18 autres ambassadeurs occidentaux pour protester contre leur inaction.

La lettre stipulait : "Nous, membres du Lobby chrétien en Israël, avons jugé utile de nous tourner vers vous et de lancer un cri d’alarme sur l’état des droits de l’homme et du citoyen de nos frères chrétiens au Moyen-Orient. Les massacres, les persécutions, la discrimination, l’apartheid, le nettoyage ethnique et tous les crimes commis contre les autochtones araméens et les chrétiens du Moyen-Orient, en Egypte, en Syrie, en Irak, à Gaza, au Liban et dans les territoires de l’Autorité palestinienne, entre autres et qui continuent d’être commis sans aucune intervention des pays occidentaux".

Dans la lettre le Lobby Chrétien exigeait que l’UE prenne des mesures.
"Nous nous tournons vers vous, qui êtes représentant d’un pays occidental, qui a gravé les valeurs des droits de l’homme et du citoyen sur son drapeau. Levez-vous et prenez des mesures. Prouvez- à ceux qui sont massacrés et persécutés, et à vous-mêmes, que vous croyez en ces valeurs et agissez en conséquence, de tout cœur et non par des demi-mesures".

Le lobby attaque en outre l’UE pour ses doubles standards concernant Israël : "L’absence de mesures concrètes de la part des pays européens et occidentaux devant les conditions horribles qui se perpétuent est un comportement inacceptable qui tranche avec le double standard et  l’hypocrisie de l’Europe et de l’Occident envers l’Etat d’Israël, l’Etat juif et démocratique qui garantit la liberté de religion, les droits humains et la défense de toutes les minorités religieuses et ethniques. Il ne fait aucun doute que l’endroit le plus sûr et le plus libre pour les chrétiens, ainsi que d’autres minorités au Moyen-Orient, est l’Etat d’Israël ... l’absence de mesures prises en faveur des chrétiens dans les pays arabes, au Moyen-Orient, remet en question la sincérité des déclarations et intentions des pays européens et occidentaux en matière de droits de l’homme et d’humanisme. Il semble que le traitement envers Israël soit une couverture pour masquer l’échec de l’Occident au Moyen-Orient,  échec qui permet la poursuite des crimes et des atrocités contre les chrétiens".

"D’ici, depuis l’Etat d’Israël, un état qui a été établi par une nation qui fut persécutée et massacrée tandis que le monde regardait sans rien faire, nous, les membres du lobby Chrétien d’Israël, lançons le cri de ralliement «plus jamais», plus jamais nous ne nous tairons. Plus jamais nous n’accepterons l’abandon des chrétiens du Moyen-Orient. Pas plus que les doubles standards et l’hypocrisie. Et oui nous allons prendre des mesures pour la minorité chrétienne persécutée. Nous exigeons la participation de votre pays pour mettre fin au nettoyage ethnique commis contre la nation chrétienne orientale dans les pays arabes et du Moyen-Orient", conclut la lettre.

Une étude récente s’alarme du risque d’anéantissement du christianisme dans les bastions bibliques du Moyen-Orient. Selon le Daily Telegraph de Londres, qui cite l’étude, 10 % des chrétiens à travers le monde - environ 200 millions - sont «socialement défavorisés, harcelés ou opprimés activement en raison de leurs croyances». Avec plus de 2,3 milliards de chrétiens dans le monde, l’étude note que les chrétiens sont aux prises avec la plus forte persécution dans la région du monde où le christianisme a puisé ses sources - le Moyen-Orient.


mercredi 22 janvier 2014

Le plus grand massacre de tous les temps

En cette année 2014, nos pays vont commémorer la première guerre mondiale qui a éclaté en août 1914. Il est important de s’y arrêter et d’essayer d’en apprendre quelques leçons. Pourtant, ce n’est pas là le plus grand massacre de tous les temps.
2013 a marqué les 40 ans du pire massacre jamais perpétré de mémoire d’homme. Ce massacre n’a pas eu lieu en 1973, il a commencé, officiellement, légalement, en cette année. Il a coûté la vie à plus de 1,3 milliard d’êtres humains depuis et le compteur tourne toujours à une vitesse insoutenable d’environ 42 millions d’êtres humains par an. Il s’agit du massacre d’enfants dans le ventre de leur mère. On appelle cela pudiquement l’IVG, interruption volontaire de la grossesse. Sauf que les enfants n’avaient aucun moyen d’exprimer leur volonté … L’avortement représente un meurtre dans la plupart des cas. Le fait qu’il soit légal dans bon nombre de pays n’en diminue pas l’horreur. Cela l’augmente.

Quelques statistiques
Deux instantanés de l’avortement provoqué, en 1995 et en 2003
Estimations mondiales et régionales de l’avortement provoqué, 1995 et 2003
Région and sous-région
N° d’avortements (en millions)
Taux d’avortement1
1995
2003
1995
2003
Monde
45.6
41.6
35
29
Pays développés
10.0
6.6
39
26
     sans l’Europe de l’Est
3.8
3.5
20
19
Pays en développement2
35.5
35.0
34
29
     sans la Chine
24.9
26.4
33
30
Estimations par région
Afrique
5.0
5.6
33
29
Asie
26.8
25.9
33
29
Europe
7.7
4.3
48
28
Amérique latine
4.2
4.1
37
31
Amérique du Nord
1.5
1.5
22
21
Océanie
0.1
0.1
21
17
1Avortements par 1.000 femmes entre 15 et 44 ans
2Ceux en Afrique, les Amériques (sans le Canada et les USA), l’Asie (sans le Japon), et l’Océanie (sans l’Australie et la Nouvelle Zélande)

En Europe, 2,9 millions d’avortements (2.863.649) ont été enregistrés en 2008 …
Un avortement y est pratiqué toutes les 11 secondes …
   -   Soit 327 avortements par heure …
   -   Et 7.846 avortements par jour.
   -  Plus d’un million deux cent mille avortements par an (1.207.646) de ces avortements ont été pratiqués dans l’UE des 27.
En 2008, le nombre d’avortements pratiqués dans le monde est estimé à 43,8 millions (45,6 millions en 1995).

En France [1]
On a fait croire avant 1975 que les avortements clandestins en France s’élevaient à près de 1.000.000 (1 Million !) par an. On sait maintenant de source sûre (Source : INED – Institut National des Etudes Démographiques) que les avortements clandestins se situaient autour de 65 000 par an. On peut lire depuis peu régulièrement dans la presse que “les avortements ont baissé depuis la loi Veil en France”. En fait, les chiffres avancés ne portent qu’à partir de 1975, c’est à dire juste après que la loi Veil soit passée. Pas un démographe n’a le courage de comparer les chiffres d’avant la loi avec ceux d’après la loi. Voici les véritables chiffres, publiés par l’INED, de l’avortement en France (1974-1993 [2]) :
Année
Nombre absolu d’avortements

Déclarés
Estimés
1974
0
65 000
1975
33 454
100 000
1976
134 173
250 000
1977
150 931
253 000
1978
150 417
256 000
1979
156 810
259 000
1980
171 218
262 000
1981
180 695
265 000
1982
181 122
263 000
1983
182 862
261 000
1984
180 789
260 000
1985
173 335
249 000
1986
166 797
239 000
1987
162 352
230 000
1988
166 510
230 000
1989
163 090
230 000
1990
170 428
230 000
1991
172 152
230 000
1992
167 458
227 000
1993
166 833
225 000
Source : Chantal BLAYO, “L’évolution du recours à l’avortement en France depuis 1976”, in : Population, 3, 1995, pages 779 à 810.

L’avortement a donc peut-être bien diminué légèrement, mais bien après la loi, et à partir de 1983. Cette baisse s’explique par la conjoncture démographique qui fait qu’il y a de moins en moins de femmes en âge d’être mères chaque année. La génération qui a le plus avorté est aussi celle qui a été la plus nombreuse, étant directement issue du “Baby-Boom” (années 50). Les femmes aujourd’hui fécondes sont celles qui sont nées dans les années 60 et 70, date du début de la chute de la fécondité. Ainsi les avortements de 1983 correspondent à la génération des femmes nées dans les années 1955-60, génération très nombreuse. Le nombre d’avortements est donc amené à diminuer encore dans les années à venir, tout simplement parce que les femmes fécondes sont de moins en moins nombreuses !
Un quart de chaque génération sacrifié
Un enfant sur 4 manque en France. C’est une vérité incontestable. Mais beaucoup de personnes diront que ce n’est pas tout à fait vrai, car beaucoup de femmes ayant avorté ont eu plus tard des enfants qu’elles n’auraient pas eu si elles n’avaient pas avorté. C’est vrai. Certains enfants existent aujourd’hui parce que leur frère, ou leur sœur, est mort “à leur place”. Cela n’enlève rien au fait qu’ils sont eux aussi des rescapés : ils avaient statistiquement une chance sur quatre d’être supprimés.
Rendons donc aux chiffres leur vraie signification : il est vrai qu’un enfant sur 4 manque en France. Cela ne veut pas dire que si l’avortement n’existait pas, il y aurait, en France, ce quart manquant, plus la jeunesse d’aujourd’hui. En effet, la jeunesse d’aujourd’hui ne serait pas la même, et les comportements passés ont toujours une influence sur les comportements présents. En particulier, la natalité ne serait pas augmentée d’un quart par rapport à la natalité actuelle, mais elle serait probablement inférieure. En termes comptables, il y a 700.000 naissances en France actuellement plus 225.000 avortements : si les bébés avortés étaient tous gardés, on ne peut affirmer qu’il y aurait 925.000 naissances.
Ce qu’on peut affirmer en revanche, c’est que cette jeunesse tuée a existé réellement, et que son absence est irréversible. Et, en ce sens, il y a bien un enfant sur 4 qui est supprimé.

Pourquoi avorte-t-on ?
Voici ce qu’on, peut trouver sur les raisons invoquées par les femmes au Royaume Uni en 2007 :
En 2007, le motif principal de la grande majorité des avortements (98%) était le risque pour la santé physique ou mentale de la femme enceinte. Mais moins d’un demi pour-cent (!) de ces avortements ont été perpétrés parce qu’il y avait un risque pour la santé physique de la femme …
Pour 1% des avortements faits, le motif était que la continuation de la grossesse pourrait impacter la santé mentale ou physique d’autres enfants dans le foyer de la femme enceinte.
1% des avortements ont eu lieu par crainte que l’enfant soit handicapé.
Il est très rare qu’un avortement a lieu pour sauver la vie de la femme enceinte.

Aux USA, 1% des femmes demandant un avortement indiquaient qu’elles avaient été les victimes d’un viol.

En Chine, la politique de l’enfant unique fut sans doute la cause principale des avortements.
Mais les convenances personnelles jouent un rôle déterminant dans la plupart des régions : on préfère un garçon à une fille (l’inverse est plus rare), on se sert de l’avortement comme moyen de contraception, on subit la pression du géniteur ou de la famille, …

Ce mardi 21 janvier, peu avant minuit, l’assemblée nationale a adopté l’amendement AS49, qui modifie le contexte dans lequel l’Interruption Volontaire de Grossesse était autorisée en France. Selon les députés socialistes, ce changement de législation a pour objet la réécriture de l’article L 2212-1 du Code de la Santé Publique en supprimant la notion de “femme enceinte que son état place en situation de détresse” et en affirmant le droit des femmes de choisir ou non de poursuivre une grossesse.” Voilà coulé dans la loi ce qui était de toute façon déjà la pratique : un avortement à volonté. (Mais la volonté de qui ? Des femmes ? Ou des hommes, des “services” de “santé”, des entourages, …) [3]

La colère est inévitable
Il semble que de nos jours, la haine du genre humain préside aux destinées de notre planète. Le rejet de Dieu a fait revenir la barbarie. L’homme brandit son poing et défie Dieu. “Ici-bas, je suis le maître absolu”, dit-il. Le ciel tremble-t-il de peur ?
Pourquoi les rois de la terre se sont-ils tous soulevés et les grands conspirent-ils contre Dieu et contre l’homme qui a reçu son onction ? Ils s’écrient ensemble : - Faisons sauter tous leurs liens et jetons au loin leurs chaînes ! Mais il rit, celui qui siège sur son trône dans les cieux. Le Seigneur se moque d’eux et, dans sa colère, il les frappe d’épouvante … (Psaume 2.2-5) [4]
Une grande colère gronde. Le jour des comptes n’est pas loin. Provoquer la colère n’est pas vraiment difficile. Assumer cette colère, c’est autre chose. Aujourd’hui, on en rigole. On se permet le luxe d’oublier Dieu. Et en l’oubliant, on s’est mis à abattre toute son œuvre. Appelant progrès ce qui est en fait une reculade affreuse, l’homme a instauré le règne de la mort à un degré encore jamais atteint. Disant croire ni en Dieu ni au diable, il s’est exposé à l’attente de la colère de l’Un tout en étant devenu un jouet entre les mains de l’ennemi de toujours.
Nous sommes allés trop loin. Chaque semaine ajoute une nouvelle étape à la chute terrifiante de l’humanité. Où cela nous mène-t-il ? Voici le message sans équivoque de la Parole de Dieu :
En effet, Dieu jugera toute œuvre, même celles qui ont été accomplies en cachette, les bonnes et les mauvaises. (Ecclésiaste 12.14)
Ne vous en étonnez pas : l’heure vient où tous ceux qui sont dans la tombe entendront la voix du Fils de l’homme. Alors, ils en sortiront : ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour être condamnés. (Jean 5.28,29)
Car il a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts. (Actes 17.31)
Tout cela paraîtra le jour où, conformément à l’Evangile que j’annonce, Dieu jugera par Jésus-Christ tout ce que les hommes ont caché. (Romains 2.16)
Ensuite je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. Le ciel et la terre s’enfuirent loin de sa présence. Ils disparurent sans laisser de trace. Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort. On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie. (Apocalypse 20.11-15)

Ne pas tenir compte des avertissements, croire qu’on n’a rien à craindre, qu’on contrôle tout, a de toujours été une des erreurs les plus graves des hommes. L’histoire est remplie des déconvenues des orgueilleux et des ruines de leurs civilisations. Mais l’homme semble incapable d’apprendre de l’histoire et il la répète sans fin.
Les avertissements devraient nous réveiller en sueur, nous qui vivons au bord du précipice. Peut-être que notre conscience de Dieu a été cautérisée. Mais l’énormité du massacre des enfants devraient nous secouer et nous faire trembler. Aucune société qui se rend coupable à ce point n’a jamais échappé à la destruction. Mais, contrairement au passé, aujourd’hui, le mal a gangrené le monde entier. Aucun continent et quasiment aucun pays n’est excepté. Et nous croyons que nous survivrons, que nous vivrons encore longtemps et heureux ?
L’écriture est au mur. Se repentir est urgent comme jamais auparavant.

Egbert Egberts



[1] Source : CPDH.
[2] Près de la moitié (46%) des femmes qui ont eu un avortement en 1996 avait entre 20 et 30 ans; 35% avaient entre 30 et 40 ans et 11% moins de 20 ans; 4% avaient moins de 18 ans (données du Ministère de l’emploi et de la solidarité). C’est aux âges extrêmes que la fréquence des avortements par rapport à celle des grossesses est la plus élevée. Après 40 ans, une grossesse sur deux se termine par une IVG. A l’autre extrême, on dénombrait, en 1996, 6.709 avortements chez des moins de 18 ans, pour 2.653 accouchements. - http://www.planetoscope.com/mortalite/1498-avortements-pratiques-ivg-dans-le-monde.html.
[3] Tiré de http://www.abort73.com/abortion_facts/worldwide_abortion_statistics/. Le dernier paragraphe : CPDH.
[4] Toutes les citations de la Bible proviennent de la traduction du Semeur.