Avoir légalisé l’avortement, le promouvoir et chercher à l’imposer à ces pays qui sont encore enfermés dans ce qu’on appelle avec dérision un conservatisme désespérément démodé est l’exemple le plus affreux d’une idéologie devenue économie. Le respect de la vie se doit d’être intégral. Nous ne pouvons défendre l’embryon humain et détruire la nature qui devra lui servir de maison. Et nous ne pouvons défendre les pandas, les baleines et les abeilles tout en restant amorphes devant le massacre des hommes. L’écologie doit être intégrale, ou elle ne sera pas.
Le culte de la Liberté
vendredi 29 mars 2013
L'écologie intégrale
Avoir légalisé l’avortement, le promouvoir et chercher à l’imposer à ces pays qui sont encore enfermés dans ce qu’on appelle avec dérision un conservatisme désespérément démodé est l’exemple le plus affreux d’une idéologie devenue économie. Le respect de la vie se doit d’être intégral. Nous ne pouvons défendre l’embryon humain et détruire la nature qui devra lui servir de maison. Et nous ne pouvons défendre les pandas, les baleines et les abeilles tout en restant amorphes devant le massacre des hommes. L’écologie doit être intégrale, ou elle ne sera pas.
jeudi 14 mars 2013
Ce que le nouveau pape ne sera pas
- Soit dit en passant pour les lecteurs non-belges : En Belgique, l’état reconnaît et subventionne plusieurs cultes. Parmi eux se trouve aussi “le culte” laïc qui organise d’ailleurs, tout comme les autres cultes, des baptêmes, des mariages, des funérailles etc. Quand on invite des responsables de culte à débattre sur une question de culte, comme les événements autour de la démission et de l’élection du pape, on invite régulièrement, et parfois majoritairement, des représentants du culte laïc dont l’opinion sur un problème catholique interne est apparemment jugée incontournable.
mercredi 13 mars 2013
Pire qu’une catastrophe nucléaire ? La bombe démographique.
Inde : les avortements sur base du sexe
restent légion
Publié le : 26/08/2020
Auteur / Source : I. Bone ; PLOS One
6,8 millions : tel est le déficit probable de naissances de filles en Inde, pour la période 2017-2030. En cause : la pratique massive des avortements des foetus de sexe féminin.
Dès 1970, on observe en Inde un déséquilibre en
ce qui concerne le ratio garçons-filles à la naissance, dû au
phénomène des avortements sélectifs sur base du sexe. Selon
une étude publiée le 19 août dernier dans la
revue scientifique PLOS One, ce déficit se poursuivra dans la
décennie à venir, pour atteindre 6,8 millions de naissances avortées de filles
entre 2017 et 2030.
A travers leur étude, l'équipe de
chercheurs internationaux a pu démontrer que cette tendance est très
hétérogène selon les régions (les territoires du Nord-Ouest étant les
plus affectés). Parmi les 16 États et territoires indiens étudiés, l'État de
l'Uttar Pradesh, le plus peuplé d'Inde, contribuera le plus au déficit des
naissances féminines : 2 millions des naissances de filles manqueront entre
2017 et 2030, selon les statistiques.
Préférence
pour les garçons
Dans leur analyse, deux
facteurs ont été mis en exergue par les chercheurs : la préférence
pour les garçons et l'évolution du taux de fécondité sur la période étudiée.
Quant au premier facteur, parmi les
motifs pouvant expliquer cette préférence des familles indiennes pour la
naissance de garçons, figure la dot, versée par la famille de la
mariée. Même si celle-ci a été interdite en Inde depuis 1961, la dot reste une pratique
courante, en particulier au sein de la classe moyenne. Celles-ci représentent
des transactions estimées à plusieurs milliards de roupies chaque année.
Tests
prénataux et avortement
Face à cette tendance, l'Etat indien
a pourtant pris des mesures visant à lutter contre l'avortement sélectif. Parmi
celles-ci, l'on retrouve l'interdiction faite aux médecins de relever
le sexe du futur bébé, afin que l'information ne soit pas connue des futurs
parents. Plus encore, en 2016, la Cour suprême a demandé au gouvernement indien
et aux propriétaires de moteurs de recherche (Google, Yahoo, Microsoft), de
faire en sorte d'empêcher les publicités relatives aux tests prénataux,
leur usage étant interdit lorsque celui-ci vise à connaître le sexe de
l'enfant.
Les effets de ces mesures restent
toutefois limités. L'on note ainsi l'existence de nombreuses cliniques
privées proposant des « formules » comprenant la réalisation
d'une échographie et l'avortement du fœtus, dans le cas où l'échographie
révèle qu'il s'agit d'une fille. Plus globalement, le nombre d'avortements
continue d'augmenter, les critères prévus par la loi n'étant pas toujours
respectés – notamment du point de vue du délai. Précisons que la loi indienne
autorise l'avortement sans condition jusqu'à 12 semaines, et jusqu'à 20
semaines pour des cas particuliers (principalement relatifs à l'état de santé
de la mère ou du fœtus).
Eugénisme sur
base du sexe ?
Il convient de s'interroger sur le
fait de savoir si cette pratique mène à une forme d'eugénisme social,
non proprement lié à une anomalie génétique, mais visant à éviter les
coûts supplémentaires qu'une fille peut engendrer dans
cette culture.
A titre exemplatif, en 2019, sur
les 216 naissances enregistrées en trois mois dans 132
villages du district indien d'Uttarkashi, aucune fille n'est
née.
Les chercheurs concluent leur étude
en soulignant la nécessite de mettre en place des mesures visant à combattre
les préjugés sexistes existantes en prenant en compte chaque contexte régional.
Selon les projections de l'ONU,
l'Inde deviendra l'Etat plus peuplé du globe au milieu de la décennie 2020.
Sources : jurnal.plos.org, allaincevita.org, france24.fr