Le culte de la Liberté

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mardi 21 mars 2023

La vaccination contre la coqueluche et ses leçons

 La tendance fatale de l’humanité à arrêter de réfléchir à une chose quand elle ne paraît plus devoir être mise en doute est la cause de la moitié de ses erreurs.
– John Stuart Mill, 1806-1873.

La vaccination contre la coqueluche a vraiment démarré chez nous dans les années 1950. Elle montre des correspondances étonnantes à la fois avec ce qui s’est passé avant, comme pour les vaccinations contre la variole [1], la polio et la rougeole, comme aussi pour une certaine vaccination autrement plus actuelle. Dans ce sens, c’est un excellent exemple pour résumer le message d’un livre essentiel : Dissolving illusions[2]

Egbert Egberts

21 mars 2023

 

Nous avons probablement tous été éduqués à croire que ce sont les vaccins qui ont permis de vaincre les terribles maladies infantiles de l’histoire humaine. Pourtant, c’est une fable ! Cela ne correspond pas aux données que nous possédons. C’est typiquement le cas d’un narratif dominant qui a réussi à faire oublier les faits. Ce processus est allé très loin au point où simplement rappeler les faits ne rencontre qu’incrédulité, agacement et colère. Mettre en doute le glorieux passé des vaccins revient aujourd’hui à commettre un blasphème scientifique. C’est impardonnable ! Et pourtant, les statistiques sont claires !

Voici les statistiques pour la coqueluche en Angleterre :
















England and Wales whooping cough mortality rate from 1838 to 1978. (Record of mortality in England and Wales for 95 years as provided by the Office of National Statistics, published 1997; Report to The Honourable Sir George Cornewall Lewis, Bart, MP, Her Majesty’s Principal Secretary of State for the Home Department, June 30, 1860, pp. a4, 205; Essay on Vaccination by Charles T. Pearce, MD, Member of the Royal College of Surgeons of England; Parliamentary Papers, the 62nd Annual Return of the Registrar General 1899 (1891–1898)).

Les statistiques pour d’autres maladies infantiles sont semblables. Vous pouvez les retrouver sur le site du livre remarquable Dissolving illusions. La conclusion de ces statistiques est que la vaccination est souvent intervenue quand la maladie avait déjà été vaincue, essentiellement par l’amélioration de la nutrition et de l’hygiène. Pourtant, ces maladies avaient semé la mort dans nos sociétés occidentales et ailleurs. La coqueluche elle aussi fut une tueuse. Des centaines de milliers d’enfants et d’adultes en sont morts. Il suffit de regarder la graphique précédente pour s’en convaincre. Pour un ensemble de maladies, voici les statistiques suivantes par exemple :



England and Wales mortality rates from various infectious diseases from 1838 to 1978. (Record of mortality in England and Wales for 95 years as provided by the Office of National Statistics, published 1997; Report to The Honourable Sir George Cornewall Lewis, Bart, MP, Her Majesty’s Principal Secretary of State for the Home Department, June 30, 1860, pp. a4, 205; Essay on Vaccination by Charles T. Pearce, MD, Member of the Royal College of Surgeons of England; Parliamentary Papers, the 62nd Annual Return of the Registrar General 1899 (1891–1898))

Avant d’aller plus loin, et pour aider le lecteur habitué au vocabulaire de sa langue, il peut être utile de préciser les choses suivantes :

Tableau trilingue des maladies infantiles :

Maladies infantiles

Childhood diseases

Kinderziektes

Coqueluche

Whooping cough / Pertussis

Kinkhoest

Diphthérie

Diphtheria

Difterie

Oreillons

Mumps

Bof

Rougeole

Measles

Mazelen

Rubéole

German measles (Rubella)

Rodehond

Scarlatine

Scarlet fever

Roodvonk

Varicelle

Chicken pox

Water pokken

Variole (petite vérole)

Smallpox

Pokken

Vaccins :

DTP = Diphtérie, Tétanos et Polio en Europe

DTP ou DTaP = Diphtheria, Tetanus and Whooping cough (Pertussis) dans le monde anglophone

MMR = Measles, Mumps and Rubella

 

La vaccination contre la coqueluche

On peut dès lors se poser la question : Qu’est-ce que la vaccination a apporté comme un plus dans la lutte contre cette maladie ? C’est une bonne question. Elle nous plonge dans le vécu des vaccinés dès la deuxième moitié des années ’40 jusqu’à l’abolition de cette vaccination, du moins, dans certains pays.

Très vite, dès 1945, les premiers problèmes apparaissent. Deux jumeaux meurent à 10 mois d’âge après leur deuxième injection du vaccin Diphthérie-Coqueluche. En 1948 est publié un article dans le Pediatrics qui relate des cas de lésions cérébrales suite à l’usage du vaccin et similaires aux cas d’autisme qui augmenteraient spectaculairement quelques dizaines d’années plus tard. « [D]es enfants ont développé des symptômes cérébraux aigus endéans des heures après l’administration du vaccin contre la coqueluche. » La conclusion des auteurs est que le risque du vaccin semble trop important si tout ce qu’on empêcherait était une « attaque moyenne de coqueluche. » Au moment où ils écrivent, la coqueluche n’était plus que rarement mortelle. La plupart du temps, la coqueluche était devenue une maladie sans réelles conséquences.

En 1960, le Docteur Ström, médecin suédois, se pose la question si une vaccination universelle contre la coqueluche est toujours justifiée à cause d’une mortalité aussi diminuée. Car l’incidence des complications neurologiques était plus élevée après la vaccination qu’après la maladie elle-même.

S’ajoute à cela la considération que la maladie, en général sans gravité, confère une immunité durable, peut-être permanente, là où l’immunité vaccinale diminue rapidement.

En 1979, quatre bébés meurent moins de 24 heures après avoir reçu le vaccin DTP. Ces quatre décès furent qualifiés de mort infantile subite et inexpliquée. Pourtant, la plupart des experts persistaient à ignorer ces rapports. Pour eux, toute encéphalopathie n’était qu’une ‘coïncidence’ qui aurait eu lieu tout autant sans le vaccin. Comme avec la vaccination contre la variole un siècle plus tôt, il y avait une opinion médicale préconçue contre le fait de reconnaître qu’une procédure médicale promue lourdement pouvait être dommageable. Or, ici comme dans beaucoup d’autres cas, les dommages sévères infligés étaient particulièrement tragiques du fait qu’ils étaient iatrogènes (causées par l’intervention médicale) et touchaient principalement des enfants en excellente santé jusque-là.

Le professeur Wolfgang Ehrengut, ancien directeur de l’Institut de Vaccinologie et de virologie de Hambourg en Allemagne, écrivait en 1991 : « En conclusion, je suis convaincu que les complications de pertussis au système nerveux central sont une réalité et qu’elles sont selon moi sous-estimées. La controverse autour de l’acception légale de l’existence d’encéphalopathie causée par le vaccin anti coqueluche est terminée. » (Acta Pӕdiatrica Japonica)

Mais cela n’a pas mis fin à l’ignorance officielle. En 1993, les Centres for Disease Control (CDC) aux Etats-Unis produisent un guide sur les immunisations à l’intention des parents. On y prétend que les lésions cérébrales dues au vaccin DTP n’ont pas été prouvées. Les auteurs ont dû passer à côté des études précédentes, y compris le rapport de 1985 de l’Institute of Medicine, qui fait état de 10.300 attaques, 164 cas d’encéphalite, 60 cas d’handicap chronique et de deux à quatre décès chaque année par le vaccin DTP.

Malgré les preuves du contraire, le mythe continue à être répandu que ce sont les vaccins qui ont fait reculer la maladie. Ainsi, dans le journal Pediatrics en 1988, un article du Task Force on Pertussis commence ainsi :

Aux Etats-Unis, l’immunisation massive des bébés et des enfants a réussi à gagner le contrôle sur la coqueluche. Avant l’ère de la vaccination, il y avait 115.000 à 270.000 cas de coqueluche avec 5.000 à 10.000 décès dus à la maladie chaque année. Les dernières 10 années, il y a eu 1.200 à 4.000 cas et 5 à 10 décès par an.

Cet article prétendait que des milliers d’enfants mouraient chaque année de la coqueluche, mais que, depuis l’introduction du vaccin DTP, très peu en sont morts. Des statistiques furent produites pour prouver ce point. Tout d’abord, un document reprenait les chiffres entre 1900 et 1934 (5.000 à 10.000 décès). Un autre document montrait qu’à partir de 1970 jusqu’en 1988, il y avait 5 à 10 décès. Mais qu’en est-il des années intermédiaires, entre 1934 et 1970 ? A quel moment eut lieu le déclin dans les chiffres ? Voici les statistiques complètes pour les Etats-Unis (cf. aussi les statistiques pour l’Angleterre au début de cet article) :

United States whooping cough mortality rate from 1900 to 1967. (Vital Statistics of the United States 1937, 1938, 1943, 1944, 1949, 1960, 1967, 1976, 1987, 1992; Historical Statistics of the United States—Colonial Times to 1970 Part 1; Health, United States, 2004, US Department of Health and Human Services; Vital Records & Health Data Development Section, Michigan Department of Community Health; US Census Bureau, Statistical Abstract of the United States: 2003; Reported Cases and Deaths from Vaccine Preventable Diseases, United States, 1950–2008)

Environ 92% du déclin dans les décès a eu lieu avant l’introduction du vaccin aux Etats-Unis et 99% en Angleterre ! Autrement dit, le vaccin n’y était pour rien !

Le drame est que les médecins ne reçoivent pas une telle vue d’ensemble durant leurs études. Il se produit ainsi une dissonance cognitive. Une fois la vérité rétablie, peut-on encore pratiquer la médecine comme avant ?

On a remarqué aussi qu’entre 1975 et 1984, il y a eu une diminution dramatique de vaccinations. Cependant, la mortalité n’est pas repartie à la hausse et les admissions en service hospitalier ont diminué. Ce fut le résultat inverse de ce à quoi on aurait dû s’attendre si le décroissement de la maladie dépendait des taux de vaccination.

En Suède, en 1978, 84% des enfants porteurs du virus avaient reçu trois doses du vaccin. Comme la confiance dans le vaccin n’y était plus, les autorités ont décidé de retirer le vaccin en 1979 parce qu’il était jugé à la fois inefficace et possiblement dangereux.

Le vaccin a-t-il fait reculer la maladie ?

Y a-t-il une différence entre la mortalité et la présence de la maladie ? Forcément. En fait, la diminution de 99% de la mortalité n’est pas une indication fiable de la disparition de la maladie. Dans le British Medical Journal d’août 2012, D. Jenkinson observe que la maladie n’a pas disparu. Ce qui a disparu est la capacité des médecins de la reconnaître. Le fait de surestimer l’efficacité du vaccin peut conduire à ignorer les signes de la présence du virus. Beaucoup de toux persistants ne sont plus reconnus comme des signes de la présence de la coqueluche. Ainsi, des études parmi des adultes souffrant de toux chronique démontrent, suite à des examens sérologiques, que 20-25% avaient été contaminé récemment par l’infection de Pertussis B. L’assurance que le vaccin donnait une protection à vie contre la maladie, assurance commune à tous les vaccins lors de leur développement, est allée de pair avec un changement de la définition de la maladie. Mais on s’est rendu compte qu’on faisait erreur. La susceptibilité d’attraper la coqueluche douze ans après la vaccination pourrait s’élever à 95%.

Lors d’une épidémie de coqueluche à Cincinnati en 1993, on a observé le retour de la maladie parmi des enfants vaccinés en bonne et due forme. Même un mois après vaccination, dans une autre étude parmi des adultes en 2007, on a observé que seulement 20% avait développé des concentrations mesurables d’anticorps contre la toxine de la coqueluche. Faut-il dès lors vacciner les adultes de plus en plus souvent ?

Et parmi les enfants ? Une étude de 2012 conclut que le vaccin de la coqueluche donné aux bébés et aux jeunes enfants perd une bonne partie de son efficacité après seulement trois ans. L’étude démontrait aussi que la plupart des enfants souffrant de la coqueluche avait pourtant été vaccinés. Contrairement à la croyance médicale, la maladie ne touchait pas les non-vaccinés plus que les vaccinés. Le groupe le plus touché étaient les 8-12 ans qui avaient été vaccinés. En fait, la protection donnée par une infection naturelle est largement supérieure à celle acquise par vaccination, des dizaines d’années en fait.

Quelle est la raison derrière cela ?

Lorsqu’une personne naturellement immune est de nouveau exposée à la bactérie de la coqueluche, le corps répondra efficacement et le système immunitaire s’attaque à la maladie. Mais cela n’est pas nécessairement le cas des personnes vaccinées. Le corps se sert de sa mémoire de la première exposition afin de réagir rapidement. Mais lorsque cette première exposition consiste en fait du vaccin, le corps agira selon la manière que le vaccin a programmé le corps d’agir. C’est cela le concept du péché originel antigénique.

La bactérie de la coqueluche secrète plusieurs toxines, dont la dernière est la toxine d’adenylate cyclase (ACT). Cette toxine forme la base de la réponse immunitaire initiale en cas d’une infection naturelle. Or, cette toxine est absente dans le vaccin. A cause de cela, le corps n’est pas programmé pour réagir contre l’ACT à l’avenir du fait que le programme est le résultat du vaccin. Cela résulte dans une tolérance induite à l’ACT produite par la coqueluche. Une réaction semblable a été observée lors de l’épidémie H1N1. A cause du péché originel antigénique, les vaccinés seront incapables de réagir efficacement à la bactérie, d’où le fait qu’ils sont plus aptes à être des vecteurs de la maladie.

Le vaccin ne fait pas disparaître la maladie et on continue à dépeindre la maladie comme sérieuse. Le résultat est un encouragement à continuer à se faire vacciner. Pourquoi fait-on cela ? Qu’y a-t-il à gagner avec un comportement vaccinal pareil ? Beaucoup ! La vaccination est devenue un outil profitable et essentiel de la médecine. C’est une motivation suffisante pour taire les problèmes avec les vaccins afin de les faire oublier ou les caractériser d’une invention pure et simple. Notre ignorance de comment les maladies infantiles ont disparu et notre conviction que c’est à cause des vaccins sont preuve intrigante de l’efficacité de la manœuvre.

En plus, le système immunitaire n’est que partiellement connu. C’est l’affirmation du Dr Garry Fathman, professeur d’immunologie et de rhumatologie et directeur associé de l’Institute for Immunology dans un article de l’été 2011 dans Stanford Medicine. Il y écrit notamment : « Nous ne pouvons même pas être certain comment reconnaître si le système immunitaire ne fonctionne pas bien, pour ne rien dire du pourquoi, du fait que nous n’avons pas de quoi évaluer un système immunitaire humain en bonne santé pour savoir à quoi cela ressemble. Malgré des milliards dépensés sur des stimulants immunitaires dans les magasins et pharmacies l’année passée, nous ignorons ce qu’ils font réellement – si déjà ils font quelque chose – ou même ce que veut dire un ‘stimulant immunitaire. »

Malgré des taux de vaccination élevés, les rapports nous disent que la coqueluche circule beaucoup, plus que quand on vaccinait moins. On commence à noter une résistance au vaccin dans la bactérie de la coqueluche. Devra-t-on conclure que la vaccination massive a eu un effet préjudiciable sur la capacité de combattre cette maladie ? Il semble que oui. Puisque les boosters n’augmentent pas les qualités bactéricides du sang et contribuent à la résistance bactérienne, pourquoi les recommander ?

Autre problème : ce sont les vaccins eux-mêmes qui sont maintenant une source de tests PCR faux-positifs de la coqueluche. Or, on prescrit des antibiotiques en cas de tests positifs, bien qu’il y a des études qui montrent que ce traitement a un effet opposé et qu’il prolonge la maladie. Un traitement efficace naturel et non toxique à base de vitamine C existe. Si les gens devaient comprendre cela, ils hésiteraient faire vacciner leurs enfants.

Pour conclure

Une réévaluation de l’approche médicale de la coqueluche, comme d’autres maladies infantiles, est hautement désirable. Pourtant, il ne faut pas s’attendre à ce que cette autre approche ait lieu. Voici la conclusion d’un article sur le sujet au nom du Comité national de conseil vaccinal aux Etats-Unis. L’article était écrit par E. K. Marcuse dans le journal Pediatrics d’octobre 1998 sous le titre « United States Vaccine Research: A Delicate Fabric of Public and Private Collaboration ». Ces quelques paragraphes terminent ce chapitre 13 sur la coqueluche dans le livre Dissolving illusions :

La collaboration et la coopération des agences gouvernementales telles que le NIH, les CDC, la FDA, l’USAID, le ministère de la défense, les grandes entreprises productrices de vaccins, les petites entreprises de recherche et les universités sont essentielles pour assurer le succès et pour remplir la promesse des avancées récentes sur le plan de la science et de la technologie.

Des menaces contre toute partie de ce réseau délicat de recherche et de développement des vaccins mettront en péril le développement rapide et la fourniture de nouveaux vaccins pour sauver et améliorer la vie du peuple américain. […] Ces recommandations du Comité national de conseil vaccinal contribueront à assurer que les politiques publiques prennent en considération ce réseau de recherche et de développement et feront tout pour le soutenir afin de faciliter l’introduction et la fourniture en temps utile de nouveaux vaccins.

Lorsque le rôle de la recherche académique est de promouvoir et de soutenir ce tissu délicat de collaboration, qui osera parler contre ceux qui les paient – particulièrement dans le climat actuel ?

Pour servir l’intérêt public, les comités qui conseillent les gouvernements doivent être indépendants de l’industrie, mais de tels comités ne peuvent être pertinents et efficaces s’ils sont isolés de l’expertise et de l’expérience de l’industrie, qui est le principal pourvoyeur de fonds de la recherche et du développement des vaccins.

Jusqu’à ce que ce triangle politique soit brisé, les parents doivent savoir que la santé de leurs enfants repose sur leur propre recherche et bon jugement. 

Dix ans plus tard

Dix ans se sont écoulés depuis la première sortie du livre Dissolving illusions. Ces dernières années ont vu une campagne vaccinale unique, d’envergure mondiale, dans le but de vaincre le Covid-19. Si cette pandémie était essentiellement différente de la coqueluche, les comparaisons sautent aux yeux dès qu’on regarde la manière d’y faire face. J’aimerais terminer à en rappeler un certain nombre de points.

Nous avons tous été programmés à surestimer la vaccination. C’est le moyen idéal pour arriver à bout des maladies sans besoin de traitements plus ou moins intensifs. En fait, ce n’est même pas le moyen idéal, c’est le seul moyen. Cela permettra à notre système immunitaire de reconnaître les virus et de les éliminer à vie. C’est ce qu’on nous a raconté tant pour les vaccins en général que pour le Covid-19. Tout a été fait pour nous préparer à courir vers les centres de vaccination. Et comme il n’y avait aucun traitement – condition sine qua non pour une mise sur le marché d’un vaccin inconnu, sur lequel on ne possède aucun recul – et qu’on a grossi le trait de la dangerosité du virus, on a accepté sans réfléchir le récit officiel et répété ad nauseam qu’il fallait à tout prix être tous vaccinés pour se protéger l’un l’autre (!). Plus tard, on a ajouté que, malgré les promesses initiales, il faudrait s’habituer à des rappels et des boosters quasi sans fin. Car l’immunité « à vie » s’est très vite muée en une immunité à court, voire à très court terme. On a aussi traité d’irresponsables ceux et celles qui refusaient de se faire vacciner. Ils nous mettaient en danger ! Mettez-les au ban de la société ! A mort ! Mais oui, on a entendu tout ça.

Tout cela, on l’avait déjà observé avec les vaccinations du passé. Mais on l’a oublié. On a tout fait pour nous le faire oublier. Des maladies infantiles qui se guérissent avec des moyens simples et peu chers, nous ne l’avons pas su. Nous avons pris pour argent comptant l’évangile vaccinal et nous avons été vaccinés nous-mêmes, nous avons fait vacciner nos enfants et nous avons été programmés pour que cela ne soit pas prêt de changer.

On avait connu cela au sujet de la vaccination contre la variole. Pour la coqueluche, on a remis le couvert en taisant la vérité. Pour le H1N1, on a réessayé. Et pour le Covid, on a mis les bouchées doubles. Que cela n’ait pas eu les succès imaginés au passé, nous l’ignorons.

Voici, pour rappel, les « déjà vus » de la période de vaccination contre la coqueluche. Je rappelle que tout ceci date de bien avant la pandémie de Covid-19. Pourtant, on dirait que ce sont les propos dangereux d’un complotiste moderne !

1.        L’immunité vaccinale diminue rapidement. On a commencé par dire qu’elle était durable, voire à vie, mais très vite, on a dû déchanter.

2.        Des décès de vaccinés et l’apparition de cas de mort infantile subite et inexpliquée. Ces cas étaient regardés comme des ‘coïncidences’ par les autorités sanitaires.

3.        Des lésions cérébrales apparaissent suite à l’usage du vaccin. Elles étaient similaires aux cas d’autisme qui augmenteraient spectaculairement un peu plus tard.

4.        Ces complications neurologiques étaient nettement plus élevées après la vaccination qu’après la maladie elle-même.

5.        Il y avait une opinion médicale préconçue contre le fait de reconnaître qu’une procédure médicale promue lourdement pouvait être dommageable. D’où une grande résistance à reconnaître les dommages dus aux vaccins.

6.        Ces dommages sévères étaient particulièrement tragiques du fait qu’ils étaient iatrogènes (causées par l’intervention médicale) et qu’ils touchaient principalement des enfants en excellente santé jusque-là.

7.        Une fois la vaccination mise en place, la maladie ne touchait pas les non-vaccinés plus que les vaccinés. Or, on aurait dû s’attendre au contraire.

8.        Quand il y avait une diminution dramatique de vaccinations, la mortalité n’est pas repartie à la hausse pour autant.

9.        Les vaccinés étaient plus aptes à devenir des vecteurs de la maladie.

10.    L’apparition du péché originel antigénique : le vaccin rendait les gens plus démunis devant la maladie.

11.    La vaccination était devenue un outil profitable et essentiel de la médecine. Autrement dit, l’argent jouait un rôle important (prépondérant ?) dans le maintien de la politique vaccinale.

12.    Les effets secondaires graves furent caractérisés d’être une invention pure et simple.

13.    La coqueluche circule toujours beaucoup, plus d’ailleurs que quand on vaccinait moins.

14.    Les vaccins étaient une source de tests PCR faux-positifs de la coqueluche.

15.    Un traitement efficace naturel et non toxique à base de vitamine C existait, preuves à l’appui, mais la médecine semblait incapable de le reconnaître.

16.    Tout cela a eu pour conséquence une dissonance cognitive auprès des médecins. Ils n’étaient plus en adéquation avec les faits.

Est-il besoin de souligner à quel point on a rencontré – et on continue à rencontrer – le même genre de faits, de conséquences et de refoulements depuis trois ans de Covid-19 ? Sauf qu’avec les vaccins Covid on a atteint des proportions d’effets secondaires graves – décès, handicaps, cancers, maladies cardiaques – au-delà de tout ce qu’on a vu avec les vaccins précédents. Pour ces vaccins, on voit plus de problèmes – plus par plusieurs ordres de grandeur – que pour tous les vaccins précédents réunis.

Il faut terminer. Je le ferai par ces trois questions :

  • ·         Est-il temps de revoir de fond en comble la politique vaccinale ?
  • ·         Est-il grand temps pour les autorités sanitaires de devenir moins arrogants dans leur savoir, vrai ou prétendu ?
  • ·         Est-il temps pour le grand public de se réveiller d’une confiance aveugle dans la science médicale ?

Loin de moi de tout décrier. Soyons reconnaissants de ce que la médecine a réalisé comme progrès. Mais reconnaissons que la politique vaccinale est devenue le modèle par excellent d’une médecine devenue incapable de se mettre en question, d’une médecine où l’orgueil, l’argent et le laissez-faire ont atteint des sommets insoupçonnés.

 

Très souvent, l’ennemi principal de la vérité n’est pas le mensonge – délibéré, organisé et malhonnête, mais le mythe, persistent, persuasif et peu réaliste. La croyance dans les mythes permet le confort d’une opinion sans l’inconfort de la réflexion.

John Fitzgerald Kennedy (1917-1963).

 



[2] Suzanne Humphries et Roman Bystranyk, Dissolving illusions, Disease, Vaccines and the Forgotten History, 2013, 2015, publié par les auteurs. 504 pages. Toute citation provient de ce livre. Les auteurs ne font aucun lien avec les vaccinations Covid qui sont intervenues longtemps après la publication.
Cet article est un résumé du chapitre 13, Whooping cough, pages 293-336.


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