Tout dernièrement, j’ai été censuré sur Facebook (FB). Mon post n’avait pas plu à quelqu’un. Mais à qui ? Quand on clique sur le lien pour en découvrir le pourquoi, on lit : « Des médias de vérification indépendants affirment que ces informations ne reposent sur aucun fait. »
Quand on
clique ensuite sur ‘en savoir plus’, on lit : Nous nous engageons à lutter
contre la diffusion de fausses informations sur Facebook. Nous utilisons à la
fois des procédés technologiques et le contrôle humain pour supprimer les faux
comptes, favoriser la connaissance des médias d’actualités et limiter l’intérêt
financier de l’envoi de spam. Dans certains pays, nous collaborons
également avec des médias de vérification tiers certifiés par l’International Fact-Checking Network (organisme
international indépendant de vérification d’informations) afin de détecter et
d’analyser les fausses informations. Nulle part, on identifie les
censeurs. Nulle part, on explique les critères pour juger ce qui constitue un
fake.
Plus
loin, on peut lire comment FB procède à détecter ces fake :
Détection des
fausses informations : nous identifions les informations
potentiellement fausses grâce à certains éléments, tels que les avis des
utilisateurs sur Facebook. Les médias de vérification peuvent également
identifier eux-mêmes les actualités à examiner.
Examen des
actualités : les médias de vérification analysent les
actualités, vérifient la véracité des faits et notent leur exactitude.
Reléguer les fausses
informations au second plan du fil d’actualité : si un média de vérification qualifie une actualité de
« fausse », celle-ci apparaîtra plus bas dans le fil d’actualité.
Cela réduit considérablement le nombre de personnes qui le voient.
Prendre des mesures
à l’encontre des récidivistes : les Pages et
les sites web qui partagent régulièrement de fausses informations verront leur
distribution réduite et leur capacité à faire de la publicité supprimée.
On n’est
toujours pas plus loin. Un fake est un fake parce que « nous » le
qualifions ainsi. Fin de la discussion. Le FB de M. Zuckerberg, c’est la
montagne de sucre [1] qui a accouché de la souris minable de la censure.
J’ai donc
passé mon texte par Hoaxbuster, Hoaxnet et d’autres. Aucun résultat. Ce n’est
donc pas un hoax. Certains « média de vérification », qui qu’ils
soient et quels que soient leurs commanditaires, ont décidé que les opinions
défendues sont fausses.
Qu’est-ce
que cela veut dire ?
FB juge que vous n’êtes pas capables de
distinguer le vrai du faux et décide de le faire pour vous.
FB juge que certaines opinions ne
doivent pas pouvoir se répandre.
FB juge que sur certaines questions, la
pensée unique doit rester unique, sans contradiction.
FB juge que la société doit être
manipulée pour qu’elle suive docilement l’opinion du « consensus ».
Comprenons
bien, nous ne sommes pas ici devant le fait de vouloir protéger les gens contre
l’exploitation financière ou sexuelle. Là il faut agir. Non, ici c’est le
délit d’opinion qu’on juge. On ne devrait pas avoir le droit de penser
différemment de la majorité, majorité établie d’autorité par « les
pouvoirs en place ».
Le Covid et
ses muselières appelées masques sont l’exemple le plus en évidence aujourd’hui. [2]
Malgré le fait qu’aucune science n’ait prouvé l’utilité du masque, et malgré le
fait que porter un masque pendant longtemps peut avoir des conséquences néfastes
sur votre santé physique et/ou mentale, tout ce qui a été classifié comme
portant atteinte à la doctrine officielle est censuré.
Que M.
Zuckerberg fait partie des très riches dirigeants des GAFA (Google, Apple,
Facebook et Amazon) n’a bien sûr aucun rapport avec tout cela. Que ces
personnes et leurs semblables aient une capacité énorme pour influencer la
politique qui décide le genre de monde qu’il faudrait préparer pour demain n’a
bien sûr aucun rapport avec la question. Qu’il faut tout faire pour que le
Grand Reset de notre vieux monde ne soit saboté par personne n’a bien sûr aucun
rapport avec la question. Tout cela n’est que pur complotisme. Oubliez-le ou,
encore mieux, ignorez-le, et faites confiance. On vous mènera à bon port. Mais
ne demandez à aucun moment de pouvoir déterminer comment est défini le mot « bon ».
Ce qui a bien
un rapport avec notre sujet est que la censure a toujours été l’apanage des
dictateurs. En dehors de la censure militaire (et encore) et celle des
prisons, ce sont les dictateurs qui ont toujours eu l’envie criminelle de
dominer la pensée de leurs sujets. Georges Orwell l’avait bien compris dans ses
livres 1984 et Animal farm. Il faut dominer les média, réécrire l’histoire,
abrutir les gens de propagande officielle et contrôler tout pour que la
glorieuse nouvelle normalité puisse être accueilli avec béatitude. Car on ne
veut pas seulement museler les gens, on veut les amener à aimer cela, à
croire de tout cœur que seul le contrôle de l’Etat les protégera des dangers
qui se tapissent à l’ombre. Est-il étonnant que l’adjectif orwellien soit
devenu si fréquent aujourd’hui ? Dans le cas du Covid, sommes-nous engagés
sur ce trajectoire ?
Quand est-ce
la dernière fois que vous avez vu à la télé ou entendu à la radio un avis
opposé à la pensée unique sur le Covid, sur les masques, sur la fin de l’épidémie
comme l’attestent les statistiques officielles ? Lesquelles, demandez-vous ?
Celles qui « comptabilisent » les décès. Vous pouvez voir cela par
exemple sur le site de l’OMS (https://covid19.who.int/region/euro/country/be).
Ce matin, on
parlait à la radio de la Peste du Moyen-Age. Comment l’a-t-on définie ?
Par le nombre de morts. Pourquoi, la même radio n’applique-t-elle pas le même
critère à l’épidémie du Covid ? Pourquoi est-elle si arrogante sur les
avis différents ? Parce que les journalistes sont forcés à agir ainsi ?
Je n’en crois rien. Ils en sont convaincus. Ils ont gobé le récit unique, arêtes
comprises. C’est devenu leur récit. Ils se le sont approprié sans aucune
critique et sans même en être conscients ! Les fake, c’est tout ce qui n’est
pas en accord avec leur ligne rédactionnelle. Et ils le croient vraiment. Ils
sont devenus les idiots utiles de la dictature qui s’annonce et ils aiment ça.
C’est hallucinant, mais cela se passe sous nos yeux.
Vous voyez,
une fois que l’on croit à la censure au point où l’on n’en est même plus conscient,
parce que c’est devenu normal, tout ce qui dépasse est systématiquement coupé,
dénigré et caché. Sans le savoir, on pratique les méthodes du bon docteur Gœbbels !
« Faites-nous confiance ! Nous, on sait ! » Et le bon
peuple dit « amen » avec une foi religieuse.
La censure
tue un pays, c’est inévitable. La pensée unique est la mort d’une société. Elle
ne veut pas courir le risque d’une opinion alternative. Une des choses qui m’attire
dans l’histoire de la création telle que le livre de la Genèse la rapporte est
ce « goût » du risque de Dieu. Il ne ferme pas à double tour la porte
de sa création pour qu’aucun ennemi ne puisse y semer le doute par une opinion
alternative. Le diable n’est pas éloigné de force. Aucun dictateur ne courrait
un tel risque ! Sans surprise, le diable, lui, non plus ne court pas ce
risque. Son monde à lui, celui dont il est le prince, d’après Jésus, il l’enferme
à triple tour pour que ses sujets ne lui échappent pas et pour qu’aucune pensée
rebelle ne puisse effleurer leur conscience.
La censure
crée une prison à ciel ouvert. Elle vous conduit à l’esclavage.
[1] En
allemand, montagne de sucre se dit Zuckerberg.
[2]
Les questions autour du climat ne sont pas loin derrière. Sur la plupart des
questions importantes et/ou sous-entendues, vous demandez-vous si on vous présente systématiquement une seule façon de voir ou plusieurs.