Les
derniers mois de 2014 ont été marqués par une activité concertée de plusieurs
des parlements européens pour reconnaître un état palestinien. Il s’agit d’une
initiative aussi originale qu’étonnante. Jamais encore, nos parlements avaient
entrepris une telle action en faveur d’autres peuples. Pensez aux Tibétains ou
aux Kurdes, deux peuples opprimés depuis plus longtemps, deux peuples plus
nombreux, deux peuples avec une longue histoire nationale, et deux peuples sans
doute bien plus méritants. Mais, apparemment, nos parlementaires n’ont jamais
vu le besoin de les aider par une telle action unilatérale. Mais bon, il
fallait bien commencer quelque part, dira-t-on. Chiche qu’ils remettront le
couvert en 2015 en faveur de ces deux peuples oubliés ?
Sur
quelle base, nos parlementaires ont-ils voté en faveur d’un état
palestinien ? Comme nos parlementaires ne font pas n’importe quoi, on l’espère
du moins !, ils ont donc dû être au
courant d’un plan de paix palestinien, plan qu’Israël refuserait de respecter.
Leur vote manifesterait donc leur accord avec ce plan de paix. Bien sûr, la
méthode montre des faiblesses sérieuses : il aurait été mieux de mettre
les deux partis autour de la table pour discuter sur base de ce plan !
Mais
de quel plan s’agit-il ? Là, à brûle-pourpoint, vous seriez sans doute un
peu pris de court par la question. J’ai donc fait des recherches pour vous
aider et je suis heureux de pouvoir vous communiquer les grandes lignes du plan
de paix palestinien. Mieux que ça, je vous le livre en sa totalité, tel qu’il a
été communiqué publiquement par l’autorité palestinienne. Le voici :
« »
Voilà
donc le plan de paix palestinien, version officielle. C’est éloquent,
non ? Un tel silence devrait nous parler ! Vous voyez à quel point
nos parlementaires étaient vraiment très sérieux dans leur analyse de la
situation, analyse qui a dû précéder
leur vote. Oui, mais, direz-vous, voilà ce qui en est sur le plan officiel.
Mais il y a sûrement un plan, disons, secret ? C’est vrai, il y en a un.
Il se résume en une ligne : Exterminez tous les Juifs et nous aurons la
paix. Vous ne me croyez pas ? Faites vos propres recherches. Tel a été le
refrain inchangé et inchangeable des autorités dites palestiniennes depuis de
très longues années.
Permettez-moi
de vous rappeler ce qu’on oublie en général. Les parlements européens, dans un
sens, n’ont rien fait de très original. A trois reprises, on a offert aux dits
Palestiniens un état. A trois reprises, ils l’ont refusé. La dernière fois
était en 2000-2001, et l’offre émanait d’Ehud Barak, alors premier-ministre d’Israël.
L’offre fait à Yasser Arafat proposait un état avec Jérusalem-Est pour capitale
et 30 milliards de dollars à la clé. Arafat l’a refusé et a lancé l’intifada.
Des centaines de morts dans les deux camps étaient le résultat de son refus, parce
qu’il avait calculé que cela valait mieux … pour lui.
Qu’en
est-il aujourd’hui ? Des attaques violents sont lancées, tant à partir de
Gaza qu’à partir du territoire soumis à l’Autorité palestinienne, dirigées
contre qui ? Contre l’armée d’Israël ? On pourrait presque dire
(presque, car même cela est déjà de trop quand on refuse systématiquement un
état à soi et que l’on y préfère le terrorisme) que cela est « de bonne
guerre ». Non, on attaque sans scrupule des civils : des mères et
leurs bébés, des rabbins en prière dans une synagogue, on lance une voiture
contre des civils, … (vous voyez, ce qui se passe chez nous n’a rien de bien
original …). Et nos parlementaires trouvent cela très bien. Ils ont décidé de
récompenser cela en accordant un état aux terroristes.
Pourquoi,
les « Palestiniens »ont-ils toujours refusé l’offre d’un état ?
Pour une seule raison : accepter un état implique reconnaître l’Etat
d’Israël. Voilà ce qui est inacceptable. Ce serait accorder une légitimité à la
présence juive en Israël. Cela est impossible. Après tout, nous dit-on, cette
terre a toujours été palestinienne. Jamais, il n’y a eu de temple juif sur
l’esplanade des mosquées. Depuis des siècles, un état palestinien a existé sur
cette terre, heureux et prospère jusqu’à ce que les Juifs s’y sont implantés de
force en chassant les propriétaires légaux.
Savez-vous
combien il y a de mensonges dans ces phrases ? Si vous dites : aucun,
c’est que vous avez été sérieusement manipulé. Laissez-moi vous énumérer ces
mensonges.
·
La terre
d’Israël n’a jamais été palestinienne. Elle a été occupée, depuis les temps
romains, par les peuples suivants :
Romains, Arabes, Croisés, Egyptiens, Turcs, Anglais et Jordaniens. Pour aucun
de ces peuples, cette terre n’était au centre de leurs préoccupations.
D’ailleurs, au milieu du 19e siècle, le pays était quasi vide d’habitants.
·
Un
temple juif se trouvait sur le Mont du temple durant mille ans. C’était, et
c’est encore, le lieu saint par excellence du peuple juif. C’est devenu un lieu
jugé essentiel pour l’Islam surtout depuis
le retour des Juifs en Terre sainte.
·
Il
n’y a jamais eu un état palestinien,
ni en Israël, ni ailleurs. Heureux et prospère ? Le pays était infesté de
malaria, pauvre, mal géré par des propriétaires se trouvant à des centaines de
kilomètres.
·
Les
Juifs sont revenus chez eux. Car il y a toujours eu des Juifs en Israël. Des
villes comme Jérusalem, Safed, Tibériade et Hébron n’ont jamais été sans Juifs.
Ils y étaient d’ailleurs majoritaires la plupart du temps jusqu’à aujourd’hui.
Les autres, qui sont revenus de la Diaspora, ont acheté à pris d’or la terre d’Israël.
·
Ces
Juifs ont apporté la prospérité à la terre depuis deux siècles. Ils ne s’y sont
pas implantés de force. Bien au contraire, beaucoup d’Arabes d’origines
diverses se sont implantés en Israël depuis le retour des Juifs, parce que les
conditions de vie étaient devenues intéressantes.
·
Depuis
le 20e siècle, le terrorisme arabe est une réalité. Quand l’Etat
d’Israël fut déclaré, avec l’appui des Nations Unies, cinq pays arabes ont
envahis Israël, ont demandé aux Arabes y habitant de partir pour pouvoir y
revenir une fois les Juifs jetés à la mer. Ils ont aussi chassé de force
quelques 800.000 Juifs des pays arabes. Depuis, ils ont repris la guerre
plusieurs fois dans le but d’exterminer les Juifs et de voler leur terre.
Cela
en fait des mensonges !
Il
faut pourtant y ajouter un autre fait peu ragoûtant qui est en général ignoré,
peut-être volontairement. Les grands partisans parmi nos parlementaires d’un
état palestinien au rabais – un état sans obligation de reconnaître Israël –
sont aussi les ennemis jurés de l’extrême droite. Pas de problème avec cela en
soi ! Mais … les dirigeants palestiniens ont toujours été les alliés
proches des Nazis et de leur politique d’extermination des Juifs. C’est tout de
même étrange ! Ce qu’on rejette chez soi, on l’embrasse ailleurs !
Nos parlementaires sont donc des hypocrites, et de la pire espèce, dans le sens
qu’ils ne doivent pas ignorer ces choses. Si on refuse à ce point de ne rien
apprendre de l’histoire, c’est qu’on a décidé de la répéter.
Répéter
l’histoire ? J’en viens à mon dernier point. Je suis convaincu qu’il n’y a
pas – ou guère – de pro-palestiniens parmi nos parlementaires. Je le
démontrerai avec deux »si ».
Si les Palestiniens avaient eu le malheur
de tous se retrouver dans des états arabes comme la Jordanie et qu’à leur place
se seraient trouvés les Kurdes, nous n’aurions pas eu une politique
pro-palestinienne, même si une telle politique aurait été plus que nécessaire
dans ce cas. En effet, la Jordanie a déjà organisé un massacre de grande
envergure contre le peuple palestinien se trouvant à l’intérieur de son état.
Mais cela n’a guère causé d’inquiétude internationale et l’on n’a pas vu la
proposition d’une seule résolution anti-jordanienne aux Nations Unies, même pas
une seule. Par contre, un état kurde aurait été à l’avant-plan des soucis de
l’ONU. Ce que l’on propose aujourd’hui pour les Palestiniens, on l’aurait
proposé plutôt pour les Kurdes.
Si les Juifs avaient accepté la proposition
d’un état en Ouganda, nous n’aurions pas aujourd’hui de politique en faveur
d’un état palestinien indépendant de la Turquie, ou de n’importe quel état
arabe. On les aurait abandonnés à leur misère.
Mais nous aurions eu une « compassion » internationale en
faveur des Ougandais aux prises avec ces affreux Sionistes.
Autrement
dit, nous n’avons pas vraiment des politiques pro-palestiniennes. Nous n’avons
pas une vague de sympathie sincère avec la cause palestinienne. Nous avons
surtout une politique anti-juive. Nos parlementaires – et bien de leurs amis
politiques – n’ont en fait qu’un seul problème : Israël. Le problème, ce
sont les Sionistes, les Juifs, ou, comme on l’aurait dit il n’y a pas si
longtemps : la Juiverie. A peine 70 ans après Auschwitz, une certaine
politique actuelle considère toujours qu’un bon Juif est un Juif mort. On ne le
dit pas, bien sûr. L’antisémitisme est définitivement passé de mode. On
l’habille autrement. Ce qui nous donne de grosses indignations quand un
terroriste islamiste tue des Juifs au Musée Juif à Bruxelles. Pourtant, nombre de ces mêmes « indignés »
font tout pour qu’Israël soit rayé de la carte. Alors, qu’est-ce qui nous
montre leur réelle préoccupation : les larmes devant un attentat chez nous
(un attentat en Israël n’émeut personne …), ou les votes lucides aux divers
parlements dont la suite inévitable est un accroissement du terrorisme
anti-juif ?
Un
plan de paix palestinien serait une bonne chose. Nos parlementaires devraient
le rendre obligatoire. Il devrait nécessairement montrer comment l’Autorité
palestinienne compte se comporter avec l’état d’Israël, et quels pas concrets
elle a déjà entrepris pour préparer la paix. Par exemple, comment elle prépare
la paix dans l’enseignement dispensé aux enfants palestiniens. Car à leur
inculquer la haine du Juif, le problème ne trouvera jamais une solution.
Avant que j’oublie. A plusieurs reprises,
j’ai utilisé des guillemets au mot palestinien. Je l’ai fait pour rappeler que
les noms sont terriblement changeants. Avant la deuxième guerre mondiale, les
Palestiniens étaient … les Juifs. Voici le drapeau palestinien selon la
Larousse de 1939 :
Etonnant,
non ? Voici donc les racines historiques de « la Palestine ».
Alors, de temps à autre, quelques guillemets ne sont pas inutiles.
Faut-il
être contre un état palestinien ? Non, bien sûr. Un état palestinien
décidant de vivre en bonne entente avec son voisin israélien serait sans doute
une belle chose. Mais un état terroriste ne devrait jamais voir le jour. Nos
politiques (les mêmes ?) ont déjà envoyé leurs avions, leur argent et
leurs armes pour en combattre un autre. Cela devrait suffire.
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