Il n'y a pas un jour sans nouvelles, les unes encore plus consternantes que les autres, sur ce qui se passe autour de l'immigration massive en Europe. Voici encore deux rapports de ce qui se passe en Allemagne, mais c'est exactement la même chose en Suède. Dans d'autres pays aussi ? Comme il y a une campagne systématique de ne pas "stigmatiser" les musulmans (mieux vaut stigmatiser les chrétiens ? Les Juifs ?), on ne le saura sans doute pas avant bien longtemps.
Voici donc deux nouveaux rapports. Et toujours un même appel. Un monde qui rejette le Dieu de la Bible va dans le mur. Il faut donc revenir de la folie et se tourner vers l'Evangile.
Des chrétiens réfugiés sont
martyrisés par des vigiles et des migrants musulmans dans les centres d’accueil en Allemagne
Jan 19, 2016
Le
martyre des Chrétiens d’Orient ne s’arrête pas aux portes de l’Europe. Dans les
centres d’accueil pour migrants ils retrouvent les violences islamistes.
Les réfugiés
chrétiens sont exposés dans les centres d’accueil pour migrants au harcèlement
et la violence des islamistes. Mais certains membres du personnel de sécurité
d’ascendance turque et arabe ne détournent pas seulement le regard, ils les
battent.
« Le patient a été battu aujourd’hui par quatre
personnes de la sécurité. Il souffre depuis d’un gros mal de tête et des
douleurs dans l’abdomen… » décrit le
service d’urgence de la Hesse Hochtaunus-Kliniken.
« Ils m’accusent d’avoir
insulté l’islam pour ensuite me battre à coup de pied dans le visage, » témoigne ce Chrétien iranien.
Presque tous les jours, lui et 13
autres chrétiens dans le centre d’accueil sont insultés par des réfugiés
musulmans, en particulier quand ils se rendent à l’église avec leurs Bibles
dans leurs mains.
« Nous avons peur des autres migrants et nous nous
attendons à quelque chose d’autre, mais également des gardes qui méprisent
notre foi, nous n’aurions jamais imaginé cela possible en Allemagne. »
Source : Welt.de
« Je n’en peux plus »
Témoignage d’une salariée d’un centre
de migrants
Jan 19, 2016
Une
habitante de Hambourg travaille dans un centre d’accueil des migrants
nouvellement arrivés. Cette trentenaire raconte à quoi ressemble son quotidien
et pourquoi elle envisage maintenant la démission. La crise des réfugiés ne
cesse de s’aggraver. Dans les centres d’hébergement de Hambourg, la situation
est aussi extrêmement difficile; dans le « Welt am Sonntag » une
employée anonyme raconte son quotidien.
« Depuis l’automne 2015, je
travaille en CDI à temps plein dans un centre d’accueil pour les réfugiés qui
viennent d’arriver. J’avais présenté ma candidature à ce poste volontairement,
cela correspondait exactement à ce que je souhaitais faire. Lorsque j’ai reçu
la proposition d’embauche dans ma boîte aux lettres, j’étais folle de joie;
j’allais enfin pouvoir réaliser quelque chose de concret pour les réfugiés, et
non plus les soutenir seulement théoriquement.
En conséquence, je me suis présentée
dans les meilleures dispositions pour mon premier jour de travail dans le
centre d’accueil; j’étais évidemment excitée, c’est sûr, on l’est toujours pour
le premier jour dans un nouvel emploi, mais cela m’a réellement bien plu. Mes
collègues s’investissaient dans leur travail et étaient sympas, je n’avais
certes encore aucun contact avec les réfugiés, mais je les ai accueillis avec
beaucoup d’enthousiasme dans la région et je les trouvais tous formidables.
« Cela va être vraiment super
ici », me disais-je. Dans les jours qui suivirent, je me suis investie
avec une motivation sans faille dans le travail. Il s’articulait autour des
jusqu’à 1500 réfugiés, qui étaient logés ici. J’étais chargée de leur
accompagnement social, je devenais l’interlocuteur des réfugiés pour tous leurs
problèmes sociaux, je devais les aider dans leurs démarches de demande d’asile
ou leur fixer des rendez-vous chez le médecin s’ils en avaient besoin.
Ma foi, les premiers réfugiés vinrent
alors dans mon bureau, dans lequel je voulais organiser l’accompagnement social
– et des les premières rencontres je remarquai que ma représentation très
positive et idéaliste de ces personnes et de leur comportement était clairement
différente de la réalité. Evidemment, il ne faut pas généraliser à l’ensemble des
réfugiés, beaucoup d’entre eux sont très amicaux, très reconnaissants, très
désireux de s’intégrer, très heureux d’être ici.
Mais pour être honnête, la coopération avec 90% de ceux que je rencontre
est plutôt désagréable et malheureusement différente de ce que je m’étais
imaginée auparavant.
Premièrement,
beaucoup d’entre eux sont extrêmement exigeants.
Ils viennent me voir et exigent que je leur procure sans délai un
appartement, une belle voiture et également si possible un bon travail, parce que je dois faire cela, c’est bien pour
cela que je suis assise ici et qu’ils sont venus se présenter ici.
Ils exigent que je
leur procure sans délai un appartement, une belle voiture et également si
possible un bon travail
Si je rejette leurs demandes et que
j’essaie plutôt de leur expliquer que cela ne peut pas fonctionner ainsi, ils haussent alors souvent le ton ou deviennent
parfois réellement agressifs.
Dernièrement, un Afghan a menacé de se suicider. Et quelques Syriens et un
groupe d’Afghans ont expliqué qu’ils allaient entamer une grève de la faim
jusqu’à ce que je les aide à changer d’endroit.
Ils deviennent
parfois réellement agressifs
Une fois ils ont vraiment hurlé sur une de mes collègues
d’origine arabe « Nous allons te décapiter ». En raison de ce genre de choses, les policiers
étaient présents auprès de nous plusieurs fois par semaine.
Deuxièmement, ils font souvent des déclarations très peu
fiables. Ils viennent me voir avec leurs
papiers et me racontent alors une histoire qui n’est absolument pas vraisemblable.
Mais ils s’y accrochent et je ne peux être sûre de moi qu’après avoir discuté
de leur situation avec mes collègues, qui me disent souvent que la personne
s’est déjà présentée chez eux la veille et a raconté son histoire différemment.
Par exemple, un habitant est venu me
rencontrer avec son arrêté d’expulsion, pour me demander ce qui allait
maintenant se passer. Je lui ai expliqué et il est parti. Peu après, il s’est
rendu chez ma collègue et lui a présenté de tous nouveaux papiers d’identité, sous
un autre nom, et il prétendait être cette personne avec cet autre nom. Il ne
pouvait ainsi plus être identifié, mais simplement transféré vers un autre
camp.
Troisièmement, ils n’honorent que rarement leurs engagements.
Comme je vous l’ai dit, je fixe aussi
les rendez-vous des réfugiés chez les médecins. Ils doivent tous réaliser un
examen complet, incluant des radios, un vaccin et un check-up complet. Mais
beaucoup d’entre eux veulent aussi aller voir d’autres médecins, en particulier
un dentiste ou un orthopédiste.
Je leur fixe alors des rendez-vous,
mais quand le rendez-vous arrive, ils ne se présentent pas. Cela arrive si
fréquemment que les médecins nous ont maintenant prié de ne plus prendre autant
de rendez-vous – mais comment devrais-je m’y prendre?
Je ne peux pas refuser de fixer un
rendez-vous simplement parce que je pense que le demandeur pourrait ne pas s’y
présenter.
Et quatrièmement, le plus
grave à mes yeux : certains réfugiés
se comportent de façon inadmissible envers nous, les femmes.
Il est bien connu que 65%, ou peut-être même 70% selon moi, de ceux qui
se présentent à nous sont avant tout des hommes seuls. Tous sont jeunes, seulement âgés d’une vingtaine
d’années, 25 ans au maximum.
Une partie d’entre eux n’accorde absolument aucune importance aux femmes. Ils acceptent notre présence, ils n’ont pas
d’autre choix, mais ils ne nous prennent pas du tout au sérieux. En tant que
femme, lorsque je veux leur dire quelque chose ou leur donner une consigne, ils
m’écoutent à peine, rejettent ce que je leur dis parce que cela leur semble
sans importance, et préfèrent se tourner vers un de mes collègues masculins.
Ils n’ont pour nous, les femmes,
souvent que des regards dédaigneux – ou même insistants. Ils sifflent l’une
d’entre nous ostensiblement, crient quelque chose dans une langue étrangère que
la plupart de mes collègues et moi ne comprenons pas, ils rient. C’est vraiment
très déplaisant.
Il est même arrivé qu’ils
photographient quelqu’un avec un smartphone. Aussi facilement que cela, sans demander
d’autorisation, même si l’on protestait. Récemment je suis monté dans un
escalier assez raide. Certains hommes m’ont suivi, ont monté les marches
derrière moi et ont passé leur temps à rire et, je suppose, à parler de moi et
à m’interpeller. Des collègues féminines m’ont raconté qu’il leur est déjà
arrivé des choses similaires. Elles ont en revanche dit que nous ne pouvons
rien y faire. Que cela fait partie de notre travail. Cela se produit si
souvent, si à chaque fois on voulait faire un signalement, le centre serait
beaucoup moins rempli.
Alors ignorez cela et essayez
d’éviter que cela vous arrive à nouveau – c’est ce que j’ai finalement aussi
fait. J’ai marché en regardant droit devant
moi quand ils me sifflaient par derrière ou m’interpellaient. Je n’ai rien dit et je n’ai rien laissé paraître,
pour ne pas les encourager, pour éviter de leur donner le sentiment qu’ils me
blessaient ou qu’ils avaient de l’influence sur moi.
Cela n’a rien changé; pour être
honnête c’est même devenu pire, notamment dans les dernières semaines lorsque
de plus en plus d’hommes d’Afrique du Nord, du Maroc,
de Tunisie ou de Libye sont venus dans le centre. Ceux-là étaient encore plus
agressifs.
Je ne pouvais plus faire semblant
d’ignorer la situation, alors j’ai réagi. Pour ne plus continuer à m’exposer.
Concrètement, j’ai commencé à m’habiller différemment. Je suis quelqu’un qui
aime porter des vêtements près du corps, mais plus maintenant. Je ne porte plus
que des pantalons larges et des hauts sans décolleté. J’avais de toute façon
peu l’habitude de me maquiller, juste un peu de mascara de temps en temps. Je
n’ai pas modifié que mon apparence extérieure, pour me protéger de ce
harcèlement. Je me comporte également différemment.
J’évite par exemple
de me rendre dans des zones du centre dans lesquelles des hommes seuls se
trouvent souvent. Et si je dois quand même m’y
rendre, alors j’essaie d’y passer très rapidement et je ne souris à personne,
afin que cela ne soit pas mal interprété. Mais la plupart du temps, même toute
la journée si possible, je reste dans mon petit bureau.
Et je ne vais plus au travail ou à la
maison en métro, parce que récemment une
collègue a été suivie par quelques-uns des jeunes hommes du centre jusqu’à la station de métro et a même été
importunée dans le métro. Je préfère m’épargner cela, c’est pourquoi je viens
en voiture.
Je sais que cela est difficile à
entendre : s’habiller autrement, éviter certains endroits et ne se déplacer
qu’en voiture. Moi-même je trouve affreux de faire tout cela et de considérer
que c’est nécessaire. Mais que dois-je faire, quelle serait l’alternative?
Continuer à être fixée du regard ou à subir du rentre-dedans, ce n’est pas
possible.
Je ne m’attends pas beaucoup d’aide
des autorités. Ni à ce sujet, ni concernant les autres problèmes que nous
connaissons ici, ni de la part des autorités locales, ni de la part des
représentants du ministère des migrations et des réfugiés. Quand on appelle
l’un d’entre eux, très souvent plus personne ne prend la peine de décrocher.
La démission est la
seule solution qu’il me reste encore.
Pourtant je l’avais toujours exclue jusqu’à présent; j’ai apprécié beaucoup mes
collègues et aussi les enfants réfugiés. Et j’étais si convaincue par ce
travail auparavant, il est très difficile d’admettre que la réalité est quelque
peu différente de ce que l’on avait imaginé. Et démissionner reviendrait
évidemment à admettre cela.
Maintenant j’y songe tout de même
concrètement. Beaucoup de collègues, hommes et
femmes, veulent aussi démissionner. Parce qu’ils n’en peuvent plus, parce
qu’ils ne veulent plus observer à quel point les choses vont mal sans rien
pouvoir y faire. Et pour être honnête : moi non plus, je n’en peux plus. »
(…)