Voici les règles convenues en Europe et dont nos pays sont signataires. Le président Macron semble l'avoir oublié.
Les vaccins et la loi
1) Serment d’Hippocrate (-460 à -377) :
« Je ne remettrai à
personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle
suggestion. »
2) Code de déontologie médicale, article 36 :
Article R4127-36 du Code de santé
publique : « le consentement de la personne examinée ou soignée doit être
recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté,
refuse les investigations ou le traitement proposé, le médecin doit respecter
ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences »
3) Code de Nuremberg (1947) :
« Le consentement du sujet humain est
absolument essentiel. Le pacte international relatif aux droits civils et
politiques a repris cette interdiction contre toute expérimentation
involontaire, dans son texte de 1966 qui stipule : nul ne peut être soumis sans
son consentement à une expérience médicale ou scientifique »
4) Déclaration de Genève pour les médecins (1948) :
« Je respecterai l’autonomie et la
dignité de mon patient. Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour
enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la
contrainte. Je garderai le respect absolu de la vie humaine, dès la conception.
Je considérerai la santé de mon patient comme mon premier souci »
5) Déclaration d’Helsinki (1996) signée par 45 pays
dont la France :
Article 25 : « La participation de
personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale
doit être un acte volontaire. Aucune personne capable de donner son
consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné
son consentement libre et éclairé »
6) Convention d’Oviedo (1997) signée par 29 pays
dont la France) :
Article 5 : « Une intervention dans
le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne
concernée y a donné son consentement libre et éclairé. Cette personne reçoit
préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de
l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. La personne
concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement »
7) Loi Kouchner (4 mars 2002) :
Article 111-4 : « toute personne
prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations qu’il lui
fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la
volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si
la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie
en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter
les soins indispensables. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être
pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce
consentement peut être retiré à tout moment »
Arrêt Salvetti (2002) :
Aucun traitement médical n’est
obligatoire au sein de l’Union européenne : « En tant que traitement médical
non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le
droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention
européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales » (arrêt
Salvetti c/Italie-CEDH décision du 9 juillet 2002; n°42197/98)
9) Code civil français :
Article 16-1 : « Chacun a le droit au
respect de son corps. Le corps est inviolable »
10) Résolution 2361 du Conseil de l’Europe (28
janvier 2021) :
Avis consultatif : L’Assemblée
demande instamment aux États membres et à l’Union européenne :
Article 731 : « de s’assurer que les
citoyennes et les citoyens sont informés que la vaccination n’est pas
obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou
autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire
personnellement »
Article 732 : « de veiller à ce que
personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en
raison de risque potentiel pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire
vacciner »
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