Il n’y a pas de réchauffement climatique dû à l’activité
humaine.
L’argument scientifique n’a jamais été tranché en faveur des
thèses écologistes. Bien au contraire, beaucoup de scientifiques impliqués dans
ce domaine particulier sont plus que sceptiques devant l’affirmation
écologiste. Sur le plan de l’histoire, la thèse d’un réchauffement dû à l’activité
humaine est intenable.[1]
Quand on dit que le débat est clos, on se trouve donc devant une conclusion
totalitaire destinée à étouffer le débat.
Le combat contre un tel
réchauffement climatique ressemble donc au combat de Don Quichotte contre les
moulins-à-vent, sauf qu’ici on combat pour ces moulins. Le fait que la quasi-totalité
des média et la grande majorité des politiques se sont laissé gagner par la
panique créée par les écologistes n’est pas une preuve de la validité de leur
thèse. C’est seulement une preuve supplémentaire qu’une minorité décidée peut
renverser n’importe quelle majorité concernée seulement par sa popularité et
son score dans les sondages. Une minorité décidée ? Saviez-vous qu’au
début du 20me siècle, l’ensemble des communistes pouvait s’asseoir
sur un canapé ?
Le fait que la thèse « Don Quichotte » ait eu gain
de cause ne veut pas dire que tout ira donc pour le mieux. Quand l’idéologie
réussit à s’emparer du pouvoir – médiatique, politique et judiciaire – il est
temps de sérieusement s’inquiéter. Une telle idéologie, en général en dépit du
bon sens, est annonce de mauvais temps. En voici un exemple.
L’idéologie eugéniste du 20e siècle
Au premier moitié du siècle précédent, l’idéologie eugéniste
s’est imposée aux Etats-Unis. Ce domaine d’étude, dont le nom vient de
l’expression grecque “bien né”, était consacré à la création d’une nouvelle
race supérieure d’êtres humains. A l’époque, cette idée était plus que de la science-fiction;
c’était une solution irréfutable à un problème largement reconnu. De 1890 à
1920, quelques 18 millions d’immigrants étaient arrivés sur les côtes de
l’Amérique — des “luthériens allemands, des catholiques irlandais, des juifs
russes, des orthodoxes slaves — en foule fatiguée, pauvre et grouillante, les
uns après les autres.”[2]
Voyant avec horreur le nombre croissant d’immigrants, l’élite sociale et
économique d’Amérique vit sa domination menacée. La solution, évidemment,
consistait à faire décroître le nombre d’enfants nés dans ces familles
inférieures et à faire progresser celui des enfants nés dans la catégorie
supérieure, les bien nés, les “eugéniques”. Ces efforts étaient soutenus
par l’Académie national des sciences, l’Association américaine de médecine et
le Conseil national de recherche. Il a été dit que si Jésus avait été vivant,
il aurait soutenu cet effort.
La recherche, la législation, et la mise au pas de l’opinion
publique ont continué pendant pratiquement un demi-siècle. Ceux qui
s’opposaient à la théorie furent empêchés de se faire entendre. On les a
traités de réactionnaires, aveugles devant la réalité, ou tout simplement
d’ignares. Mais avec le recul, ce qui surprend, c’est que si peu de gens aient
formulé des objections. Aujourd’hui, nous savons que cette théorie
populaire, qui a reçu tant de soutien, n’était autre qu’une pseudoscience. La
crise dont tout le monde dit qu’elle était réelle n’existait pas. Les actions
entreprises au nom de la théorie étaient immorales et criminelles. En fin de
compte, elles ont conduit des millions de gens à la mort.[3]
L’idéologie derrière la thèse « Don Quichotte »
risque d’être aussi totalitaire et aussi catastrophique dans ses conséquences.
Elle n’est accessible à aucun débat ou voix contraire, elle ne craint pas la
manipulation à grande échelle et elle a bien probablement un agenda caché.[4]
Elle ne sera jamais satisfaite. Pensez à ce qui vient de se passer aux
Pays-Bas, pays par excellence du vélo. Des juges dictent maintenant au
gouvernement ce qu’il doit faire ! Et vous pensez qu’on se limitera à
mettre la population chez nous à vélo ? Non, une élite pourra tout se
permettre et les autres seront réduits à l’esclavage vert.
Et tout ça sans réel fondement. Des milliards d’euros sont
tout à coup, comme par miracle, disponibles pour atteindre un rêve vert irréel
mais irréfutable. Car si le climat se remet à se refroidir, ce qu’il finira par
faire de toute façon, on dira qu’ils ont eu raison. Et si ce refroidissement
tarde, ils auront aussi raison. C’est cela l’idéologie. Vous ne pouvez pas perdre
pour la simple raison que vous avez toujours raison. Mais ne vous faites aucune
illusion. L’esclavage vert sera réel et terrifiant. L’idéologie a une méchante habitude
d’ouvrir des centres de rééducation. L’eugénisme et le Communisme en sont des
exemples récents et actuels. Leur règne a été, est encore en Chine et en Corée
du Nord, celui de la terreur. L’idéologie verte ne sera pas différente de la
variété brune ou rouge, pour la simple raison que c’est une idéologie et non
une pensée rationnelle. Elle ne se bat pas contre des moulins-à-vent. Elle ne
se bat que pour ses propres moulins et contre quiconque ose se mettre en
travers de son chemin. Mais soyez tranquille : Cela ne se voit pas encore.
Pour le moment, on est encore gentil. Tant qu’on écoute la jeunesse. Celle qui a
peur. Une peur verte. « Et si vous ne faites pas ce que nous vous disons, … »
[1] En Belgique, le site http://www.science-climat-energie.be/
rassemble un grand nombre d’articles sur ces questions.
[2] Edwin Black, War
Against the Weak: Eugenics and America’s Campaign to Create a Master Race (New
York: Four Walls Eight Windows, 2003), p. 22.
[3] Cf. Michael Crichton,
State of fear (Etat d’urgence), New York: HarperCollins, 2004, 575-576 (Robert Laffont 2006).
Sur l’eugénisme,
voir sur mon site : http://www.croiretcomprendre.be/connaitre/consensus.htm.
[4] Cf. Drieu Godefridi,
L’écologisme, nouveau totalitarisme ? Texquis 2019.