Les implantations juives sont-elles illégales et un
obstacle à la paix ?
Août 14, 2013 - Europe-Israel.org
Les implantations
juives sont qualifiées de façon éhontées par les européens de “colonies” en
méconnaissance totale du droit International et des résolutions 242 et 338 de
l’ONU qui définissent ces territoires libérés par l’armée israélienne en 1967
de l’occupation Jordanienne comme des lignes de cessez le feu entre Israël et…
la Jordanie ! Mais en aucun cas entre Israël et une quelconque entité
palestinienne qui n’existait pas à l’époque !
Vouloir boycotter
les produits issus de ces implantations juives est un non sens juridique au
regard du droit international. Les diverses résolutions onusiennes ne
définissent aucune frontière entre les belligérants et proposent à ceux-ci de
les définir dans un accord de paix. Or les deux belligérants de l’époque,
Israël et la Jordanie on conclut un accord de paix, la Jordanie renonçant
définitivement à l’occupation de la Judée Samarie (renommée Cisjordanie sous
l’occupation jordanienne). Dès lors c’est en toute légitimité que les juifs se
sont réinstallés dans ce qui fût le berceau du judaïsme pendant plus de 3000
ans qui n’a été occupé que de 1948 à 1967 par des populations arabes.
La décision de
l’Union Européenne et l’appel de certains à boycotter les produits issus de
Judée Samarie est une négation historique grave : c’est de toute évidence un
signe d’allégeance aux pays islamistes de l’OCI qui refusent l’existence d’un
Etat Juif sur sa terre ! L’Europe se soumet au dictât palestinien croyant
ainsi caresser les babouches des uns et des autres dans le sens du poil. C’est
une erreur stratégique majeure à l’heure où les peuples arabes eux mêmes
essayent de se débarrasser des islamistes, à l’heure où les peuples européens
commencent à grogner de l’envahissement islamiste…
Un rappel de
quelques points sur la légalité des implantations n’est pas inutile pour tous
ces politiciens prêts à se vendre pour quelques voix de plus:
Juifs et Arabes
[1] ont vécu en Judée-Samarie depuis des siècles.
Aujourd’hui, les
Israéliens et l’Autorité palestinienne négocient les frontières d’un possible
état arabe au cœur même de la terre ancestrale du Peuple Juif.
- 1. La “Cisjordanie”, connue comme la Judée-Samarie fait partie depuis des milliers d’années de l’ancienne patrie du peuple juif et du judaïsme [2] – La Judée-Samarie a été rebaptisée ‘Cisjordanie’ par les Jordaniens en 1950.2. La seule fois où les juifs ont été interdits de vivre en Judée-Samarie malgré plusieurs millénaires de présence, fût entre les années 1949 et 1967, lorsque la Jordanie occupait illégalement la Judée-Samarie.3. Les localités juives construites sur la terre ancestrale du peuple juif couvrent environ 1.7% de la superficie de la Judée-Samarie4. Environ 75 à 80% des israéliens vivant en Judée-Samarie vivent à proximité ou le long des lignes qui séparent Israël de la “Cisjordanie” contrôlée illégalement par la Jordanie avant la guerre de 1967. Ces zones pourraient être facilement incluses sur le coté israélien en contrepartie d’un léger échange de terres.5. 88% des arabes vivent sous administration palestinienne (AP) couvrant 40% de la Judée-Samarie. Israël administre actuellement 60% de la Judée-Samarie connue sous le nom de “Zone C”.Dans cette zone quasi vacante résident 2% d’arabes et fait l’objet de négociations par étapes intermédiaires prévues par le processus d’Oslo.6. Aucune frontière internationalement reconnue n’a déjà séparé Israël de la Judée Samarie [3]. Si futures frontières il y a elles devront être négociées pour arriver à une paix durable entre les deux parties.7. Le nombre des localités juives en Judée-Samarie est restée la même depuis la signature des accords d’Oslo en 1993, les constructions supplémentaires le sont dans les localités existantes pour pallier à l’augmentation de la population. [4].8. Les efforts de l’Autorité palestinienne pour améliorer l’ordre public notamment grâce à l’aide israélienne et américaine a rendu possible la prospérité, et l’Autorité palestinienne a pu commencer à construire sa première ville à infrastructure planifiée-Rawabi.9. Jamais aucun état arabe et encore moins palestinien n’a jamais existé avant dans cette région, avant que les Etats-Unis, l’Europe et d’autres nations aient le souhait en créer un. Israël ne s’y oppose pas sous certaines conditions.10. 1.3 millions de citoyens arabes israéliens vivent en sécurité et véritablement en paix en Israël. De la même manière les juifs devraient avoir la possibilité de vivre en sécurité dans n’importe quel pays arabe, que ce soit en Arabie Saoudite, en Syrie ou tout autre pays arabo-musulman ainsi que dans le futur état proposé. [5]
Notes :
[1] Nous parlons
ici des populations juives arabes jusqu’à la moitié du 19e siècle.
L’arrivée des pionniers bâtisseurs a entrainé une immigration massive d’arabes
venant des pays alentours qui aujourd’hui demandent à être reconnus comme
autochtones
[2] Berceau et
terres ancestrales du peuple Juif n'ayant jamais eu aucune autre souveraineté
nationale, mais cependant envahis à plusieurs reprises depuis l'expulsion des
Juifs par les Romains, par les Byzantins, les Croisés, les Ottomans, le Mandat
britannique, et durant les dernières périodes l'immigration massive d'arabes
des pays voisins profitant la manne sioniste.
[3] La propagande
et la désinformation utilisent en méconnaissance du dossier le terme de
frontières de 1967
[4] Augmentation
naturelle de la population juive dans les implantations existantes, que l’on
fustige comme une volonté de colonisation de la part des israéliens et qui
d’après le discours de certains serait illégale on ne parle pourtant jamais de
colonisation “palestinienne” dans ces territoires disputés soumis à l’accord de
négociations alors que la population musulmane a une croissance trois fois
supérieure, et construit de nombreuses unités d’habitation contrevenant ainsi
donc pour parler le même langage à ces mêmes accords d’Oslo.
[5] A plusieurs
reprises l’Autorité palestinienne a émis le souhait d’un futur “état
palestinien” exempt de toute présence juive “judenrein” qu’elle soit civile et
militaire comme à Gaza par exemple ou encore comme dans la majorité des pays
arabo-musulmans.
Source (vous pouvez y visionner un diaporama sur cette même question) :
La paix
mais à quel prix ?
Bruxelles – Après plusieurs années sans dialogue direct entre le
gouvernement israélien et l’Autorité Palestinienne, les deux parties, se sont finalement
assises ensemble pour reprendre les pourparlers de paix la première semaine
d’août à Washington D.C, réunion orchestrée par le ministre américain des
affaires Etrangères John
Kerry. Bien que la CEI n’ait cessé de prôner ce genre de
dialogue entre les deux parties, plutôt que des actions unilatérales, nous
sommes restés très prudents pour veiller sur quelle mesure peut réellement
conduire à une paix durable. Alors que le dialogue vient juste de reprendre,
nous pouvons déjà faire les observations suivantes:
-
Il n’y a à l’heure actuelle aucun leader palestinien. Alors que le
Fatah s’engage dans un dialogue de paix, l’organisation terroriste du Hamas,
qui contrôle Gaza, et qui refuse de reconnaitre l’Etat d’ Israël et reste bien
décidée à éliminer l’Etat Juif, n’est pas présente dans ces pourparlers.
Atteindre un accord de paix avec une seule faction des Palestiniens, à savoir
le Fatah, ne pourra conduire à la paix en Israël.
-
Une culture de haine reste profondément ancrée dans la culture
Palestinienne par le biais du système éducatif, des media et des structures
religieuses. A moins que cette racine de haine ne soit arrachée, il ne pourra y
avoir de véritable paix et réconciliation entre Juifs et Arabes. La CEI a
recommandé à plusieurs occasions que l’UE investisse dans une éducation pour la
paix dans les territoires Palestiniens, semblable à ce qui s’était passé dans
le processus de paix de l’Irlande du nord dans les années 1990. Mais il n’y a
eu aucune réaction de l’UE qui refuse de reconnaitre un quelconque problème.
-
Tout accord de paix entre Israël et les Palestiniens devra
garantir le droit au peuple juif de rester en Judée et en Samarie. Ce droit est
garanti par le droit international par le Mandat pour la Palestine de 1922,
Article 80 de la Charte de l’ONU. Une présence juive en Judée et en Samarie
n’est pas un obstacle à la paix mais a plutôt été source de quelques 60.000
emplois pour les Palestiniens.
-
Un futur accord de paix entre Israéliens et Arabes devra être
fondé sur une volonté de vivre ensemble dans la paix et la réconciliation et
non totalement séparés. La vision de Mahmoud
Abbas d’un Etat Palestinien “débarrassé de tout juif” est
inacceptable, mais doit être fortement réprimandé par la communauté
internationale.
-
Il n’existe pas de meilleure garantie pour une Jérusalem ouverte
et partagée qu’une Jérusalem capitale d’Israël sous souveraineté israélienne.
Cet arrangement donne accès à la vieille ville de Jérusalem à tous les
différents groupes religieux présents sur place et leur donne accès aux
différents lieux de culte saints. Les Palestiniens quant à eux exigent le plein
contrôle de la Vieille Ville de Jérusalem (qui comprend la Jérusalem Est) et
l’évacuation de tous les juifs serait une trahison des promesses faites au
peuple juif et violerait le principe même du droit international.
Le but ultime des pourparlers de paix est de mettre un terme à
tout conflit et à toutes revendications- pas de créer un Etat Palestinien. Dans
une interview au Daily Star du Liban de Septembre 2011, L’Ambassadeur
Palestinien au Liban Abdullah
Abdullah déclarait:
“Lorsque nous aurons un Etat reconnu comme membre aux Nation
Unies, ce ne sera pas la fin du conflit. Ce n’est pas une solution au conflit.
Ce ne sera que le cadre qui changera la donne pour de nouvelles règles du jeu.”
Alors
que nous continuons de prier pour la paix de Jérusalem, nous ne pouvons rester
les yeux fermés à toutes ces réalités qui sont en contraste total au désir de
paix. En 2011, nous avons produit une vidéo devenue très populaire intitulée
”Donnez une chance à la Paix ” qui examine les préconditions pour la paix entre
Israéliens et Palestiniens. C’est une bonne occasion de faire passer la vidéo à
toute personne intéressée par le sujet mais qui n’ont pu identifier les
véritables enjeux difficiles qui restent encore à résoudre. Vous trouverez ICI la vidéo ainsi qu’un article récent de Tomas
Sandell dans le Journal Times d’Israël ICI sur le contexte du tournage et sur
l’influence que ce film a déjà eu sur le processus de paix.
Source : Coalition européenne pour Israël, rapport mensuel août
2013
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