L’écologie est,
littéralement, la science de la maison. La maison, c’est notre habitat, notre
maison commune. L’économie est, de
nouveau littéralement, la loi de la maison. Oubliez-en le sens moderne, icije me limiterai à ce seul sens archaïque. L’écologie conduit à l’économie.
Parfois, elle descend à l’économie. Elle cherche à faire loi ce qui n’est que
le résultat d’une idéologie concernant notre maison commune.
L’exemple type de
ce processus est tout ce qui entoure la question du réchauffement climatique. Dans ce domaine, pour que l’écologie puisse devenir loi juste, car
justifiée, il faut qu’elle ait établie au-delà du doute raisonnable :
1.
Qu’il y ait réchauffement climatique, ce que les
statistiques ne prouvent pas actuellement;
2. Que
ce réchauffement ait une origine humaine, ce qui est une question purement
théorique, puisqu’il n’y a pas de preuve irréfutable d’un réchauffement
climatique. Mais, juste pour l’argument, il paraît que l’influence humaine sur
le climat est négligeable.[1]
3.
Que l’humanité puisse influer par des mesures
importantes sur le climat. Ce que personne ne peut prouver actuellement. Si
Kyoto était intégralement appliqué, l’influence sur la température en 2050
serait d’un piètre 0,02° ![2]
Autrement dit, les mesures énormes proposées pour réduire le CO² ne
sont pas le résultat bien raisonné de l’écologie, mais d’une idéologie, d’une
écologie qui tourne fou.
Ce n’est pourtant pas du climat que cet article veut parler. Le climat
n’est qu’un exemple manifeste de la capacité humaine et scientifique de se
laisser emballer par une question théorique. Une fois que les médias et les
politiques rejoignent une telle science et libèrent des milliards de dollars pour une cause imaginaire, le train avance tout seul. Et malheur à ceux qui osent mettre en doute
le credo du moment. L’idéologie a toujours eu un faible pour les méthodes de
l’Inquisition.
Le danger de l’angle mort !
L’écologie est, à raison, très concernée par la survie des biotopes
dans un monde géré par la seule recherche du profit. Un progrès qui se fait aux
dépens des pandas, des baleines et des abeilles, pour ne parler que d’eux, est
un progrès vicié à la base. Quand le progrès ne respecte plus notre maison
commune, il devient un dieu destructeur.
Cependant, l’écologie a besoin d’intégrer l’ensemble du monde vivant dans son combat. Citons un
exemple : Aux USA, détruire l’œuf d’un aigle peut être puni d’une amende
de 10.000 dollars et de deux ans de prison. Mais “tuer dans l’œuf” un être
humain est légal et tristement banal. Au point qu’aujourd’hui dans le monde
environ 25% des enfants conçus sont avortés. Il est vrai qu’il est peu probable
de voir une démonstration de pandas géants ou de gorilles des montagnes dans
les rues de Bruxelles, réclamant que maman gorille ou panda puisse être
maîtresse de son propre ventre. Nous, écologistes humains, avons décidé pour
elles qu’une politique active de promotion de grossesses est essentielle.
L’indifférence des mêmes écologistes pour le sort des embryons humains est une
preuve tragique de myopie idéologique.
Pourquoi, les écologistes sont-ils absents des protestations contre
l’avortement ? Pourquoi pratiquent-ils une écologie partielle et partiale ? Un
aiglon est donc plus important qu’un être humain ? Que l’être humain se
trouve broyé par la machine infernale de l’industrie de l’avortement est donc
sans conséquence ? Le massacre des bébés phoques est, à juste titre, une
honte pour l’humanité. Les dizaines, et probablement centaines de millions
d’enfants avortés depuis le vote des lois infâmes de l’avortement, ne sont-ils
pas une honte encore bien plus grande ? Lutter contre l’un et laisser
faire l’autre, n’est-ce pas une forme de schizophrénie ?
Notre maison commune survivrait à cela ?
Avoir légalisé l’avortement, le promouvoir et chercher à l’imposer à ces pays qui sont encore enfermés dans ce qu’on appelle avec dérision un conservatisme désespérément démodé est l’exemple le plus affreux d’une idéologie devenue économie. Le respect de la vie se doit d’être intégral. Nous ne pouvons défendre l’embryon humain et détruire la nature qui devra lui servir de maison. Et nous ne pouvons défendre les pandas, les baleines et les abeilles tout en restant amorphes devant le massacre des hommes. L’écologie doit être intégrale, ou elle ne sera pas.
Le respect de la nature ne peut être partial.
[1]
Voir les articles du professeur norvégien Tom V. Segalstad à http://folk.uio.no/tomvs/esef/esef0.htm.
[2]
L’affirmation est de Dr Hans Labohm, un économiste spécialisé dans les
questions climatiques lors d’une conférence à Bruxelles il y a quelques années.
Voir le site suivant : http://notrickszone.com/2012/12/07/dr-hans-labohm-on-scepticism-in-europe-the-tide-is-turning-very-much-alive-and-kicking/
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