5. En guise de conclusion
Quatre mensonges
pour les asservir tous
et les lier dans les ténèbres.
Le mensonge et la suppression de l’information
Le
mensonge et la vérité sont incompatibles. Il y a un mur infranchissable entre
les deux. Ils opèrent de manière opposée. Le mensonge s’impose par la force et
cherche à supprimer tout ce qui rappelle la vérité. La vérité agit
différemment. Elle raisonne, argumente, cherche à convaincre, mais elle ne
force personne à la suivre. Elle veut être choisie et aimée, là où le mensonge
veut être cru aveuglément, souvent au défi de la réalité, et obtenir une
adhésion fanatique. Ainsi, la vérité ne fuit pas le débat, tandis que le
mensonge supprime l’information pour supprimer le débat.
Le
mensonge est l’ennemi de la démocratie, quoi qu’il dise. Il ne veut pas gagner
à la régulière, mais en éliminant toute opposition. Il est choquant comment
toute alternative est refusée sur les quatre questions qui nous préoccupent. Ce
ne sont pas des questions secondaires, mais des questions qui dominent le
paysage actuel. Climat et Covid sont à l’avant-plan des préoccupations, des
dépenses et des mesures. Mais l’avortement et le genre sont loin d’être absents
des actualités, des politiques et des pressions. Ensemble, ils pèsent des
milliers de milliards de dollars/euros. Ensemble, ils sont à la pointe de la
transformation de notre monde et de nos sociétés. Le monde orwellien que la
plupart des gens verraient s’installer avec horreur avance essentiellement à
cause de ces quatre mensonges et de leurs protagonistes.
Ne
devrions-nous pas nous inquiéter de l’absence de tout débat sur ces
questions ? On a supprimé toute discussion. Tout argument contre ces
mensonges est ridiculisé et traité avec dérision. Il n’est pas démonté, car
pour faire cela il faut raisonner, écouter, soupeser, débattre. Mais on ne
raisonne rien. Les arguments se limitent à dire que « les experts »
ont raison, mais presque personne ne questionne ces « experts » sur
leur impartialité – leurs conflits d’intérêts – ou sur la solidité ou la
motivation de leurs avis. On vend du rêve et son prix est astronomique. On
prétend que la nouvelle science est le garant du progrès, mais le nombre de
morts est hallucinant, tant dans le réel de ces derniers 50 ans que dans la
perspective des années à venir. On vend du rêve ? Et si cela s’avère être
un cauchemar ? Je pense au sacrifice froid des enfants à naître ; à la
destruction de la vie de combien d’enfants et de jeunes à qui on a vendu
« le rêve » d’un changement de genre ; à la panique que l’on a
semé pour « sauver la planète » ; et à cet étrange
« vaccin » qui tue et qui rend malade.
Mais
de tout cela aucune trace dans les média de masse. On n’est pas censé le
savoir. Les morts par « vaccin » sont des morts dont on a honte, et que
l’on cache. Ils sont les mauvais morts d’une sale guerre. On veut qu’ils soient
morts pour rien. On accuse les innocents et on fait l’éloge des coupables tout
en évitant une analyse sérieuse pour savoir qui tirent les ficelles. On traite
les opposants de complotistes, de climatosceptiques, d’homophobes et de
partisans de l’extrême droite et si on voulait préparer une persécution en
règle de ceux que l’on caractérise ainsi, on ne s’y prendrait pas autrement.
Combien de temps encore avant que ces opinions contraires à la
« science » imposée seront encore tolérées ?
Il
faut se poser la question de la démocratie. Pensez-vous que la pensée unique
obligatoire puisse être le garant d’un avenir heureux ? Elle est le
précurseur d’une dictature abjecte qui se dessine sous nos yeux. Est-ce à la
venue d’un tel monde que vous voulez contribuer ? Où en est la séparation
des pouvoirs ? Nos parlements sont court-circuités ou conduits par des
majorités bétonnées. Le recours judiciaire a de plus en plus de difficulté d’aboutir.
Autre
question : N’est-il pas étonnant que derrière ces mensonges on retrouve
sans cesse les mêmes noms de gens très riches et très puissants, pressés de
réaliser leurs projets sinistres ? Cela ne devrait-il pas nous mettre la
puce à l’oreille ? Quand on découvre que les hommes les plus puissants et
les plus riches sont impliqués, souvent directement, en subventionnant, en
achetant et en plaçant leurs pions, ne devrions-nous pas poser des questions ?
Chacun de ces quatre mensonges joue son rôle toujours plus lourd pour
asservir l’humanité. Ces gens respectés par leurs semblables et aimés pour leur
argent et leur pouvoir ne sont pas des amis du genre humain. Certains ne s’en
cachent même pas qu’ils veulent réduire l'humanité en nombre de façon importante. Ils
veulent une part toujours plus grande du gâteau car leur appétit est insatiable.
Le mensonge comme principe du progrès ?
Ces
quatre mensonges modernes sont devenus des modèles du progrès. Qu’ils soient
oui ou non des mensonges n’intéresse que très peu de monde. Indubitablement,
ces quatre choses sont regardées comme essentielles pour le progrès.
Reprenons-les courtement pour le souligner. L’avortement a affranchi la femme
et la sexualité de l’esclavage de la maternité. La révolution LGBT a libéré
notre monde du carcan hypocrite du mariage judéo-chrétien et permis à tout un
chacun de trouver son épanouissement particulier. La lutte contre le CO2
humain va, avec un peu de chance, conserver la planète pour les futures
générations dans une santé retrouvée et améliorée. La lutte contre le Covid et
la découverte des vaccins ARNm permet d’entrevoir un futur sans maladie et
peut-être même, sans mort. Tout cela, n’est-ce pas la marque même du progrès ?
Mais
un progrès vers où ? Un progrès en quoi ? Et un progrès à quel
prix ? « Le progrès » en tant que tel ne veut rien dire !
On peut se qualifier (on ne qualifie jamais les autres ainsi !)
d’être le parti du progrès, ou progressiste, mais le plus souvent, les termes
ne sont pas définis. Cela ne semble guère vouloir dire plus qu’un progrès vers
un avenir apparemment meilleur. Mais qui garantit que l’avenir fondé sur et
caractérisé par ces quatre mensonges sera effectivement meilleur ? Et si
on se trompait ? Si ces quatre mensonges devaient plonger l’humanité dans
un enfer de misère ? Je veux dire qu’il n’y a aucune garantie. Le
progrès pour lequel on se démène pourrait être très décevant. Mais on ne semble
pas vouloir le savoir. On est comme drogué au progrès. Paul Kingsnorth dans Blanched sun, blinded man (soleil
blanchi, homme aveuglé) compare la société technique moderne à une machine, la
Machine, le nouveau dieu d’un monde matérialiste. J’aimerais citer quelques
extraits de son analyse :
C’est
le marché du diable du technium,
et nous n’avons pas arrêté de craquer pour lui : embrasser le nouveau,
perdre l’ancien et vous retrouver plus profondément entrelacé dans un réseau
technologique dont vous ne pouvez pas vous sortir même si vous le souhaitez.
Aussi connu comme le
piège du progrès, c’est le monde dans lequel nous vivons …
…
comme l’a fait remarquer le grand Edward
Abbey : « la croissance pour la croissance est l’idéologie de la
cellule cancéreuse ».
Voilà
donc la Machine. Ce n’est pas simplement la somme totale de diverses
technologies individuelles que nous avons habilement réussi à rassembler… . La
Machine est plutôt une tendance en nous, concrétisée par le pouvoir et les
circonstances, qui fusionne dans une énorme agglomération de pouvoir, de
contrôle et d’ambition.
[…]
Mais
c’est une divinité – et tout au long de l’histoire humaine, de l’Égypte à
Babylone, de Sumer à Rome, chaque fois que la Machine tombe, nous travaillons à
la reconstruire, car à un certain niveau, nous avons besoin d’entendre l’histoire
qu’elle nous raconte sur nous-mêmes :
La
seule contribution durable de la méga-machine fut le mythe de la machine
elle-même : l’idée que cette machine était, de par sa nature même,
absolument irrésistible – et pourtant, à condition de ne pas s’y opposer,
finalement bienfaisante. Ce sortilège magique fascine toujours à la fois les
contrôleurs et les victimes massives de la méga-machine aujourd’hui.
(Citation de Lewis Mumford, The Myth of the Machine, publié en deux volumes
entre 1967 et 1970.)
Plus
loin, il décrit les caractéristiques de cette Machine :
•
Une société centralisée, hiérarchisée,
à grande échelle.
•
Une bureaucratie efficace, capable d’ordonner
et de contrôler les citoyens.
•
Une puissance armée/policière suffisante
à faire respecter l’ordre.
•
Une grande population, principalement
urbaine/métropolitaine, dépendante de la Machine pour sa survie et donc encline
à la défendre.
•
Une économie centralisée; des institutions
financières puissantes.
•
Un besoin d’expansion via la
colonisation (via la puissance militaire, les traités internationaux ou la
pression commerciale) pour sécuriser davantage de marchés et de ressources.
•
Un système de propagande, conçu pour
normaliser ce qui précède (« les médias »).
•
L’envie de remplacer les parties
humaines par des parties technologiques; l’expansion du système technologique à
tous les domaines de la vie.
•
Un réseau de communication universel
avancé, capable à la fois de faire de la propagande et de surveiller/suivre la
population (« le Web »).
•
Une matrice sophistiquée de production
et de distribution de biens et services (« le marché »).
•
L’« efficacité » économique
comme évaluation unique/principale de la valeur. Le commerce comme principal
moteur et valeur de la société.
Ensuite,
il en vient aux valeurs fondamentales de la Machine :
•
Le Progrès : le mythe central de l’âge
de la machine. L’amélioration matérielle dans tous les domaines est à la fois
nécessaire et inévitable. L’avenir sera toujours meilleur que le passé.
•
L’ouverture : les limites sont des
entraves, les frontières sont offensantes, l’autodéfinition est un droit. Tout
doit être exposé, les tabous doivent être brisés. Le bonheur résultera de moins
de restrictions.
•
L’universalisme : les valeurs de la Machine
sont applicables partout et devraient être accessibles à tous de droit, étant
donné leur caractère libérateur … .
•
Le futurisme : contre le passé, contre
le lieu fixe. Il faut s’échapper de l’Histoire, les racines sont des limites au
progrès, et probablement sombrement préjudiciables.
•
L’individualisme : la fragmentation
des communautés locales, des unités familiales et d’autres modes d’organisation
traditionnels au profit de la promotion du désir et de l’ambition personnels.
•
Le technologisme : les nouvelles
technologies sont bienveillantes et inévitables, et malgré les ratés elles doivent
être adoptées. « La technologie est neutre » et n’a pas de
télos : elle peut être utilisée en bien ou en mal.
•
Le scientisme : « La science
et la raison » comme des arbitres « objectifs » et utilitaires de
valeur.
•
Le commercialisme : les valeurs
marchandes s’infiltrent dans tous les domaines de la vie; l’épanouissement
passe par la consommation matérielle.
•
Le matérialisme : les dieux, les
fantômes et autres superstitions rétrogrades doivent être transcendés.
•
TINA : « There Is No Alternative »
(il n’y a pas d’alternative). La Machine est « absolument irrésistible… et
finalement bienfaisante ». L’opposition est au mieux un idéalisme naïf, et
au pire un déni dangereux de ses avantages pour les nécessiteux. La frustration
anti-Machine doit être dirigée vers « l’art », désormais une marchandise
stérilisée et vendable.
La
comparaison entre la Machine et notre société saute aux yeux. Plus que jamais,
nous sommes entrés dans l’ère de la Machine. Et la valeur numéro un en est le
progrès. Ce progrès réside dans l’abandon du passé et de ses contraintes. Ce
qui était vrai autrefois est transformé en un bagage encombrant dont il faut se
défaire. Seul ce qui est vrai aujourd’hui et, mieux encore, ce qui sera vrai
demain doit être embrassé. Que cela soit une « vérité » manipulée par
la Machine et ses opérateurs dans l’ombre, qui veut vraiment le savoir ?
Si
les quatre choses décrites dans cette série d’articles sont effectivement des
mensonges, voire des mensonges pieux – une contradiction dans les termes !
– pouvons-nous imaginer réellement que la négation de la réalité et la
destruction de tous les ponts qui nous relient à elle peuvent être le chemin
vers un futur meilleur ? Avons-nous tant d’exemples de mensonges réussis
qui ont conduit à un avenir meilleur ? N’est-ce pas un pari insensé
au risque de tout perdre ?
Un
progrès vers où ? Un monde où les enfants seront fabriqués par
l’Etat, comme dans Le meilleur des mondes, est-il meilleur ?
Conduira-t-il vers un plus grand bonheur de vivre ? Vers une satisfaction
personnelle durable ? Vers moins d’égoïsme et plus d’altruisme ? Ou
conduira-t-il vers une dictature cruelle en transformant la plupart des gens en
esclaves ?
Un
monde où des codes de conduite sont imposés aux enfants, les poussant à changer
de sexe, où la confusion absolutisée conduit à des comportements choquants à
volonté et où l’hétérosexualité passéiste est reléguée à un comportement à
peine toléré, un tel monde sera-t-il meilleur ? Apportera-t-il une
plus grande maturité et un meilleur équilibre à la société ? Même les plus
optimistes doivent plaider leur ignorance. Dire qu’on va vers un nouveau
paradis ou qu’on fonce dans le mur sont au moins des options également
possibles. Le passé et le meilleur que notre humanité a produit jusque-là
semblent rendre la deuxième option nettement plus probable.
Un
monde où la politique est confiée à une petite élite sur base d’un programme
mensonger, va-t-il vers des lendemains qui chanteront ? Jusque-là,
n’a-t-on pas fait l’expérience du contraire ? La révolution communiste,
a-t-il créé quelque part un paradis sur terre ? La révolution fasciste,
a-t-il mieux réussi ? La révolution verte serait-elle l’exception pour
confirmer la règle ?
L’ultime
version de la Machine est un monde où une mesure vaccinale imposée à tous profite
scandaleusement à ceux qui fabriquent ce « vaccin » en mettant le
monde entier à contribution. C’est un monde où ceux qui refusent l’évangile
vaccinal sont exclus de la société quand bien même cette même société déclare
que les « vaccins » n’ont reçu qu’une mise sur le marché provisoire
du fait que les tests sont toujours en cours.
Un
progrès vers où ? Vers une utopie merveilleuse ou vers une dystopie
mortifère ?
Un
progrès en quoi ? Tant qu’on n’est pas au clair sur la question de ce
qui constitue le progrès, que peut-on vraiment affirmer ? Les grandes
religions ont (avaient ?) une image plutôt claire en quoi leur foi
constitue un progrès. Certaines philosophies avaient une explication claire en
quoi leur conception était un progrès et vers quoi cela conduirait. On peut critiquer
ces conceptions et rejeter ces croyances, mais que met-on à la place quand on
suit ces quatre mensonges ? En quoi l’avortement est-il un progrès ?
En quoi le projet de société LGBT est-il un progrès ? En quoi la
condamnation de l’énergie pétrolière est-il un progrès s’il doit
obligatoirement appauvrir une partie importante de la population ? En quoi
une nouvelle religion de la Nature est-elle un progrès par rapport au
Christianisme qui avait supplanté cette religion il y a de longs siècles ?
En quoi injecter un produit toxique dans autant de gens que possible est-il un progrès ?
En quoi l’interdiction de traitements efficaces et bon-marché est-il un progrès ?
En quoi taire les dizaines de milliers de morts et les handicapés sans nombre à
cause des « vaccinations » est-il un progrès ?
Un
progrès à quel prix ? Ce prix se calcule de différentes façons. On peut
l’estimer en argent : que coûte la politique de l’avortement en frais
directs et en frais dérivés ? Que coûte l’accès aux services hospitaliers
pour changement de sexe ? Le coût de la transformation énergétique atteint
et dépasse les milliers de milliards d’euros. Les politiques Covid ont failli
tuer nos économies et elles sont probablement toujours en train de le faire, et
j’ai déjà mentionné les profits des dizaines de milliards de dollars de
l’industrie pharmaceutique. Manifestement, le « progrès » forcé par
ces quatre mensonges rapporte des sommes astronomiques, de l’argent détourné –
cela va de soi – de toute politique d’assistance sociale tellement
nécessaire : accès à l’alimentation, à l’eau potable, à une médecine de
proximité, pour ne mentionner qu’elles.
Mais
il y a un prix bien plus exorbitant. C’est le prix en vies humaines. Chaque
avortement représente un mort. Une quarantaine de millions de morts par
an ! Les « vaccinations » Covid ont déjà causé des dizaines,
probablement des centaines de milliers de morts. Et cela ne peut même pas
commencer à nous aider à imaginer la souffrance derrière ces deux mensonges.
Plusieurs acteurs derrière les coulisses de ces quatre mensonges en appellent
au dépeuplement et investissent des centaines de millions de dollars pour y
arriver. Ce lien étrange entre mensonge et mort devrait nous inquiéter. Il
annonce un avenir très sombre.
Le mensonge et la certitude du jugement
L’avortement
est une transgression. C’est un assassinat officialisé et multiplié des
dizaines de millions de fois contre cette partie unique de l’humanité qui ne
peut pas se défendre. Non content de cela, on a pratiquement industrialisé
l’horreur. Un commerce de corps avortés s’est développé. L’embryon est devenu
une commodité qui rapporte gros. C’est un commerce qui n’a jamais été condamné.
Je
propose que l’avortement n’est pas seulement un mensonge, il est le
mensonge par excellence, voté en bonne et due forme dans la plupart de nos
pays. « L’état de droit » dont clame les vertus en Europe contient l’acception
et la protection de l’avortement. Il est devenu la norme sans jamais pouvoir
prétendre être normal. Il est légal mais immoral. Mais cela, on est de moins en
moins apte à le saisir et donc à l’accepter.
Il
constitue une transgression. Pas, plus, contre la loi, mais contre quelque
chose de profondément ancrée en nous : notre conscience de la justice et
du bien et du mal. La plupart des gens ressentent cela. Au plus profond de
nous, nous savons que l’avortement pose problème. On n’a pas le droit – sur le
plan personnel – de mettre fin à la vie d’autrui. Mais quand l’état décide que,
désormais, c’est normal, selon le nouveau normal qui correspond aux nouvelles
normes, de plus en plus de gens adaptent leur conscience, ce qui veut dire qu’ils
tuent quelque chose en eux en faisant taire la voix intérieure. Pourtant, une
transgression a bien eu lieu, et notre société n’est plus la même à cause de
cela. Toute transgression entraîne culpabilité et châtiment. Tout ce que nous
observons d’inhumain, de déshumanisé depuis que nos pays ont voté la loi qui
enlève la protection à la vie humaine est à ramener à cette transgression. Ce n’est
pas qu’il n’y avait pas de choses inhumaines avant. Mais ici on a enlevé le
droit à la vie à cette partie de notre race qui est dans l’impossibilité absolue
de se défendre, qui n’a rien fait, qui ne peut être accusée de rien. On lui a enlevé
ce droit, dans la plupart des cas, par choix de confort, par volonté de n’être
pas incommodé.
Cette
transgression implique Dieu.
Jusque-là,
je n’ai mentionné Dieu qu’une seule fois, dans l’introduction. J’avais une
raison pour cela. Je ne voulais pas écrire un texte pour les seuls croyants. Je
voulais un texte bien plus général, un texte qui concerne notre humanité. Mais
cela ne veut pas dire que Dieu n’est pas impliqué. Notez bien, je ne vais pas
essayer de prouver Dieu. Quelle prétention ce serait ! Je vais faire comme
la Bible qui commence en posant tout simplement la réalité de Dieu : « Au
commencement Dieu … » Que l’on croie ou non n’a bien sûr aucun effet
sur Dieu ! Dieu est, massivement et incontournable à long terme. Comme
Créateur de la vie, il nous tient pour responsables de notre façon de « gérer »
celle-ci. L’avortement est une transgression contre sa volonté, contre sa loi.
Beaucoup
de choses sont qualifiées de transgression. Mais lorsqu’une société, une culture,
décrète qu’un crime contre la vie elle-même devient la nouvelle norme, elle dépasse
sciemment une limite absolue. Elle devient coupable et provoque le jugement. Je
ne parle pas ici de jugement personnel – ce n’est pas mon sujet – mais de
jugement sociétal.
Si
vous ne croyez pas en Dieu parce que, selon vous, il n’existe pas, ceci ne
devrait pas vous toucher, pas plus que si vous devriez me dire à moi que les
catastrophes de notre monde sont l’effet de l’action d’extraterrestres. Je n’y
crois pas et une telle affirmation ne va donc pas m’émouvoir. Je peux l’entendre
avec curiosité et passer à autre chose ! Mais, étrangement, dès qu’on
parle du jugement de Dieu, ce même détachement n’est que rarement affiché !
Très vite, on entendra des cris du genre : « Faites-le taire !
On ne devrait pas avoir le droit de dire cela ! » Une telle
implication émotionnelle est probablement la preuve que la non-croyance affichée
est plus une façade qu’une conviction profonde ! Comprenez-moi : vous
pouvez croire à l’existence de Dieu et être profondément choqué à l’idée du
jugement. La seule chose que je répondrai à une telle conviction – qui se
respecte ! – est que ce Dieu-là n’est pas le Dieu de la Bible. Et moi, c’est
le Dieu de la Bible qui me préoccupe !
La
transgression entraîne le jugement (selon la Bible donc !). Voici un
extrait de la Lettre de l’apôtre Paul à l’église de Rome :
Comme
ils n’ont pas voulu reconnaître Dieu, Dieu les a laissés suivre leur
intelligence tordue, et ils font ce qu’on ne doit pas faire. Ils sont pleins de
toutes sortes d’injustice. Ils font le mal, ils veulent ce qui appartient aux
autres, ils sont méchants, ils sont pleins de jalousie. Ils tuent, ils se
disputent, ils trompent les autres, ils agissent n’importe comment. Ils
racontent des mensonges sur les gens, ils disent du mal d’eux. Ils sont ennemis
de Dieu, ils insultent les autres, ils sont orgueilleux, ils se vantent, ils
trouvent tous les moyens pour faire le mal. Ils n’obéissent pas à leurs
parents. Ils sont stupides, ils ne tiennent pas leurs promesses, ils sont sans
cœur et sans pitié. Pourtant, ils connaissent bien le jugement de Dieu. Ceux
qui agissent ainsi méritent la mort. Eh bien, non seulement ils font ces
choses-là, mais encore ils approuvent ceux qui les font ! (Romains 1.28-32
PdV)
Les
« ils » du début sont les hommes du temps de Paul. Et il dit à trois
reprises – j’en ai cité la troisième – que le rejet de Dieu provoque le
jugement, et que ce jugement commence par le fait que Dieu laisse faire, qu’il
enlève les freins. La conséquence en est que le comportement humain dans son
ensemble fait fi de la conscience et transforme le monde en enfer. Le jugement,
avant de prendre une tournure plus officielle – et individuelle –, se manifeste
dans une incapacité d’apprécier les choses à leur juste valeur. Tout se
dégrade. Le mensonge devient vérité et la vérité devient chose haïe et
interdite. Il faut balayer tout souvenir de Dieu. Dans cette dégradation, l’avortement
a joué un rôle déterminant. Avant, la plupart du temps, toutes ces choses
existaient à une échelle plus restreinte. Depuis, elles sont devenues normales.
Bientôt, elles seront la règle.
On
voit cela dans les trois mensonges suivants.
Avec
la théorie du genre, une confusion terrifiante est devenue la loi. Les
convictions d’avant ont été mises sens dessus-dessous. Et la plupart des gens, y
compris parmi ceux et celles qui ont pouvoir d’influencer la loi, sont devenus
incapables de discerner l’anormalité des pensées et des propos. On danse sur sa
tête, mais on est convaincu que c’est ainsi qu’il faut danser. Et malheur à
ceux qui veulent danser autrement ! Contre toute observation de la réalité,
la pensée humaine a accepté pour normale une fantaisie sans réel fondement. C’est
ce que j’appelle le mensonge. Ce n’est pas nécessairement un mensonge
conscient, une torsion volontaire de la vérité et donc une tromperie. C’est peut-être
bien davantage une illumination qui échappe à toute rationalisation. Et c’est
en cela que réside le jugement. La capacité de penser autrement semble avoir
été enlevée. Et l’on juge avec mépris toute pensée du monde d’avant « de
la domination mâle, blanche et chrétienne ». C’est dès lors le comble que
de découvrir que cette rébellion contre l’héritage judéo-chrétien soit en même
temps un jugement divin sur notre société ! Que la liberté revendiquée et
orgueilleusement manifestée soit en même temps la révélation de la colère de
Dieu ! La Bible maintient qu’il a abandonné les hommes à des passions
contre nature. Ainsi, ce que l’on revendique est en même temps la preuve du
jugement ! Même si on n’y croit pas un instant !
Avec
le climat, il y a une chose semblable. On s’est mis dans la tête que l’homme
peut changer le climat. Il l’aurait changé de par son comportement coupable et
il devra maintenant être obligé à réparer et à souffrir si besoin. Dans tout ce
discours, la Nature est plus importante que l’homme. C’est l’homme qui est le
problème. Il est en trop grand nombre, il pollue, il détruit. Seulement, on n’a
pas la preuve que c’est lui le vrai coupable du climat qui se détériorerait. Le
CO2 anthropique n’est pas en cause d’un éventuel réchauffement
climatique, du moins, la science semble démontrer cela comme nous l’avons vu.
On ment aussi par omission, en « oubliant » le passé récent relativement
chaotique du système terre. Mais comme un tel discours esquive la
responsabilité humaine, il devient intolérable. Tout argument du contraire est
ridiculisé pour la simple raison que l’on a un agenda arrêté et que l’on est
bien décidé de le respecter. Et si la réalité ne correspond pas au discours, on
ne se gêne pas de la changer avec toute l’émotivité propre aux jeunes
embrigadés pour la cause. Autrement dit, la réalité qu’on veut voir l’emporte
de loin sur celle que l’on voit. Ne serait-il pas l’évidence du jugement qui
obscurcit la pensée des hommes au point de courir derrière un mirage ?
Est-il
aussi possible que les perturbations de la météo et ses conséquences affreuses
soient une autre manifestation du jugement de Dieu ? Cela est clairement
enseigné dans la Bible, même si cela est devenu plutôt indigeste aujourd’hui.
Permettez-moi de m’expliquer par une longue citation :
L’Eternel déchaînera
contre vous la misère, le désordre et la ruine dans tout ce que vous
entreprendrez et que vous exécuterez, jusqu’à ce que vous soyez complètement
détruits, et vous ne tarderez pas à disparaître, parce que vous m’aurez
abandonné et que vous aurez commis de mauvaises actions. L’Eternel vous enverra
une épidémie de peste qui finira par vous éliminer du pays dans lequel vous
allez entrer pour en prendre possession. Il vous frappera de maladies qui vous
feront dépérir : des fièvres et des inflammations de toute nature. Il
frappera aussi vos champs par la sécheresse, la rouille et le charbon. Tous ces
fléaux vous poursuivront jusqu’à ce que vous disparaissiez. Le ciel au-dessus
de vos têtes sera aussi dur que du bronze, et la terre sous vos pieds sera
comme du fer. Au lieu de pluie, l’Eternel enverra sur votre pays de la
poussière et du sable qui tomberont du ciel sur vous jusqu’à ce que vous soyez
exterminés.
Vous sèmerez beaucoup de
grains dans vos champs, mais vous ferez de maigres récoltes, car les
sauterelles auront tout dévasté.
Les criquets dévasteront
tous vos arbres et mangeront les produits de vos terres.
Toutes ces malédictions
fondront sur vous, vous poursuivront et vous atteindront, jusqu’à ce que vous
soyez exterminés, parce que vous n’aurez pas obéi à l’Eternel votre Dieu, en
observant les commandements et les lois qu’il vous a donnés.
Il lancera contre vous,
depuis les confins du monde, une nation lointaine dont vous ne comprendrez pas
la langue, elle fondra sur vous comme un aigle sur sa proie. Ce sera une nation
d’hommes au visage dur, sans respect pour le vieillard ni pitié pour les
enfants.
Après avoir été aussi
nombreux que les étoiles du ciel, vous ne serez plus qu’une poignée d’hommes,
parce que vous n’aurez pas obéi à l’Eternel votre Dieu.
La terreur envahira votre
cœur à cause de tout ce que vous aurez constamment sous les yeux, de sorte que
le matin vous direz : « Si seulement c’était le soir ! » Et
le soir : « Quand donc viendra le matin ? » (Deutéronome 28.20-24,28,42,45,49,50,62,67
Semeur)
Toutes
ces choses sont dites aux oreilles du peuple d’Israël sur le point d’entrer
dans la terre promise, pour le prévenir qu’il n’y a pas un droit automatique au
bonheur et à la paix. Dieu pouvait devenir son ennemi. Or, en ces temps
qui sont les nôtres, est-il si incongru de penser qu’il puisse exercer de jugements
pareils contre nos nations pour la simple raison que sa patience est arrivée à son
terme ? La main de Dieu est-elle levée contre notre société sophistiquée
et découvrons-nous que nos équilibres reposent sur du sable ? Peut-être est-il
temps de le considérer et de nous détourner de notre folie de croire que nous n’avons
pas besoin de lui.
Ce
qui nous amène au dernier mensonge, celui du Covid. Je tiens à rappeler
que je n’affirme pas ici que le Covid n’existe pas. Ce n’est
donc pas la question ici. Mais mensonge il y a. Les preuves commencent à sortir
que cette pandémie a été planifiée et que l’un des buts en était la vaccination
universelle avec un produit dangereux aux effets potentiellement destructeurs.
Y a-t-il un jugement dans tout cela ? Peut-être bien. Lorsque les gens se
mettent à croire des choses qui les desservent, il y a peut-être jugement.
Voici ce que dit la Bible en parlant des temps qui précèdent de peu le retour
de Christ :
Il usera de toutes les
formes du mal pour tromper ceux qui se perdent, parce qu’ils sont restés fermés
à l’amour de la vérité qui les aurait sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie
une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge. Il agit ainsi pour
que soient condamnés tous ceux qui n’auront pas cru à la vérité et qui auront
pris plaisir au mal. (2 Thessaloniciens 2.10-12 Semeur)
Le
‘il’ dans ce texte est l’Antichrist que l’Apocalypse appelle la Bête, l’homme
toxique de la fin qui organisera et exercera le contrôle total de la société de
son temps juste avant que Jésus revient. L’apôtre Paul affirme que la crédulité
des hommes de ce temps est un jugement qui les frappe parce qu’ils n’ont pas
aimé la vérité « qui les aurait sauvés ». Il s’agit de la vérité de l’Évangile.
Autrement dit, une société qui a balayé la foi dans le Dieu de la Bible est une
société qui s’expose à ce jugement terrifiant : ils croiront au mensonge
pour leur perte. Est-ce de cela que nous sommes témoins aujourd’hui ? Nous
savons que le Covid a un taux de survie d’au-delà de 99%. Nous savons
que la mortalité à cause du « vaccin » atteint des chiffres énormes. Nous
savons que de plus en plus de personnes « vaccinés » à deux ou à trois
doses tombent malades et meurent. Mais la plupart des gens refusent d’y croire.
Qui les a aveuglés ? Certains répondront : le diable. C’est possible.
Mais la réponse de la Bible dans l’extrait ci-dessus fait froid dans le dos. Décider
de ne pas aimer la vérité de l’Évangile peut vous amener au jugement.
Il
faut terminer. La pénétration de ces quatre mensonges dans notre société ne
peut être sans conséquence. Pour quiconque a des yeux pour le voir, aucun
progrès n’en a été le résultat. C’est de « régrès » qu’il faudrait
parler. L’imposition d’une pensée unique nous renvoie aux années sombres des dictatures
d’autrefois avec leurs suppressions violentes des pensées et des penseurs
contraires. Aujourd’hui, sur le chemin unique qui mène vers « le progrès »,
toute autre route doit être barrée. Tout être en surnombre doit être éliminé. Tout
renvoi au Dieu ancien doit être banni.
La
Machine qui est le responsable de ce crime ne tolérera aucune contradiction. Elle
est une Bête qui veut asservir tout homme pour le lier dans les ténèbres. Elle veut
nous faire croire qu’il n’y a pas d’autre dieu, qu’il n’y a pas d’autre bonheur,
qu’il n’y a pas d’autre vie. Elle ment.
Mais
le jugement ne dort pas. Ceux qui ont voulu mettre le Dieu vivant au placard n’ont
jamais pu fabriquer de placard assez grand pour le contenir. C’est lui qui aura
le dernier mot. Sa justice triomphera. Son Messie règnera. Car
Dieu
annonce maintenant à tous les êtres humains, partout où ils se trouvent, qu’ils
doivent changer d’attitude, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde
avec justice par l’homme qu’il a désigné. Il en a donné à tous une preuve
certaine en le ressuscitant. (Actes 17.30,31 Segond 21)
Il
n’est pas trop tard pour revenir à lui. Mais il l’est presque.