Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

jeudi 20 septembre 2018

A quoi faut-il se préparer ?

Ce n'est pas toujours facile de s'imaginer ce qu'est la persécution religieuse. 
C'est tellement loin de nous. Du moins, c'est ce qu'on croit. Pourtant, tout autour de nous, les signes se multiplient d'une intolérance de plus en plus prononcée contre les chrétiens. 
Voici où cela peut mener ...
Cinq pasteurs de Zanzibar
demandent nos prières
Les touristes sont les bienvenus à Zanzibar. Pour les chrétiens qui y vivent, la situation est bien différente. Cinq pasteurs nous montrent l’envers du décor. Ils ont besoin de nos prières.
Zanzibar : 'île paradisiaque' où les chrétiens sont opprimés
Zanzibar. Le nom évoque tout de suite les tropiques. Plages bordées de cocotiers, parfums d’épices… un lieu idyllique ? Pas pour tous ! L’extrémisme islamique devient de plus en plus oppressant pour les chrétiens. Cinq pasteurs lèvent le voile sur leurs difficultés. Ils font appel à nos prières. Nous utilisons des pseudonymes pour leur sécurité.
Le pasteur A* : très affecté par l'agression de sa fille
Un jour, une foule en colère a menacé de tuer le pasteur A* s’il ne quittait pas la région. Il vient de déménager sa famille pour la troisième fois en deux ans. Sa fille de 4 ans a été violée et l’agresseur n’a pas été inquiété. «Que sera la prochaine attaque ?», se demandent les membres de l’église locale, traumatisés. Très affecté, le pasteur A reste pourtant sur place, avec sa famille et trois anciens.
Le pasteur M* : empêché de construire une église
Le pasteur M* a pu acquérir un terrain en 2007 pour y construire une église. Depuis, ce permis lui est refusé. Une source locale affirme :
 
«C’est en raison de sa foi ! Il possède tous les documents légaux,
mais la justice fait traîner l’affaire.»
Pendant ce temps, son fils de 10 ans subit une terrible persécution dans le quartier et à l’école. Les enseignants ne font rien.
Le pasteur D* : accusé à tort
Bataille judiciaire aussi pour le pasteur D*, qui a eu l’autorisation de construire une école début 2018 sur un terrain calme, à l’écart. Mais il a été arrêté, faussement accusé de ne pas payer les 19 ouvriers du chantier. L’affaire est toujours en cours.
Le pasteur R* : son église a été détruite
En janvier, un bâtiment d’église a été détruit pour laisser place à la construction d’une université. Un responsable affirme:
«C’était un arrangement organisé pour nous éliminer, alors que nous étions propriétaires. Nous n’avons reçu ni terrain ni indemnités en échange !»
Le pasteur Y* : épuisé et ruiné
En 2014, le pasteur Y* a été accusé à tort de viol sur une fillette surprise en train de jeter des pierres sur l’église. Il a gagné le procès. Mais en quittant le tribunal, il a été de nouveau arrêté. Les accusateurs avaient fait appel de la décision. L’affaire a duré quatre ans. Il a été finalement acquitté fin août ! Le pasteur est épuisé, sa famille est ruinée.
Pourquoi les chrétiens sont-ils discriminés à Zanzibar ?
Zanzibar a un lien très fort avec l’islam. En effet, l’ «île aux épices» a servi de comptoir aux marchands arabes pendant des siècles. Elle fut même un sultanat de 1890 à 1963. L’influence de l’islam radical complique la situation des chrétiens à Zanzibar, dont la population est à 98 % musulmane. L'île située à l'Est de l'Afrique fait partie de la Tanzanie, qui ne figure plus dans l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens depuis 2013.

*Pseudonyme


jeudi 13 septembre 2018

Interview du président de la Ligue arabe : “Pourquoi les migrants ne vont-ils pas dans les pays arabes ?”


Ahmed Aboul Gheit, président de la Ligue arabe, était interviewé sur la chaîne chinoise Tian Wei. La journaliste avait demandé à M. Gheit : “Pourquoi les pays arabes n’accueillent-il pas ces migrants ?”



TW: Pourquoi ces migrants ne vont-ils pas chez vous ?
AAG: Parce que nous ne sommes pas une destination pour les migrants (destination country). Mais nous sommes ouverts.
TW: Alors expliquez-nous, je vous prie, pourquoi ils ne veulent pas aller dans vos pays, tous ces migrants et réfugiés ?
AAG: C’est très simple : nous ne faisons pas d’exceptions avec ces gens.
Lorsqu’ils franchissent nos frontières et demandent l’asile, la prochaine étape est qu’ils signent un document qui les oblige à respecter tous les droits et règles de nos pays, et qui précise qu’en cas de violation de cet accord, ils seront condamnés, avec une procédure accélérée, aux mêmes peines que la population locale (ce qui peut aller dans les cas graves jusqu’à la peine capitale) et seront renvoyés dans leur pays de provenance aussitôt leur peine terminée.
Nous leur faisons signer également un accord stipulant que l’aide financière qu’ils touchent pour leur intégration dans nos pays doit être intégralement remboursée dans les deux ans, faute de quoi nous saisissons tous leurs biens et ils seront expulsés définitivement de nos pays.
Si quelqu’un ne sait pas lire et écrire, il apposera au document son empreinte digitale. Il n’y a aucune excuse du genre : “je ne connaissais pas la culture locale”, ce qui serait d’ailleurs peu crédible dans le cas des personnes arabes, et ce genre d’excuse n’est pas pris en compte.
Tous ces arguments que je viens vous citer sont arrivés aux oreilles de chaque migrant, c’est pourquoi ils ne veulent pas demander d’asile dans les pays arabes.
TW: Ne trouvez-vous pas radicale cette façon de procéder avec eux, M. Gheit ? L’Europe occidentale est bien plus souple avec eux !
AAG: Absolument pas ! Parce que si je devais chercher refuge et demander de l’aide un jour dans un autre pays, je trouverais un devoir absolu d’obéir à la lettre aux lois de ce pays, et que sinon je sois expulsable par n’importe quel moyen.
L’Europe de l’Ouest finira par se réveiller et regarder la situation telle qu’elle est. Il faudrait que les dirigeants de l’Europe de l’Ouest soient envoyés à Doha au Qatar ou encore en Arabie saoudite pour demander l’asile dans ces pays pour qu’ils expérimentent “sur leur propre peau” ce que je viens de dire. Là, ils se réveilleraient !
Cela fait réfléchir, non ?

Sources :