La tendance fatale de l’humanité à arrêter de réfléchir
à une chose quand elle ne paraît plus devoir être mise en doute est la cause de
la moitié de ses erreurs.
– John Stuart
Mill, 1806-1873.
La
vaccination contre la coqueluche a vraiment démarré chez nous dans les années 1950.
Elle montre des correspondances étonnantes à la fois avec ce qui s’est passé avant,
comme pour les vaccinations contre la variole [1],
la polio et la rougeole, comme aussi pour une certaine vaccination autrement
plus actuelle. Dans ce sens, c’est un excellent exemple pour résumer le message
d’un livre essentiel : Dissolving
illusions. [2]
Egbert Egberts
21 mars 2023
Nous avons
probablement tous été éduqués à croire que ce sont les vaccins qui ont permis
de vaincre les terribles maladies infantiles de l’histoire humaine. Pourtant,
c’est une fable ! Cela ne correspond pas aux données que nous possédons.
C’est typiquement le cas d’un narratif dominant qui a réussi à faire oublier
les faits. Ce processus est allé très loin au point où simplement rappeler les
faits ne rencontre qu’incrédulité, agacement et colère. Mettre en doute le
glorieux passé des vaccins revient aujourd’hui à commettre un blasphème
scientifique. C’est impardonnable ! Et pourtant, les statistiques sont
claires !
Voici les statistiques
pour la coqueluche en Angleterre :
England and Wales whooping cough mortality rate from 1838 to 1978. (Record of mortality in England and Wales for 95 years as provided by the Office of National Statistics, published 1997; Report to The Honourable Sir George Cornewall Lewis, Bart, MP, Her Majesty’s Principal Secretary of State for the Home Department, June 30, 1860, pp. a4, 205; Essay on Vaccination by Charles T. Pearce, MD, Member of the Royal College of Surgeons of England; Parliamentary Papers, the 62nd Annual Return of the Registrar General 1899 (1891–1898)).
Les
statistiques pour d’autres maladies infantiles sont semblables. Vous pouvez les
retrouver sur le site du livre remarquable Dissolving
illusions. La conclusion de ces statistiques est que la vaccination est
souvent intervenue quand la maladie avait déjà été vaincue, essentiellement
par l’amélioration de la nutrition et de l’hygiène. Pourtant, ces maladies avaient
semé la mort dans nos sociétés occidentales et ailleurs. La coqueluche elle
aussi fut une tueuse. Des centaines de milliers d’enfants et d’adultes en sont
morts. Il suffit de regarder la graphique précédente pour s’en convaincre. Pour
un ensemble de maladies, voici les statistiques suivantes par exemple :
England and Wales mortality rates
from various infectious diseases from 1838 to 1978. (Record of mortality in
England and Wales for 95 years as provided by the Office of National
Statistics, published 1997; Report to The Honourable Sir George Cornewall
Lewis, Bart, MP, Her Majesty’s Principal Secretary of State for the Home
Department, June 30, 1860, pp. a4, 205; Essay on Vaccination by Charles T.
Pearce, MD, Member of the Royal College of Surgeons of England; Parliamentary
Papers, the 62nd Annual Return of the Registrar General 1899 (1891–1898))
Avant
d’aller plus loin, et pour aider le lecteur habitué au vocabulaire de sa
langue, il peut être utile de préciser les choses suivantes :
Tableau
trilingue des maladies infantiles :
Maladies
infantiles |
Childhood diseases |
Kinderziektes |
Coqueluche |
Whooping cough /
Pertussis |
Kinkhoest |
Diphthérie |
Diphtheria |
Difterie |
Oreillons |
Mumps |
Bof |
Rougeole |
Measles |
Mazelen |
Rubéole |
German measles (Rubella) |
Rodehond |
Scarlatine |
Scarlet fever |
Roodvonk |
Varicelle |
Chicken pox |
Water pokken |
Variole (petite vérole) |
Smallpox |
Pokken |
Vaccins :
DTP =
Diphtérie, Tétanos et Polio en Europe
DTP ou
DTaP = Diphtheria, Tetanus and Whooping cough (Pertussis) dans le monde
anglophone
MMR =
Measles, Mumps and Rubella
La vaccination contre la coqueluche
On peut dès
lors se poser la question : Qu’est-ce que la vaccination a apporté comme un
plus dans la lutte contre cette maladie ? C’est une bonne question. Elle
nous plonge dans le vécu des vaccinés dès la deuxième moitié des années ’40
jusqu’à l’abolition de cette vaccination, du moins, dans certains pays.
Très vite,
dès 1945, les premiers problèmes apparaissent. Deux jumeaux meurent à 10 mois
d’âge après leur deuxième injection du vaccin Diphthérie-Coqueluche. En 1948
est publié un article dans le Pediatrics qui relate des cas de lésions cérébrales
suite à l’usage du vaccin et similaires aux cas d’autisme qui augmenteraient
spectaculairement quelques dizaines d’années plus tard. « [D]es enfants
ont développé des symptômes cérébraux aigus endéans des heures après
l’administration du vaccin contre la coqueluche. » La conclusion des
auteurs est que le risque du vaccin semble trop important si tout ce qu’on
empêcherait était une « attaque moyenne de coqueluche. » Au moment où
ils écrivent, la coqueluche n’était plus que rarement mortelle. La plupart du
temps, la coqueluche était devenue une maladie sans réelles conséquences.
En 1960, le
Docteur Ström, médecin suédois, se pose la question si une vaccination
universelle contre la coqueluche est toujours justifiée à cause d’une mortalité
aussi diminuée. Car l’incidence des complications neurologiques
était plus élevée après la vaccination qu’après la maladie elle-même.
S’ajoute à
cela la considération que la maladie, en général sans gravité, confère une
immunité durable, peut-être permanente, là où l’immunité vaccinale diminue rapidement.
En 1979,
quatre bébés meurent moins de 24 heures après avoir reçu le vaccin DTP. Ces
quatre décès furent qualifiés de mort infantile subite et inexpliquée. Pourtant,
la plupart des experts persistaient à ignorer ces rapports. Pour eux, toute
encéphalopathie n’était qu’une ‘coïncidence’ qui aurait eu lieu tout autant sans
le vaccin. Comme avec la vaccination contre la variole un siècle plus tôt, il y
avait une opinion médicale préconçue contre le fait de reconnaître qu’une
procédure médicale promue lourdement pouvait être dommageable. Or, ici comme
dans beaucoup d’autres cas, les dommages sévères infligés étaient
particulièrement tragiques du fait qu’ils étaient iatrogènes (causées par
l’intervention médicale) et touchaient principalement des enfants en excellente
santé jusque-là.
Le professeur
Wolfgang Ehrengut, ancien directeur de l’Institut de Vaccinologie et de
virologie de Hambourg en Allemagne, écrivait en 1991 : « En
conclusion, je suis convaincu que les complications de pertussis au système
nerveux central sont une réalité et qu’elles sont selon moi sous-estimées. La
controverse autour de l’acception légale de l’existence d’encéphalopathie
causée par le vaccin anti coqueluche est terminée. » (Acta Pӕdiatrica
Japonica)
Mais cela n’a
pas mis fin à l’ignorance officielle. En 1993, les Centres for Disease
Control (CDC) aux Etats-Unis produisent un guide sur les immunisations à
l’intention des parents. On y prétend que les lésions cérébrales dues au vaccin
DTP n’ont pas été prouvées. Les auteurs ont dû passer à côté des études
précédentes, y compris le rapport de 1985 de l’Institute of Medicine,
qui fait état de 10.300 attaques, 164 cas d’encéphalite, 60 cas d’handicap
chronique et de deux à quatre décès chaque année par le vaccin DTP.
Malgré les
preuves du contraire, le mythe continue à être répandu que ce sont les vaccins
qui ont fait reculer la maladie. Ainsi, dans le journal Pediatrics en
1988, un article du Task Force on Pertussis commence ainsi :
Aux
Etats-Unis, l’immunisation massive des bébés et des enfants a réussi à gagner
le contrôle sur la coqueluche. Avant l’ère de la vaccination, il y avait 115.000
à 270.000 cas de coqueluche avec 5.000 à 10.000 décès dus à la maladie chaque
année. Les dernières 10 années, il y a eu 1.200 à 4.000 cas et 5 à 10 décès par
an.
Cet article
prétendait que des milliers d’enfants mouraient chaque année de la coqueluche,
mais que, depuis l’introduction du vaccin DTP, très peu en sont morts.
Des statistiques furent produites pour prouver ce point. Tout d’abord, un
document reprenait les chiffres entre 1900 et 1934 (5.000 à 10.000 décès). Un
autre document montrait qu’à partir de 1970 jusqu’en 1988, il y avait 5 à 10
décès. Mais qu’en est-il des années intermédiaires, entre 1934 et 1970 ? A
quel moment eut lieu le déclin dans les chiffres ? Voici les
statistiques complètes pour les Etats-Unis (cf. aussi les statistiques pour
l’Angleterre au début de cet article) :
United States whooping cough
mortality rate from 1900 to 1967. (Vital Statistics of the United States 1937,
1938, 1943, 1944, 1949, 1960, 1967, 1976, 1987, 1992; Historical Statistics of
the United States—Colonial Times to 1970 Part 1; Health, United States, 2004,
US Department of Health and Human Services; Vital Records & Health Data
Development Section, Michigan Department of Community Health; US Census Bureau,
Statistical Abstract of the United States: 2003; Reported Cases and Deaths from
Vaccine Preventable Diseases, United States, 1950–2008)
Environ 92%
du déclin dans les décès a eu lieu avant l’introduction du vaccin aux
Etats-Unis et 99% en Angleterre ! Autrement dit, le vaccin n’y était pour
rien !
Le drame est
que les médecins ne reçoivent pas une telle vue d’ensemble durant leurs études.
Il se produit ainsi une dissonance cognitive. Une fois la vérité rétablie,
peut-on encore pratiquer la médecine comme avant ?
On a remarqué
aussi qu’entre 1975 et 1984, il y a eu une diminution
dramatique de vaccinations. Cependant, la mortalité n’est pas repartie à la
hausse et les admissions en service hospitalier ont diminué. Ce fut le
résultat inverse de ce à quoi on aurait dû s’attendre si le décroissement de la
maladie dépendait des taux de vaccination.
En Suède, en
1978, 84% des enfants porteurs du virus avaient reçu trois doses du vaccin.
Comme la confiance dans le vaccin n’y était plus, les autorités ont décidé de
retirer le vaccin en 1979 parce qu’il était jugé à la fois inefficace et
possiblement dangereux.
Le vaccin a-t-il fait reculer la maladie ?
Y a-t-il une
différence entre la mortalité et la présence de la maladie ? Forcément. En
fait, la diminution de 99% de la mortalité n’est pas une indication fiable de
la disparition de la maladie. Dans le British Medical Journal d’août
2012, D. Jenkinson observe que la maladie n’a pas disparu. Ce qui a disparu est
la capacité des médecins de la reconnaître. Le fait de surestimer l’efficacité
du vaccin peut conduire à ignorer les signes de la présence du virus. Beaucoup
de toux persistants ne sont plus reconnus comme des signes de la présence de la
coqueluche. Ainsi, des études parmi des adultes souffrant de toux chronique
démontrent, suite à des examens sérologiques, que 20-25% avaient été contaminé
récemment par l’infection de Pertussis B. L’assurance que le vaccin donnait une
protection à vie contre la maladie, assurance commune à tous les vaccins lors
de leur développement, est allée de pair avec un changement de la définition de
la maladie. Mais on s’est rendu compte qu’on faisait erreur. La susceptibilité
d’attraper la coqueluche douze ans après la vaccination pourrait s’élever à
95%.
Lors d’une
épidémie de coqueluche à Cincinnati en 1993, on a observé le retour de la
maladie parmi des enfants vaccinés en bonne et due forme. Même un mois après
vaccination, dans une autre étude parmi des adultes en 2007, on a observé que
seulement 20% avait développé des concentrations mesurables d’anticorps contre
la toxine de la coqueluche. Faut-il dès lors vacciner les adultes de plus en
plus souvent ?
Et parmi les
enfants ? Une étude de 2012 conclut que le vaccin de la coqueluche donné
aux bébés et aux jeunes enfants perd une bonne partie de son efficacité après
seulement trois ans. L’étude démontrait aussi que la plupart des enfants
souffrant de la coqueluche avait pourtant été vaccinés. Contrairement à la
croyance médicale, la maladie ne touchait pas les non-vaccinés plus que les
vaccinés. Le groupe le plus touché étaient les 8-12 ans qui avaient été
vaccinés. En fait, la protection donnée par une infection naturelle est
largement supérieure à celle acquise par vaccination, des dizaines d’années en
fait.
Quelle est la raison derrière cela ?
Lorsqu’une
personne naturellement immune est de nouveau exposée à la bactérie de la
coqueluche, le corps répondra efficacement et le système immunitaire s’attaque
à la maladie. Mais cela n’est pas nécessairement le cas des personnes
vaccinées. Le corps se sert de sa mémoire de la première exposition afin de
réagir rapidement. Mais lorsque cette première exposition consiste en fait du
vaccin, le corps agira selon la manière que le vaccin a programmé le corps
d’agir. C’est cela le concept du péché originel antigénique.
La bactérie de
la coqueluche secrète plusieurs toxines, dont la dernière est la toxine
d’adenylate cyclase (ACT). Cette toxine forme la base de la réponse immunitaire
initiale en cas d’une infection naturelle. Or, cette toxine est absente dans le
vaccin. A cause de cela, le corps n’est pas programmé pour réagir contre l’ACT
à l’avenir du fait que le programme est le résultat du vaccin. Cela résulte
dans une tolérance induite à l’ACT produite par la coqueluche. Une réaction semblable
a été observée lors de l’épidémie H1N1. A cause du péché originel antigénique,
les vaccinés seront incapables de réagir efficacement à la bactérie, d’où le
fait qu’ils sont plus aptes à être des vecteurs de la maladie.
Le vaccin ne
fait pas disparaître la maladie et on continue à dépeindre la maladie comme
sérieuse. Le résultat est un encouragement à continuer à se faire vacciner. Pourquoi
fait-on cela ? Qu’y a-t-il à gagner avec un comportement vaccinal pareil ?
Beaucoup ! La vaccination est devenue un outil profitable et essentiel de
la médecine. C’est une motivation suffisante pour taire les problèmes avec les
vaccins afin de les faire oublier ou les caractériser d’une invention pure et
simple. Notre ignorance de comment les maladies infantiles ont disparu et notre
conviction que c’est à cause des vaccins sont preuve intrigante de l’efficacité
de la manœuvre.
En plus, le
système immunitaire n’est que partiellement connu. C’est l’affirmation du Dr
Garry Fathman, professeur d’immunologie et de rhumatologie et directeur associé
de l’Institute for Immunology dans un article de l’été 2011 dans Stanford
Medicine. Il y écrit notamment : « Nous ne pouvons même pas être
certain comment reconnaître si le système immunitaire ne fonctionne pas bien,
pour ne rien dire du pourquoi, du fait que nous n’avons pas de quoi évaluer un
système immunitaire humain en bonne santé pour savoir à quoi cela ressemble.
Malgré des milliards dépensés sur des stimulants immunitaires dans les magasins
et pharmacies l’année passée, nous ignorons ce qu’ils font réellement – si déjà
ils font quelque chose – ou même ce que veut dire un ‘stimulant
immunitaire. »
Malgré des
taux de vaccination élevés, les rapports nous disent que la coqueluche circule
beaucoup, plus que quand on vaccinait moins. On commence à noter une résistance
au vaccin dans la bactérie de la coqueluche. Devra-t-on conclure que la vaccination massive a eu un effet préjudiciable sur la
capacité de combattre cette maladie ? Il semble que oui. Puisque les
boosters n’augmentent pas les qualités bactéricides du sang et contribuent à la
résistance bactérienne, pourquoi les recommander ?
Autre
problème : ce sont les vaccins eux-mêmes qui sont maintenant une source de
tests PCR faux-positifs de la coqueluche. Or, on prescrit des antibiotiques en
cas de tests positifs, bien qu’il y a des études qui montrent que ce traitement
a un effet opposé et qu’il prolonge la maladie. Un traitement efficace naturel et
non toxique à base de vitamine C existe. Si les gens devaient comprendre cela,
ils hésiteraient faire vacciner leurs enfants.
Pour conclure
Une
réévaluation de l’approche médicale de la coqueluche, comme d’autres maladies
infantiles, est hautement désirable. Pourtant, il ne faut pas s’attendre à ce que
cette autre approche ait lieu. Voici la conclusion d’un article sur le sujet au
nom du Comité national de conseil vaccinal aux Etats-Unis. L’article était
écrit par E. K. Marcuse dans le journal Pediatrics d’octobre 1998 sous
le titre « United States Vaccine Research: A Delicate Fabric of Public and
Private Collaboration ». Ces quelques paragraphes terminent ce chapitre 13
sur la coqueluche dans le livre Dissolving illusions :
La collaboration et la coopération
des agences gouvernementales telles que le NIH, les CDC, la FDA, l’USAID, le
ministère de la défense, les grandes entreprises productrices de vaccins, les
petites entreprises de recherche et les universités sont essentielles pour assurer
le succès et pour remplir la promesse des avancées récentes sur le plan de la
science et de la technologie.
Des menaces contre toute partie de ce
réseau délicat de recherche et de développement des vaccins mettront en péril
le développement rapide et la fourniture de nouveaux vaccins pour sauver et
améliorer la vie du peuple américain. […] Ces recommandations du Comité
national de conseil vaccinal contribueront à assurer que les politiques
publiques prennent en considération ce réseau de recherche et de développement
et feront tout pour le soutenir afin de faciliter l’introduction et la
fourniture en temps utile de nouveaux vaccins.
Lorsque le
rôle de la recherche académique est de promouvoir et de soutenir ce tissu
délicat de collaboration, qui osera parler contre ceux qui les paient –
particulièrement dans le climat actuel ?
Pour servir l’intérêt public, les
comités qui conseillent les gouvernements doivent être indépendants de
l’industrie, mais de tels comités ne peuvent être pertinents et efficaces s’ils
sont isolés de l’expertise et de l’expérience de l’industrie, qui est le
principal pourvoyeur de fonds de la recherche et du développement des vaccins.
Jusqu’à ce que ce triangle politique soit brisé, les parents doivent savoir que la santé de leurs enfants repose sur leur propre recherche et bon jugement.
Dix ans plus tard
Dix ans se
sont écoulés depuis la première sortie du livre Dissolving illusions.
Ces dernières années ont vu une campagne vaccinale unique, d’envergure
mondiale, dans le but de vaincre le Covid-19. Si cette pandémie était
essentiellement différente de la coqueluche, les comparaisons sautent aux yeux
dès qu’on regarde la manière d’y faire face. J’aimerais terminer à en rappeler un certain nombre de points.
Nous avons
tous été programmés à surestimer la vaccination. C’est le moyen idéal pour
arriver à bout des maladies sans besoin de traitements plus ou moins intensifs.
En fait, ce n’est même pas le moyen idéal, c’est le seul moyen. Cela permettra
à notre système immunitaire de reconnaître les virus et de les éliminer à vie.
C’est ce qu’on nous a raconté tant pour les vaccins en général que pour le
Covid-19. Tout a été fait pour nous préparer à courir vers les centres de
vaccination. Et comme il n’y avait aucun traitement – condition sine qua non
pour une mise sur le marché d’un vaccin inconnu, sur lequel on ne possède aucun
recul – et qu’on a grossi le trait de la dangerosité du virus, on a accepté
sans réfléchir le récit officiel et répété ad nauseam qu’il fallait à
tout prix être tous vaccinés pour se protéger l’un l’autre (!). Plus tard, on a
ajouté que, malgré les promesses initiales, il faudrait s’habituer à des
rappels et des boosters quasi sans fin. Car l’immunité « à vie »
s’est très vite muée en une immunité à court, voire à très court terme. On a
aussi traité d’irresponsables ceux et celles qui refusaient de se faire
vacciner. Ils nous mettaient en danger ! Mettez-les au ban de la
société ! A mort ! Mais oui, on a entendu tout ça.
Tout cela, on
l’avait déjà observé avec les vaccinations du passé. Mais on l’a oublié. On a
tout fait pour nous le faire oublier. Des maladies infantiles qui se guérissent
avec des moyens simples et peu chers, nous ne l’avons pas su. Nous avons pris
pour argent comptant l’évangile vaccinal et nous avons été vaccinés nous-mêmes,
nous avons fait vacciner nos enfants et nous avons été programmés pour que cela
ne soit pas prêt de changer.
On avait
connu cela au sujet de la vaccination contre la variole. Pour la coqueluche, on
a remis le couvert en taisant la vérité. Pour le H1N1, on a réessayé. Et pour
le Covid, on a mis les bouchées doubles. Que cela n’ait pas eu les succès
imaginés au passé, nous l’ignorons.
Voici, pour
rappel, les « déjà vus » de la période de vaccination contre la
coqueluche. Je rappelle que tout ceci date de bien avant la pandémie de
Covid-19. Pourtant, on dirait que ce sont les propos dangereux d’un complotiste
moderne !
1.
L’immunité vaccinale diminue rapidement. On a
commencé par dire qu’elle était durable, voire à vie, mais très vite, on a dû
déchanter.
2.
Des décès de vaccinés et l’apparition de cas de mort
infantile subite et inexpliquée. Ces cas étaient regardés comme des ‘coïncidences’
par les autorités sanitaires.
3.
Des lésions cérébrales apparaissent suite à
l’usage du vaccin. Elles étaient similaires aux cas d’autisme qui augmenteraient
spectaculairement un peu plus tard.
4.
Ces complications neurologiques étaient nettement
plus élevées après la vaccination qu’après la maladie elle-même.
5.
Il y avait une opinion médicale préconçue contre
le fait de reconnaître qu’une procédure médicale promue lourdement pouvait être
dommageable. D’où une grande résistance à reconnaître les dommages dus aux
vaccins.
6.
Ces dommages sévères étaient particulièrement
tragiques du fait qu’ils étaient iatrogènes (causées par l’intervention
médicale) et qu’ils touchaient principalement des enfants en excellente santé
jusque-là.
7.
Une fois la vaccination mise en place, la
maladie ne touchait pas les non-vaccinés plus que les vaccinés. Or, on aurait
dû s’attendre au contraire.
8.
Quand il y avait une diminution dramatique de
vaccinations, la mortalité n’est pas repartie à la hausse pour autant.
9.
Les vaccinés étaient plus aptes à devenir des vecteurs
de la maladie.
10.
L’apparition du péché originel antigénique :
le vaccin rendait les gens plus démunis devant la maladie.
11.
La vaccination était devenue un outil profitable
et essentiel de la médecine. Autrement dit, l’argent jouait un rôle important (prépondérant ?)
dans le maintien de la politique vaccinale.
12.
Les effets secondaires graves furent caractérisés
d’être une invention pure et simple.
13.
La coqueluche circule toujours beaucoup, plus d’ailleurs
que quand on vaccinait moins.
14.
Les vaccins étaient une source de tests PCR faux-positifs
de la coqueluche.
15.
Un traitement efficace naturel et non toxique à
base de vitamine C existait, preuves à l’appui, mais la médecine semblait
incapable de le reconnaître.
16.
Tout cela a eu pour conséquence une dissonance
cognitive auprès des médecins. Ils n’étaient plus en adéquation avec les faits.
Est-il besoin
de souligner à quel point on a rencontré – et on continue à rencontrer – le même
genre de faits, de conséquences et de refoulements depuis trois ans de Covid-19 ?
Sauf qu’avec les vaccins Covid on a atteint des proportions d’effets
secondaires graves – décès, handicaps, cancers, maladies cardiaques – au-delà
de tout ce qu’on a vu avec les vaccins précédents. Pour ces vaccins, on voit
plus de problèmes – plus par plusieurs ordres de grandeur – que pour tous les
vaccins précédents réunis.
Il faut
terminer. Je le ferai par ces trois questions :
- · Est-il temps de revoir de fond en comble la politique vaccinale ?
- · Est-il grand temps pour les autorités sanitaires de devenir moins arrogants dans leur savoir, vrai ou prétendu ?
- · Est-il temps pour le grand public de se réveiller d’une confiance aveugle dans la science médicale ?
Loin de moi
de tout décrier. Soyons reconnaissants de ce que la médecine a réalisé comme
progrès. Mais reconnaissons que la politique vaccinale est devenue le modèle par
excellent d’une médecine devenue incapable de se mettre en question, d’une
médecine où l’orgueil, l’argent et le laissez-faire ont atteint des sommets
insoupçonnés.
Très souvent, l’ennemi principal de la vérité n’est pas
le mensonge – délibéré, organisé et malhonnête, mais le mythe, persistent,
persuasif et peu réaliste. La croyance dans les mythes permet le confort d’une
opinion sans l’inconfort de la réflexion.
–
John Fitzgerald Kennedy (1917-1963).
[1] Voir l’article suivant sur mon blog : https://alternatio.blogspot.com/2022/02/et-si-nous-avions-deja-ete-la.html
[2] Suzanne Humphries
et Roman Bystranyk, Dissolving
illusions, Disease, Vaccines and the Forgotten History, 2013, 2015, publié
par les auteurs. 504 pages. Toute citation provient de ce livre. Les auteurs ne
font aucun lien avec les vaccinations Covid qui sont intervenues longtemps après
la publication.
Cet article est un résumé du chapitre 13, Whooping cough, pages 293-336.
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